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11 hours ago, AP241 said:

C'est vraiment magnifique ces rénovations! Autant la mise en valeur des verrières qui y étaient mais laissées cachées depuis des années que la nouvelle architecture de KANVA architectes. Une fierté pour la ville!!

J'abonde dans le même sens, c'est vraiment une belle réussite ces rénos, lui donnant même un certain prestige.

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Engagez donc les même firmes pour redéfinir la Biosphère, qui s'en vient dans le giron de la VdeM et Espace pour la vie. Me semble qu'on pourrait faire de quoi de spectaculaire si il y a un peu de bonne volonté.

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Le Biodôme nouveau rouvre bientôt

Après plus de deux ans de travaux et des investissements de 37,2 millions, le Biodôme nouveau sera prêt à recevoir ses premiers visiteurs le 31 août.

Publié le 21 août 2020 à 8h00  |  STÉPHANIE MORIN  |  LA PRESSE

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PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE  |  Le lynx jouit désormais d’un habitat plus grand où il peut assouvir ses envies de hauteur.

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PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE  |  Un imposant tunnel de glace mène désormais à l’écosystème des régions subpolaires, où vivent les manchots.

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PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE  |  Des passerelles permettent désormais de déambuler dans la canopée et d’observer des espèces qui vivent en hauteur.

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PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE  |  Des murs tout en courbes, faits de toiles blanches, mènent le visiteur vers l’entrée des écosystèmes, tandis que les ouvertures de l’ancien vélodrome laissent pénétrer la lumière du jour.

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PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE  |  Une nouvelle mezzanine surplombe trois des écosystèmes du Biodôme, dont celui du golfe du Saint-Laurent.

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PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE  |  La nouvelle exposition La Bio-machine permet de découvrir l’envers du décor du Biodôme.

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PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE  |  Pendant les rénovations, les poissons, comme cet esturgeon noir, ont été transportés de bassin en bassin à l’aide d’une tyrolienne.

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PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE  |  Par la magie de la réalité augmentée, il est désormais possible d’observer un ours blanc au Biodôme.

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PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE  |  Cet ibis et ce paresseux peuvent être observés plus aisément du haut de la passerelle qui surplombe la forêt tropicale humide.

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PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE  |  Les talents du castor ont été mis à contribution : il a grugé le bois utilisé pour la création du nouveau décor de hutte…

Le public pourra dès lors constater les nombreuses améliorations apportées au bâtiment, tant pour améliorer l’expérience de la visite que pour accroître le bien-être des animaux. Parmi les plus spectaculaires ajouts se trouve l’immense tunnel de glace qui mène à l’habitat des manchots : faisant 2,5 m de haut et 15 m de long, le tunnel givré débouche sur un imposant mur tout aussi glacé. Avec une salle maintenue à 8 °C environ, le visiteur ferait bien de se munir d’une petite laine…

De nouvelles passerelles ont aussi été construites, permettant aux visiteurs de déambuler dans les canopées. Ainsi juché, on peut observer plus aisément les espèces qui vivent en hauteur (comme les paresseux, toujours bien dissimulés dans la forêt tropicale humide), en plus d’avoir une autre perspective sur les différents écosystèmes. D’en haut, on réalise aussi davantage toute l’ingéniosité humaine qui a été nécessaire pour transformer, puis rénover, l’ancien vélodrome olympique.

« Un des aspects qui me réjouissent le plus dans ce nouveau projet est la mise en valeur de l’architecture spectaculaire de Roger Taillibert. » - Charles-Mathieu Brunelle, directeur d’Espace pour la vie

De fait, plusieurs espaces ont été ouverts pour leur donner plus d’ampleur. Le hall d’entrée est monumental : la lumière naturelle y entre à flots par la voûte vitrée, éclairant les imposants murs de toile blanche menant à l’entrée des différents écosystèmes. Une nouvelle mezzanine a aussi été aménagée au cœur du bâtiment, surplombant l’Érablière des Laurentides et le Golfe du Saint-Laurent, notamment.

Certaines espèces profitent de plus de nouveaux habitats, comme le lynx, qui a plus de place pour grimper aux falaises, ou les castors, qui ont eux-mêmes travaillé à l’aménagement du nouveau décor de hutte en grugeant des bouts de bois mis à leur disposition…

Mais les nouveautés ne sont pas qu’architecturales. Le Biodôme accueille (ou accueillera sous peu) plusieurs nouvelles espèces. Ainsi, on pourra observer des caïmans à museau large, des maquereaux atlantiques, un banc d’une centaine de faux-piranhas, un couple d’aras bleus, deux ouistitis… Les pensionnaires attendus avec le plus d’impatience, cinq manchots à jugulaire, arriveront plus tard cet automne. Ils sont pour l’instant coincés à New York, et leur transport n’est pas aisé, avec la COVID-19, qui sévit toujours…

Des travaux casse-tête

Si les visiteurs peuvent facilement observer les prouesses architecturales réalisées par les firmes KANVA et NEUF architect(e)s, d’autres efforts faits dans l’ombre méritent qu’on s’y attarde. En effet, démolir puis reconstruire dans un bâtiment rempli d’espèces vivantes – 2500 espèces animales et plus de 800 espèces de plantes tropicales et tempérées – représente un vrai casse-tête. « Certaines des espèces, comme les poissons, sont restées ici ; d’autres ont été déplacées ailleurs dans le monde et reviennent peu à peu », indique Charles-Mathieu Brunelle. « La loutre, par exemple, a fait trois escales aux États-Unis avant de revenir, tout juste, à Montréal. » Les manchots ? Ils ont déménagé temporairement dans des chambres froides géantes auxquelles a été ajoutée une piscine faite en bois. Ils ont dû s’y plaire, puisque certains oiseaux se sont reproduits…

Autre anecdote racontée par la cheffe de division des collections vivantes, Emiko Wong : « Les eiders à duvet ont dû aller passer l’été 2018 en Gaspésie, au Géoparc de Percé, plus précisément, parce qu’ils ne s’adaptaient pas au premier habitat qu’on leur avait trouvé ! » Les poissons, eux, ont été déplacés de bassin en bassin à l’aide d’une tyrolienne.

Il a aussi fallu replanter beaucoup d’espèces végétales, mises à mal par les travaux. Dans l’écosystème du golfe du Saint-Laurent seulement, ce sont 80 % des végétaux qui ont dû être changés.

Expérience renouvelée

Pour l’équipe du Biodôme, les travaux ont permis de repenser complètement l’expérience de visite. Les panneaux d’interprétation ont disparu ; l’information sera transmise par les guides-animateurs ou encore par une application qui peut être téléchargée sur tous les téléphones intelligents. On a aussi ajouté dans chaque écosystème un élément de réalité augmentée, pour pouvoir observer comme s’ils y étaient des loups, des bélugas, des ours blancs…

Une nouvelle exposition permanente, baptisée La Bio-machine, vient aussi s’ajouter. Composée de 23 stations interactives, cette exposition permet de voir l’envers du décor et de mieux comprendre ce qui se passe dans les coulisses du Biodôme.

« On souhaite que l’expérience de visite soit plus immersive et axée sur les sens », dit Charles-Mathieu Brunelle. « Notre objectif est aussi d’inspirer les gens à s’engager, à faire des gestes concrets pour la protection de la biodiversité. Le rôle sociétal du Biodôme sera maintenant mis de l’avant. » Ainsi la visite se termine sur cette phrase coup de poing inscrite en lettres géantes non loin du restaurant (désormais végétarien) : « Entre l’humain et la nature, le choc est inévitable. » Un énoncé qui sous-tend une autre question : comment agir une fois ce constat fait ? Pour y réfléchir, des groupes communautaires ou ayant la cause environnementale à cœur viendront périodiquement rencontrer les visiteurs du Biodôme dans un espace aménagé pour eux.

Tant que les mesures sanitaires imposées par la Santé publique seront en vigueur, le Biodôme réduira sa capacité à 300 personnes à l’heure, soit le tiers de son achalandage habituel. Les visiteurs doivent acheter leurs billets à l’avance et réserver une heure d’entrée précise. Il n’y a toutefois pas de limite à la durée de la visite, même si, pour quelque temps, un parcours à sens unique sera instauré pour éviter tout rapprochement.

> Consultez le site du Biodôme

https://www.lapresse.ca/societe/2020-08-21/le-biodome-nouveau-rouvre-bientot.php

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Ce ne sont pas toujours des erreurs de calcul dans les projections budgétaires qui font monter la note. Mais souvent des extras qui s'ajoutent en chemin, des soumissions qui montent avec l'inflation et les délais, et aussi le trop petit nombre de soumissionnaires dans certains projets plus spécifiques. Finalement l'expertise coute cher et la rénovation réserve toujours des surprises inattendues et parfois onéreuses.

Quand on construit du neuf on fait les plans et on avance dans une direction. Quand on rénove, il faut démonter, démolir et reconstruire et ce n'est généralement qu'une fois les volumes recréés, que les défis techniques se présentent puisqu'on ne peut malheureusement tout prévoir.

A noter aussi que le vélodrome n'a pas été conçu pour devenir un musée de la nature. Reproduire différents écosystèmes dans une même enceinte était déjà très ambitieux, alors reprendre le concept et l'amener encore plus loin, doublement ambitieux.  

Il a donc fallu repenser entièrement l'aménagement intérieur, travailler les structures en créant un parcours qui soit à la fois fonctionnel et convivial. On ne pouvait donc pas risquer de manquer notre coup à cause d'une éventuelle pression budgétaire qui aurait forcé la Ville à couper les coins ronds.

Dans cet exercise il y a une chose à retenir. La rénovation sera toujours plus couteuse que la simple construction, d'autant plus quand on réalise un espace vivant ultra complexe et de cette amplitude. Personnellement je suis fier de ce que je vois, parce que le résultat semble dépasser les espérances des concepteurs eux-mêmes. 

On aura alors fait d'une balle deux coups de circuit: conserver et redonner vie à un immeuble patrimonial contemporain tout à fait exceptionnel, puis concrétiser à l'intérieur un microcosme avec faune et flore dans un copier-coller, dont le résultat est tout simplement impressionnant.

Quant à la Biosphère, il faudra s'attendre au même genre de défi financier comme technique. On peut supposer que le fédéral fournira une bonne partie du budget de réaménagement, en cédant l'édifice à la Ville. Restera à gérer cette transformation pour qu'une fois de plus les montréalais puissent en avoir vraiment pour leur argent. En d'autres mots quand on veut bâtir des infrastructures de qualité mondiale, le budget doit suivre au même niveau, car en bout de ligne c'est l'argent qui est le nerf de la guerre.

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Comment se fait-il qu'aucun mécène Montréalais n'est capable de donner un 30-40 million pour construire un nouveau Musée incroyable à Montréal. C'est pas l'argent qui manque chez nos élites, mais clairement de la bonne volonté. Il pourrait avoir son nom accolé à un Musée d'envergure internationale. Un peu d'imagination seigneur. Pourquoi toujours attendre après le gouvernement.

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il y a une heure, Rocco a dit :

Comment se fait-il qu'aucun mécène Montréalais n'est capable de donner un 30-40 million pour construire un nouveau Musée incroyable à Montréal. C'est pas l'argent qui manque chez nos élites, mais clairement de la bonne volonté. Il pourrait avoir son nom accolé à un Musée d'envergure internationale. Un peu d'imagination seigneur. Pourquoi toujours attendre après le gouvernement.

Le mécénat n'est jamais gratuit, il vient avec des baisses d'impôts même si les protagonistes n'en font pas la publicité. Alors si quelqu'un ou une entreprise donne quelques dizaines de millions, le donneur s'attend en retour à des économies substantielles dans ses comptes fiscaux. Or les gens ou les compagnies qui paient autant d'impôts sont plutôt rares au Québec. Il n'y a pas non plus de très grandes fortunes et moins de compagnies milliardaires qu'ailleurs en Amérique.

Toutefois on voit plus souvent des dons en oeuvres d'art ou sous d'autres formes non monétaires. Mais encore là les fameuses attentes sont présentes de la part des donneurs. C'est le petit côté obscur de la générosité des riches. :uninvolved:

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Il y a 1 heure, Rocco a dit :

Comment se fait-il qu'aucun mécène Montréalais n'est capable de donner un 30-40 million pour construire un nouveau Musée incroyable à Montréal. C'est pas l'argent qui manque chez nos élites, mais clairement de la bonne volonté. Il pourrait avoir son nom accolé à un Musée d'envergure internationale. Un peu d'imagination seigneur. Pourquoi toujours attendre après le gouvernement.

Il y a 10 ans, Rinto Tinto Alcan avait tout de même contribué 4 millions de $ (sur un budget de 33 M$) lors de la construction du nouveau Planétarium au Parc Olympique.

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Planétarium_Rio_Tinto_Alcan_de_Montréal

Cela aurait été bien qu'une entreprise (ou un mécène/philanthrope) fasse de même pour le Biodôme.

Savons-nous s'il y aura un ou plusieurs contributeur(s) privé(s) pour le nouveau Insectarium ? Est-ce que (feu) M. Georges Brossard avait prévu léguer une partie de sa collection personnelle qu'il possédait chez lui ? 9_9

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Faut pas trop en demander aux mécènes et compagnies québécoises. Les Québécois sont de nature les moins généreux dans ce type de financement (on va me dire qu'ils sont les plus pauvres aussi, bon). 

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il y a une heure, Rocco a dit :

Faut pas trop en demander aux mécènes et compagnies québécoises. Les Québécois sont de nature les moins généreux dans ce type de financement (on va me dire qu'ils sont les plus pauvres aussi, bon). 

Plus pauvres et plus taxés.

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Il y a 2 heures, Rocco a dit :

Faut pas trop en demander aux mécènes et compagnies québécoises. Les Québécois sont de nature les moins généreux dans ce type de financement (on va me dire qu'ils sont les plus pauvres aussi, bon). 

Un article que j'avais lu cette semaine concernant les dons faits par des particuliers :

Citation

Philanthropie : les Québécois généreux pendant la pandémie

La Presse  |  Débats  |  Publié le 17 août 2020 à 11h00

JEAN M. GAGNÉ, PRÉSIDENT DU CONSEIL DE L’INSTITUT MALLET

« Nous voyons un élan de générosité qui reflète à la fois la solidarité des citoyens et la confiance dans les organismes d’entraide », constate Jean M. Gagné.

À l’heure où l’organisation We Charity (UNIS) est entraînée dans une controverse politique, alors que la tragédie de Beyrouth émeut le monde déjà frappé par la pandémie, les organismes d’entraide et de charité sont projetés à l’avant-scène : ils suscitent de l’espoir chez ceux qui sont éprouvés et soulèvent parfois des questions chez ceux qui font le geste de donner. Qu’en est-il au Québec ?

Ici, nous voyons un élan de générosité qui reflète à la fois la solidarité des citoyens et la confiance dans les organismes d’entraide. Depuis le début de 2020, 71 % des Québécois ont fait au moins un don pour des causes sociales, communautaires ou humanitaires, le don moyen étant de 189 $ ; 78 % des Québécois disent par ailleurs avoir l’intention de faire un don ou un autre don dans les six prochains mois (et on peut avancer que cette proportion augmentera, considérant les liens étroits entre le Québec et le Liban). Ces données sont tirées d’un sondage Léger réalisé en juillet dernier pour l’Institut Mallet. Notre organisation, fondée en 2011, a pour mission de promouvoir l’action philanthropique et l’engagement citoyen.

[...]

https://www.lapresse.ca/debats/opinions/2020-08-17/philanthropie-les-quebecois-genereux-pendant-la-pandemie.php

Cependant, on ne fait pas mention des dons philanthropiques pour les institutions, tel les musées (ex.: Biodôme), malheureusement. :|

Les entreprises pourraient en effet un peu plus s'impliquer...

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