Aller au contenu
publicité

Né entre les rapides

Membre
  • Compteur de contenus

    7 429
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    11

Tout ce qui a été posté par Né entre les rapides

  1. (ci-dessus deux extraits des citations) Premier point: c'est compréhensible. Ce qui n'est pas dit cependant, c'est l'ampleur de la différence à combler. Deuxième point: j'imagine, ou j'espère à tout le moins, que le MTQ réalise qu'une hypothétique contribution supplémentaire de la part du gouvernement fédéral aurait comme corollaire une diminution correspondante des sommes qu'il serait disposé à fournir pour d'autres projets de TEC au Québec, à Montréal et ailleurs dans la province. Même chose pour des contributions du gouvernement du Québec dans la région de Montréal. Il y a toujours des contreparties, jamais des efforts supplémentaires en faveur d'un projet spécifique qui n'ont pas d'impact sur la réalisation des autres. Ça revient encore à des questions de priorité. Penser le contraie c'est s'illusionner.
  2. C'est certain. Jusqu'à présent, c'est l'impact visuel des structures aériennes proposées qui a constitué la principale objection. Mais que celle-ci soit résolue ou non à la satisfaction de la majorité, il y a ou il y aura d'autres objections qui prendront la relève. Par exemple: le coût très élevé du projet et la remise en question des priorités en matière d'infrastructures de transport dans la région de Montréal. Si "tout le monde" pensait que toutes les demandes à gauche et à droite au nord au sud à l'est et à l'ouest pouvaient être satisfaites à brève échéance, ils devraient commencer à déchanter. Un projet de l'envergure du REM de l'Est accaparerait un grande partie des ressources financières et matérielles disponibles pendant plusieurs années.
  3. Oui. J'allais certainement examiner cet aspect, mais si tu connais les dispositions exactes se rapportant à la question, j'apprécierais que tu les partages.
  4. C'est vrai, mais ça ne veut pas dire qu'elle est insoluble. Mais puisque ce cas n'est pas unique, je voudrai exposer une piste de solution dans le cadre plus large d'un fil dédié (peut-être à venir, si j'ai le temps). Indice (hint): il faudrait d'abord élargir le bassin de population apte à se prononcer sur la désirabilité d'un projet. Ne vous gênez pas de me le rappeller si j'oublie!
  5. Quand est-ce que les familles en entier (ça veut dire des adultes et des enfants) se déplacent pour se rendre au centre-ville? -- Pour une occasion spéciale oui. Soir et matin cinq jours par semaines? Rare. Il n'y a rien de mal à prendre l'automobile pour une sortie en famille; ce n'est pas cela qui congestionne le réseau routier. En ce qui concerne les déplacements réguliers des travailleurs et des étudiants, de la banlieue au centre-ville, le métro est généralement plus rapide (par expérience), au moins pour la partie du trajet à l'approche du centre. Et c'est sans compter le stationnement au c-v, coûteux et pas toujours devant la porte de l'établissement fréquenté. Présentement, malgré le fait que les bureaux au c-v soient peu occupés, la congestion routière sur les grands axes est (déjà) majeure; avec ne serait-ce qu'un présentiel partiel, ça augmentera encore; pire en hiver, et pire aussi dans le cas de Boucherville quand les grands travaux de réfection du tunnel Lafontaine seront en cours. En banlieue, surtout en banlieue éloignée et/ou en ordre dispersé, je pense qu'il faut accepter de faire le trajet quotidien en deux étapes: automobile de la maison jusqu'à une station de TEC, et TEC (idéalement rapide) pour le reste. On n'aura jamais une ligne de métro sur chaque rue avec des arrêts fréquents. Graduellement, des ensembles résidentiels plus denses pourront (c'est commencé) justifier des services de TEC plus performants-- organisés selon une une hiérarchie intelligente: autobus, tramway, métro/REM.
  6. Les nuisances sonores causées par le passage des véhicules sont malheureusement présentes à de très nombreux endroits, pas seulement des autoroutes. Les moteurs des véhicules à propulsion électrique sont silencieux et n'émettent pas de gaz polluants, mais le déplacement de l'air et le frottement des pneus émettent aussi du bruit. La vitesse est un facteur important, tout comme la configuration des lieux, par exemple un secteur résidentiel adossé à une chaîne de collines. Les avions et les trains sont bruyants aussi. Les endroits parfaitement silencieux sont très rares, surtout en ville; quand ce n'est pas un son strident, c'est un grondement persistant, qu'on ne remarque pas quand on y vit en permanence, mais qui est notable à l'oreille de celui qui vient d'un lieu isolé. Morale de l'histoire: s'il fallait que les seuls sites propices à l'habitation soient à l'abri du bruit, on n'en trouverait à peu près pas. Le grand site entre le canal Lachine et l'A-20 ne serait pas pire que bien d'autres, surtout si on prend la peine d'ériger des barrières anti-bruit. Ville Mont-Royal n'en a pas du côté de la Métropolitaine, et pourtant...
  7. Juste pour prendre le contre-pied du message suggéré par cette image, et pour rire*, que penseriez-vous d'une alternative consistant à maintenir intégralement la limite de hauteur à 200 mètres, mais de l'étendre à l'ensemble du territoire de la ville. Des tours de 200 m et rien d'autre. Plus sérieusement, la question des limites de hauteur mérite d'être abordée sur plusieurs points du territoire, pas seulement au centre-ville. La plupart du temps, un rehaussement local de la limite ne la porterait à 200 m ou à ce qui s'en rapproche. * car ce n'est pas du tout ce que je souhaite, comme vous pouvez le constater dans mes autres interventions.
  8. Those NIMBYS are backwards. Unfortunately, the more progressive residents of Maisonneuve do not stand up in support of the project. Both the Backwards and the Progressives will get the same: nothing.
  9. C'est un fait accompli. Comme essayer de voter quand les bureaux de vote sont fermés. Ou de faire un sondage sur les intentions de vote après des élections dont les résultats sont connus.
  10. Ça m'ennuie d'entendre que c'est une "routine nord-américaine". Partout (notamment en France) où le nombre de personnes habitant dans des maisons individuelles en banlieue est élevé et où l'automobile individuelle est le principal mode de déplacement (au moins pour la première étape du trajet matinal et la dernière étape du trajet de fin de journée), une routine identique s'impose. C'est évidemment différent dans le coeur des villes, que ce soit en Amérique ou en Europe. Et dans tous les cas, dans la catégorie des "n'oublions pas que..." se trouve le fait que la majorité des ménages est désormais composée de seulement une ou deux personnes. La routine décrite ci-dessus ne s'applique pas, ou pas de la même façon.
  11. "Pas grand chose de nouveau..."? -- Il ne s'agit pas du télétravail, mais du bureau de l'avenir, qui pourrait regrouper en un seul lieu plusieurs fonctions: pas seulement l'emploi, mais aussi celui où on socialise, s'instruit, s'amuse, assiste à des spectacles, se détend, se cultive, prend de bons repas, reçoit des soins, et ultimement habite. Naguère, chacune de ces fonctions s'exerçait en un lieu distinct, souvent éloigné l'un de l'autre. Puis le télétravail a rendu possible pour plusieurs d'effectuer son travail rémunéré à partir de la résidence; mais cet arrangement ne comble en rien les autres besoins, à commencer par la socialisation dont une partie se faisait dans le milieu de travail (beaucoup pour ceux oeuvrant dans les bureaux, les restaurants et les magasins, aussi dans les usines, bien peu toutefois pour les camionneurs par exemple). Les perspectives que j'évoque vont peut-être un peu plus loin que le contenu de l'article référé, mais c'est celui-ci qui me les ont inspiré. L'idée centrale, c'est que les édifices à bureau ont le potentiel de se réinventer en centres de vie. Des parties importantes de leur superficie seraient réaffectées à d'autres fonctions comme celles que j'ai mentionnées. De cette façon, même si l'emploi total au centre-ville diminuait, le taux d'occupation des immeubles demeurerait élevé. Il y aurait autant sinon plus d'animation qu'avant, sur une plus large plage horaire.
  12. C'est pour cette raison que j'avais écrit "Il faudrait voir si cette nouvelle configuration serait plus efficace". La nouvelle configuration consisterait justement à avoir une ligne de tramway le long du boulevard des Laurentides, en remplacement de la plupart des segments parcourus sur ce boulevard par les lignes d'autobus desservant les quartiers. Autrement dit, ces lignes seraient maintenues mais raccourcies. Les trajets précédemment effectués dans un unique véhicule jusqu'à destination (par exemple la station Cartier) seraient dorénavant faits en deux étapes (première en autobus, seconde en tramway). Ça pourrait (à vérifier) être plus efficace, si les trois facteurs cumulatifs suivants sont importants: 1) les trajets en tramway sur le boulevard seraiet plus rapides; 2) une meilleure égalisation des charges (remplacement d'une combinaisons de bus à moitié vides et d'autres en surcharge); et 3) des parcours raccourcis pour les lignes de bus (= meilleure desserte et/ou moins de véhicules et de chauffeurs nécessaires).
  13. Les enfilades d'autobus sur le boulevard des Laurentides sont le résultat de la convergence de lignes en provenance de toutes parts à Laval et la Rive-Nord menant originellement aux gares d'autobus à proximité de la station de métro Henri-Bourassa à Montréal, et maintenant, dans une moindre mesure à la station de métro Cartier (parce que certaines lignes d'autobus ont maintenant leurs terminus à la station Concorde ou au Carrefour Laval). Ce qu'il faut retenir, c'est que ce n'est guère la desserte de destinations sur le boulevard des Laurentides le long de son parcours qui les explique. On passe par le boulevard des Laurentides, mais on ne s'y arrête pas (sauf à la station Cartier). S'il y avait un tramway dans cet axe, il accueillerait en divers points (les principaux boulevards est-ouest) les passagers des autobus desservant les quartiers. Ça ajouterait une étape de plus aux usagers du TEC dont la destination ultime est majoritairement à Montréal via le métro. Il faudrait voir si cette nouvelle configuration serait globalement plus efficace.
  14. Les bandes dessinées les plus célèbres sont souvent l'oeuvre d'un duo composé d'un dessinateur et d'un scénariste. Tu ferais un excellent scénariste travaillant cette fois avec des photos, à partir desquelles tu imagines des scènes cocasses.😉
  15. Oui on trouve maintenant des secteurs assez densément peuplés. Il faudrait voir quelles sont leurs destinations quotidiennes principales. Si c'est le centre de Montréal, il y a de bonnes chances que leurs trajets passent par le métro ou le train de banlieue, auquel cas ça prend d'abord des moyens efficaces de se rendre à une station/gare. Les destinations (emploi etc.) à Laval sont aussi plus nombreuses qu'auparavant, mais elles sont encore assez dispersées géographiquement. On s'y rend plus souvent qu'autrement en automobile, à partir d'un quartier de Laval ou de la banlieue nord, et même de Montréal.
  16. Et si on reprenait la discussion sur le Marché d'édifices à bureaux! Je vous suggère un article fort intéressant paru aujourd'hui dans Bloomberg City Lab, intitulé: " The office of the future is competing with everywhere else". Ça ouvre des perspectives!
  17. Ce n'est pas du ramollissement, mais de la sagesse qui se pointe. On apprend à choisir ses combats. Le plus tôt le mieux. On ne peut pas être toujours en guerre contre tout ce qui nous entoure. C'est épuisant, et ultimement vain, de jouer au Don Quichotte. 😄
  18. De toutes les interventions récentes que j'ai lues, c'est ce passage qui a le plus attiré mon attention.
  19. I just love the way you characterize the price level! Now, for investment purposes: it is quite common to face a cashflow shortfall (deficit) in the first few years of a residential real estate investment. It may appear that you are losing money, but the market value of your property may accrue by more than your operating losses during that period. And your cashflow will gradually improve as rents go upwards. This does not imply that any real estate investment is fine at whatever price you pay. Judgement is required. Compare with the prices and cashflow projections of other properties on the market. Do not fail to take into account the age of the properties (and the ensuing renovation costs in the future), as well as the trendiness (or lack thereof) of the neighborough.
  20. Dans le cadre de cette discussion, ce qui m'importe, c'est la santé du marché d'édifices à bureaux. Celle-ci dépend d'un sain équilibre entre l'offre et la demande. A l'heure actuelle, ce n'est pas le fort ralentissement de la croissance démographique qui est à la racine d'une faiblesse de la demande, particulièrement au centre-ville. Tu profites de l'annonce d'un redécoupage de la carte électorale du Canada pour réintroduire le débat sur la question du seuil d'immigration. Il est incontestable que le poids démographique du Québec dans l'ensemble canadien est en baisse. Incontestable aussi que l'immigration y joue un rôle important. Puisque tu m'amènes à traiter de ce sujet, je noterai que même si le Québec rehaussait ses cibles d'immigration de telle sorte que le taux égalait celui de l'Ontario par exemple, ça ne ferait pas de Montréal une ville aussi populeuse que Toronto, et le Québec aussi populeux que l'Ontario. C'est juste que, toutes choses égales par ailleurs, la part relative du Québec dans la population canadienne ne baisserait plus, ou plus autant. Et même si l'immigration au Québec dépassait largement celle dans le reste du Canada (accroissant ainsi sa part relative de la population totale), ce n'est pas cela qui redonnerait à Montréal sa place de métropole du Canada. Une métropole, ce n'est pas simplement un ensemble plus populeux que les autres. Il faut commencer par développer une économie dynamique et prospère. Un accroissement de la population entraîne certes des retombées économiques, ne serait-ce qu'à cause des besoins supplémentaires en logement, consommation locale, et services publics; mais ça ne change pas en soi le rayonnement de la ville -- sa capacité à produire et à exporter dans le reste du pays et le reste du monde des biens et des services. Pour y parvenir, il faut qu'une partie significative des nouveaux arrivants --qu'ils proviennent de l'étranger ou du reste du Canada --migration inter-provinciale dans ce cas-- possèdent les attributs recherchés (par exemple des compétences particulières). Je pense que l'immigration au Québec doit correspondre aux besoins du Québec -- pour combler des postes cruciaux, et aussi pour maintenir un équilibre adéquat entre la population active et la population totale. En allant au-delà de ce niveau d'immigration, le produit intérieur brut (pib) par exemple croîtra peut-être davantage, mais il est bien moins certain que le pib par habitant ira dans la même direction. Que veut-on? -- Une économie plus "grosse" ou une économie plus prospère? Les deux ne vont pas nécessairement de pair. Le cas de l'Ontario des dernières 30 années est révélateur: sa population a cru plus vite que celle du Québec, mais son revenu personnel par habitant s'est comparativement détérioré par rapport à la moyenne canadienne, tandis que celui du Québec s'est amélioré. Toujours plus n'est pas toujours mieux. Maximal et optimal ne sont pas synonymes.
  21. Qui pense que la Ville de Québec aurait choisi d'avoir un tramway si elle et ses usagers avaient du assumer les coûts d'immobilisations?
  22. 1) Le véritable siège social de la Banque Royale du Canada (RBC) n'est pas à Montréal QC. Les opérations de la RBC au Québec sont vraisemblablement moindres que celles de la Banque Nationale du Canada (BNC). 2) Les plans pour le nouveau siège social de la BNC ont été dressés avant les perturbations occasionnées par la covid, et correspondaient aux besoins d'espace tels qu'estimés alors. 3) S'il s'avère que lesdites perturbations ont un effet majeur permanent sur les besoins d'espace des grandes banques, toutes ces dernières se retrouveront avec un surplus d'espace, à Montréal, à Toronto et ailleurs. La BN ne sera pas plus affectée que les autres. 4) Dans tous les cas (i.e. pour toutes ces banques), les dépenses d'exploitation liées aux locaux occupés (qu'elles possèdent ou qu'elles louent avec des baux à long terme) représentent une faible part de leurs dépenses totales, et une part encore plus minime de leurs revenus. D'hypothétiques locaux vacants ou sous-utilisés ne pèseraient pas lourd sur leurs résultats. D'autres facteurs sont beaucoup plus importants pour leur performance.
  23. Ah! Si le monstre pouvait faire assez peur au p'tit gros (bureau en...) pour qu'il s'enfuisse!
  24. C'est rendu que la question de la hauteur fait de l'ombre sur tous les sujets abordés sur le forum. Une obsession.
×
×
  • Créer...