Popular Post Philippe Posted October 17, 2018 Popular Post Posted October 17, 2018 Je ne comprends pas la logique de la CAQ. Est-ce qu'ils pensent réellement que les jeunes de 18 à 21 ans ne fumeront pas? Ils vont juste envoyer de l'argent au crime organisé.. On voit que la population du Québec vieillit et devient une province de ''matante'' avec une mentalité de la sorte.. 8 1 Quote
rnr_ss Posted October 17, 2018 Posted October 17, 2018 Je serais curieux de savoir leur chiffre de vente pour la première journée.. il y a plein de produits en rupture de stock sur internet. Quote
Rocco Posted October 18, 2018 Posted October 18, 2018 (edited) 3 hours ago, Feanaro said: C'est tout de même fou de voir ça. Même NBC est à Montréal - 1ère photo! 4 hours ago, Tapedlitel said: Y'a d'la joie au centre-ville! Le sujet et les sourires sont sur toutes les lèvres. La file pour la succursale de la SQDC est infinie! Bon, OK, elle est finie, et se termine... là, vis-à-vis du camion Grolsch! (2e photo, prise à 13h30) J'espère que vous ne m'en voudrez pas de mettre des photos concernant ce sujet. J'estime que la légalisation aura un effet positif sur Montréal, qui est déjà très populaire auprès des jeunes. De plus, comme a répondu un gars dans la file à une journaliste de TVA qui lui demandait si ce jour était historique : « Oui, parce que c'est la fin de l'hypocrisie. » J'espère que ça sera pas comme ça à tous les jours.. unreal. La fin de l'hypocrisie peut-être, mais certainement pas la fin de la stupidité. Edited October 18, 2018 by Rocco Quote
Nameless_1 Posted October 18, 2018 Posted October 18, 2018 De l’opium à l’alcool, la prohibition au pays [Accueil] [Société] Photo: Todd Korol La Presse canadienne Qui dit prohibition dit contrebande. Cette photo montrant des contrebandiers a été prise en Alberta en 1922. Jean-François Nadeau 17 octobre 2018 Société Aux environs de minuit, ce mardi 4 avril 1905, trois descentes de police ont lieu à Montréal dans des fumeries d’opium. Des agents déguisés en civils — habillés en « bourgeois », disent les dépêches du temps — mettent la main au collet de quelques dizaines de clients intoxiqués. Une guerre à l’opium, cette drogue pourtant si prisée et répandue au XIXe siècle, est déclenchée. Après qu’elle eut financé les grands empires, la voici honnie. Une quarantaine de personnes sont écrouées. Ce sont surtout des jeunes gens. Certains, affirme la police, appartiennent à « de bonnes familles ». Ils sont en tout cas, ces fumeurs d’opium, de plusieurs origines sociales et ethniques. Mais les regards accusateurs vont pointer surtout vers les Asiatiques et les Noirs. La police, comme une partie de la société, va souvent distiller l’idée que les méfaits attribués à l’usage des drogues ont forcément une origine étrangère, en particulier asiatique. Ainsi la lutte contre la drogue prend-elle alors parfois l’allure d’une croisade civilisationnelle. L’interdiction générale des drogues qui se dessine petit à petit illustre de puissants paradoxes tissés souvent sur une trame raciste. Emily Murphy, pionnière du droit des femmes et première femme juge de tout l’Empire britannique, célébrée sur la colline du Parlement à Ottawa par une imposante statue, est aussi doublée, on l’oublie, d’une effroyable raciste qui croit « les étrangers » mêlés à un projet machiavélique où la drogue constitue un instrument pour favoriser « la dégénérescence de la race blanche ». Dans ce débat de société du début du XXe siècle, il n’est pas encore question de marijuana, laquelle apparaîtra bientôt dans une perspective similaire. Ivresse C’est la consommation d’alcool qui, jusque-là, avait le plus inquiété et animé les débats. La défaite des patriotes de 1837-1838 avait favorisé le développement du pouvoir religieux. Dans la foulée, de nombreux groupes de tempérance voient le jour. Beaucoup de Québécois ont compté, dans leur famille, des membres des ligues Lacordaire, tous farouchement opposés à la consommation d’alcool. Au Canada de l’Union de 1840, il est permis à des villes ou à des comtés d’interdire purement et simplement la consommation d’alcool. Au Québec, l’Église fait venir d’Europe des prédicateurs chargés de convaincre la population de repousser l’alcool au même titre que le diable. En 1841, le célèbre Mgr de Forbin-Janson traverse l’Atlantique et ouvre la voie à des prêches anti-alcool qui vont se succéder. Partout, on s’agenouille sur son passage. Il asperge d’eau bénite autant que de son éloquence tout un peuple. À Québec, il prend la tête d’une longue procession où vingt-deux prélats se rendent élever une croix noire, symbole de la tempérance qu’adoptent les Lacordaire. Cette croix, installée à Beauport, fait de l’alcool un ennemi consensuel. C’est à Beauport d’ailleurs qu’on trouve aussi ce prêtre extravagant du nom de Charles Chiniquy, lequel va publier un célèbre Manuel de la société de tempérance, avant d’être excommunié et d’échapper à son assassinat. Contre la prohibition Le 10 avril 1919, les hommes du Québec s’opposent massivement (78,62 %) à la prohibition à l’occasion d’un référendum. Cette victoire des anti-prohibitionnistes ne change pas grand-chose dans l’immédiat puisqu’un très grand nombre de municipalités québécoises interdisent de toute façon la vente d’alcool. Des villes comme Trois-Rivières, Lévis, Lachine, Sainte-Agathe, Louiseville, Sainte-Rose et Terrebonne en ont voté l’interdiction dès 1915. Québec, la Vieille Capitale, le fait en 1917. Ces législations municipales entravent un moment encore la mise en application d’un régime plus ouvert et mesuré. La prohibition est dans les faits abolie à compter du 1er mai 1921, lors de l’entrée en vigueur de la Loi sur les boissons alcooliques qui crée la Commission des liqueurs de Québec, connue aujourd’hui sous le nom de Société des alcools du Québec. Cette officine du gouvernement aura même pendant un temps sa propre police. On se souviendra qu’en 1898, une consultation populaire pancanadienne avait déjà entériné le principe de la prohibition pour tout le Canada, même si le Québec avait été la seule province à voter massivement contre, à 81,2 %. Mais cette interdiction s’avère trop embarrassante à mettre en application pour le gouvernement de Wilfrid Laurier. Le politicien d’Arthabaska ne tient pas à se mettre à dos ses électeurs plus qu’il ne le faut… et il ne donne pas suite à la mesure. Ce sont donc les provinces qui se chargeront d’imposer la prohibition. Les tensions à ce sujet seront nombreuses et les histoires de trafic, innombrables. La géographie même en témoigne, avec le terme anglais de « smuggler » (contrebandier) pour décrire beaucoup de portions du territoire, à la frontière des États-Unis. Sur la scène québécoise, le gouvernement de Lomer Gouin revient à la charge en faveur de la prohibition en 1918, mais en se donnant jusqu’au 1er mai 1919 pour en décider. Pour s’assurer de gagner, les opposants à la prohibition ont pris le parti habile de la modération plutôt que de l’interdiction. Ils font valoir le caractère distinct du Québec et sa capacité à décider pour lui-même de ce qui lui convient. Ils disent : « Posons alors la question suivante : pourquoi ne laisse-t-on pas le Québec décider de ses propres affaires lui-même ? À l’heure actuelle, des forces extérieures à la province prennent des décisions et vont les imposer au peuple du Québec… » Le oui l’emporte, mais ce n’est pas exactement la fin de la prohibition puisque ce sont les boissons « légères » seulement qui sont décriminalisées, à commencer par la bière. Les spiritueux, « le fort » comme on les appelle, continuent d’être exclus de la cité. Le cidre aussi ne sera pas permis, ce qui profite à l’industrie de la bière. La fin de la prohibition de l’alcool au Québec place ce presque pays dans une situation particulière. Il devient un des rares îlots, dans l’espace nord-américain, où l’on peut, presque librement, consommer de l’alcool. L’intérêt pour la vie nocturne de Montréal, dont plusieurs facettes sont dénoncées par des enquêtes qui mettent en cause la moralité publique, tient en partie à cette libéralisation de l’alcool. Le cidre, lui, demeure interdit jusqu’en 1970. Pourtant très populaire comme boisson de substitution aux vins et aux alcools au temps de la colonie, le cidre ne revit que petit à petit, après cinquante ans d’interdiction. Aux devantures des épiceries et dépanneurs « licenciés » des années 1970 apparaît désormais très souvent la mention « Bières froides et cidres ». Mais il n’empêche : les coudes au Québec se lèvent davantage à compter de 1919. Des tavernes ouvrent, bien qu’elles ferment leurs portes aux femmes. Il faudra attendre encore une fois les années 1970 pour que ces tavernes, forcées par la loi, indiquent désormais « Bienvenue aux dames ». La prohibition, de tout temps, peut se décliner de plusieurs façons, selon l’angle où on l’observe. https://www.ledevoir.com/societe/539158/histoire-la-prohibition-en-question 1 Quote
rnr_ss Posted October 18, 2018 Posted October 18, 2018 Plus de 6000 commandes pour 12 succursales, j'imagine que c'est beaucoup. haha Le Québec n’a pas fait exception. En fin d’après-midi, la Société québécoise du cannabis (SQDC) avait compilé plus de 6000 commandes à l’intérieur de ses 12 succursales et plus de 18 000 commandes en ligne. https://www.latribune.ca/actualites/le-fil-groupe-capitales-medias/des-policiers-pour-disperser-la-foule-a-la-fermeture-de-societes-du-cannabis-b0af65f42cf2030fa46cabd172bedd24?fbclid=IwAR02W7py6lKrrw0vLmNcMKrPl8RsaozMCluCE2st4yRkI67B0Z_UcIsVtjk&utm_medium=facebook&utm_source=dlvr.it Quote
berlude Posted October 18, 2018 Posted October 18, 2018 (edited) plus de 42 000 transaction pour la SQDC pour la première journée. Vente en ligne et en magasin! le site Web a lui seul a reçu 450 000 visite en 15h d'exploitation! https://www.tvanouvelles.ca/2018/10/18/42-000-transactions-pour-la-premiere-journee-de-la-sqdc Edited October 18, 2018 by berlude Quote
Popular Post amos404 Posted October 26, 2018 Author Popular Post Posted October 26, 2018 Citation Pénurie de cannabis sur les tablettes de la SQDC Une semaine après la légalisation du cannabis, de nombreux produits sont en rupture de stock dans les succursales de la Société québécoise du cannabis (SQDC), qui blâme ses fournisseurs. Victime de son succès, la SQDC a enregistré plus de 138 000 commandes dans les magasins et sur son site Internet au cours des sept derniers jours. À Montréal, les trois succursales de la société d'État sont pratiquement en pénurie. Il ne reste sur les tablettes des succursales du centre-ville et de la rue Saint-Hubert que des atomiseurs (vaporisateurs). Rue Acadie, dans le nord de la ville, il ne reste qu'un type de cannabis séché, en paquet de 1 gramme, en plus des atomiseurs. La situation est sensiblement la même dans les succursales hors de la métropole, et la SQDC prévient que ces ruptures de stock pourraient durer pendant plusieurs mois, en raison de problèmes d'approvisionnement. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1132032/societe-quebecoise-cannabis-pot-marijuana-penurie-succursales-montreal et pour rire! : 1 4 Quote
Coqueta Posted October 30, 2018 Posted October 30, 2018 (edited) Le 2018-10-11 à 23:58, Coqueta a dit : Le 6872 St-Hubert (MTL) en avril 2018 Octobre 2018 https://petite-patrie.pamplemousse.ca/2018/10/commerces-de-plaza-se-preparent-a-larrivee-de-sqdc/ Edited October 30, 2018 by Coqueta Quote
RLCBBR Posted December 5, 2018 Posted December 5, 2018 https://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/201812/05/01-5206835-cannabis-avant-21-ans-legault-implore-les-jeunes-de-ne-pas-consommer.php Quote
Philippe Posted December 5, 2018 Posted December 5, 2018 Avec le vieillissement de la population, nous sommes bien embarqué dans la matente-isation de la société. On en a pour un bon 20 ans. 2 Quote
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