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Normand Hamel

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Tout ce qui a été posté par Normand Hamel

  1. Il s'agit simplement d'un mal entendu car Kool ne pouvait pas savoir que je n'avais pas vu son post lorsque je t'ai répondu. Et de mon côté je croyais qu'il blaguait lorsqu'il a m'a répondu et j'ai donc embarqué dans un jeu qui n'en était pas un semble-t-il.
  2. Tu as fait exactement ce que je voulais que tu fasses: changer le Haha pour un Thanks.
  3. @Brick Quand j'ai répondu à ta question en disant "fort probablement" je n'avais pas encore vu le post précédent. J'étais donc sérieux à ce moment là car je m'étais moi-même posé la question sans toutefois être certain de la réponse.
  4. Je croyais qu'il s'agissait d'un jeu, que je trouvais par ailleurs fort amusant.
  5. Indeed, but that's because this was the second iteration. What Brick was talking about is the initial one. So what we have now is the third proposal and we are not sure if it's the final one or not because Griffintown is on hold.
  6. Il était question t'entamer la partie arrière du Rodier et le coin sud-est du New City Gaz se trouvait menacé également.
  7. C'est qu'il y a différents degrés pour décrire la gravité d'un marasme économique. 1- Ralentissement: ça commence avec une diminution de la croissance mais sans que celle-ci devienne nécessairement négative. 2- Récession: c'est quand le PIB est négatif sur plusieurs trimestres, au moins deux. 3- Dépression: c'est une récession qui se prolonge dans le temps, parfois sur plusieurs années. 4- Stagflation: c'est une récession accompagnée d'une augmentation des prix. 5- Apocalypse économique: c'est quand d'une part les marchés paniquent et les investisseurs retirent leurs billes et/ou restent sur les lignes de côté, et d'autre part les taux d'emprunt deviennent impossibles tant pour les particuliers et les entreprises que pour les gouvernements. La machine arrête alors de tourner et l'économie s'effondre. On est venu très proche en 2008 et c'est pourquoi les gouvernements sont intervenus, pas seulement pour sauver les entreprises mais pour sauver l'économie de toute la planète. Un exemple récent. Lorsque le duo Truss/Kwarteng au Royaume-Uni a présenté un budget annonçant d'importantes réductions de taxes le marché a très mal réagi parce que déjà avec le Brexit l'économie ne tourne pas bien et en même temps cela aurait privé le pays de revenus dont il a grandement besoin car le système a atteint ses limites après plusieurs années d'austérité et certains investissements doivent impérativement être faits: système de santé, éducation, forces armées, etc. Ce qui fait que l'Angleterre ne pouvait plus emprunter sur les marchés qui avaient perdu confiance en ses capacités de rembourser. Un grand nombre de fonds de pension sont alors devenus momentanément insolvables et la Banque d'Angleterre a dû intervenir. Présentement l'inflation demeure élevée alors que les taux d'intérêt n'ont pas encore fini d'augmenter, surtout aux États-Unis. On sait qu'un ralentissement est probable compte tenu des taux d'intérêt élevés mais les effets des hausses prennent deux ans avant d'avoir un effet dans l'économie, certains disent 18 mois. Ce qui fait que lorsque l'économie commence à ralentir et que les prix commencent à baisser, ou à augmenter moins rapidement, il peut déjà être trop tard pour commencer à baisser les taux. Il devient alors impossible d'éviter la récession. Ce qui s'en vient dans l'immédiat c'est une baisse des profits des entreprises et cela pourrait refroidir les investisseurs. Le problème prend son origine dans le fait que les banques centrales ont mis trop de temps à réagir. Personnellement j'étais prêt à voir augmenter les taux six mois avant que les banques agissent. Comme l'économie est maintenue en vie artificiellement par les interventions des banques centrales, tôt ou tard nous arriverons au point où les banques ne pourront plus rien faire, un peu comme c'est le cas parfois où des entreprises ou des particuliers ne sont plus en mesure de faire face à leurs obligations: c'est alors l'apocalypse pour l'entreprise ou le particulier en question. C'est ce qu'on appelle une faillite. Ce qui nous guette dans ce cas-ci c'est la faillite du sytème.
  8. Il me semble que le cinéma Impérial serait dû pour une petite cure. Il a été entièrement rénové il y a une vingtaine d'années déjà mais sa façade a maintenant besoin d'être nettoyée pour lui redonner du lustre. Surtout avec l'ouverture prochaine de l'Imperia juste à côté. C'est un petit bijou sur le plan architectural mais selon moi il aurait besoin d'être rafraichi un peu.
  9. Par contre l'axe de Bleury, entre Président-Kennedy et René-Lévesque, commence à être drôlement intéressant des deux côtés de la rue. Le Quartier des spectacles a accéléré le développement du secteur et il est permis de penser qu'il en sera de même pour l'axe De Maisonneuve/Président-Kennedy lorsque le réaménagement de l'avenue McGill College sera complété.
  10. Churchill Falls, un contrat parfaitement équitable Au moment où s’amorcent les négociations pour le renouvellement du contrat de Churchill Falls, il est souhaitable de rappeler que ce contrat est toujours équitable, comme il l’était lors de sa signature en 1969. Il n’est pas le produit d’un rapport de force favorisant indûment Hydro-Québec. Il reflète les contraintes technologiques et financières qui prévalaient lors de sa signature. Daniel Larouche Brinco, le promoteur obstiné En 1953, le gouvernement de Terre-Neuve cède les droits d’exploitation sur les ressources hydrauliques, minières et forestières d’une grande partie du Labrador à Brinco (British Newfoundland Corporation), une société privée britannique formée à cette fin, contre des redevances sur ses profits futurs. Les chutes Churchill apparaissent comme le diamant brut de ces ressources. Brinco part à la recherche de clients pour cette électricité. Elle approche tour à tour Alcan, Alcoa, British Aluminium, Atomic Energy Authority of Great Britain, Hydro-Québec, l’Ontario et des distributeurs américains. En vain : trop gros, trop loin, trop cher. En 1958, Brinco convainc pourtant Shawinigan Water and Power, le plus grand producteur et distributeur d’électricité du Québec, de prendre une participation de 20 % dans CFLCo, la filiale de Brinco nouvellement créée pour aménager et exploiter les chutes Churchill. Pendant la première moitié des années 1960, CFLCo sollicite Hydro-Québec à plusieurs reprises. Encore en vain : Hydro-Québec a déjà entrepris l’aménagement de Manic-Outardes. La nationalisation de l’électricité, en 1963, verra Hydro-Québec acquérir Shawinigan et devenir, presque par accident, actionnaire minoritaire de CFLCo. Malgré cela, Hydro-Québec montre toujours peu d’enthousiasme pour le projet de CFLCo : • Les 30 milliards de kilowattheures annuels équivalent à la moitié des ventes d’Hydro-Québec prévues pour le début des années 1970. Ni les Américains ni les Ontariens ne veulent absorber une partie de la production, car ils sont persuadés que le nucléaire ou le mazout sont des options plus économiques. • Hydro-Québec devrait retarder son propre programme d’équipement — et donc payer plus cher pour construire plus tard Manic-Outardes et la Baie-James. Cela signifierait également priver le Québec d’une bonne partie des retombées économiques associées. • Le projet Churchill présente un risque inusité pour Hydro-Québec : la centrale sera aménagée sur un cours d’eau dont les droits ont été cédés par une autre province que le Québec. L’avenir démontrera que ce risque n’est pas théorique puisque Terre-Neuve tentera, dès 1980, d’exproprier, sans compensation, CFLCo des droits cédés sur le fleuve Churchill. Hydro-Québec, CFLCo et les financiers Le projet devient plus intéressant quand Hydro-Québec, en 1965, met au point le transport d’électricité à 735 kilovolts, qui permet de transporter économiquement de grandes quantités d’électricité sur de longues distances. Après plusieurs péripéties et hésitations, Hydro-Québec décide d’acheter, sans condition, la quasi-totalité de la production de Churchill Falls. La négociation du contrat implique CFLCo, Hydro-Québec et des institutions financières américaines et canadiennes. Terre-Neuve y participe par l’entremise de sa participation de 8,9 % au capital-actions de CFLCo. Quoiqu’elles ne soient pas directement parties au contrat, Terre-Neuve et le Québec donneront leur approbation. CFLCo est peu capitalisée. Le projet de plus d’un milliard devra donc être financé à plus de 85 % par des emprunts. Les financiers exigent que la structure financière et le contrat leur offrent une ceinture, des bretelles et un gilet pare-balles. La ceinture, c’est un contrat très ferme et à très long terme. Les financiers exigent qu’Hydro-Québec s’engage, pour au moins 40 ans, à acheter 31,5 milliards de kilowattheures par an, qu’elle en ait besoin ou non. Les bretelles, c’est qu’Hydro-Québec assume la quasi-totalité des risques associés au projet. Ils ne sont pas théoriques non plus : • Hydro-Québec accepte de payer les frais d’intérêt dépassant 5,5 % et 6 %, selon la dette. Les taux finalement obtenus s’élèveront à 7,5 %, 7,75 % et 7,875 %. • Hydro-Québec achète, avant même la signature de l’entente finale en 1969, la totalité d’une émission de 100 millions de dollars d’obligations subordonnées à celles de première hypothèque — invités à le faire, Brinco et Terre-Neuve refusent de souscrire à cette émission. • Hydro-Québec souscrit 15 millions au capital-actions de CFLCo, portant sa participation à 34,2 %. • La dette étant majoritairement libellée en dollars américains, Hydro-Québec assume la quasi-totalité du risque de change si le dollar canadien descend à moins de 0,92 $ américain. Ce sera le cas pendant 30 ans : de 1977 jusqu’en 2007, Hydro-Québec déboursera des centaines de millions à ce titre. En guise de gilet pare-balles, Hydro-Québec fournit une garantie d’achèvement de l’ouvrage à ses frais si CFLCo, pour quelque raison, n’arrive pas à terminer l’ouvrage ; elle assume tout dépassement de coûts ; elle s’engage à payer pour toute réparation majeure en cas de dommages aux installations. Bref, les financiers exigent qu’Hydro-Québec assume tous les risques inhérents à la propriété, sans être propriétaire de l’ouvrage. Pour Hydro-Québec, un tel arrangement est aberrant. Sauf si elle obtient en échange le bénéfice associé à la propriété d’une centrale hydroélectrique : la stabilité des coûts, une fois la construction terminée, pour la durée de vie de la centrale. Pour cette raison, le contrat est prolongé jusqu’en 2041 — en fait, il aurait même été logique de le prolonger jusqu’à l’expiration du bail hydraulique, en 2060. Pour cette raison, les tarifs décroissent de 0,3 ¢ jusqu’à 0,2 ¢ du kilowattheure sur la durée du contrat. Ils reflètent les coûts historiques, comme pour toute centrale d’Hydro-Québec (les centrales hydroélectriques construites avant Churchill Falls produisent à un coût égal ou inférieur à Churchill Falls). Ces tarifs suffiront à CFLCo pour qu’elle offre à ses actionnaires un excellent rendement, alors que c’est Hydro-Québec qui a assumé tous les risques. Le Québec n’a aucune dette envers Terre-Neuve, ni financière ni morale. https://www.ledevoir.com/opinion/idees/783147/idees-churchill-falls-un-contrat-parfaitement-equitable
  11. Oui tu as raison. Si je ne l'ai pas mentionné malgré son importance sur le plan architectural et sa pertinence sur le plan urbanistique c'est parce que je voulais m'en tenir aux constructions récentes. 🤪
  12. Je ne connais personne qui justifie les actions actuelles sur le maire précédent. En tout cas pas moi. Je voulais juste mettre les choses en perspective concernant Valérie la Pas fine. Elle n'a pas fait pire que Coderre dans ce dossier. Elle n'a pas fait mieux non plus. Il y a quatre points de vue dans cette affaire: celui de Ray-Mont, celui de Port de Montréal, celui des citoyens concernés, c'est à dire les résidents, et celui de la Ville, c'est à dire les politiciens. Ray-Mont Logistiques: cette entreprise est dans son droit car tout est conforme d'un point de vue légal. Elle a certes débuté les travaux avant d'obtenir l'autorisation de Québec sur le plan environmental mais elle n'avait pas le choix car son permis de la Ville arrivait à échéance. Port de Montréal: « Le port et les activités de logistiques qui l’entourent sont des infrastructures stratégiques essentielles avec lesquelles il faut apprendre à vivre. » Michel Leblanc, PDG de la CCMM. Résidents: leurs demandes sont compréhensibles mais pas du tout légitimes et encore moins légales. J'admets qu'il aurait été fantastique d'avoir un parc à cet endroit mais il faut mettre les priorités au bon endroit. Si tu n'aimes pas le bruit des avions ne t'installe pas à proximité d'un aéroport. Et si tu étais là avant le projet dis-toi que le port lui était là bien avant toi. Politiciens: les deux partis politiques se sont comporté comme des amateurs et avaient chacun pour objectif de se faire réélire sans égard au développement économique de Montréal.
  13. C'est la totale: le 628, le Victoria, la BNC, le 980, le 900 et la Tour du Vieux-Port. Superbe photo!
  14. En fait c'est Denis Coderre qui a été le premier a mettre des bâtons dans les roues de Ray-Mont Logistiques. « Les militants et opposants au projet réussiront à récolter 6 600 signatures dans une action d’opposition au développement du site par Ray-Mont Logistiques, ce qui mettra assez de pression sur le maire de l’époque, Réal Ménard (Équipe Denis Coderre pour Montréal), qui changera finalement la réglementation de l’arrondissement dans ce secteur (projet de Cité de la logistique) et qui viendra réduire considérablement la capacité d’opération de l’entreprise. C’est alors, en 2017, que débute la saga judiciaire avec la contestation en Cour supérieure du nouveau règlement par Ray-Mont Logistiques. » « S’il revient aux commandes de la métropole, Denis Coderre serait prêt à acheter le terrain de l’entreprise Ray-Mont Logistiques. » https://estmediamontreal.com/affaire-ray-mont-logistiques-charles-raymond-brise-silence/
  15. J'avais bien hâte de voir ce qui arriverait avec les balcons. C'est une grosse amélioration par rapport à ce que l'on voyait jusqu'à présent. C'est la raison pour laquelle pour quel que projet que ce soit il vaut mieux attendre que ce soit fini avant de se prononcer de manière trop catégorique et parfois prématurée.
  16. Moi je l'aime bien la montagne verte! 😛
  17. J'aime les bâtiments lorsqu'ils sont habités ou occupés. En écrivant cela j'ai en tête le Art de vivre où l'on trouvera bientôt un hôtel et des appartements.
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