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Économie du Québec ​​


Normand Hamel

Messages recommendés

il y a 12 minutes, ToxiK a dit :

L'économie va reprendre, les taux d'intérêts vont baisser, les problèmes d'approvisionnement vont se résorber et si le gouvernement va de l'avant avec son projet de simplifier les corps de métier en construction et que les villes se déniaisent, la construction va se replacer.

Avez-vous finalement acheté votre carte de membre de Projet Montréal a.k.a le parti des licornes?

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il y a 1 minute, Rocco a dit :

Avez-vous finalement acheté votre carte de membre de Projet Montréal a.k.a le parti des licornes?

Surement pas, le parti des licornes fait justement partie des problèmes.

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Le ministre François-Philippe Champagne en entrevue avec La Presse « On a gagné la Coupe Stanley des investissements en 2023 ! » 

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PHOTO STÉPHANE LESSARD, ARCHIVES LE NOUVELLISTE

François-Philippe Champagne (à droite), accompagné du ministre Pierre Fitzgibbon et du premier ministre François Legault lors de l’annonce de la construction d’une usine de cathodes pour les camions Ford à Bécancour, en août dernier

(Ottawa) Le ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, François-Philippe Champagne, s’enthousiasme quand il consulte la liste des projets et des investissements privés qui ont abouti au Canada au cours des 12 derniers mois. Il ne manque d’ailleurs pas d’images fortes pour traduire en mots ce que cela représente pour le pays.

« On a gagné la Coupe Stanley des investissements en 2023 ! Soyons-en fiers », s’exclame le ministre en entrevue avec La Presse, toujours aussi débordant d’énergie malgré l’horaire chargé qu’il s’impose et qu’il impose à son équipe de proches collaborateurs et à l’ensemble de son ministère, et ce, malgré une session parlementaire des plus mouvementées.

Assis dans la petite salle de conférences qui jouxte son bureau ministériel et qui offre une vue appréciable de la colline du Parlement, François-Philippe Champagne énumère d’un trait les projets totalisant des milliards de dollars en investissements dans des secteurs qu’il juge névralgiques pour la prospérité du pays.

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PHOTO MARTIN TREMBLAY, ARCHIVES LA PRESSE

« Northvolt, c’est le plus grand investissement privé dans l’histoire du Québec », dit le ministre.

Certes, ces investissements « générationnels » ont vu le jour grâce à une concertation des gouvernements au Québec et en Ontario, entre autres. Mais si Ottawa a décidé de délier le cordon de sa bourse pour convaincre Northvolt de s’établir à Saint-Basile-le-Grand et McMasterville, pour s’assurer que Stellantis modernise ses usines à Windsor et pour persuader Volkswagen de s’installer à St. Thomas, c’est parce qu’il fallait le faire, selon lui, pour attirer les acteurs importants et relancer une industrie de l’automobile en fort déclin.

 

« 2023, c’est l’année des grands investissements. Northvolt, c’est le plus grand investissement privé dans l’histoire du Québec. On a fait entrer le Québec dans l’industrie automobile par la grande porte. C’est du jamais vu. C’est important. Les grandes chaînes d’approvisionnement, c’est l’industrie automobile. C’est cela qui manquait au Québec », a exposé le ministre.

C’est une avancée majeure. On a transformé le portrait économique du Québec pour les générations à venir. Les gens vont vraiment comprendre l’ampleur de ce qui s’est produit en 2023 dans 10 ans. C’est un peu comme quand les usines de pâtes et papier ou les usines d’aluminerie sont arrivées chez nous.

François-Philippe Champagne, ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie

À ce tour d’horizon, le ministre ajoute les investissements de près de 9 milliards de dollars de Dow Chemicals, confirmés en novembre, afin de construire une usine d’éthylène à zéro émission nette, à Fort Saskatchewan, en Alberta. Le coup de pouce financier d’Ottawa s’élève à 400 millions de dollars, sous forme de crédits d’impôt à l’investissement propre – une mesure annoncée dans le dernier budget fédéral.

Il souligne aussi en exemple la récente décision du géant australien de l’industrie minière, BHP, d’investir 6,4 milliards de dollars pour la construction de la deuxième phase d’une mine de potasse à Jansen, située à 140 kilomètres à l’est de Saskatoon. Cette mine de BHP est en passe de devenir la plus grande mine de potasse au monde.

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PHOTO DARRYL DYCK, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

Visite de l’usine de batteries E-One Moli Energy, à Maple Ridge, en Colombie-Britannique

Résultat : le Canada se retrouve maintenant au troisième rang des investissements étrangers en 2023, derrière les États-Unis et le Brésil, pour la première fois de son histoire, selon une récente compilation de l’OCDE.

« Ce sont des investissements dont les retombées seront mesurées sur plusieurs générations. Quand des entreprises parmi les plus grandes au monde choisissent le Canada pour faire des investissements parmi les plus gros de leur histoire, c’est parce qu’ils ont confiance dans le Canada », a dit le ministre.

Il a souligné que le Canada a des atouts historiques, notamment la stabilité, la prévisibilité et la primauté du droit. Mais à cette liste, il faut ajouter la main-d’œuvre qualifiée, les écosystèmes existants, la proximité des grands marchés, l’abondance des minéraux critiques et l’énergie verte – le « dividende de monsieur [Robert] Bourassa ».

La multiplication des investissements fédéraux pour attirer les grandes entreprises étrangères a provoqué un débat au cours des derniers mois quant à l’opportunité d’utiliser les fonds publics à cette fin. Pourquoi ne pas utiliser ces milliards pour consolider le système de santé, par exemple, ou retaper nos routes ?

À ce sujet, le ministre Champagne estime que le choix était clair. Alors qu’Ottawa devait faire face au déclin de l’industrie automobile au Canada, le gouvernement fédéral devait sauter sur une occasion qui ne se présente pas tous les six mois.

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PHOTO JUSTIN TANG, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

François-Philippe Champagne

Quand je suis rentré en poste ici, on nous préparait pour le déclin de l’industrie automobile. Là, on est dans la croissance la plus importante de l’histoire du Canada dans ce secteur.

François-Philippe Champagne, ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie

« Il fallait saisir l’opportunité parce que la fenêtre, elle était de 12 à 18 mois. Une fois que Volkswagen décide de faire sa plus grande usine en dehors de l’Allemagne et qu’elle choisit le Canada, il n’y en aura pas une autre en Amérique du Nord », a argué le ministre, affirmant que c’est la même logique qui s’applique à Northvolt, qui a opté pour le Québec et non la Californie.

« Il fallait saisir ces opportunités. Si on ne les avait pas saisies, ces usines-là seraient allées dans le sud des États-Unis. Il fallait saisir la balle au bond parce que dans six mois, toutes ces décisions sont prises. Une usine de 10 milliards, tu n’en construis pas deux en Amérique du Nord. »

En entrevue, M. Champagne étoffe son argument. Sans l’intervention d’Ottawa et des provinces, c’est toute l’économie canadienne qui en aurait souffert, ainsi que le financement des programmes sociaux dont dépendent les Canadiens.

« Regardez ce qui se passe au sud de la frontière, aux États-Unis, avec l’IRA. Il y a une nouvelle théorie économique. Les gouvernements doivent faire partie de l’équation parce qu’ultimement, le risque, c’était de s’appauvrir sur le plan économique. »

La campagne de séduction que mène avec succès le ministre François-Philippe Champagne auprès des grandes entreprises fait d’ailleurs des envieux… à Washington. Il y a quelques semaines, le site Politico lui a consacré un texte dithyrambique de six pages. Le titre du reportage disait tout. « Comment le vendeur en chef de Trudeau a réussi à déjouer l’Amérique ».

 
 
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Acquisition de 1,5 milliard aux États-Unis Une grosse prise pour le géant du camionnage TFI

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PHOTO MARTIN TREMBLAY, ARCHIVES LA PRESSE

Le géant québécois du camionnage TFI International est propriétaire de plus de 90 marques, dont Canpar.

Le géant québécois du camionnage TFI International emploie les grands moyens pour devenir l’un des principaux acteurs dans le segment du transport spécialisé au sud de la frontière : il achète l’entreprise américaine Daseke dans le cadre d’une transaction qui valorise cette dernière à environ 1,5 milliard.

« On est l’acteur dominant au Canada dans le transport spécialisé, mais nous ne l’étions pas aux États-Unis, a résumé vendredi le président et chef de la direction de TFI, Alain Bédard, en entrevue téléphonique avec La Presse. Nous serons maintenant parmi les plus gros. »

Anciennement connue sous le nom de TransForce, l’entreprise québécoise offre 8,30 $ US pour chacune des actions de Daseke, ce qui correspond à une prime d’environ 70 % par rapport à son cours de clôture, jeudi, au NASDAQ. Le prix offert est néanmoins inférieur au sommet des 52 dernières semaines, soit 9,58 $ US, atteint l’hiver dernier. Les conseils d’administration des deux sociétés disent appuyer unanimement la transaction proposée.

Établie dans la région de Dallas, au Texas, cette entreprise américaine se présente comme la plus importante dans le créneau des remorques à plateforme – qui sont par exemple utilisées pour transporter de l’équipement ainsi que des matériaux de construction. Elle exploite un parc de 4500 tracteurs et 11 000 remorques.

 

TFI devra débourser environ 515 millions pour acquérir toutes les actions en circulation de Daseke. L’entreprise québécoise devra cependant assumer d’autres charges, comme la dette du transporteur américain, évaluée à environ 880 millions.

À moyen terme, l’acquisition pourrait ouvrir la voie à un essaimage de la division du transport de lots complets et spécialisés, qui devrait afficher des revenus annuels de 3,6 milliards US si on tient compte des activités de Daseke. Aucun échéancier précis n’a été évoqué.

Contexte plus difficile

L’industrie du camionnage est confrontée à des vents de face en raison du ralentissement économique qui pèse sur la demande et de l’inflation qui exerce une pression sur les coûts. L’achat de Daseke tombe à point, affirme M. Bédard, qui croit que le contexte s’apprête à changer.

« Vous achetez quand les nouvelles sont mauvaises et vous vendez lorsqu’elles sont bonnes, lance-t-il. Il ne faut pas oublier que les infrastructures, les écoles, les hôpitaux, les routes et les ponts ont besoin d’investissements majeurs. Cela profite à l’industrie du camionnage et encore plus au secteur de la remorque à plateforme. »

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Les investisseurs ont réagi favorablement à ce qui est la quatrième acquisition de TFI depuis le début de son année financière. Sur le parquet de la Bourse de Toronto, vendredi, le titre de l’entreprise a terminé la journée en hausse de 7,9 %, ou 12,76 $, pour atteindre 175,29 $. Depuis le début de l’année, l’action affiche une progression d’environ 27 %.

Pour Cameron Doerksen, de la Financière Banque Nationale, même si l’achat de Daseke est logique pour TFI, les investisseurs s’attendaient probablement à un autre type de transaction.

« TFI a surtout effectué des acquisitions complémentaires aux États-Unis, écrit l’analyste, dans une note. Nous pensons que les investisseurs s’attendaient à ce que la compagnie achète d’autres entreprises spécialisées dans les lots brisés et la logistique. »

Un visage qui change

TFI génère plus de la moitié de ses revenus aux États-Unis. Dans le créneau du transport spécialisé, son chiffre d’affaires dépasse à peine les 100 millions US. L’ajout des activités de Daseke changera les choses. Au terme de la période de neuf mois ayant pris fin le 30 septembre dernier, elle affichait des revenus de 1,2 milliard US.

Il s’agit d’un recul d’environ 15 % par rapport à la même période en 2022.

« Nous sommes capables d’effectuer des acquisitions d’entreprises qui traversent des temps plus difficiles, affirme M. Bédard. Les coûts d’intérêt de Daseke sont de 10 %. Ils sont dans une mauvaise position. C’est faramineux. Nous, notre taux moyen est d’environ 4,5 %. Avec notre bilan, nous sommes capables d’effectuer ce genre d’acquisition. »

La clôture de la transaction, qui doit obtenir les approbations réglementaires habituelles au Canada ainsi qu’aux États-Unis, est prévue au cours du deuxième trimestre de 2024.

TFI International en bref

Siège social : Montréal

Président et chef de la direction : Alain Bédard

Secteurs d’activité : transport de colis et de courrier, lots brisés et complets, logistique

Employés : environ 26 000

Revenus : 5,6 milliards US (pour les neuf mois terminés le 30 septembre dernier)

 
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    Nombre d’acquisitions réalisées par TFI International depuis 2014
    Source : TFI International
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Boulangerie St-Méthode passe sous contrôle d'une firme d'investissement américaine avec la complaisance de la Caisse de Dépôt. Encore un joyau québécois qui passe sous contrôle étranger. La disparition de ce peuple pas capable de s'assumer continue lentement mais sûrement. Plus jamais cette mie de pain va avoir l'honneur de toucher à mon palais.

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  • Administrateur

Le diable est dans les détails... le taux de chômage baisse, mais le taux d'emploi lui baisse!! (nouveaux arrivants pas prêts au travail, retraités, gens institutionnalisés, etc...)

Le taux de chômage en baisse au Québec

 

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PHOTO ERICK LABBÉ, ARCHIVES LE SOLEIL

Le marché de l’emploi a fait du surplace en décembre et le taux de chômage a baissé à 4,7 % au Québec tandis qu’il est demeuré inchangé à 5,8 % au Canada. 

 

Après avoir augmenté à 5,2 % en novembre, le taux de chômage au Québec a reculé à 4,7 % en décembre en raison d’une baisse du nombre de personnes à la recherche d’emploi. 

Le Québec termine l’année 2023 avec 65 000 emplois de plus qu’au début, selon Statistique Canada. 

Quatre provinces affichent une hausse de l’emploi en décembre. Au Québec, il s’agit d’une progression de 9000 emplois. 

Le total des heures travaillées a augmenté de 0,4 % en décembre et il était en hausse de 1,7 % comparativement à un an plus tôt. Le salaire horaire moyen continue sa progression qui inquiète la Banque du Canada, avec une augmentation de 5,4 % en décembre, qui suit une hausse de 4,8 % en novembre. 

Il y avait plus d’emplois dans le secteur des services professionnels et sociaux en décembre, mais moins dans le commerce de détail et la fabrication. 

Un ralentissement marqué

Le marché de l’emploi a commencé à ralentir au cours de la deuxième moitié de l’année au Canada. L’économie a ajouté en moyenne 48 000 emplois par mois au cours des six premiers mois de 2023, et ce rythme était réduit à 23 000 emplois par mois dans la seconde partie de l’année, précise Statistique Canada. 

Le taux d’emploi, qui reflète la part de la population de 15 ans et plus qui occupe un emploi, est en baisse de 0,9 point de pourcentage depuis son sommet de 62,5 % de janvier 2023. 

Selon Statistique Canada, le recul du taux d’emploi s’explique par la croissance démographique, qui surpasse la croissance de l’emploi. La population âgée de 15 ans et plus de l’Enquête sur la population active a augmenté de 74 000 (+0,2 %) en décembre, ce qui correspond à la croissance mensuelle moyenne de la population enregistrée en 2023 (+79 000 par mois).

 

https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2024-01-05/le-taux-de-chomage-en-baisse-au-quebec.php

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Les taux d’intérêt sont plus élevés qu’ils étaient et le secteur de la construction résidentielle va mal. Par contre, avec un taux de chômage < 5% et un taux d’activité de 64,9%, qui est semblable à celui de l’Ontario (64,8%), à date, la récession n’est pas catastrophique au Québec. Malheureusement, la contraction économique que nous vivons présentement devrait perdurer pendant la première moitié de l’année. Les économistes s’attendent à ce que les taux d’interêt commence à descendre avant l’été et que l’économie reprend de la vigueur lors du deuxième semestre. En 2024, le taux de chômage atteindra probablement plus de 5,5% avant de redescendre. 

https://statistique.quebec.ca/fr/communique/resultats-enquete-population-active-quebec-decembre-2023

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  • Administrateur

Y a une grosse différence avec le taux d'emploi publié dans la presse et stat Québec...

La Presse: 62.5 - 0.9 = 61.6%
Stat Quebec: 62.1%

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il y a 11 minutes, mtlurb a dit :

Y a une grosse différence avec le taux d'emploi publié dans la presse et stat Québec...

La Presse: 62.5 - 0.9 = 61.6%
Stat Quebec: 62.1%

Possiblement que l’article dans La Presse fait référence à un mois (décembre), pendant que le 62,1 % de Stat Québec est pour une année (2023).

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