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mk.ndrsn

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Tout ce qui a été posté par mk.ndrsn

  1. Je sais qu'il y en a ici qui vont rager sur cette déclaration 🤣
  2. Anyway... en quelle année pensez-vous que le plafond de hauteur maximale (+- 200m) des édifices à Montréal sera aboli ou relevé?
  3. Justement, CDPQi a été très conservatrice sur ses prévisions de réalisation de la ligne A. On se retrouve aujourd'hui avec un projet plus cher, avec des années de retard, une qualité architecturale inférieure à ce qui avait été vendu, et une intégration au reste du réseau sous-optimale à ce qui était décrit. C'est dans ce contexte qu'il faut être très intentionnel dans la commande de ce projet et ne pas tombé dans l'indulgence juste parce que CDPQi est la plus agile des société d'état. Il ne s'agit pas de simples actifs immobiliers qui peuvent aisément changer de mains, être rénovés, démolis pour des projets plus rentables; ils s'agit de 32 km de métro qui ne pourront pas être substitués ou déplacés, et qui vont accaparer la majeur partie des ressources destinées au TEC pour plusieurs années. Arrête de te faire violence en allant lire le site de consultation ("Je vais perdre ma tranquillité avec ce petit train léger électrique!" -personne qui habite déjà à coté de ce qui essentiellement une autoroute) 🤦‍♂️
  4. Qu'est ce que ça change? Le projet ira de l'avant, et de la façon que les choses s'annoncent pour la mairie de TMR, il n'y aura pas de composante résidentielle.
  5. Il n'est pas question d'abandon du projet, c'est la composante résidentielle qui est en péril.
  6. Ce n'est pas une question de donner plus d'argent à l'ARTM, c'est de leur donner les mêmes pouvoirs que CDPQi, donc revenir comme dans le temps du Bureau des transports de Montréal, qui n'avait pas a faire approuver chaque décision par 5 ministères (dont nos préférés et si efficaces MTQ et SQI 🙃) et chaque arrondissements ou leur projet passait. Pour ce qui est de Samson, ce n'est plus du pragmatisme, c'est de la complaisance. On a été pragmatique avec la ligne A et l'utilisation libérale de CDPQi des termes "projet signature" et "correspondance fluide", pour se retrouver aujourd'hui avec une version dégradé de ce qui était présenté. Être méfiant pour la ligne B (ça ne veut pas dire être contre le projet) est la position la plus rationnelle, sensée et véritablement pragmatique.
  7. Elle disparaitra. La relève à TMR est encore moi favorable à la composante résidentielle que Roy. Même chose pour les redéveloppements de Rockland et Beaumont. Je m'attend aussi que les projets à Pointe-Claire et Kirkland réduisent leur densité résidentielle.
  8. Les branches sont les éléments les plus intéressants du projet; de nouvelles dessertes, de nouvelles connexions, de nouveaux déplacements possibles, le potentiel de redéveloppement... C'est les éléments du tronc central et le refus de compléter le lien nord-est— sud-ouest qui plombe le projet.
  9. Le Millen et le Henri B ont dû obtenir une dérogation justement pour leur hauteur. Et ces 2 projets ont fait face à une opposition féroce des riverains malgré leur hauteur modéré. Le densité est respectable ici. C'est surtout les bungalows, les cottages, et les édifices commerciaux de1-2 étages aux alentours (ainsi qu'à côté d'autres stations comme Sauvé ou Radisson) que j'aimerai voir remplacés, et bâtir au dessus des édicules.
  10. J'avais créer un fil pour ce projet à l'annonce de la phase 1. Il a été supprimé?
  11. On a déjà poster le lien et le texte en intégral sur le fil
  12. Ou serait la deuxième station souterraine au centre-ville si la ligne monte en surface à Jeanne-Mance? Je pensais que la deuxième station était plus loin sur Saint-Dominique. Une question d'achalandage? Une nouvelle desserte de métro au sud est pertinente, mais ce n'est apparemment pas ces utilisateurs que CDPQi veut aller chercher.
  13. Ce n'est pas très gagnant comme politicien de se prononcer contre un projet de TEC. Le PL est très timide là-dessus, même s'il reconnaissent que la ligne B pressentent bien plus d'éléments discutables que la ligne A. Même le PQ, fanatique de tramways, le parti probablement le plus anti-REM, ne se mouille pas trop là-dessus (le grand débloquement, annulons plusieurs projets commencés pour lesquels ont a déjà dépensé plusieurs millions n'a pas bien fonctionné pour eux). Les bonifications à la ligne seront probablement récupérez comme des victoires par les élus, même si le projet conserve des éléments problématiques.
  14. Un nouveau tunnel court à l’étude au centre-ville https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2021-08-26/rem-de-l-est/un-nouveau-tunnel-court-a-l-etude-au-centre-ville.php
  15. Plusieurs participants parlent beaucoup de bruits et vibrations, et comment ça va affecter la tranquillité de leur rue... un train électrique va vibrer davantage et sera plus bruyant que toute les voitures, poids lourd et trains diesel qui passent le long de Notre-Dame/Souligny/Sherbrooke?
  16. Not saying that Carbonleo has the best project, but the residents of TMR really mucked this up. What’s really an just an administratively independent neighbourhood has way too much power over the development of the city.
  17. Peut-être. Je n’y pensais pas vraiment en terme d'accès, mais plus dans l’idée d’améliorer la circulation des passagers. Ça tend à être bien bondé et plus long à sortir que d’autres station. Je ne dis pas que c’est essentiel, mais ça rendrait sûrement la circulation bien plus fluide.
  18. Est-ce qu'un 2e édicule a déjà été considéré pour la station? Une entrée angle Saint-Denis/Marie-Anne pourrait être bien pratique.
  19. Justement, ces citations viennent du même compte spammeur "accèsmaison" ou je ne sais trop non? Il en a contre tous les TEC et la vie en ville, ça sonne résolument beaucoup plus NIMBY et anti-densité plutôt qu'anti-gentrification. On entendais (et on entend encore) la même chose dans le West Island avec la ligne A, où il n'y a pas vraiment de préoccupation à la gentrification. C'est un discours d'opposition NIMBY assez standard dans les projets de TEC. On enlève ce compte et le gros du ménage dans les commentaires est fait.
  20. Pour le site interactif, à part le spammeur qui veut que tout le monde habite en région et qui part dans des tangentes hors-sujet, ce que je vois surtout c'est des inquiétudes sur l'architecture et l'implantation de la ligne (plusieurs veulent évidement que ça passe en tunnel et non en surface dans leur coin) et des demandes pour des stations supplémentaires (Mercier, Montréal-Est, RDP). Pas vu de revendications sur la gentrification ou la protection d'une espèce animale en danger.
  21. Combien pensez vous que la STM pourrait récupérer par la vente des droits aériens de ces édicules?
  22. Pour Miranda, Anjou c'est le cœur résidentiel dans quadrant est. Il est encore super amère X années après les fusions; Jean-Talon/Galeries favorise trop les arrondissement adjacents dans sa tête.
  23. Il me semble qu'ils n'étaient pas assurés d'avoir un métro au moment de la conception et Brossard a des exigences de stationnements élevées. Devimco aurait probablement préféré rentabiliser ces espaces autrement. On peut voir ces stationnement comme des réserves pour autre chose à l'avenir (commerces, maisons de ville, équipement communautaire, etc.) en attendant que le REM soit en service et que le réseau d'autobus soit plus solide.
  24. Le marché immobilier à Montréal est complètement fou. Et c’est sur le point de rendre Élyse Gamache-Bélisle complètement folle. Le duplex d’à côté Le marché immobilier à Montréal est complètement fou. Et c’est sur le point de rendre Élyse Gamache-Bélisle complètement folle. Élyse habite Villeray. Elle y habite depuis 15 ans. Ses racines y sont profondes. « Ça fait 15 ans que je loue dans Villeray, dit-elle, j’achète local, je m’implique dans le quartier. Ma vie est ici. J’ai fait deux enfants, ici. Je marche avec eux jusqu’à l’école, le matin. Mes amis sont ici. Les amis de mes enfants sont ici… » Non, Élyse n’est pas sur le point d’être « rénovincée ». Mais elle n’est pas folle non plus. Le feu qui s’est emparé du marché immobilier risque de la brûler, elle aussi. Elle habite un cinq et demie, très bien tenu. Mais c’est petit, à trois. Ses enfants partagent une chambre, ça va, ils sont petits : ça ne pourra pas durer toujours. Déjà, le manque d’espace se fait sentir : « Je ne peux pas garder les jouets de mes enfants, en souvenir, disons. Pas de place. Je jette, je donne… Mon bureau, c’est le salon, qui est aussi la salle de jeu des enfants. » PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE Élyse Gamache-Bélisle et ses deux enfants Élyse, 38 ans, m’a écrit après que le duplex à côté de chez elle a été mis en vente. Un long message, mi-complainte, mi-cri du cœur. Il y a quelques années, elle aurait tenté de l’acheter. Mais le prix demandé est quelque chose comme une autre planète. « Il est sur le marché à 1 250 000 $. Mais l’agent d’immeubles dit que ça va partir au-delà du prix demandé… » Pas grave, Élyse en rêve. Comment l’acheter, comment s’assurer d’acquérir ce « bloc » et de sécuriser ses racines – et celles de ses enfants – dans Villeray ? « Je fais des plans, je me dis que je pourrais faire du Uber, la fin de semaine ? » Élyse a un bon emploi, en passant : chez Ubisoft. Elle échafaude des scénarios : « Prendre une deuxième job, une troisième ? » Elle me raconte son désarroi avec un motton dans la gorge, devant l’école où elle vient de déposer ses enfants. C’est un super quartier, je connais le coin : j’y ai eu un condo de 2010 à 2015, tout près de l’école. Je comprends Élyse d’y être attachée. Le plus fou, dans tout ça ? Élyse dispose d’une mise de fonds quand même respectable, pour acheter quelque chose : il y a longtemps, elle a racheté l’immeuble de ses grands-parents, dans son coin de pays, à Drummond. « Je pourrais probablement vendre et récolter un profit de 125 000 $… » Ce ne sera pas assez pour acheter le duplex d’à côté. Oui, je lui ai posé la même question que vous vous posez : pourquoi elle n’achète pas autre chose ? Parce qu’elle n’a pas de fonds de retraite, qu’un duplex pourrait être un peu ça. « Mon père me dit : “Sacre ton camp de Montréal !”… Mais j’aime ça, ici. C’est chez moi. » Acheter autre chose ? Viens, je vais te montrer la shoebox, dans ma rue, dit-elle. Une shoebox, boîte à chaussures : ce sont des maisons d’un seul étage, toutes petites. C’est à un jet de pierre de chez elle. La pancarte DuProprio trône devant la maison. Je jette un coup d’œil par la fenêtre du salon : ça sent le home staging à plein nez, fraîchement rénové, jamais habité… — Combien ils demandent, tu penses ? — Hum… Aucune idée. — 1,2 million. J’ai failli m’étouffer. J’ai cru à une méprise, une légende urbaine. Pas du tout, ce soir-là, j’ai vérifié : 1 217 000 $. Ceux qui ont retapé la petite maison l’ont achetée 411 000 $ (prix demandé : 369 000 $) en juin 2019. Le rez-de-chaussée : salon, cuisine, salle à manger. Les deux chambres sont au sous-sol. Pour 1,2 million, vous dormez au sous-sol. J’espère que les robinets sont en or massif… J’écoutais Élyse, j’avais de la peine pour elle. Mais j’avais aussi un petit vertige : quelle est la solution ? Si « le marché » décide qu’une maison-boîte à chaussures vaut plus de 1 million de dollars, qu’y a-t-il à faire ? Si des retraités peuvent obtenir 1,2 million pour leur duplex – ou alors 1,4 million –, qui peut leur dire qu’ils devraient vendre à un prix « raisonnable » ? L’enjeu transcende ici les mères de famille en garde partagée qui veulent rester dans un quartier qui leur ressemble, qui veulent éviter un déracinement à leurs enfants. C’est aussi un enjeu de diversité. Montréal est en voie de devenir une ville qui tasse les non-riches aux marges, quand ce ne sera pas carrément hors de l’île. Sur le trottoir, devant la maison-boîte à chaussures, Élyse m’a dit : — Tu te rends compte, 1,2 million. Ça vaut pas ça. — Ça vaut ce que le prochain acheteur va vouloir payer… — Oui… Elle m’a parlé du stress, du stress qui lui pèse parce qu’elle craint de perdre son appart, un jour. Son proprio est super gentil, mais s’il décide de vendre dans ce marché de vendeurs, qu’arrivera-t-il ? Sera-t-elle rénovincée ? — Tous mes amis ont ce stress. Et ceux qui cherchent, ils sont super stressés. Il y a des files de trois coins de rue pour visiter des apparts : imagines-tu leur stress ? Y en a pas, de solution… Un ange est passé, puis Élyse a repris son soliloque : — Je fais quoi ? Je m’exile ? Je déracine mes enfants ? Penses-tu que je devrais lancer un sociofinancement ? Je n’ai rien répondu. Ce soir-là, par le plus grand des hasards, je suis tombé sur une publication de l’agente d’immeubles qui a piloté la vente de mon condo, en 2015, celui qui est tout près de l’école des enfants d’Élyse. Et j’ai vu mon ancien condo sur sa page. En 2010, je l’ai acheté 300 000 $ – pour un deux chambres, au deuxième étage d’un triplex, avec un peu de cachet. J’ai fait un profit à la vente de 80 000 $, grâce au renouveau du quartier pendant ces cinq années. Ce profit m’avait semblé, à l’époque, complètement astronomique… Le condo est aujourd’hui sur le marché à… 559 000 $. C’est donc dire que le marché a doublé en 10 ans. Alors, Élyse, pour le sociofinancement, je sais pas trop… As-tu pensé importer de la coke ? Je soupçonne, à voir ce marché complètement fou, que pas mal plus de gens qu’on pense ont un sideline de vente de drogue… Publié le 10 avril 2021 à 5h00 PATRICK LAGACÉ LA PRESSE https://www.lapresse.ca/actualites/2021-04-10/le-duplex-d-a-cote.php
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