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Économie du Québec ​​


Normand Hamel

Messages recommendés

Il y a 10 heures, mtlurb a dit :

Le chiffre ne veut rien dire malheureusement... la population a augmenté plus rapidement.... au final le PIB par personne a sûrement baissé :(

Si le transport reflete l'économie. On est presentement en recession.

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Je crois que la population a augmentée de 2.5%. AU MINIMUM la croissance du PIB devrait être au de la de ce chiffre. Faut pas oublier que des nouveaux arrivants ont besoins de plus de produits et services pour s’établir. 

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il y a 36 minutes, mtlurb a dit :

Je crois que la population a augmentée de 2.5%. AU MINIMUM la croissance du PIB devrait être au de la de ce chiffre. Faut pas oublier que des nouveaux arrivants ont besoins de plus de produits et services pour s’établir. 

On pourrai comparer avec l'Inde juste pour le fun .86% croissance de la population et 7.6% de croissance économique.

Par contre l'age median est beaucoup plus jeune qu'ici a 28 ans.

On parle de la croissance des immigrants qui consomme des service et biens.

Mais on semble oublier que la proportion de personnes agées ne cessse d'augmenter et ces personnes utilise plus les soins de santé que les personnes plus jeunes. Et ne font plus partie de la population active.

Cela explique aussi pourquoi la croissance économique dans les pays occidentaux a de la difficulté a atteindre plus de 2-3%

 

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Le 2024-01-24 à 03:29, ToxiK a dit :

Bravo de t'être très bien intégré au Québec.  

Ceci dit, ce ne sont pas tous les immigrants qui le font, ou même qui le veulent (Michael Rousseau...).  Je ne retrouve pas les statistiques mais je crois que malgré que les francophones représente environ 80 % de la population, une proportion plus proche de 50 % des immigrants préfèrent s'intégrer à la population anglophone.  Dans ces conditions là, oui l'inmmigration contribue à angliciser le Québec.  C'est encore plus vrai dans la région de Montréal ou la très grande majorité des immigrants aboutissent et ou la proportion de francophones est plus basse.  On revient à la situation d'avant les années 60 et avant quand c'était difficile de se faire servir en français à Montréal.

Il y a beaucoup de forces contre le français au Québec.  Le mammouth américain au sud, les entreprises qui préfèreraient tout faire en anglais sur le continent, certaines factions du RDC qui n'adoreraient rien de plus que de confirmer leur victoire de 1759 et qui espèrent qu'en devenant à majorité anglophone, le Québec ne ferait qu'approuver telle ou telle politique désirée par le Canada anglais, peu importe que ce soit avantageux ou non pour le Québec.  Balarama Holness le disait, ce n'est qu'une question de temps pour que la démographie ne change à Montréal et au Québec pour que les Québécois francophone n'aient plus  beaucoup de pouvoir sur ce qui se passe au Québec (encore moins au niveau fédéral). 

Il faut que les immigrants qui viennent au Québec viennent au Québec, pas simplement dans le Bas-Canada ou aux États-Unis junior.  Et au Québec, on a des valeurs non négociables comme la laïcité, l'égalité homme femme et le français.  Les immigrants doivent savoir dans quoi ils s'embarquent quand ils immigrent au Québec, si ça ne leurs va pas, le Québec n'est peut-être l'endroit pas pour eux.  C'est pas mal la différence entre l'interculturalisme québécois et le multiculturalisme canadien; au Québec, les nouveaux arrivants s'adaptent à leur société d'acceuil, au Canada-anglais, c'est la société d'accueil qui doit s'adapter aux immigrants.

La CAQ veut quand même accueillir entre 50 000 et 60 000 immigrants permanents (je crois qu'en prime ça exclue les étudiants, les travailleurs temporaires et les réfugiés).  Et ce, après des années records.  Pas si mal pour un parti supposément xénophobe, non?

Ballarama Holness et Michael Rousseau pas de tres bon exemple et je ne crois pas qu'il represente tout les anglos.

Justement parlant d'anglo j'en vois plusieurs ici sur ce forum et tous sans me tromper peuvent écrire en francais.

Et parlant des immigrants et d'integration que se soit au Quebec et au Canada. L'élephant dans la piece c'est internet.  Ils sont en temps reel a communiquer avec leur familles et amis de leur pays a tout les jours grace a internet et leur telephone.  Ils se font un genre de bulle autour de leurs propre communauté .  Ils regardent des film et ecoute de la musique de leurs pays.  C'est quelque chose qui complique les choses dans leur integration. On ne peut pas non plus bannir internet.

 Je leur fait savoir continuellement de sortir de leur zone de confort.

 

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Pourquoi l’économie stagne-t-elle au Québec alors qu’elle bouillonne aux États-Unis?

Sylvain Larocque

Inaugurée en septembre, la Sphere de Las Vegas est l'un des plus importants projets de construction réalisés aux États-Unis au cours des dernières années.

L’économie américaine a connu une croissance enviable de 3,1% en 2023. Le Québec, lui, a plutôt terminé l’année avec un produit intérieur brut (PIB) en stagnation. Comment expliquer un si grand écart?

• À lire aussi: Girard remet en doute le retour à l’équilibre budgétaire en 2027

• À lire aussi: «Une récession avec un "r" minuscule»: quels seront les enjeux économiques à suivre en 2024? 

Chez nos voisins du sud, la récession que prévoyaient la plupart des économistes ne n’est pas concrétisée, du moins pas encore. 

L’indice boursier S&P 500 vient de franchir un nouveau record, le taux de création de nouvelles entreprises a atteint de nouveaux sommets tandis que le taux de chômage reste historiquement bas à 3,7%.

Les grèves auront un impact

Au Québec, le taux de chômage de 4,7% demeure largement en deçà de la moyenne canadienne de 5,8%. Par contre, le PIB a fléchi pendant le deuxième et le troisième trimestre de 2023, ce qui a plongé la province dans une récession technique. Les grèves du secteur public, l’automne dernier, ont probablement accentué le recul de l’économie.

Bien sûr, le Québec a ses propres particularités, mais son économie est tout de même liée de près à celle du géant américain, qui reçoit les trois-quarts de nos exportations.

Alors, pourquoi l’économie stagne-t-elle au Québec alors qu’elle bouillonne aux États-Unis, du moins pour le moment?

La hausse des taux fait plus mal ici

Inaugurée en septembre, la Sphere de Las Vegas est l'un des plus importants projets de construction réalisés aux États-Unis au cours des dernières années.

Desjardins

Au Québec et ailleurs au Canada, des millions de propriétaires ont subi ou s’apprêtent à subir la hausse marquée des taux d’intérêt. Les plus touchés jusqu’ici ont été les détenteurs d’hypothèques à taux variable, mais d’ici 2026, 60% des hypothèques à taux fixe devront être renouvelées, a récemment indiqué la Banque Royale. Aux États-Unis, la hausse des taux fait beaucoup moins mal parce que la plupart des hypothèques ont des termes de... 30 ans. «L’Américain moyen est donc pas mal plus résilient à un resserrement de la politique monétaire», souligne Hendrix Vachon, économiste principal chez Desjardins.

Les Américains consomment toujours plus

Inaugurée en septembre, la Sphere de Las Vegas est l'un des plus importants projets de construction réalisés aux États-Unis au cours des dernières années.

Banque Royale du Canada

Ne craignant pas de voir leurs paiements hypothécaires bondir, les Américains ont continué à accroître leurs dépenses de consommation alors que les Canadiens ont donné un coup de frein. «Les Américains pigent dans leurs épargnes pour soutenir leur consommation», note M. Vachon. «Étonnamment, malgré la hausse des taux, ils vont jusqu’à utiliser le crédit pour maintenir leur consommation», ajoute Matthieu Arseneau, chef économiste adjoint à la Banque Nationale. Pendant ce temps, au Québec et au Canada, les gens mettent de l’argent de côté, entre autres pour se préparer à la hausse des paiements hypothécaires. 

Washington dépense sans compter

Inaugurée en septembre, la Sphere de Las Vegas est l'un des plus importants projets de construction réalisés aux États-Unis au cours des dernières années.

Banque du Canada

Le gouvernement Biden n’a pas hésité, lui non plus, à soutenir massivement l’économie américaine. «C’est quasiment un plan de stimulation budgétaire de récession qui a été déployé aux États-Unis en 2023 alors qu’on était déjà au plein emploi», affirme M. Arseneau, en rappelant les dépenses de centaines de milliards de dollars prévues dans trois projets de loi adoptés depuis 2021. Le déficit budgétaire atteint plus de 6% du PIB aux États-Unis, contre 1,4% au Canada. Conséquence directe: les investissements des entreprises continuent de croître aux États-Unis alors qu’ils stagnent au Canada.

Une productivité à la baisse

Inaugurée en septembre, la Sphere de Las Vegas est l'un des plus importants projets de construction réalisés aux États-Unis au cours des dernières années.

Statistique Canada

Depuis des décennies, la productivité (PIB par heure travaillée) est beaucoup plus faible au Canada qu’aux États-Unis. Or, au cours des cinq dernières années, la productivité des entreprises a reculé de 0,3% par année en moyenne, au Canada, alors qu’aux États-Unis, elle a connu une hausse annuelle moyenne de 1,7%. Selon les économistes, cet écart grandissant nuit à l’économie canadienne et contribue à affaiblir le dollar canadien face au billet vert. Notons qu’au Québec, la productivité est encore plus faible que la moyenne canadienne.

 

https://www.journaldemontreal.com/2024/01/27/pourquoi-leconomie-stagne-t-elle-au-quebec-alors-quelle-bouillonne-aux-etats-unis

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Notre écart de richesse s’agrandit avec les Ontariens

Michel Girard

En matière de valeur nette de leur patrimoine (les biens de la famille), les ménages québécois accusent un substantiel retard sur les ménages ontariens. Qui plus est, ce retard s’est même accentué depuis l’arrivée au pouvoir en octobre 2018 du gouvernement caquiste de François Legault. 

À preuve, selon les données de Statistique Canada, la valeur nette par ménage québécois de leur patrimoine s’élevait à une moyenne de 708 663$ au 3etrimestre 2023 à comparer à 1 131 456$ pour le ménage ontarien. Le ménage québécois dispose ainsi d’un patrimoine net qui est 37,4% inférieur à celui du ménage ontarien. On parle d’un écart de valeur nette de 422 793$.  

C’est pire qu’en 2018 lorsque les caquistes de François Legault ont accédé au pouvoir. Lors du 3e trimestre de 2018, la valeur nette du patrimoine détenu par ménage québécois atteignait une moyenne de 550 284$, comparativement à 837 294$ pour le ménage ontarien. Ce qui donnait un écart de richesse de 287 010$ On parlait à cette époque-là d’un écart de 34,3%, soit trois points de pourcentage de moins qu’aujourd’hui. 

Revenons à l’écart de valeur nette de 422 793$ qui nous séparait au 3e trimestre dernier des Ontariens. Une grande portion de cet écart est attribuable à la valeur nette des propriétés qui est nettement inférieure au Québec. Au Québec, les ménages possèdent une valeur nette moyenne (après déduction de l’hypothèque) de 210 318$ au chapitre de la propriété alors que les ménages ontariens comptent, eux, sur une valeur nette moyenne de 534 401$. 

  • Écoutez le segment économie avec Michel Girard via QUB : 
PAR QUINTILE 

Pour calculer la valeur nette de notre patrimoine, on soustrait du total de nos actifs (REER, régime de pension, immobilier, actions, fonds communs de placement, obligations, CPG, assurance vie, etc.) le total de notre passif, à savoir le total des sommes d’argent que l’on doit, comme les soldes de cartes de crédit, les emprunts, les hypothèques, etc. 

Vous aurez évidemment deviné que la valeur nette du patrimoine varie énormément entre les ménages qui se retrouvent dans le quintile de revenu inférieur (la tranche des 20% de revenu le plus faible) et ceux du quintile supérieur (la tranche des 20% de revenu le plus élevé).  

Voici ladite valeur nette du patrimoine des ménages québécois par quintile, avec, entre les parenthèses, l’augmentation par rapport à 2018.  

  • 1er quintile: 247 631$ (+ 77 574$) 
  • 2e quintile: 478 013$ (+ 175 141$) 
  • 3e quintile: 672 071$ (+ 168 662$) 
  • 4e quintile: 933 349$ (+ 221 042$) 
  • 5e quintile: 1 910 808$ (+ 171 465$)  

C’est quand même rassurant de voir que, globalement, les ménages québécois des cinq quintiles de revenu ont vu la valeur nette de leur patrimoine respectif augmenter sensiblement au cours des cinq dernières années. 

QU’EN EST-IL DU REVENU DISPONIBLE? 

Comme on vient de le voir, l’écart entre la valeur nette du patrimoine des ménages québécois et celui des ménages ontariens s’est malheureusement agrandi entre 2018 et 2023.  

Question: pourquoi chaque fois qu’ils en ont l’occasion, François Legault et son ministre des Finances Eric Girard se vantent d’avoir amélioré le niveau de vie des Québécois et d’avoir ainsi réduit l’écart de richesse avec l’Ontario depuis leur arrivée au pouvoir en octobre 2018?  

Parce qu’ils utilisent une autre base de comparaison, à savoir le PIB réel par habitant. 

Ainsi, en matière de PIB réel par habitant, selon le ministre Girard, l’écart de richesse avec l’Ontario est passé de 16,4% (en 2018) à 13,7% en 2022.  

  • Écoutez le segment économie avec Michel Girard via QUB : 

Cela s’est répercuté positivement sur le revenu disponible des ménages québécois, c’est-à-dire le revenu après impôts et cotisations payées aux administrations publiques. 

Et sur cette base, François Legault et son argentier caquiste ont «raison» d’indiquer qu’il y a eu une véritable amélioration depuis la prise de pouvoir des caquistes.  

En 2018, le revenu disponible des ménages québécois s’élevait à une moyenne de 64 925$, à comparer à 83 768$ pour le ménage ontarien. Notre revenu disponible accusait ainsi un recul de 18 843$ sur celui du ménage ontarien, soit un écart de 22,5%.   

En 2022, dernière année de compilation annuelle de ces données, le ménage québécois s’est retrouvé avec un revenu disponible de 80 473$, soit 16 191$ de moins que le revenu disponible (96 664$) du ménage ontarien. L’écart a été réduit à 16,7%. 

Le gouvernement Legault souhaite réduire davantage cet écart d’ici 2026.  

https://www.journaldemontreal.com/2024/01/25/notre-ecart-de-richesse-sengrandit-avec-les-ontariens

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Il y a 1 heure, andre md a dit :

genre de bulle autour de leurs propre communauté

Le plus grand danger est justement le communautarisme; regardez ce qui se passe en Europe...

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Desjardins fermera 30 % de ses centres de services d’ici trois ans

 

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PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE

Desjardins a fermé 58 centres de service dans la province en 2022. L’année dernière, 62 caisses ont cessé leurs activités.

Le Mouvement Desjardins compte réduire de 30 % le nombre de ses centres de services et de ses guichets automatiques d’ici la fin de 2026.

 

Ce sont donc près de 190 centres de services qui devraient cesser leurs activités d’ici cette date. La nouvelle a d’abord été rapportée par Le Soleil.

En entrevue avec le quotidien, la première vice-présidente services aux particuliers du Mouvement Desjardins, Nathalie Larue, explique que « toutes les options », comme la réduction des heures d’ouverture ou le partage de service avec une succursale régionale, sont étudiées avant de procéder à une fermeture.

« Même quand on offre plus d’heures, on arrive à un moment donné où il n’y a plus assez d’utilisateurs pour justifier le maintien de centres de services », souligne-t-elle.

Desjardins vise à centraliser ses services et déplacer les opérations courantes de son réseau physique vers sa plateforme numérique AccèsD. Mme Larue précise d’ailleurs qu’un « accompagnement » sera effectué auprès des membres pour les guider dans cette transition.

« On ne laisse tomber personne », assure-t-elle.

Desjardins poursuit ainsi sa vague de fermetures amorcée il y a quelques années. L’institution a fermé 58 centres de services dans la province en 2022. L’année dernière, 62 caisses ont cessé leurs activités. En 2015, Desjardins comptait 1122 centres de services au Québec.

https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2024-01-31/desjardins-fermera-30-de-ses-centres-de-services-d-ici-trois-ans.php

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Une opinion qui m'as fait m'étouffer de rire avec mon café ce matin ... quand le nouveau immigrant découvre que ça vaut pas la peine de se pêter les couilles pour travailler, il se trouve une cachette dans le filet social 🤣

 

Pénurie de main-d’œuvre: l’immigration n’est pas la panacée!

Nathalie Elgrably

Dans l’arène tumultueuse des débats sociaux, peu de questions engendrent autant de confrontation idéologique et de passion que celle de l’immigration. Il y a ceux qui la défendent de manière inconditionnelle, et il y a ceux qui la pourfendent farouchement.

Les nuances se perdent souvent dans le fracas des discours partisans. Mais il ne s’agit pas d’être pour ou contre le principe de l’immigration. Tout est une question de degré.

Réalité

Le Québec a reçu environ 55 000 immigrants en 2023.

Il faut donc être naïf pour croire que l’on puisse recevoir chaque année l’équivalent de la ville de Saint-Hyacinthe sans exercer une pression considérable sur les services publics déjà saturés et sur l’ensemble des infrastructures.

Mais il faut aussi être de mauvaise foi pour nier l’apport économique de l’immigration, notamment pour combler certains besoins de main-d’œuvre.

🤣 🤣 🤣

Selon Statistique Canada, au cours des 10 premières années suivant l’arrivée des immigrants, leur taux d’activité dépasse 77% contre 64,9% pour les personnes nées au Canada. Ils sont donc nettement plus enclins à participer au marché du travail que les natifs.

En revanche, au bout d’une décennie, leur enthousiasme initial s’essouffle et rejoint la moyenne nationale. 

🤣 🤣 🤣

Conclusion? Ce n’est pas que le Québec manque de travailleurs, mais bien qu’il peine à les retenir au travail. En offrant des aides généreuses aux sans-emploi et en imposant lourdement le travail, l’État crée une incitation à l’oisiveté. Il contribue donc à la pénurie de travail.

Solution

Mais si l’État fait partie du problème, il détient aussi la solution.

Par un allègement réel du fardeau fiscal, il peut motiver la force de travail existante et ainsi répondre à la pénurie de main-d’œuvre sans recourir à une immigration déconnectée de la capacité d’accueil.

Québec et Ottawa détiennent une clé maîtresse pour déverrouiller le potentiel inexploité au sein de la population. Sauront-ils en faire bon usage?

https://www.journaldemontreal.com/2024/02/02/penurie-de-main-duvre-limmigration-nest-pas-la-panacee

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Il y a 19 heures, mtlurb a dit :

Une opinion qui m'as fait m'étouffer de rire avec mon café ce matin ... quand le nouveau immigrant découvre que ça vaut pas la peine de se pêter les couilles pour travailler, il se trouve une cachette dans le filet social 🤣

 

Pénurie de main-d’œuvre: l’immigration n’est pas la panacée!

Nathalie ElgrablyJeudi, 1 février 2024 11:30

Dans l’arène tumultueuse des débats sociaux, peu de questions engendrent autant de confrontation idéologique et de passion que celle de l’immigration. Il y a ceux qui la défendent de manière inconditionnelle, et il y a ceux qui la pourfendent farouchement.

Les nuances se perdent souvent dans le fracas des discours partisans. Mais il ne s’agit pas d’être pour ou contre le principe de l’immigration. Tout est une question de degré.

Réalité

Le Québec a reçu environ 55 000 immigrants en 2023.

Il faut donc être naïf pour croire que l’on puisse recevoir chaque année l’équivalent de la ville de Saint-Hyacinthe sans exercer une pression considérable sur les services publics déjà saturés et sur l’ensemble des infrastructures.

Mais il faut aussi être de mauvaise foi pour nier l’apport économique de l’immigration, notamment pour combler certains besoins de main-d’œuvre.

  🤣  🤣  🤣

Selon Statistique Canada, au cours des 10 premières années suivant l’arrivée des immigrants, leur taux d’activité dépasse 77% contre 64,9% pour les personnes nées au Canada. Ils sont donc nettement plus enclins à participer au marché du travail que les natifs.

En revanche, au bout d’une décennie, leur enthousiasme initial s’essouffle et rejoint la moyenne nationale. 

  🤣  🤣  🤣

Conclusion? Ce n’est pas que le Québec manque de travailleurs, mais bien qu’il peine à les retenir au travail. En offrant des aides généreuses aux sans-emploi et en imposant lourdement le travail, l’État crée une incitation à l’oisiveté. Il contribue donc à la pénurie de travail.

Solution

Mais si l’État fait partie du problème, il détient aussi la solution.

Par un allègement réel du fardeau fiscal, il peut motiver la force de travail existante et ainsi répondre à la pénurie de main-d’œuvre sans recourir à une immigration déconnectée de la capacité d’accueil.

Québec et Ottawa détiennent une clé maîtresse pour déverrouiller le potentiel inexploité au sein de la population. Sauront-ils en faire bon usage?

https://www.journaldemontreal.com/2024/02/02/penurie-de-main-duvre-limmigration-nest-pas-la-panacee

Faut faire comme Sarkozy avait fait en France ne pas imposer le temps supplémentaire.

Comme j'ai dit auparavant les mexicains embauché dans une entreprise faisaient du temps supplémentaire mais sont découragé de s'en faire enlever autant sur leur paie comne ils me l'ont mentionné.

Francois Holland a ensuite annulé la mesure de Sarkozy en 2012. Mais Macron a reinstauré en partie la mesure.

https://www.capital.fr/economie-politique/heures-supplementaires-le-retablissement-dune-exoneration-supprimee-en-2012-1319290

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