Weka 29

C'est à s'y confondre. Spontanément, lors des premières secondes de visionnement, on dirait que c'est le revêtement du 1 SQP. Mais c'est effectivement le sommet du musée Pointe-à-Calières qui est parfaitement aligné sur le 1 SQP.

Même le Enticy, du très haut de sa vingtaine d'étages, cache le Mont-Royal.

Deux magnifiques oeuvres architecturales situées sur le côté nord de Crémazie. Première photo, à peu près à Esplanade; deuxième photo, à Henri-Julien. D'ailleurs, la majeure partie des bâtiments situés sur Crémazie, des deux côtés, sont franchement épouvantables.

Vous avez absolument raison et c'est infiniment triste.

Spontanément, je trouvais votre proposition a un peu farfelue. Mais plus j'y pense, plus je crois que c'est la moins pire des solutions.

J'ai entendu des entrevues ce matin à 95.1, dont avec l'inénarrable Dinu Bumbaru. Franchement, je n'ai pas compris grand chose, personne n'étant en mesure d'expliquer clairement le pourquoi de la nécessité de remplacer l'anneau technique. Je n'ai aucune compétence en matière de génie et je ne dis pas qu'il ne faut pas le remplacer. Mais il faudrait que quelqu'un de compétent et de crédible explique, de façon bien vulgarisée pour le commun des mortels, pourquoi l'anneau technique actuel n'est plus bon. Quant aux coûts, je n'ose même pas concevoir ce qu'ils seront au final. Ce que je comprends, c'est que l'anneau technique est l'épine dorsale du stade et que son remplacement sera très complexe. Imaginons que la projet aille de l'avant. Comme il y a un karma de malheurs collé au stade depuis ses débuts, on peut très bien imaginer des imprévus, des mauvaises surprises et, par conséquent, d'autres dépassements de coûts. Quant à l'option de la démolition, que plusieurs préconisent depuis des décennies, j'y reviendrai dans un autre post. Je suis assez bien renseigné sur ce sujet. Pour l'instant, je peux dire que c'est infiniment plus complexe que ce que les gens pensent et que ça coûterait extrêmement cher.

Ok, je comprends, ce n'est pas la détérioration du matériau, mais seulement de la saleté. C'est sûr qu'avec le smog record dû aux incendies dans le nord depuis plus d'un mois et les orages fréquents, ça a contribué à salir beaucoup et c'est très visible sur le noir.

C'est franchement épouvantable. Un immeuble presque neuf. Ça doit faire environ un an que je suis passé là et je ne me souviens pas d'avoir vu cela. Est-ce qu'un tel degré de détérioration peut survenir en seulement une année? Et si oui, est-ce parce que le matériau est cheap?

En principe, vous avez totalement raison. Mais c'est sans compter un facteur qui s'ajoute : le 20-20-20 et l'idéologie de l'administration en place. À court et moyen terme, je ne m'attends pas à «davantage de ces belles tours qui viendront ponctuer le paysage urbain montréalais». Malheureusement.

Effectivement, c'est étrange. Une tour assez ou très belle qui côtoie une tour affreuse. Il ne me vient pas d'exemples spontanés en tête de projet comportant au moins 2 tours et où un contraste si marqué est présent entre les deux tours : une vraiment réussie et l'autre d'une grande laideur.

Hormis qu'on démolisse les immeubles tout autour et qu'on les remplace par des tours de 30 étages.😈

Ça ressemble au syndrome du cube juste au sud de VSLP/BN.

Vraiment très bien, et ce n'est même pas sur un mur aveugle. Qu'attend-on pour exiger, dans les règlements d'urbanisme, que les murs aveugles de tout nouveau bâtiment soient recouverts d'une murale?

Un grand avantage du Bass 5 : au moins, de cet angle, il cachera le Bass4. 🤣

D'accord. Mais pour tempérer vos propos, je dirais que la façade nord de l'autre tour (celle de 19 étages sur Ottawa) est assez réussie.

Moi non plus je ne suis pas surpris. Le gros problème, tant pour les constructions neuves que pour les rénovations / remplacements, c'est qu'on attend, et on attend et on attend encore avant de se décider. Étude de pré-faisabilité, étude de faisabilité, changement de gouvernement, re-étude de faisabilité. Les coûts explosent, on met un moratoire. Nouveau changement de gouvernement, re-études. On change le concept, re-études. Ad vitam aeternam. Entre-temps, plus on attend, plus l'infrastructure se détériore, plus les coûts explosent. Donc, encore un moratoire parce que ça dépasse la capacité de payer des citoyens. On dirait qu'on doit frôler ou vivre une catastrophe avant que les gouvernements agissent. Je suis convaincu que, si le viaduc de la Concorde ne s'était pas écroulé, on n'aurait même pas commencé à reconstruire les viaducs un peu partout au Québec. Si les poutres du pont Champlain n'avaient pas été sur le point de s'effondrer, le nouveau pont ne serait probablement pas encore construit aujourd'hui.

Je n'aurais pas si bien dit. Bravo pour avoir expliqué cet enjeu de façon simple, concise et très pertinente.

Très honnêtement, je ne suis pas absolument sûr du chiffre. J'ai déjà vu 1 % il y a quelques années. Et j'ai déjà vu 2 % il y a un ou deux ans. Quoi qu'il en soit, c'est une proportion infime par rapport au nombre de piétons. Je peux vous dire que j'ai souvent marché en hiver sur le REV Saint-Denis, qui est, je crois, le plus achalandé du réseau. Et durant 10-15 minutes de marche, la plupart du temps aucun cycliste ne passait. Au mieux, un seul.

C'est totalement vrai et je l'ai dit dans un post l'hiver dernier. Et c'est scandaleux. Il faut rappeler qu'environ 2 % de la population se déplace régulièrement en bicyclette l'hiver. Tandis que - à l'exception des personnes gravement malades ou en CHSLD - pratiquement tout le monde a à marcher sur les trottoirs à un moment ou un autre. Depuis quelques années, je remarque que beaucoup de piétons marchent dans la piste cyclable de la rue St-Denis, entre Crémazie et Jean-Talon, et j'en suis. C'est nettoyé impeccablement jusqu'à l'asphalte et on est sûr de ne pas tomber. Alors que sur les trottoirs, il y a de la glace (lorsqu'il fait froid) ou une espèce de purée de sloche (lorsqu'il fait plus doux) dans laquelle il est pénible de marcher.

Malheureusement pas juste dans Griffintown. On voit cela de plus en plus dans Villeray, qui demeure quand même un quartier plus propre que la moyenne montréalaise. C'est sans compter le travail bâclé de plusieurs éboueurs, qui laissent après leur passage plusieurs déchets. Ils lancent mal les sacs dans le camion, un sac s'éventre, une partie des déchets reste dans la rue et le vent fait par la suite son travail de dispersion. J'ai été souvent témoin de cela.

Elle est bien bonne celle-là! C'est la première fois que je vois cela.

Remarquable clin d'oeil à l'une ces citations les plus marquantes dans notre histoire moderne. J'espère que les membres de ce forum qui ont moins de 55 ans connaissent l'histoire et savent à quoi Rocco fait référence.

Vos exemples sont très pertinents. Le secteur Guy-René-Lévesque était mort, presque sinistre, depuis un demi siècle, depuis les années 70. Idem pour tout ce qui est immédiatement au sud et à l'ouest de la TDLB. Le secteur Cathcart-Mansfield est moins pire, mais fait un peu pitié. Dans les trois cas, on peut espérer que les commerces réussiront le pari d'animer et de dynamiser ces secteurs. Ça dépendra à la fois de la nature des commerces et de l'aménagement esthétique qu'on en fera.

Il est important de corriger et de mettre en perspective ces chiffres pas du tout comparables. On compare des pommes avec des tomates. Avant de poursuivre, je tiens à mentionner que je connais bien le secteur de l'industrie touristique, ayant réalisé des dizaines études pour divers organismes touristiques (municipaux, provinciaux et fédéraux) et ayant fouillé durant 20 ans dans les diverses sources statistiques, tant nationales qu'internationales. Dans le cas de Madrid, il s'agit de touristes internationaux uniquement. Le 6 millions est exact, je l'ai vérifié. Je peux vous dire que, lorsqu'ils présentent leur chiffres d'achalandage, la plupart des pays et des grandes villes parlent des touristes internationaux. Dans le cas de Montréal, il s'agit des touristes de toutes provenances. Il s'agit de passer au moins une nuitée dans la ville pour être considéré touriste. Les excursionnistes, qui ne couchent pas à Montréal, ne sont pas des touristes; par exemple, une famille de Sorel qui vient faire une virée à La Ronde et s'en retourne le soir même, n'est pas comptabilisée. Mais si matante Ginette de Québec va voir sa soeur à Montréal et passe ou nuit ou deux chez elle, elle est considérée comme une touriste. Même si elle ne dépense rien, même si elle couche chez sa soeur. Or, 71 % des «touristes» qui viennent à Montréal ne sont pas internationaux et 51 % sont d'ailleurs au Québec. Il est démontré que la majorité des touristes provenant d'ailleurs au Québec couchent chez des parents et amis et dépensent très peu, hormis un ou deux restos et une entrée à un spectacle ou un musée. Maintenant, comparons Montréal avec Madrid. Le nombre de touristes internationaux à Montréal est de 2,3 millions (et non de 8 millions), soit 38,3 % du volume de Madrid (6 millions). Une autre statistique qui va dans le même sens, soit l'achalandage des aéroports. Juste avant la pandémie, en 2019, l'aéroport de Madrid comptait presque 58 millions de passagers annuellement, contre 20 millions pour Montréal-Trudeau. Montréal a 34,5 % du volume de Madrid. On est assez près du ratio de 38,3 % du volume de touristes étrangers. J'ai toujours trouvé détestable cette façon qu'ont Tourisme Montréal et Tourisme Québec de présenter les chiffres relatifs au tourisme, qui ne se comparent pas à la façon que font la plupart des organismes ailleurs dans le monde, et qui gonflent artificiellement nos chiffres. Conclusion : Madrid est une ville beaucoup plus touristique que Montréal.

J'étais à Québec en fin de semaine. Étant en autocar, ça permet d'admirer beaucoup mieux le paysage qu'en auto lors de la traversée du fleuve. Je suis toujours émerveillé de la beauté du Saint-Laurent dans la région de Québec, de St-Antoine-de-Tilly (environ 20 km en amont) jusqu'à l'île d'Orléans. Sur toute la longueur de ce fleuve, de Kingston jusqu'au Golfe, c'est dans la région de Québec que je trouve que le paysage est le plus spectaculaire.