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Amazon looking for a location to have a 2nd HQ


jesseps

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Amazon a fait des profits de 11.2 milliards cette dernière année. Amazon a payé un total de 0$ en taxes fédérales. Ils demandent des subventions hors du commun, de l'ordre de plusieurs milliards, pour s'installer dans une ville, en plus des concessions sur l'aménagement urbain. Amazon est l'un des plus grosses capitalisations boursières sur cette planète, et son dirigeant est l'une des personnes les plus riches du monde, pendant que leurs employés font pipi dans des bouteilles sur le plancher des entrepôts pour soutenir la charge de travail.

Amazon a tous les moyens nécessaires pour construire un siège social privé, sans mendier auprès des gouvernements. Amazon n'a pas besoin de l'argent des contribuables. Ceux-ci arrivent à peine à joindre les deux bouts. La plupart des gens sont à 2 payes de la faillite, et ont leur demande de littéralement faire un cadeau à des gens ultra-riches, plus riches qu'ils ne pourront jamais en profiter dans une vie, pour le privilège des retombées, une part infime (ou carrément nulle, comme on vient de voir) de la richesse que génère ces entreprises. 

Ça n'a rien à voir avec les NIMBYs. C'est une écœuranterie aigue de n'importe qui de la classe moyenne, qui se voit obliger de faire un don de charité à une méga-corporation. Amazon n'a pas besoin de cet argent. Amazon le prend parce qu'elle peut, parce qu'elle s'attend à ce que ce soit accepté comme normal.

Amazon ne fait pas une faveur en créant ce siège social. Elle veut construire un siège social parce qu'elle en a besoin. Ce n'est pas une oeuvre publique et désintéressée de charité. 

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il y a une heure, vincethewipet a dit :

Amazon a fait des profits de 11.2 milliards cette dernière année. Amazon a payé un total de 0$ en taxes fédérales. Ils demandent des subventions hors du commun, de l'ordre de plusieurs milliards, pour s'installer dans une ville, en plus des concessions sur l'aménagement urbain. Amazon est l'un des plus grosses capitalisations boursières sur cette planète, et son dirigeant est l'une des personnes les plus riches du monde, pendant que leurs employés font pipi dans des bouteilles sur le plancher des entrepôts pour soutenir la charge de travail.

Amazon a tous les moyens nécessaires pour construire un siège social privé, sans mendier auprès des gouvernements. Amazon n'a pas besoin de l'argent des contribuables. Ceux-ci arrivent à peine à joindre les deux bouts. La plupart des gens sont à 2 payes de la faillite, et ont leur demande de littéralement faire un cadeau à des gens ultra-riches, plus riches qu'ils ne pourront jamais en profiter dans une vie, pour le privilège des retombées, une part infime (ou carrément nulle, comme on vient de voir) de la richesse que génère ces entreprises. 

Ça n'a rien à voir avec les NIMBYs. C'est une écœuranterie aigue de n'importe qui de la classe moyenne, qui se voit obliger de faire un don de charité à une méga-corporation. Amazon n'a pas besoin de cet argent. Amazon le prend parce qu'elle peut, parce qu'elle s'attend à ce que ce soit accepté comme normal.

Amazon ne fait pas une faveur en créant ce siège social. Elle veut construire un siège social parce qu'elle en a besoin. Ce n'est pas une oeuvre publique et désintéressée de charité. 

Très d’accord avec toi sur ce sujet 

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1 hour ago, vincethewipet said:

Amazon a fait des profits de 11.2 milliards cette dernière année. Amazon a payé un total de 0$ en taxes fédérales. Ils demandent des subventions hors du commun, de l'ordre de plusieurs milliards, pour s'installer dans une ville, en plus des concessions sur l'aménagement urbain. Amazon est l'un des plus grosses capitalisations boursières sur cette planète, et son dirigeant est l'une des personnes les plus riches du monde, pendant que leurs employés font pipi dans des bouteilles sur le plancher des entrepôts pour soutenir la charge de travail.

Amazon a tous les moyens nécessaires pour construire un siège social privé, sans mendier auprès des gouvernements. Amazon n'a pas besoin de l'argent des contribuables. Ceux-ci arrivent à peine à joindre les deux bouts. La plupart des gens sont à 2 payes de la faillite, et ont leur demande de littéralement faire un cadeau à des gens ultra-riches, plus riches qu'ils ne pourront jamais en profiter dans une vie, pour le privilège des retombées, une part infime (ou carrément nulle, comme on vient de voir) de la richesse que génère ces entreprises. 

Ça n'a rien à voir avec les NIMBYs. C'est une écœuranterie aigue de n'importe qui de la classe moyenne, qui se voit obliger de faire un don de charité à une méga-corporation. Amazon n'a pas besoin de cet argent. Amazon le prend parce qu'elle peut, parce qu'elle s'attend à ce que ce soit accepté comme normal.

Amazon ne fait pas une faveur en créant ce siège social. Elle veut construire un siège social parce qu'elle en a besoin. Ce n'est pas une oeuvre publique et désintéressée de charité. 

Je suis d’accord avec toi, c’est honteux qu’une compagne de la trempe de Amazon quémande des miettes (dans le contexte de sa richesse en bourse). 

Le problème c’est pas seulement les compagnies, mais les élus qui le leur donne à ces compagnies. 

  • Thanks 1
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Attendez un instant les boys.....

 

On parle de 25 000  Jobs directe à  un minimum 100 000$ chacune.

 

Donc chaque travailleur va payer grosse modo 35 000$ en impôts .....minimum

 

Messieurs.......c'est le chiffre astronomique de 875 millions $ d'impôts ......par année..minimum. remis dans les coffres des gouvernements.....

 

est ce que je m'en fou si les gouvernements leur donneraient disons un cadeau de 3 milliards.....c'est rien... dans les circonstances...

 

et on on parle pas des jobs indirectes....

 

vous dites que les gens de la classe moyennes verraient jamais les retombées de ça.....je rêve ou quoi....

25 000 personnes à un MINiMUm De 100 000$ .....ça dépense ça les amis......ça fait rouler une économie pas à peu près...et donc ca enrichi tout le monde.

 

inquietez vous pas toutes les villes savaient très bien que Amazon etait multi milliardaire et qu'elle avait pas besoin de cadeau...les villes sont pas idiotes....n'empêche qu'ils ont fait le calcul en impôts des travailleurs assez vite merci...et 250 villes priaient pour recevoir Amazon quite à cracher le cash..et les incitatifs....et avec raison.....voyons....tu rentres dans ton cash...c'est pas long...

 

 

 

 

 

 

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il y a 8 minutes, crosbyshow a dit :

Attendez un instant les boys.....

 

On parle de 25 000  Jobs directe à  un minimum 100 000$ chacune.

 

Donc chaque travailleur va payer grosse modo 35 000$ en impôts .....minimum

 

Messieurs.......c'est le chiffre astronomique de 875 millions $ d'impôts ......par année..minimum. remis dans les coffres des gouvernements.....

 

est ce que je m'en fou si les gouvernements leur donneraient disons un cadeau de 3 milliards.....c'est rien... dans les circonstances...

 

et on on parle pas des jobs indirectes....

 

vous dites que les gens de la classe moyennes verraient jamais les retombées de ça.....je rêve ou quoi....

25 000 personnes à un MINiMUm De 100 000$ .....ça dépense ça les amis......ça fait rouler une économie pas à peu près...et donc ca enrichi tout le monde.

 

inquietez vous pas toutes les villes savaient très bien que Amazon etait multi milliardaire et qu'elle avait pas besoin de cadeau...les villes sont pas idiotes....n'empêche qu'ils ont fait le calcul en impôts des travailleurs assez vite merci...et 250 villes priaient pour recevoir Amazon quite à cracher le cash..et les incitatifs....et avec raison.....voyons....tu rentres dans ton cash...c'est pas long...

 

 

 

 

 

 

Bon là aussi je suis d’accord. Une vraie girouette 🤣

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il y a 48 minutes, crosbyshow a dit :

Attendez un instant les boys.....

On parle de 25 000  Jobs directe à  un minimum 100 000$ chacune.

Donc chaque travailleur va payer grosse modo 35 000$ en impôts .....minimum

Messieurs.......c'est le chiffre astronomique de 875 millions $ d'impôts ......par année..minimum. remis dans les coffres des gouvernements.....

est ce que je m'en fou si les gouvernements leur donneraient disons un cadeau de 3 milliards.....c'est rien... dans les circonstances...

et on on parle pas des jobs indirectes....

vous dites que les gens de la classe moyennes verraient jamais les retombées de ça.....je rêve ou quoi....

25 000 personnes à un MINiMUm De 100 000$ .....ça dépense ça les amis......ça fait rouler une économie pas à peu près...et donc ca enrichi tout le monde.

inquietez vous pas toutes les villes savaient très bien que Amazon etait multi milliardaire et qu'elle avait pas besoin de cadeau...les villes sont pas idiotes....n'empêche qu'ils ont fait le calcul en impôts des travailleurs assez vite merci...et 250 villes priaient pour recevoir Amazon quite à cracher le cash..et les incitatifs....et avec raison.....voyons....tu rentres dans ton cash...c'est pas long...

C'est seulement vrai si ce sont 25 000 personnes actuellement sur le chômage, qui ne font qu'attendre qu'Amazon crée ces postes. Si ton emploi vaut 100 000 dollars en montant, j'ose espérer que c'est un domaine en demande. Probablement proche du plein-emploi. Faut pas penser que ce sont nécessairement 25 000 nouveaux emplois directs. Les retombées réelles sont plus compliquées que cela, même si elles peuvent être définitivement positives. Tout comme cela peut menacer d'autres entreprises établies, à compétitionner pour le même bassin de main d'oeuvre.

Amazon ne va pas créer un seul emploi, ou dépenser un seul dollar supplémentaire sur chacun de ses emplois, que ce qu'elle a besoin pour remplir ses besoins. Les subventions des gouvernements ne changent rien à ces retombées fiscales. Si elle agissait autrement, en tant qu'actionnaire, je serais très fâché. 

Le concept de mettre les différents gouvernements en compétition pour attirer cet investissement, au frais des contribuables, est un concept absurde et indéfendable pour beaucoup. La seule façon de s'assurer que les gouvernements ne le font pas, c'est si les gens réagissent et disent non. Comme c'est le cas à N-Y. Et je suis certain que ce sera le cas dans la prochaine ville en liste. 

À accepter ces pratiques, on crée un environnement où tous les gouvernements sont perdants, où il faut utiliser les fonds publics en don pour espérer obtenir ces recettes fiscales. C'est une spirale où l'on augmente le coût du développement économique régional pour tout le monde, aussi pauvre soit-il, au profit d'entreprises extrêmement riches. Je doute que c'est une situation qu'accepte bien des citoyens. C'est le travail du gouvernement de représenter ces gens.

Tant qu'à moi, le rôle d'un gouvernement est d'offrir un environnement fiscal compétitif et juste, une législation soutenable, un environnement sain et une main d'oeuvre qualifiée.

Amazon ne va nullement ralentir son expansion, si celle-ci est rentable, en bout de ligne.

Si tout le monde dit non, tout le monde est gagnant. Sauf Amazon, qui va déclarer un profit un peu plus bas à ses actionnaires. Parce qu'elle va payer pour ses opérations (quel drame!).

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Ça ressemble à Énergie Est qui était constamment de mauvaise foi dans ses tentatives pour se concrétiser. Dialogue fragmentaire avec les principaux concernés, tentatives d'enfarger les études environnementales, etc. Un moment donné, le monde perd confiance, et dieu sait qu'on ne peut pas prendre pour du cash toutes les assurances qu'une multinationale nous offre. J'ai trouve de fortes ressemblances avec le cas Amazon à NY, dans un autre ordre d'idée bien entendu.

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  • 2 semaines plus tard...

Publié le 24 février 2019 à 05h00 | Mis à jour à 05h00

Des milliards pour Amazon ? Non merci !

https://www.lapresse.ca/debats/editoriaux/alexandre-sirois/201902/23/01-5215908-des-milliards-pour-amazon-non-merci-.php

Jimmy Van Bramer, membre du conseil municipal de New York, a pris la parole dans Queens après l'annonce d'Amazon de l'abandon de son projet d'y implanter son second siège social.

PHOTO BEBETO MATTHEWS, ASSOCIATED PRESS

Alexandre Sirois
La Presse

Il n'y a pas si longtemps, plus de 200 villes d'un peu partout en Amérique du Nord faisaient des courbettes pour accueillir le second siège social d'Amazon. Souvenez-vous : nous étions plusieurs à espérer que le géant du commerce électronique se laisse tenter par Montréal.

On vient tout juste d'assister à un revirement spectaculaire. Après un déluge de critiques, l'entreprise a renoncé à implanter son siège social à New York, une des deux villes qui avaient remporté ce concours de beauté nouveau genre. Amazon ressemble aujourd'hui à un champion du monde poids lourd qui s'est fait envoyer au tapis et qui se relève péniblement, le visage tuméfié.

On ne pleurera toutefois pas sur le sort d'Amazon. Si l'entente a achoppé, c'est principalement en raison de l'attribution annoncée de près de 3 milliards US d'avantages fiscaux à l'entreprise. Pas besoin de rappeler qu'il s'agit d'une des multinationales les plus puissantes de la planète, dirigée par l'homme le plus riche du monde. Lui faire un tel cadeau allait forcément provoquer le mécontentement.

***

Amazon a toujours savamment cultivé son image et jouissait jusqu'ici d'une popularité exceptionnelle. Le vernis est en train de craquer. L'entreprise, dont les pratiques ont fait bon nombre de perdants au fil des ans (des employés de ses entrepôts - dont les conditions de travail ont été dénoncées - aux nombreux petits détaillants ayant été malmenés), a visiblement franchi une ligne rouge avec son second siège social.

Le procédé utilisé par Amazon a mené à une surenchère aussi indécente que délirante. Au New Jersey, on avait offert pas moins de 7 milliards US en avantages fiscaux pour obtenir le siège social. Au Maryland, la facture prévue était de 8,5 milliards US, y compris des investissements dans les infrastructures qui auraient été utilisées par Amazon.

Tant la méthode utilisée que la valeur des escomptes promis, alors que bon nombre d'Américains se serrent la ceinture et que les gouvernements peinent à financer leurs infrastructures, ont choqué. Avec raison.

L'entreprise promettait de créer au moins 25 000 emplois sur le territoire de Long Island City. Mais le siège social allait aussi créer... des difficultés. Une hausse du coût de la vie, notamment liée à une flambée des prix de l'immobilier et des loyers, était à prévoir. Les infrastructures comme le métro, déjà déficientes, allaient subir une pression additionnelle. Bref, pour plusieurs, offrir un pont d'or à Amazon n'était pas approprié. C'est plutôt l'entreprise qui aurait dû compenser les effets négatifs de son implantation dans le but de profiter des nombreux avantages de la plus grande métropole américaine.

La concurrence est féroce entre ceux qui convoitent les investissements des grandes entreprises, et les différents États et provinces en Amérique du Nord, on le sait, ont mis au point une panoplie d'outils fiscaux pour amadouer celles qui voudraient s'établir sur leur territoire.

Ça donne parfois d'excellents résultats. Force est de constater que le programme québécois de crédit d'impôt pour la production de titres multimédias a permis à Montréal de devenir un pôle majeur de l'industrie du jeu vidéo (certains doutent désormais que ces avantages fiscaux soient aussi essentiels qu'ils l'étaient jadis).

Il est évident que les provinces et les villes canadiennes, si elles veulent se battre à armes égales, n'ont souvent pas le choix de participer à cette surenchère. On a d'ailleurs appris la semaine dernière, dans les pages du Journal de Québec, qu'Amazon aura droit à des incitatifs financiers de la part d'Hydro-Québec pour la construction d'un centre de données à Varennes (et la création d'emplois dans ce secteur). On parle entre autres d'un tarif préférentiel sur l'électricité auquel s'ajoute un rabais annuel, consenti sur cinq ans.

Les sommes en jeu sont loin d'être aussi considérables qu'à New York. Et ici, Amazon ne bénéficie d'aucun traitement de faveur ; ces tarifs préférentiels sont accessibles à tous les acteurs du secteur industriel. On comprend donc que le premier ministre François Legault ait pris la défense d'Hydro-Québec dans ce dossier.

Il reste que ce qui vient de se passer à New York ne devrait surtout pas être pris à la légère. Ni par les entreprises ni par les élus.

C'est vraisemblablement une énième manifestation du ras-le-bol manifesté par des citoyens (et leurs représentants) désespérés de voir les États perdre leur souveraineté économique dans un monde où les entreprises ont le gros bout du bâton. Des citoyens qui, parallèlement, voient leur pouvoir d'achat diminuer et ont l'impression de perdre le contrôle sur leur propre destin.

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