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Le taux de chômage au Québec


Normand Hamel

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il y a 5 minutes, vivreenrégion a dit :

Avant d'arriver au port, il faut passer l'hiver et le printemps, qui risquent d'être difficile.

On parle d'une baisse de 1,4 % d'ici l'été prochain. Ce n'est pas un objectif irréaliste. Inutile d'en rajouter dans le négativisme. Les vaccins seront bientôt approuvés au Canada, et les campagnes de vaccination commencent sous peu

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L’emploi reprend sa récupération au Québec

PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

L’Espace Montmorency est en pleins travaux pour réaliser ses tours résidentielles et de bureaux, et ce, malgré la pandémie de COVID-19 qui sévit au Québec.

Après avoir trébuché en octobre, le marché du travail québécois s’est remis à croître en novembre, mais à plus petits pas.

Publié le 5 décembre 2020 à 8h00

https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2020-12-05/l-emploi-reprend-sa-recuperation-au-quebec.php

Hélène Baril
La Presse

L’économie québécoise a récupéré 15 700 emplois en novembre et le taux de chômage a fléchi, passant de 7,7 % à 7,2 %, a fait savoir vendredi Statistique Canada.

« Il fallait s’attendre à une progression modérée de l’emploi compte tenu des mesures appliquées pour freiner la progression de la COVID-19 », a commenté l’économiste principale de Desjardins, Joëlle Noreau.

Malgré le gain de novembre, les emplois ont continué de disparaître dans les secteurs les plus affectés par les mesures sanitaires. Plus de 37 000 emplois sont disparus dans l’hébergement et la restauration, et le secteur de l’information, de la culture et des loisirs a perdu 15 000 emplois.

Des secteurs à la traîne

Le marché du travail québécois s’est remis à croître en mai, mais la récupération des emplois perdus en mars et en avril à cause du confinement ne se fait pas au même rythme dans tous les secteurs d’activité. Certains secteurs ont maintenant plus d’employés qu’avant la pandémie, en février. C’est le cas du commerce de gros et de détail, des services professionnels, de la santé et de l’enseignement.

Dans le secteur de la fabrication, le niveau d’emploi est à 96,3 % de ce qu’il était en février et de 94,5 % dans la construction. En comparaison, le secteur de l’hébergement et la restauration a récupéré seulement 65,9 % des emplois qu’il avait en février, et le secteur de la culture et des loisirs est à seulement 78,9 %.

En moyenne, l’économie québécoise a récupéré 85 % des emplois perdus en mars et avril, selon l’Institut de la statistique du Québec.

Récupération terminée à Québec

À Québec, il y avait plus d’emplois en novembre qu’en février avant le début de la crise, relève Émile Émond, économiste de Québec international.

Le taux de chômage dans la capitale s’établit à 4,3 %, le niveau le plus bas au Canada. Avant la crise, il était encore plus bas, à 4,1 %.

À Montréal, le taux de chômage est passé de 9,6 % en octobre à 8,5 % en novembre.

Tant pour le Canada que pour le Québec, l’enquête de novembre de Statistique Canada ne tient pas compte de l’impact de la hausse généralisée des cas d’infection survenue depuis. Le prochain portrait du marché du travail sera publié le 8 janvier.

Une reprise inégale

Au Canada, l’économie a récupéré 80 % des emplois de février. Le taux de chômage est passé de 8,9 % en octobre à 8,5 % en novembre. Toutes les provinces, à l’exception des Prairies très affectées par le virus, enregistrent des gains d’emplois.

La création de 62 100 emplois en novembre est la plus faible des sept derniers mois, mais elle est supérieure aux attentes des analystes. Il faut dire que l’enquête de Statistique Canada a été réalisée avant la mise en place de mesures sanitaires plus contraignantes en Ontario.

Les prochains mois seront plus difficiles pour le marché du travail.

Benoit Durocher, économiste principal de Desjardins

« Ça peut être long et en montagnes russes, avec des contre-performances tant dans le marché du travail que dans l’économie en général », estime-t-il.

Les balises d’Ottawa

Dans sa mise à jour budgétaire de lundi dernier, la ministre des Finances Chrystia Freeland a dit que son gouvernement surveillerait le taux de chômage, le taux d’emploi et le nombre d’heures travaillées pour juger si l’économie a encore besoin de soutien.

« Ces déclencheurs, a dit Mme Freeland, nous permettront de savoir quand la remise sur pied faisant suite à la récession causée par la COVID-19 sera terminée. Nous pourrons à ce moment-là mettre fin aux dépenses de stimulation ponctuelles. »

À 8,5 %, le taux de chômage de novembre est encore beaucoup plus élevé qu’en février (5,6 %). Le taux d’emploi, qui mesure le nombre d’emplois par rapport à la population totale, était de 61,8 % en février. Il avait baissé jusqu’à 52,1 % en avril et il est maintenant remonté à 59,5 %.

Quant au nombre total d’heures travaillées, il accuse encore un retard de 5 % par rapport à son niveau de février, un signe que la main-d’œuvre reste sous-utilisée.

Les économistes de la Banque Nationale Matthieu Arseneau et Alexandra Ducharme notent qu’un nombre élevé de Canadiens bénéficient encore de la subvention salariale d’urgence. « Au mois d’octobre, au moins 1,5 million de travailleurs étaient encore couverts par ce programme alors que le nombre de demandes continue de croître », soulignent-ils dans un rapport publié vendredi.

Le marché américain de l’emploi attrape le virus

L’économie américaine a gagné seulement 245 000 emplois en novembre, comparativement à 610 000 en octobre et 711 000 en septembre. C’est la plus faible progression de l’emploi depuis sept mois. Le taux de chômage a quand même baissé, de 6,9 % en octobre à 6,7 % en novembre, parce qu’un grand nombre d’Américains ont quitté le marché du travail. Beaucoup de femmes, par exemple, ont décidé de rester à la maison pour s’occuper des enfants parce les écoles sont fermées. La situation risque d’empirer avec l’augmentation des infections et la multiplication des mesures sanitaires partout au pays. Il y avait 10,7 millions d’Américains en chômage en novembre, soit près de 5 millions de plus qu’en février, selon le département du Travail des États-Unis.

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Il y a 10 heures, acpnc a dit :

Les économistes de la Banque Nationale Matthieu Arseneau et Alexandra Ducharme notent qu’un nombre élevé de Canadiens bénéficient encore de la subvention salariale d’urgence. « Au mois d’octobre, au moins 1,5 million de travailleurs étaient encore couverts par ce programme alors que le nombre de demandes continue de croître », soulignent-ils dans un rapport publié vendredi.

(ci-dessus un extrait de l'article cité par acpnc)

J'ai choisi de citer cet extrait parce qu'il aborde un aspect (de l'état de l'emploi) qui me préoccupe toujours.  Il y a quelque temp sur ce forum, je l'avais déjà évoqué  --avec naturellement les données du moment.  Mais il y a plus  -- si on veut honnêtement comparer la santé économique d'aujourd'hui avec celle qui prévalait avant l'apparition de la Covid-19:

- la demande globale est encore alimentée par les dépenses des personnes (privées de revenus d'emplois) qui reçoivent des transferts temporaires du gouvernement; or cette demande globale ainsi soutenue permet de maintenir (voire d'augmenter dans quelques cas) d'autres emplois (dont le nombre aurait autrement chuté);  

- on n'est pas apte à mesurer la productivité des personnes qui font maintenant du télé-travail et qui continuent d'occuper un emploi et de recevoir un salaire "comme avant"; ça risque d'être particulièrement le cas dans les secteurs "non marchands", notamment certaines fonctions gouvernementales.  

L'économie fonctionne actuellement à l'aide de deux grandes béquilles:  la fiscale  (énormes déficits budgétaires) et la monétaire (taux d'intérêt plancher).  On sait bien qu'elle s'écroulerait sans ces stimulants.  Une santé fragile, mais c'est mieux que la mort!  Le retour vers une véritable bonne santé économique demeure rempli de défis.  Un diagnostic fondé exclusivement sur le taux de chômage officiel est insuffisant.

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il y a 39 minutes, Né entre les rapides a dit :

(ci-dessus un extrait de l'article cité par acpnc)

J'ai choisi de citer cet extrait parce qu'il aborde un aspect (de l'état de l'emploi) qui me préoccupe toujours.  Il y a quelque temp sur ce forum, je l'avais déjà évoqué  --avec naturellement les données du moment.  Mais il y a plus  -- si on veut honnêtement comparer la santé économique d'aujourd'hui avec celle qui prévalait avant l'apparition de la Covid-19:

- la demande globale est encore alimentée par les dépenses des personnes (privées de revenus d'emplois) qui reçoivent des transferts temporaires du gouvernement; or cette demande globale ainsi soutenue permet de maintenir (voire d'augmenter dans quelques cas) d'autres emplois (dont le nombre aurait autrement chuté);  

- on n'est pas apte à mesurer la productivité des personnes qui font maintenant du télé-travail et qui continuent d'occuper un emploi et de recevoir un salaire "comme avant"; ça risque d'être particulièrement le cas dans les secteurs "non marchands", notamment certaines fonctions gouvernementales.  

L'économie fonctionne actuellement à l'aide de deux grandes béquilles:  la fiscale  (énormes déficits budgétaires) et la monétaire (taux d'intérêt plancher).  On sait bien qu'elle s'écroulerait sans ces stimulants.  Une santé fragile, mais c'est mieux que la mort!  Le retour vers une véritable bonne santé économique demeure rempli de défis.  Un diagnostic fondé exclusivement sur le taux de chômage officiel est insuffisant.

Je suis d'accord avec ton analyse. Il reste tout de même que ce n'est pas une situation catastrophique au Canada.  Je crois qu'Il faudra 18 mois pour que l'économie canadienne se remette complètement, ce qui nous amène à l'été 2022. Évidemment, il y a des drames personnels pendant cette pandémie, tout le monde souffre à un degré ou à un autre de la situation, mais sur le plan macro-conomique je crois que dans 18 mois, la crise sera en très bonne partie derrière nous.

Oui, il y a les déficits budgétaires, mais tous les gouvernements du monde ou presque sont confrontés actuellement à d'importants déficits budgétaires provoqués par la pandémie ! Ici, on n'avait pas le choix de s'endetter. Même les tenants d'une économie ultra-libérales conviennent que les gouvernements n'avaient pas le choix de s'endetter pendant cette pandémie pour sauver les meubles. C'était littéralement une question DE VIE OU DE MORT pour nos sociétés. 

 

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il y a 3 minutes, santana99 a dit :

 Il reste tout de même que ce n'est pas une situation catastrophique au Canada.  Je crois qu'Il faudra 18 mois pour que l'économie canadienne se remette complètement, ce qui nous amène à l'été 2022. Évidemment, il y a des drames personnels pendant cette pandémie, tout le monde souffre à un degré ou à un autre de la situation, mais sur le plan macro-conomique je crois que dans 18 mois, la crise sera en très bonne partie derrière nous.

Oui, il y a les déficits budgétaires, mais tous les gouvernements du monde ou presque sont confrontés actuellement à d'importants déficits budgétaires provoqués par la pandémie ! 

 

D'accord à mon tour, mais quelque peu circonspect quand même.  

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  • 1 mois plus tard...

Le taux de chômage bondit à 8,8 % au Québec

Le taux de chômage a bondi de deux points en janvier au Québec avec le resserrement des mesures sanitaires. À 6,8 % en décembre, il s’est établi à 8,8 % en janvier, rapporte Statistique Canada.

Pierre-André Normandin - La Presse

L’agence fédérale note que le resserrement des mesures à travers le pays cet hiver a entraîné de nombreuses pertes d’emploi. Le taux de chômage est passé à 9,4 %, soit en hausse de 0,6 point. 

Il s’est perdu 212 000 emplois au Canada en janvier, principalement au Québec et en Ontario. Statistique Canada note que l’impact des commerces de détail non essentiel dans la belle province s’est particulièrement fait sentir. 

Le Québec affiche ainsi à lui seul une perte de 98 000 emplois en janvier. Les pertes se concentrent dans les emplois à temps partiel ; 92 500 ont en effet disparu, contre 5500 emplois à temps plein. Le nombre de chômeurs a boni de 30 %, passant de 304 300 à 394 600.

L’Ontario affiche pour sa part un taux de chômage de 10,2 %, en hausse de 0,6 point.

Plus à l’Ouest, l’Alberta a vu son bilan s’améliorer. Son taux de chômage a baissé de 0,4 point pour s’établir à 10,7 % en janvier.

Mais la Colombie-Britannique a elle aussi encaissé un choc. Son taux de chômage est passé à 8,0 %, en hausse de 0,8 point.

https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2021-02-05/le-taux-de-chomage-bondit-a-8-8-au-quebec.php

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il y a une heure, Normand Hamel a dit :

Le taux de chômage bondit à 8,8 % au Québec

Le taux de chômage a bondi de deux points en janvier au Québec avec le resserrement des mesures sanitaires. À 6,8 % en décembre, il s’est établi à 8,8 % en janvier, rapporte Statistique Canada.

Pierre-André Normandin - La Presse

L’agence fédérale note que le resserrement des mesures à travers le pays cet hiver a entraîné de nombreuses pertes d’emploi. Le taux de chômage est passé à 9,4 %, soit en hausse de 0,6 point. 

Il s’est perdu 212 000 emplois au Canada en janvier, principalement au Québec et en Ontario. Statistique Canada note que l’impact des commerces de détail non essentiel dans la belle province s’est particulièrement fait sentir. 

Le Québec affiche ainsi à lui seul une perte de 98 000 emplois en janvier. Les pertes se concentrent dans les emplois à temps partiel ; 92 500 ont en effet disparu, contre 5500 emplois à temps plein. Le nombre de chômeurs a boni de 30 %, passant de 304 300 à 394 600.

L’Ontario affiche pour sa part un taux de chômage de 10,2 %, en hausse de 0,6 point.

Plus à l’Ouest, l’Alberta a vu son bilan s’améliorer. Son taux de chômage a baissé de 0,4 point pour s’établir à 10,7 % en janvier.

Mais la Colombie-Britannique a elle aussi encaissé un choc. Son taux de chômage est passé à 8,0 %, en hausse de 0,8 point.

https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2021-02-05/le-taux-de-chomage-bondit-a-8-8-au-quebec.php

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On confine, on déconfine, on reconfine. On comprend que ces mesures fassent gonfler les chiffres du chômage, mais on ne pourra pas faire ça trois, quatre, cinq fois ! L'économie ne peut pas fonctionner dans de telles conditions et le gouvernement ne pourra pas soutenir à bout de bras et à coups de subsides une bonne partie de l'économie pendant encore longtemps. À un certain moment, on va tellement amocher l'économie qu'elle va mettre des années à s'en remettre. Il faut vraiment que nous ayons vécu le tout dernier confinement, le tout dernier !

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il y a 28 minutes, Rocco a dit :

L'économie s'en remet toujours, surtout après un choc temporaire comme celui-ci, qui n'a absolument rien de fondamental. Rigueur, rigueur, rigueur!

On parle de deux confinements ici. Pas de dix ! Rigueur, rigueur ! Lis les commentaires correctement ou retourne sur les bancs d'école ! Pas de catastrophe annoncée - sauf pour quelques secteurs - sur le plan économique ! Seulement, il ne faut que ça se répète trop souvent !

Choc temporaire qui n'a rien de fondamental ? Va donc en parler aux propriétaires de bars, de salles de gym, et à certains restaurateurs, ou encore aux agents de bord des compagnies aériennes ! Dans quel monde vis-tu ? Tu aurais besoin d'un bon wake up call et vite ! Tu abuses de la valériane ! Mets-toi au café fort. Prends du robusta, il est plus caféiné que l'arabica ! Ça va te réveiller !

 

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28 minutes ago, santana99 said:

On parle de deux confinements ici. Pas de dix ! Rigueur, rigueur ! Lis les commentaires correctement ou retourne sur les bancs d'école ! Pas de catastrophe annoncée - sauf pour quelques secteurs - sur le plan économique ! Seulement, il ne faut que ça se répète trop souvent !

Choc temporaire qui n'a rien de fondamental ? Va donc en parler aux propriétaires de bars, de salles de gym, et à certains restaurateurs, ou encore aux agents de bord des compagnies aériennes ! Dans quel monde vis-tu ? Tu aurais besoin d'un bon wake up call et vite ! Tu abuses de la valériane ! Mets-toi au café fort. Prends du robusta, il est plus caféiné que l'arabica ! Ça va te réveiller !

 

Il n'y a absolument rien de fondamental dans ce choc. C'est une fermeture annoncée, et temporaire. Les gens vont continuer à aller au gym et dans les bars après, autant sinon plus! Continue à shaker l'épouvantail, tu es un pro! Et lâche le café!

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