Normand Hamel Posté(e) 9 janvier 2020 Auteur Partager Posté(e) 9 janvier 2020 L’économie du Québec freinée par le manque de main-d’œuvre Alors qu’elle devrait s’accélérer à 1,9 % pour tout le Canada, la croissance au Québec devrait ralentir autour de 1,5 % cette année en raison surtout du manque de main-d’œuvre, anticipe la firme de services-conseils Deloitte dans ses Perspectives économiques 2020 qu’elle distribue ces jours-ci parmi sa clientèle de gestionnaires d’entreprises. Martin Vallières - La Presse « À l’instar de l’économie nationale, la plupart des économies provinciales s’accéléreront cette année, une tendance qui devrait se concrétiser de l’Ontario à la Colombie-Britannique, en passant par les Prairies. En revanche, la croissance ralentira au Québec, après qu’elle ait atteint son potentiel », lit-on dans le document de Deloitte. « La croissance au Québec a déjà ralenti d’un demi-point de pourcentage (0,5 %) l’an dernier pour s’établir à environ 2 %. Et cette modération fait suite à plusieurs années de croissance qui ont mené à un resserrement exceptionnel du marché du travail », notent les analystes de Deloitte. Par conséquent, « la piètre situation démographique et le manque de main-d’œuvre de réserve limiteront la croissance économique aux environ de 1,5 % cette année. » Aussi, les analystes de Deloitte estiment que l’économie du Québec « ne profite pas autant des retombées positives de la faiblesse des taux d’intérêt sur le marché de l’habitation. » https://www.lapresse.ca/affaires/economie/202001/08/01-5256102-leconomie-du-quebec-freinee-par-le-manque-de-main-doeuvre.php Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Faitlemou Posté(e) 9 janvier 2020 Partager Posté(e) 9 janvier 2020 Il y a 2 heures, Normand Hamel a dit : L’économie du Québec freinée par le manque de main-d’œuvre Alors qu’elle devrait s’accélérer à 1,9 % pour tout le Canada, la croissance au Québec devrait ralentir autour de 1,5 % cette année en raison surtout du manque de main-d’œuvre, anticipe la firme de services-conseils Deloitte dans ses Perspectives économiques 2020 qu’elle distribue ces jours-ci parmi sa clientèle de gestionnaires d’entreprises. Martin Vallières - La Presse « À l’instar de l’économie nationale, la plupart des économies provinciales s’accéléreront cette année, une tendance qui devrait se concrétiser de l’Ontario à la Colombie-Britannique, en passant par les Prairies. En revanche, la croissance ralentira au Québec, après qu’elle ait atteint son potentiel », lit-on dans le document de Deloitte. « La croissance au Québec a déjà ralenti d’un demi-point de pourcentage (0,5 %) l’an dernier pour s’établir à environ 2 %. Et cette modération fait suite à plusieurs années de croissance qui ont mené à un resserrement exceptionnel du marché du travail », notent les analystes de Deloitte. Par conséquent, « la piètre situation démographique et le manque de main-d’œuvre de réserve limiteront la croissance économique aux environ de 1,5 % cette année. » Aussi, les analystes de Deloitte estiment que l’économie du Québec « ne profite pas autant des retombées positives de la faiblesse des taux d’intérêt sur le marché de l’habitation. » https://www.lapresse.ca/affaires/economie/202001/08/01-5256102-leconomie-du-quebec-freinee-par-le-manque-de-main-doeuvre.php Encore, ça fait 4 ans qu'ils disent ça. Ça va ralentir à cause du manque dr main d'oeuvre. Je commence à croire que notre économie est devenu une étrange créature difficile à prévoir. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Né entre les rapides Posté(e) 9 janvier 2020 Partager Posté(e) 9 janvier 2020 Il y a 2 heures, Normand Hamel a dit : L’économie du Québec freinée par le manque de main-d’œuvre (ci-dessus titre de l'article cité par Normand Hamel) C'est une raison de plus de redoubler d'efforts pour accroître la productivité par heure travaillée: par 1) un accroissement des investissements en machinerie/équipements, et délaisser (to shed en anglais) des activités intensives en main-d'oeuvre et à faible valeur ajoutée, et 2) par un rehaussement des qualifications de la main-d'oeuvre. - Investissements: les bas taux d'intérêt y sont favorables; des encouragements fiscaux supplémentaires devraient être considérés. - Rehaussement des qualifications, deux volets: a) programmes mieux ciblés; et b) plus d'avantages incitatifs offerts aux travailleurs (et aux sans emplois) pour suivre cette voie. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Normand Hamel Posté(e) 10 janvier 2020 Auteur Partager Posté(e) 10 janvier 2020 Une étude montre que la pression fiscale (impôts, taxes, cotisations) est de plus en plus forte au Québec. Explications avec le fiscaliste Luc Godbout: https://twitter.com/geraldfillion/status/1215426104045002753 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Administrateur mtlurb Posté(e) 10 janvier 2020 Administrateur Partager Posté(e) 10 janvier 2020 On étouffe Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
andre md Posté(e) 10 janvier 2020 Partager Posté(e) 10 janvier 2020 Ca explique surement pourquoi les compagnies desservent le Québec avec leur entrepots a Cornwall juste de l'autre coté de la frontiere. Walmart, Loblaws et aussi l'ancienne entrepot de Target. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
andre md Posté(e) 10 janvier 2020 Partager Posté(e) 10 janvier 2020 Il y a 8 heures, Né entre les rapides a dit : (ci-dessus titre de l'article cité par Normand Hamel) C'est une raison de plus de redoubler d'efforts pour accroître la productivité par heure travaillée: par 1) un accroissement des investissements en machinerie/équipements, et délaisser (to shed en anglais) des activités intensives en main-d'oeuvre et à faible valeur ajoutée, et 2) par un rehaussement des qualifications de la main-d'oeuvre. - Investissements: les bas taux d'intérêt y sont favorables; des encouragements fiscaux supplémentaires devraient être considérés. - Rehaussement des qualifications, deux volets: a) programmes mieux ciblés; et b) plus d'avantages incitatifs offerts aux travailleurs (et aux sans emplois) pour suivre cette voie. La productivité dépend beaucoup dans quel domaine est le travailleur. Dans les ressources energetique pour chaque travailleur on a des revenus beaucoup plus élevés. Meme chose pour l'informatique avec les geants mondiaux comme google , apple facebook, microsoft amazon. Si on regarde la carte de productivité des usa on se rend compte que c'est surtout le texas , dakota du nord et sud (petrole et gaz) et la californie et etat de washington (informatique) qui ont la plus haute productivité. https://www.theatlantic.com/business/archive/2017/03/regla question a se poser est tu trional-productivity/521376/ Meme si les ouvriers ont plus d'éducation n y changera rien. La question a se poser c'est dans quoi tu travail. 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Normand Hamel Posté(e) 1 février 2020 Auteur Partager Posté(e) 1 février 2020 Épargne et endettement: les Québécois font mieux que les Canadiens Depuis trois ans, le taux d’épargne des Québécois a augmenté de façon spectaculaire pour atteindre maintenant 8 %. Il a emprunté la trajectoire inverse au Canada, passant de 5,1 % à 1,8 % en l’espace de cinq ans, selon une récente étude de Desjardins Études économiques. Marc Tison - La Presse En même temps, le taux d’endettement des Québécois a cessé son ascension, pour se stabiliser depuis trois ans aux environs de 155 %. Celui de l’Ontario a continué de grimper, pour atteindre 188 %. « C’est quand même majeur, parce qu’un taux d’épargne autour de 8 % au Québec, on ne l’aurait pas espéré il y a quelques années », commente l’économiste principale Hélène Bégin. « Je me rappelle une époque où le taux d’épargne était inférieur à 1 %. » L’explication réside principalement dans le resserrement du marché de l’emploi au Québec, selon l’économiste. Explications. Baisse du taux de chômage La forte expansion de l’économie québécoise a entraîné depuis trois ans une baisse du taux de chômage, qui s’est même maintenu en deçà de 5 % pendant une bonne partie de 2019. Une population plus âgée Le vieillissement plus accéléré au Québec qu’au Canada a aussi multiplié les postes disponibles. Rémunération accélérée En réaction, la rémunération des travailleurs québécois a crû depuis trois ans d’environ 3 % par année. L’augmentation s’était maintenue entre 1 et 2 % pendant les années précédentes. Hausse du revenu disponible Avec l’effet supplémentaire des allégements fiscaux consentis par le fédéral et le provincial, le revenu disponible après impôts a augmenté de près de 5 % par année depuis trois ans. Plus d’argent en poche Résultat, les ménages québécois, sans diminuer leurs dépenses de consommation, ont pu épargner davantage. En 2019, ils devraient y avoir consacré environ 8 % de leurs revenus après impôts. En 2018, le taux d’épargne était négatif dans 7 provinces sur 10. Seule l’Alberta devançait – tout juste – le Québec, après avoir connu elle aussi une chute spectaculaire de son taux d’épargne. Deux courbes à même pente Depuis trois ans, les revenus après impôts des Québécois ont maintenu une croissance similaire à celle du prix des propriétés, ce qui leur a permis de stabiliser, voire réduire légèrement leur taux d’endettement. En 2019, leurs dettes avoisinent 155 % de leurs revenus après impôts, contre quelque 175 % au Canada. Le poids de l’hypothèque Puisque l’hypothèque occupe 75 % de l’ensemble des dettes d’un ménage, le prix des propriétés explique en bonne partie la différence entre les taux d’endettement des Québécois et des autres Canadiens. En novembre 2019, le prix moyen se situait à 331 525 $ au Québec, 628 234 $ en Ontario et 526 303 $ au Canada. Les ménages québécois réservent 28 % de leurs revenus disponibles à l’hypothèque, contre 35 % au Canada et 40 % en Ontario, ce qui laisse moins de place pour l’épargne qu’au Québec, a constaté Hélène Bégin. https://www.lapresse.ca/affaires/finances-personnelles/202001/31/01-5259166-epargne-et-endettement-les-quebecois-font-mieux-que-les-canadiens.php 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ScarletCoral Posté(e) 3 février 2020 Partager Posté(e) 3 février 2020 Entrevue de Fitzgibbon aux Coulisses du pouvoir (sur YouTube) « Québec veut réduire ses gaz à effet de serre (GES) sans miner son développement économique. C’est une de ses priorités, selon le ministre québécois de l’Économie et de l’Innovation, Pierre Fitzgibbon. » Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. acpnc Posté(e) 17 février 2020 C’est un message populaire. Partager Posté(e) 17 février 2020 Se permettre de rêver Pour la première fois depuis 25 ans, les Québécois peuvent se permettre d’avoir des ambitions, des projets de société. Publié le 17 février 2020 à 6h30 Pour voir les tableau: https://www.lapresse.ca/affaires/202002/16/01-5261212-se-permettre-de-rever.php Francis Vailles La Presse Plombés par les déficits budgétaires, nous nous sommes longtemps serré la ceinture, mais aujourd’hui, les coffres débordent et notre principale cible de réduction de la dette est atteinte. La situation n’a pas été aussi enviable depuis des lustres. De fait, le Québec a eu des surplus budgétaires seulement 12 fois en 60 ans, et 6 de ces 12 surplus ont été réalisés au cours des six dernières années. Maintenant, avons-nous perdu la faculté de rêver ? Et quels projets avons-nous les moyens de nous payer ? Faut-il dépenser dans une révolution verte, baisser les impôts, se constituer une caisse santé pour les personnes âgées, doper les fonds à l’éducation, mieux soutenir les plus vulnérables ? Pour bien comprendre le renversement remarquable, j’ai fait une reconstitution des soldes budgétaires et de la dette du gouvernement depuis 1950 (1). Afin de les rendre comparables malgré l’inflation, les déficits ont été comparés à la taille de l’économie de l’année courante, mesurée par le produit intérieur brut (PIB). Les plus vieux se le rappelleront : sous Maurice Duplessis, dans les années 50, les déficits étaient inexistants. Chaque année, son ministre des Finances, Onésime Gagnon, se faisait une fierté d’équilibrer les comptes, même si cela se faisait au détriment du développement de nos réseaux et de nos infrastructures. « Pour être fidèle à sa mission, disait M. Gagnon en 1957, un gouvernement sage ne doit-il pas, tout en favorisant le développement des valeurs morales et spirituelles […], s’efforcer d’assurer aux cultivateurs, aussi bien qu’aux ouvriers, la subsistance et le bien-être de leurs familles ? » À cette époque cléricale, le solde budgétaire se divisait en deux : le solde du « compte ordinaire », d’une part, et les dépenses en immobilisations, d’autre part. Le compte ordinaire représentait les revenus et dépenses pour les activités courantes (instruction publique, colonisation, santé, etc.). Jusqu’en 1960, ce solde ordinaire était toujours en surplus important et représentait jusqu’à 1 % du PIB. Ce surplus, le gouvernement s’en servait pour payer les dépenses en immobilisations (routes, immeubles, etc.) ou extraordinaires, si bien qu’au bout du compte, le gouvernement s’en tirait toujours sans « déficit global ». Seule exception notable : les trois années de 1952 à 1955, qui se terminèrent avec d’importants déficits, justifiés notamment par la construction, en 1954, de 398 écoles ! À partir de 1960 et à l’arrivée du gouvernement libéral de Jean Lesage, la philosophie budgétaire a radicalement changé. Le gouvernement équilibrait les comptes ordinaires, mais il se permettait d’importantes dépenses d’immobilisations, financées par emprunt. On a aussi haussé significativement la « rémunération du personnel enseignant ». C’était l’époque de la Révolution tranquille, où les déficits ont atteint 1,7 % du PIB, soit autant que durant les années 2010. Ces déficits ont fait doubler la dette brute relative, qui est passée de 4,9 % du PIB en 1961 à 10,6 % en 1971 (2). Par la suite, le déficit annuel a constamment augmenté, dans les années 70, pour atteindre un sommet en 1980-1981, sous le PQ et son ministre des Finances, Jacques Parizeau. C’était l’année suivant le premier référendum sur la souveraineté, qui coïncidait avec une crise économique mondiale sévère. Durant cette seule année, le déficit a atteint 4,7 % du PIB, autant que toute la dette totale accumulée de 1961 ! Jamais le Québec n’a connu pire, en termes relatifs. En dollars, le déficit se chiffrait à 3,5 milliards. Le deuxième sommet a été atteint en 1994-1995, trois ans après la récession, avec un déficit représentant 3,4 % du PIB. Nous étions à quelques mois du deuxième référendum d’octobre 1995, avec le ministre des Finances péquiste Jean Campeau. À titre de comparaison, le déficit qu’on jugeait énorme après la crise financière de 2009 (2,9 milliards) représentait… 0,9 % du PIB. Mais cette période est derrière nous. Depuis cinq ans, le gouvernement engrange surplus après surplus, une situation inédite depuis la Seconde Guerre mondiale. Oui, mais la dette ? Un gros déficit n’est pas catastrophique avec une dette faible. À l’inverse, un déficit moyen devient problématique si la dette ressemble à l’Everest. C’est ce qui explique que les déficits relativement moyens de 2009 à 2014 étaient si préoccupants. En 2014, la dette brute avoisinait le sommet de 1998, à 54,3 % du PIB, ce qui se traduisait par de lourdes charges d’intérêts. La pente s’est clairement inversée depuis, puisque nous sommes à 45 % du PIB. Oui, mais la dette par habitant ? Elle est en baisse marquée pour la première fois depuis la Seconde Guerre, à 23 767 $ par habitant cette année, contre le sommet de 25 046 $ il y a cinq ans. Cette dette était de 6500 $ par habitant en 1990, 2250 $ en 1980 et 475 $ en 1970. Malgré cet écart, la dette est maintenant à un niveau très raisonnable, d’autant plus que le Québec a un actif d’une grande valeur, Hydro-Québec. Les Québécois ont désormais les moyens de faire des choix et il serait bon d’en débattre. Certains dépenseraient tous azimuts, d’autres sont plus prudents – parfois trop à mon avis –, comme c’est le cas de l’Institut du Québec (IdQ), qui vient de publier une étude sur le sujet. Au rythme où vont les choses, selon l’IdQ, le Québec parviendra à avoir des surplus ou à atteindre l’équilibre budgétaire au cours des 10 prochaines années. La dette continuera de diminuer (3). Cependant, notre marge de manœuvre ne nous permettrait ni d’augmenter substantiellement les dépenses ni de diminuer significativement les impôts par rapport à ce qui est prévu, selon l’IdQ. Si le gouvernement allait en ce sens, d’importants déficits réapparaîtraient d’ici 10 ans, de l’ordre de 1,6 % du PIB. Pourquoi ? D’une part, la population vieillit et coûtera plus cher à soigner, d’autre part, nos paiements de péréquation diminueront. Bref, si on veut baisser les impôts ou hausser les dépenses, ce devra être modeste. L’IdQ suggère plutôt de faire des investissements massifs grâce à nos surplus et nos finances saines. Ces injections sont non récurrentes, contrairement aux dépenses. Selon Jérôme Lussier, l’un des coauteurs, le Québec pourrait investir 28 milliards sans augmenter son endettement relatif (45 % du PIB) ni faire de déficits, essentiellement. Parmi les projets évoqués par l’IdQ, mentionnons l’électrification des transports (décarbonation de l’économie), la réfection plus importante de nos infrastructures et la révolution de l’intelligence artificielle, entre autres. Voilà le genre de rêve qu’on pourrait se permettre. Évidemment, si la performance économique exceptionnelle du Québec se poursuit, l’avenir s’annonce plus radieux et les projets, plus ambitieux. À nous d’y voir. 1. L’exercice a été fait à l’aide de documents du ministère des Finances et du Vérificateur général, des comptes publics du gouvernement et de bases de données de Statistique Canada. 2. La comparaison historique des déficits est difficile à faire, en raison des changements de méthodes comptables. Nos comparaisons d’avant 1998 se basent notamment sur le travail de redressement qui se trouve dans les comptes publics de 1997-1998. 3. Solde avant versements au Fonds des générations. 3 2 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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