Aller au contenu
publicité

COVID-19: L'effet sur l'économie et sur l'immobilier à Montréal


Rocco

Messages recommendés

1 hour ago, Wave Arts said:

Avec la crise, on savait que l'électricité allait revenir pis qu'on allait réparer. Là, on sait pas trop qu'est ce qui va arriver.

Ca va se passer aussi. Faut etre discipliner et eviter les contact. Deja en chine et coree du sud ca se resorbe .

Selon les infos que j'ai a moins qu'elle soit fausse c'est une grippe tres contagieuse et lethal a 3 pourcent. Et oui on peut en guerir. 

Dorenavant les Chinois vont devoir appliquer des controles sanitaire plus stricte. Ya un laisser aller

  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

publicité
à l’instant, andre md a dit :

Ca va se passer aussi. Faut etre discipliner et eviter les contact. Deja en chine et coree du sud ca se resorbe .

Selon les infos que j'ai a moins qu'elle soit fausse c'est une grippe tres contagieuse et lethal a 3 pourcent. Et oui on peut en guerir. 

Dorenavant les Chinois vont devoir appliquer des controles sanitaire plus stricte. Ya un laisser aller. Ca mange n'importe quoi. 

On en a pour tout l'été avec des mesures de confinements. Plus on veut flattend the curve, plus l'épisode va prendre du temps à se régler. On veut le moins de morts et blessés possible, il faut accepter que ça risque de prendre plusieurs mois pour sortir de la crise.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 6 minutes, andre md a dit :

Ca va se passer aussi. Faut etre discipliner et eviter les contact. Deja en chine et coree du sud ca se resorbe .

Selon les infos que j'ai a moins qu'elle soit fausse c'est une grippe tres contagieuse et lethal a 3 pourcent. Et oui on peut en guerir. 

Dorenavant les Chinois vont devoir appliquer des controles sanitaire plus stricte. Ya un laisser aller

C'est plus complexe que ça. Comme tous les pays sont impliqués, même si on arrive à plus ou moins restreindre la propagation de la maladie au Québec, les États-Unis vivront peut-être une situation semblable à celle de l'Italie, ce qui va pas être bon pour nous en raison de l'approvisionnement. 

Oui la grande majorité des personnes vont en guérir, mais pendant qu'ils seront malades, ils ne voudront certainement pas travailler, donc il y a ralentissement du travail et de l'économie.

Beaucoup de ressources iront pour vaincre la maladie, donc moins de disponible pour des infrastructures.

Puis finalement, il y a tout le côté psychologique. Les promoteurs ne voudront pas partir de nouveaux projets dans un contexte aussi inquiétant. Puis même quand la crise sera finie, les investisseurs auront probablement une moins grande confiance, parce qu'ils viennent de traverser une dure crise.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

35 minutes ago, Wave Arts said:

C'est plus complexe que ça. Comme tous les pays sont impliqués, même si on arrive à plus ou moins restreindre la propagation de la maladie au Québec, les États-Unis vivront peut-être une situation semblable à celle de l'Italie, ce qui va pas être bon pour nous en raison de l'approvisionnement. 

Oui la grande majorité des personnes vont en guérir, mais pendant qu'ils seront malades, ils ne voudront certainement pas travailler, donc il y a ralentissement du travail et de l'économie.

Beaucoup de ressources iront pour vaincre la maladie, donc moins de disponible pour des infrastructures.

Puis finalement, il y a tout le côté psychologique. Les promoteurs ne voudront pas partir de nouveaux projets dans un contexte aussi inquiétant. Puis même quand la crise sera finie, les investisseurs auront probablement une moins grande confiance, parce qu'ils viennent de traverser une dure crise.

Oui ca je sais ca la panique est la. Suffit de voir les gens se precipiter sur le papier de toilette. Mais ya des solutions.  Possible vacin et surtout que le corona virus ne reste pas la une eternité quand on est contaminé. Ca passe comme n'importe quelle grippe. Il faut du repos et se soigner. Combien de temps pour une grippe? Surement pas 6 mois. 

Faut informer et informer les gens. Et on doit se discipliner comme j ai deja mentionner auparavant.

On a vue d'autres crises les gens ont tendance a oublier.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

https://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/immobilier/immobilier-residentiel-lannee-demarre-en-force/616519

 Secteurs >

Immobilier

Immobilier résidentiel: la demande toujours présente

Publié à 16:09

Par Les Affaires - JLR

(Photo: 123RF)

Tendances provinciales — février 2020

Les incertitudes économiques liées à la COVID-19 se font nombreuses ces dernières semaines. La crainte d’un ralentissement économique voire d’une récession augmente. Pour l’instant, le marché immobilier n’en subit pas les contrecoups. Étant donné que le délai entre la décision de devenir propriétaire et l’acquisition d’une propriété peut être long, l’impact sur ce marché pourrait se faire sentir seulement tardivement.

Le taux de chômage (4,5 %) a atteint de nouveau un creux historique en février au Québec selon les données publiées par Statistique Canada. Il sera intéressant de voir comment le marché du travail s’adaptera aux nouvelles circonstances économiques. Entre temps, la Banque du Canada semble opter pour une stratégie de baisse marquée des taux d’intérêt pour contrer les effets du coronavirus sur l’économie. Elle a à nouveau descendu son taux directeur de 0,5 point de pourcentage la semaine dernière. Ainsi, le coût du financement hypothécaire diminue, ce qui favorise le marché immobilier et pourrait contrebalancer les effets d’un éventuel ralentissement économique. Les données des prochains mois sur l’emploi seront à surveiller pour déterminer la trajectoire des ventes immobilières en deuxième moitié d’année.

Pour l’instant, les statistiques du marché immobilier font toujours état d’un marché très dynamique. Les ventes de propriétés résidentielles ont augmenté dans tous les segments de marché analysés en février par rapport au même mois en 2019, allant de +13 % pour les unifamiliales à +26 % pour les 2 à 5 logements. Il s’agit d’un second mois de hausses exceptionnelles après les fortes augmentations notées en janvier dernier. Néanmoins, ces résultats, quoique significatifs, doivent être mis en perspectives. En effet, les mois de janvier et février sont les plus petits de l’année en termes de nombre de ventes. Par conséquent, même s’ils sont annonciateurs d’une croissance de la demande, ils ont, à eux seuls, peu d’impact sur les statistiques de l’ensemble de l’année.

Ventes d’unifamiliales au Québec

Selon les actes publiés au Registre foncier du Québec et colligés par JLR, une société Equifax, 88 764 maisons ont été vendues à travers la province au cours des douze derniers mois, soit une augmentation de 9 % par rapport à la même période l’année précédente. Pour le mois de février uniquement, 3789 unifamiliales ont été acquises ce qui représente une hausse de 13 % relativement à janvier 2019.

De mars 2019 à février 2020 inclusivement, le prix de vente médian des maisons unifamiliales s’est élevé à 255 000 $, soit un bond de 2 %. Pour février 2020 seulement, le prix médian des unifamiliales a crû de 6 % par rapport à février 2019.

Ventes de copropriétés au Québec

Au cours des douze derniers mois, 39 499 transactions de copropriétés ont été conclues au Québec, une augmentation de 14 % comparativement à la même période un an plus tôt. Pour février 2020 uniquement, la croissance a été particulièrement forte, un peu comme en janvier dernier. La hausse du nombre de transactions a atteint 25 % pour un total de 2083 ventes.

En ce qui a trait au prix de vente médian des copropriétés, celui-ci s’est établi à 258 678 $ au cours des douze derniers mois, une augmentation de 4 % par rapport à la période précédente. Ce secteur des propriétés résidentielles, aidé par une croissance soutenue des prix dans la région de Montréal, a affiché le plus fort gain de prix pour la période de mars 2019 à février 2020 en comparaison avec l’année précédente.

Pour le mois de février seulement, la variation du prix médian des copropriétés est de +14 % par rapport à février 2019.

L’indice d’accessibilité à la propriété (indice AP)

En février 2020, l’indice AP de la province s’est élevé à 97,6, un gain de 0,8 % comparativement au même mois en 2019. Malgré la hausse des prix des propriétés résidentielles, la faiblesse des taux d’intérêt et la hausse des salaires ont permis à l’accès à la propriété de s’améliorer.

L’indice est basé sur le ratio salaire hebdomadaire médian (statistique Canada)/paiement hypothécaire « type » rapporté en un indice base 100 (janvier 2010=100).

Tendances par ville

Plusieurs villes connaissent des hausses de prix marquées sur douze mois. Dans le cas de Dollard-des-Ormeaux et de Châteauguay, la croissance atteint 10 %. D’un autre côté, Lévis est la seule ville qui affiche une baisse de prix médian, avec un faible recul de 1 %. L’augmentation des prix pourrait toutefois être présente au cours des prochains mois dans cette municipalité, car le marché de la vente fait des gains importants. En effet, une croissance des ventes de 18 % a été enregistrée au cours des douze derniers mois et une hausse exceptionnelle de 55 % a été notée en février. La ville de Saguenay connaît également une hausse des ventes majeure après plusieurs années de ralentissement. Entre mars 2019 à février 2020, 1481 ventes ont été enregistrées dans cette ville, soit 23 % de plus qu’à la même période l’année précédente.

En ce qui concerne le marché de la copropriété, des hausses de prix ont été observées dans les six villes analysées autant sur douze mois que pour février. Les ventes en février ont diminué dans une seule ville, soit Québec. Malgré un regain sur douze mois des prix et des ventes dans cette ville, elle demeure en queue de peloton en termes de croissance. La marché de la copropriété de cette ville a, au cours des dernières années, connu des difficultés après un excédent de construction. La ville se sort tranquillement de cette situation, mais la hausse des prix et des ventes reste plus modeste que dans la majorité des grandes villes de la province.

À propos de JLR, société d’Equifax

JLR est un chef de file dans le développement de solutions foncières sur mesure : analyse de risque, enquête et recouvrement, analyse de parts de marché, suivi du portefeuille immobilier, développement des affaires, réglementation et conformité, évaluation immobilière, analyse de propriété et du marché immobilier et bien plus encore.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 1 heure, IluvMTL a dit :

Tendances provinciales — février 2020

L'analyse ci-dessus était valide, mais elle est maintenant désuète.  Je ne dis pas que tout tombera à zéro, mais il faudra attendre quelques mois avant de disposer des informations pertinentes pour composer une nouvelle analyse crédible. Le besoin de logements supplémentaires demeure; ce qui est moins évident pour ma part, c'est dans quelle mesure ce "besoin" se traduira en demande effective.  La différence entre les deux (besoin et demande)  se situe au niveau de la capacité d'exercer cette demande, i.e. en avoir les moyens financiers.

  • Like 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Vers un taux de chômage qui double

Le taux de chômage pourrait doubler au Québec si les exigences de confinement liées à la COVID-19 durent encore plusieurs semaines. Le taux passerait ainsi de 4,5 % à 9,4 %, et le nombre de chômeurs doublerait également, pour atteindre 425 000.

Publié le 18 mars 2020 à 6h27

https://www.lapresse.ca/affaires/202003/18/01-5265197-vers-un-taux-de-chomage-qui-double.php

Francis Vailles
La Presse

Je sais, cette prédiction apparaîtra surréaliste pour certains et affolante pour d’autres. Je réponds aux premiers qu’elle est basée sur des hypothèses prudentes et aux seconds que l’essentiel de ce boom du chômage devrait être temporaire.

Pour faire cette estimation, je m’en suis remis aux données sectorielles de Statistique Canada rapportées régulièrement par les employeurs. Seuls les secteurs directement touchés par les consignes des autorités ont été pris en compte, et non ceux qui pourraient ralentir indirectement en raison de la crise.

Par exemple, les bars et autres débits de boisson verront s’effacer la totalité de leurs quelque 14 000 emplois, compte tenu de l’imposition de leur fermeture par le gouvernement Legault. En ajoutant les cinémas, les théâtres et tout le secteur des arts et spectacles, de même que les maisons d’enseignement hors réseau (1), les pertes d’emplois directs grimpent à 85 000, ce qui équivaut à une hausse de 1,9 point du taux de chômage.

À cela s’ajoutent les mises à pied à prévoir dans les commerces, les restaurants, les hôtels et dans le secteur du transport aérien, qui pourraient se chiffrer à 135 000. Une telle hécatombe provoquée par la COVID-19 se traduirait par une augmentation de 3,0 points de pourcentage du taux de chômage. Combiné au secteur des bars et autres, l’impact grimpe à 4,9 points et à un taux de chômage qui passerait à 9,4 %.

Pendant quelque temps, cette situation rendra la vie pénible à des milliers de familles. Et les chiffres font mal dans le contexte où le Québec s’est enorgueilli ces dernières années d’avoir fait fondre son taux de chômage à des niveaux inégalés, le ramenant sous la moyenne canadienne, une première historique. Consolation, toutefois, si l’on peut dire : le Canada pourrait voir son propre taux passer de 5,6 % à 10,9 %.

La durée du confinement est centrale à cette estimation. Plusieurs entreprises garderont leur personnel – notamment les employés clés – pendant quelques jours, voire quelques semaines, question de mieux affronter la reprise post-crise, qui s’annonce forte.

Néanmoins, passé quatre à six semaines de ventes anémiques, les entreprises n’auront d’autre choix que de faire des mises à pied. Un sondage publié mardi par la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) indique d’ailleurs que 20 % des PME ont commencé à faire des mises à pied. De plus, le quart des PME ne pourraient survivre plus d’un mois à une baisse des ventes de 50 %, ce qui serait le cas de nombre d’entre elles avec un confinement prolongé.

Le directeur de l’Institut du Québec, Jean-Guy Côté, juge prudentes mes hypothèses de mises à pied. Entre autres, pour les commerces, hôtels et restaurants, j’ai postulé que de 20 à 30 % des employés seraient mis à pied d’ici deux mois, pas davantage. De plus, le secteur des arts et spectacles compte un grand nombre de travailleurs autonomes, certainement plus de 20 %, qui perdront aussi leur emploi, mais qui ne sont pas pris en compte dans les données de Statistique Canada qui ont servi à faire l’analyse par secteur (2).

« Nous faisons le même genre d’analyse à l’Institut du Québec, en tenant compte aussi du ralentissement dans le secteur manufacturier. Et nous obtenons une hausse temporaire du chômage à 11 ou 12 %, dans ces eaux-là », explique l’économiste.

Un autre économiste expert du marché du travail, Mario Jodoin, ne veut pas se prononcer sur les impacts concrets de la crise. Néanmoins, il juge lui aussi que mes hypothèses sont prudentes. C’est d’autant plus le cas que le taux de syndicalisation est de moins de 8 % dans le secteur de l’hébergement et de la restauration et d’environ 17 % dans les commerces.

Cela dit, le marché de l’emploi est mouvant et notre analyse est statique. Ainsi, il est bien possible que des employés mis à pied dans certains commerces soient embauchés dans des supermarchés ou ailleurs, par exemple, où la demande est particulière. De plus, le réseau de la santé pourrait faire le plein de nouveaux employés pour juguler la crise.

Par ailleurs, en ayant un secteur public imposant, le Québec est davantage à l’abri des montagnes russes, puisque les employés du public touchés, comme les enseignants, conserveront leurs salaires. Et au bout du compte, un taux de chômage de 9,4 % signifie tout de même que plus de 90 % de la population active continuerait à avoir un emploi, si mes hypothèses se confirment.

Selon toute vraisemblance, les données que publiera Statistique Canada au début d’avril ne refléteront pas encore bien la tendance, avertit Mario Jodoin, puisque le relevé est fait au milieu du mois précédent (mi-mars), alors que la crise n’en est qu’à ses balbutiements.

Les chiffres de chômage du début de mai de l’agence fédérale devraient être plus sombres, mais ce sont surtout ceux de juin qui seront troublants si le confinement se poursuit, une fois que les derniers employeurs solidaires auront fait les choix déchirants.

En Italie, l’impact sur le chômage est encore ténu, car les fermetures des écoles et des lieux publics n’ont été ordonnées qu’au début de mars. En Chine, l’impact s’est surtout fait ressentir dans la province d’Hubei, pour laquelle il est difficile d’avoir des données fiables.

Trois fois plus de prestataires de l’assurance-emploi

Si le nombre de chômeurs double, l’impact sera encore plus grand sur le nombre de prestataires de l’assurance-emploi. En effet, seulement la moitié des 205 000 chômeurs actuels reçoivent des prestations, essentiellement parce que plusieurs ont épuisé leur période donnant droit au chômage.

Ce faisant, le nombre réel de prestataires québécois (environ 110 000) pourrait tripler si l’on ajoute les nouveaux chômeurs des prochains mois (220 500).

Pour l’ensemble du Canada, la crise pourrait faire 1,1 million de nouveaux chômeurs, pour en faire passer le total à 2,2 millions. Le nombre de prestataires gonflerait aussi de 1,1 million pour atteindre environ 1,6 million.

Cette forte progression devrait exercer une pression intense sur la caisse de l’assurance-emploi et obliger le fédéral à augmenter les taux de cotisation imposés aux employeurs et employés. En 2019, leurs cotisations se sont élevées à 22,8 milliards et les prestations à 20,8 milliards, soit un surplus de 2,0 milliards. Au 31 mars 2019, l’actif net de la Caisse s’élevait à 4,9 milliards.

Avec la fin du confinement, le nombre de chômeurs devrait rapidement reculer. Certains consommateurs qui avaient reporté des dépenses pourraient réactiver assez rapidement leurs achats et faire fondre le chômage. La force et la rapidité de la reprise pourraient dépendre de notre réussite à contenir la propagation du virus.

1– Il s’agit des écoles de formation privées autres que celles du primaire, du secondaire et du postsecondaire.

2– Les données sont tirées de l’Enquête sur l’emploi, la rémunération et les heures de travail, qui ventile les données selon 398 secteurs.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

COVID-19 : les gestionnaires d’immeubles en mode urgence

PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE

Des immeubles à condos dans Griffintown, à Montréal.

La crise sanitaire actuelle confronte les gestionnaires de copropriétés à des défis inédits, les contacts entre résidants d’un immeuble densément peuplé étant inévitables. Des initiatives ont été prises d’urgence pour gérer la situation, mais entraîneront des impacts organisationnels et financiers.

Publié le 16 mars 2020 à 16h04

https://www.lapresse.ca/maison/immobilier/202003/16/01-5264920-covid-19-les-gestionnaires-dimmeubles-en-mode-urgence.php

Sylvain Sarrazin
La Presse

Qui a tourné cette poignée ? Qui a poussé le bouton de l’ascenseur ? La personne avant moi s’était-elle lavé les mains ? Impossible de répondre à ces questions pour tout copropriétaire ayant élu domicile dans une tour du centre-ville. Les gestionnaires de ces immeubles ayant conscience que les aires communes et les zones de passage peuvent potentiellement devenir des secteurs de contamination du COVID-19, ils ont rapidement mis en place une batterie de mesures pour juguler les risques.

Certains n’ont pas attendu l’interdiction gouvernementale relative aux lieux de rassemblement pour apposer un cadenas sur les parties communes des copropriétés. « Par mesure de précaution, nous avons fait fermer, depuis vendredi, tous les gyms, salles communautaires, salles de réception, piscines, etc. », annonce Éric Pierre, président de Gestion ImmoPlex, qui gère plus de 50 immeubles à Montréal et dans ses alentours.

C’est aussi le branle-bas de combat pour installer des distributeurs de désinfectant hydroalcoolique dans les couloirs, malgré la pénurie du produit, et mobiliser les agents d’entretien, à qui on a exigé des passages plus fréquents et un nettoyage intensifié. « Il y a eu une sorte de course contre la montre pour trouver des produits, mais on a été proactifs et on a obtenu du Purell très tôt de nos fournisseurs », indique M. Pierre.

Dans les résidences gérées par Sequoia Gestion Immobilière, l’utilisation des ascenseurs a même été encadrée. « On a demandé à tous ceux qui sont aux étages les plus bas de ne plus utiliser l’ascenseur, si leur état physique le permet. Pour les autres, on leur demande de ne pas y monter à plus de deux ou trois personnes », rapporte Michael Chetboun, président de la société qui gère plus de 120 immeubles à Montréal, dans sa banlieue, et à Québec.

Les assemblées reportées

Le nerf de la guerre passe aussi par la communication. De nombreux gestionnaires ont fait parvenir des mémos aux résidants, avec des directives à suivre pour prévenir l’éventuelle propagation du virus, mais aussi pour leur indiquer que les assemblées générales sont reportées. « La plupart des syndicats de copropriété ont terminé leur année financière le 31 décembre, et les assemblées où sont présentés les nouveaux budgets doivent être faits dans les 90 jours, soit fin mars. Nous allons les reporter pour 30 jours, puis nous réévaluerons selon l’état de la situation », explique Laurie Murphy, présidente de Gestion Griffin, qui s’occupe de nombreux logements de 100 unités et plus. Idem chez Sequoia. « On a beaucoup de gens âgés, certains ont pu aller à l’étranger et revenir, on n’a pas de contrôle là-dessus. Les administrateurs et copropriétaires qui ont très bien compris la situation », souligne M. Chetboun.

Des coûts après coup

Inévitablement, toutes ces initiatives d’urgence entraînent des coûts imprévus, que ce soit pour les produits et services ou pour les convocations annulées, des salles étant souvent louées pour les assemblées. Surtout, des travaux de rénovation prévus devront être reportés. « Des entrepreneurs devaient venir faire des travaux, comme des réfections de façade, qu’on va être obligés de décaler. On verra comment on peut s’entendre avec eux, parce qu’on craint d’avoir des surcoûts », redoute le président de Sequoia, qui anticipe également des recours de certains copropriétaires.

Michael Chetboun, président de Sequoia Gestion Immobilière, qui gère plus de 120 immeubles à Montréal, dans sa banlieue, et à Québec.

« On risque d’avoir des poursuites, c’est la grande réalité. Par exemple, de la part de copropriétaires qui diraient que le concierge n’a pas fait son travail ou que le gestionnaire n’a pas agi avec diligence », dit-il, même s’il affirme être agréablement surpris de la réaction générale des résidants. « On va avoir des coûts, c’est sûr », conclut-il.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.


publicité


  • Les dernières mise à jour

    1. 570

      Métro de Montréal - Discussion générale

    2. 570

      Métro de Montréal - Discussion générale

    3. 570

      Métro de Montréal - Discussion générale

    4. 570

      Métro de Montréal - Discussion générale

×
×
  • Créer...