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Commerce au détail: Nouvelles, tendances, analyses


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il y a 11 minutes, KOOL a dit :

Si Rocco postait encore il aurait écrit

« Tout ça à cause des robineux, des drogués, des quêteux... et des rats*. Only in Montréal. ». 

Et il aurait eu raison avec la première phrase car c'est exactement ce que sous-entend l'article en empruntant de jolies expressions bien feutrées et politiquement correctes comme « laboratoire de mixité urbaine ». 

Ceci dit, c'est une bien triste nouvelle. 

* Rocco sait adapter son discours au goût du jour.

 

L'est du CV est livré depuis trop longtemps aux incivilités. Ce sera difficile de renverser la tendance sans des investissements immobiliers majeurs, mais surtout une intolérance à l'intolérable. Les propos de Rocco auraient été justes même si dérangeants et inacceptables pour les âmes bien pensantes.

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il y a 12 minutes, mtlurb a dit :

Ça va juste aller en s'empirant pour Sainte-Catherine... 

Marcher sur Sainte-Catherine, même le jour, vers l'est à partir de Saint-Laurent est de moins en moins rassurant.

  • D'accord 1
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3 hours ago, KOOL said:

Si Rocco postait encore il aurait écrit

« Tout ça à cause des robineux, des drogués, des quêteux... et des rats*. Only in Montréal. ». 

Et il aurait eu raison avec la première phrase car c'est exactement ce que sous-entend l'article en empruntant de jolies expressions bien feutrées et politiquement correctes comme « laboratoire de mixité urbaine ». 

Ceci dit, c'est une bien triste nouvelle. 

* Rocco sait adapter son discours au goût du jour.

 

A not so subtle shot at Valerie et PM?

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Il y a 6 heures, KOOL a dit :

Si Rocco postait encore il aurait écrit

« Tout ça à cause des robineux, des drogués, des quêteux... et des rats*. Only in Montréal. ». 

Et il aurait eu raison avec la première phrase car c'est exactement ce que sous-entend l'article en empruntant de jolies expressions bien feutrées et politiquement correctes comme « laboratoire de mixité urbaine ». 

Ceci dit, c'est une bien triste nouvelle. 

* Rocco sait adapter son discours au goût du jour.

 

Faut pas avoir peut de le dire ya des robineux et des junkies en bonne quantité. 

On peut se consoler en comparant avec Toronto et Vancouver la-bas le phénomene est encore plus grand. 

Toronto en plus dernierement fait face a beaucoup d'acte de violence dans les transport public par des gens avec de serieux problemes mentaux. 

 

  • Confused 1
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Il y a 3 heures, swansongtoo a dit :

A not so subtle shot at Valerie et PM?

Absolutly. N'est-ce point elle qui prône l'inclusivité en tous genres depuis 2017 et l'interdiction des poisons à rats depuis le 1er janvier 2023 ? 

Suite à la prolifération des rongeurs elle a daigné en réentroduire un seul sur 8... celui qui tue lentement après plusieurs ingurgitations. Bravo sur toute la ligne ! 

  • D'accord 1
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«Les « pics » disparaissent, les itinérants restent», l'article date de 2014. Je crois qu'Archambault demeure une victime directe.

 

Les « pics » disparaissent, les itinérants restent

 

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Photo: Pedro Ruiz - Le Devoir Les «pics» anti-itinérants situés en face de la vitrine du Archambault à Montréal ont été retirés.

Mélanie Loisel

11 juin 2014 Montréal

https://www.ledevoir.com/politique/montreal/410563/pics-anti-itinerants-denis-coderre-c-est-tolerance-zero

Les « pics » disparaissent, les itinérants restent | Le Devoir 2023-01-28 10:25

Il était à peine midi, mardi, quand les pics anti-itinérants situés en face de la vitrine du Archambault, dont Le Devoir révélait l’existence le matin même (http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en- societe/410545/des-pics-anti-itinerants-a-montreal? utm_source=recirculation&utm_medium=hyperlien&utm_campaign=corps_texte), ont disparu du paysage de Montréal. Le maire Denis Coderre a vivement réagi en apprenant qu’un dispositif visant à repousser les sans-abri avait été installé devant le commerce à l’angle des rues Berri et Sainte-Catherine.

Ces installations jugées « inacceptables » et décriées sur les réseaux sociaux ont vite été retirées par le propriétaire de l’immeuble qui n’était pas Québecor, à qui appartient Archambault, mais bien une compagnie à numéro. Québecor a tenu à rappeler qu’il a toujours permis aux camelots du journalL’Itinéraire d’être devant leurs magasins.

Pendant la journée mardi, personne n’a d’ailleurs empêché de nombreux curieux qui s’amusaient à se prendre en photo assis sur le bord de la vitrine d’Archambault où les pics ont été retirés.

Aider les sans-abri

Le maire Denis Coderre, qui s’est rendu sur les lieux, avait toutefois moins le coeur à rire alors que la Ville fait face à de nombreux problèmes d’itinérance. « Ce n’est pas dans ce genre de ville dans laquelle je veux vivre. Montréal n’est pas une ville d’anti-itinérant et on va tout faire pour les aider », a-t-il indiqué en promettant qu’aucun dispositif de « pics » ne serait toléré dans la métropole.

Il a dépêché des inspecteurs dans l’arrondissement de Ville-Marie pour vérifier qu’il n’y en a pas d’autres. « Et s’il y en a ailleurs, on va les enlever. C’est une question de sécurité publique. C’est humiliant pour les gens qui n’ont pas choisi d’être sans-abri », a-t-il dit.

De nombreux organismes souhaitent maintenant que des mesures concrètes soient prises pour faire face aux vrais problèmes d’itinérance. « C’est le temps de regarder en face la situation pour faciliter la cohabitation »,lance Bernard Plante, le directeur général de la Société de développement du Village.

Ces dernières années, il a remarqué que plusieurs mesures avaient été prises pour repousser les itinérants des propriétés privées et même des lieux publics. À certains endroits, des grillages ont été installés, de gros cailloux ont été déposés dans les halls d’entrée, des bancs publics ont été retirés ou des accoudoirs ont été ajoutés aux bancs pour éviter que les gens s’y allongent. « Il nous faut une politique provinciale claire pour savoir dans quelle direction on s’en va. On ne peut pas continuer de gérer les problèmes d’itinérance à la petite semaine »,affirme-t-il en proposant de miser davantage sur une plus grande médiation et non sur la répression. Le SDC Village a d’ailleurs embauché deux intervenants de rue pour faciliter les relations entre les commerçants et les sans-abri dans le quartier.

L’Université du Québec à Montréal a aussi misé sur l’embauche de patrouilleurs pour mieux intervenir auprès des itinérants. « On vit avec eux, et on essaie d’intervenir seulement quand les personnes ont des comportements erratiques », affirme Alain Gingras, le directeur de la prévention et de la sécurité à l’UQAM.

Avec la hausse de sans-abri dans le secteur, il reconnaît par contre que leur présence cause de nombreux problèmes de salubrité. Du béton a dû être refait sur quelques établissements après avoir été abîmé par de l’urine. « Nos édifices sont malmenés, mais les problèmes des sans-abri sont bien plus importants et les politiciens disent qu’un plan s’en vient », dit-il.

Plan de lutte contre l’itinérance

À Québec, la députée solidaire Manon Massé a profité de l’occasion pour réclamer rapidement une politique au gouvernement Couillard (https://www.ledevoir.com/philippe-couillard? utm_source=recirculation&utm_medium=hyperlien&utm_campaign=corps_texte). Lors de la période de questions, elle a demandé à la ministre déléguée à la Réadaptation, Lucie Charlebois, de s’engager à présenter un plan de lutte contre l’itinérance à la prochaine rentrée parlementaire. La ministre a affirmé que son gouvernement « travaille activement à produire le plan d’action », mais elle a refusé de donner une date. Elle a rappelé que dans le dernier budget, les 8 millions prévus pour l’itinérance étaient maintenus, mais il n’a été aucunement question des 6 millions supplémentaires promis par le dernier gouvernement péquiste.

Questionné sur cet argent promis, le maire Coderre est certain d’obtenir les fonds nécessaires pour lutter contre l’itinérance « J’ai parlé avec Robert Poëti [ministre responsable de la région de Montréal]. Lors des négociations pour le statut de Montréal, la question de l’itinérance va faire partie de la législation et à ce moment-là, on pourra s’assurer qu’il y a des ressources pour le plan d’action », a-t-il indiqué.

 

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  • Administrateur

Place Émilie-Gamelin Une zone sinistrée au cœur de la ville

 

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PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE

Des magasins fermés à l’angle des rues Sainte-Catherine et Saint-Hubert, près du magasin Archambault qui fermera ses portes en juin prochain

La fermeture annoncée de l’emblématique magasin Archambault de la rue Berri⁠1, installé dans le quartier depuis le XIXe siècle, est le plus récent d’une longue série de coups durs pour ce secteur sinistré du centre-ville de Montréal. 

 

Vendredi, le Groupe Archambault a notamment montré du doigt « l’évolution du tissu urbain dans le secteur », devenu à ses yeux « un laboratoire de mixité urbaine » aux dépens de l’achalandage. Un diagnostic contesté par l’administration municipale, qui reconnaît toutefois l’existence d’un problème important. 

« Le quartier, c’est sûr qu’il a changé. Pauvre Archambault. Je les comprends, tout le monde dans le coin a des problèmes », a rapporté Catherine Lapointe, qui travaille dans le secteur et fréquente le magasin depuis 30 ans. « Je travaille en droit criminel et je le sais que tous mes clients sont là. » 

Sur place, la zone porte les cicatrices des nombreuses fermetures de commerces survenues pendant la pandémie, conjuguées à une augmentation très visible du nombre de sans-abri. L’hôtel Place Dupuis servait de refuge pendant la pandémie. 

Du côté de la rue Sainte-Catherine, où se trouve le magasin Archambault, les établissements toujours en activité font figure d’exceptions entre Berri et Saint-Timothée. 

 

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PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE

Des magasins fermés à l’angle des rues Sainte-Catherine et Labelle

Des sacs de couchage et des vêtements abandonnés ont remplacé les clients dans les entrées de plusieurs immeubles. Lors du passage de La Pressevendredi après-midi, une vingtaine de personnes se réchauffaient dans une entrée de métro empestant l’urine. De l’autre côté de la place, un grand chantier jouxtait l’ancienne gare d’autocars toujours à la recherche d’une vocation permanente. 

Chantal Archambault partage son nom avec la chaîne de magasins. « Je trouve ça vraiment triste, a-t-elle dit en sortant du commerce. Beaucoup de musiciens, beaucoup de gens de l’industrie ont travaillé ici. » Elle-même est auteure-compositrice-interprète et constitue la moitié du groupe musical Saratoga. 

Il y a vraiment quelque chose de grand qui part avec ce magasin. J’espère que les propriétaires de l’immeuble vont faire attention au patrimoine.

La guitariste du groupe Saratoga, Chantal Archambault, à propos du magasin Archambault

Les commerçants toujours en activité constatent aussi les profondes difficultés du secteur. Abdou Kamara, qui gère un magasin d’électronique La Source, doit composer avec les intrus et les vols. 

L’augmentation du nombre de sans-abri, « c’est sûr et certain que ça affecte négativement » le commerce, a-t-il dit. « On leur demande de sortir gentiment, mais parfois, ils volent », a-t-il ajouté, précisant qu’il n’avait toutefois pas vécu de problème de violence depuis son arrivée en poste l’automne dernier. 

 

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PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE

Un édicule de la station de métro Berri-UQAM, actuellement en rénovation, à l’angle des rues Berri et Sainte-Catherine

À l’hôtel Saint-André, tout près, Yannick Honvo doit parfois gérer la déception de touristes qui ne s’attendaient pas à arriver dans un tel décor. L’été dernier, « on avait beaucoup de clients ontariens, français et américains qui ont été surpris par le secteur, a-t-il dit. Ils ne se sentaient pas en sécurité. » M. Honvo décrit une augmentation de la consommation et des transactions de drogue à la vue des passants. « Il y a beaucoup plus d’itinérance qu’avant, même s’il y en avait beaucoup avant. » 

« Une très grande surprise » 

L’organisation qui regroupe les commerçants du secteur – et de tout le Village – appelle d’ailleurs la Ville et le réseau communautaire à mieux répartir les services aux sans-abri dans les quartiers centraux de Montréal, afin de réduire la pression place Émilie-Gamelin, autrefois connue sous le nom de square Berri. 

« On comprend pourquoi il y a des organismes qui sont dans le quartier, parce qu’il y a une population qui est là », a affirmé Gabrielle Rondy, directrice générale de la société de développement commercial (SDC) Village Montréal. « Après, nous, ce qu’on aimerait, c’est que les nouveaux organismes qui cherchent une adresse ne soient pas systématiquement dans Ville-Marie, dans le Village, dans Centre-Sud […], parce que ça met une pression sur les résidants qui sont là, sur les entreprises. » 

La fermeture du magasin Archambault, « c’est vraiment une très grande surprise » et « une très grande déception », a-t-elle dit, soulignant tout de même l’ouverture de 24 nouveaux commerces sur son territoire en 2022. 

Il y a beaucoup de monde qui travaille très fort pour que ça redevienne un quartier qui est sécuritaire et attractif.

Ladirectrice générale de la société de développement commercial (SDC) Village Montréal, Gabrielle Rondy

 

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PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE

La devanture du magasin Archambault

Robert Beaudry, qui représente le secteur au conseil municipal, s’est dit « extrêmement surpris » par l’annonce de vendredi, mais a souligné que l’époque est difficile pour l’ensemble des commerces de détail. « Avant de dire que c’est le tissu urbain qui est responsable de la fermeture d’un commerce comme ça, il y a une marge », a-t-il commenté. 

« Il y a des enjeux dans le secteur, c’est clair », a-t-il reconnu, pointant d’abord et avant tout la pandémie de COVID-19. « On est en réflexion avec le Village pour voir comment on peut travailler sur les enjeux de sécurité, d’insécurité, de cohabitation sociale. Tous les acteurs sont mobilisés sur ces différents enjeux-là. […] On n’est pas défaitistes. » 

Quant à la demande de la SDC de répartir les organismes d’aide aux sans-abri sur le territoire montréalais, M. Beaudry ne voit pas exactement les choses du même œil. « Oui, il faut une offre de service diversifiée sur le territoire, c’est fondamental. Mais il reste qu’au centre-ville de Montréal, il y a une forte représentation de population itinérante », a-t-il souligné.

« Il va falloir finir par entendre le cri du cœur des entreprises et commerçants, qui ne date pas d’hier, a commenté son vis-à-vis de l’opposition, Julien Hénault-Ratelle, sur les réseaux sociaux. Si un grand groupe comme Archambault a de la misère à affronter les défis du centre-ville, imaginez ce qu’il en est pour les petits commerces. » 

Avec la collaboration de Richard Dufour, La Presse

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2023-01-27/place-emilie-gamelin/une-zone-sinistree-au-coeur-de-la-ville.php

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Lundi, 30 janvier 2023 11:30MISE À JOUR  Lundi, 30 janvier 2023 11:30

 

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Requiem pour un quartier abandonné

La triste nouvelle de la fermeture en juin du mythique magasin de musique Archambault, logé depuis une éternité au coin de Berri et Sainte-Catherine Est, n’a malheureusement rien de très surprenant. 

Elle enfonce même un des derniers clous dans le cercueil d’un large quadrilatère du quartier montréalais du Centre-Sud, négligé depuis de longues années par les autorités publiques, tous niveaux confondus.

Pour le savoir, il faut y vivre ou habiter tout près. Malgré même la présence adjacente de la magnifique Grande bibliothèque et de l’UQAM, une des deux seules universités montréalaises de langue française, les parages autour d’Archambault font pitié à voir. Une véritable honte.

Dans son communiqué de presse, le Groupe Archambault a tenté de le dire en termes plus diplomatiques : « Une analyse interne approfondie a révélé que l’évolution du tissu urbain dans le secteur de la place Émilie-Gamelin, conjuguée à l’évolution des habitudes des consommateurs, ne permet plus de rentabiliser l’exploitation commerciale du Archambault Berri, en dépit d’investissements importants réalisés au cours des dernières années. »

La réalité est en effet que dans ce coin de la métropole, l’environnement est tout simplement insalubre. En été, il empeste carrément. Rien pour attirer les clients montréalais et encore moins les touristes.

Les problèmes sociaux y sont nombreux et complexes. C’est sûr. Dans ce qui fut jadis l’extension du Quartier latin de Montréal, il est néanmoins évident que la forte concentration de personnes itinérantes en détresse que la Ville a laissée se créer tout autour du parc Émilie-Gamelin y est pour beaucoup.

Ne pas blâmer les personnes itinérantes

Cette même concentration, sans être accompagnée de suffisamment de soutien des services sociaux, s’est accrue durant la pandémie. Des résidents du quartier ont eu beau sonner l’alarme, le problème ne fait que s’aggraver.

Résultat : cette section importante du Centre-Sud prend des airs de ghetto social dans lequel on a concentré une partie majeure de la population itinérante croissante de Montréal. Non pas à Outremont, il va sans dire...

Il ne s’agit surtout pas de blâmer les personnes itinérantes puisque si elles existent, c’est parce que nos sociétés riches les ont laissées pour compte. Le vrai problème est qu’au lieu d’adopter une approche globale et panmontréalaise de la situation, on y « parque » loin des quartiers mieux nantis de nombreuses personnes itinérantes, dont plusieurs ont aussi de graves problèmes non soignés de santé mentale.

Les écarts de richesse se creusent

En cela – ajoutons maintenant la fermeture annoncée du mythique bar Saint-Sulpice du Quartier latin –, la fermeture d’Archambault n’est que le dernier symptôme en date de la négligence de longue date de ce quartier par les autorités politiques et les services sociaux.

La vie de quartier en souffre terriblement. L’UQAM et sa population étudiante, aussi. Comment attirer de nouvelles inscriptions dans un quartier aussi délabré ? Ce qui, soit dit en passant, est loin d’être le cas pour Concordia, l’Université de Montréal et McGill.

Sur la même rue Berri, au nord du magasin Archambault, en face d’un terminus d’autobus lugubre, l’immense Îlot voyageur, ce restant gênant d’un scandale financier jamais résolu, gît aussi placardé depuis des années.

La décrépitude de ce quartier central est également révélatrice d’une ville où les laissés pour compte se multiplient et les écarts de richesse et de qualité de vie se creusent de plus en plus. 

D’autres symptômes, il faut bien le dire, sont une crise effarante du logement, la multiplication de l’offre de services privés en santé et la persistance, ici et ailleurs au Québec, d’un système d’éducation à trois vitesses...

 

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