Normand Hamel

Nous célébrons cette année le 150e anniversaire de Polytechnique. Ce que peu de gens savent c'est que le tout premier bâtiment occupé par Polytechnique était situé dans une ancienne résidence privée à l'endroit même où la Salle Wilfrid-Pelletier a été construite. Polytechnique a été fondée en novembre 1873. Les cours ont commencé en janvier 1874 et se donnèrent alors au premier étage de l’Académie du Plateau (clichée 1). En 1875, Polytechnique s'installera dans ses propres locaux situés dans une ancienne résidence privée tout près de l’Académie (clichés 2-3-4-5-6 -7). Puis en 1905 Polytechnique se fera construire son propre immeuble (cliché 8) dessiné par un de ses anciens élèves du nom de Ernest Cormier qui plus tard concevra l'Université de Montréal que l'on connait aujourd'hui et où Polytechnique déménagera finalement en 1958. Le cliché 5 nous montre le bâtiment en 1959 peu avant sa démolition. Le cliché 6 nous montre son emplacement exact indiqué par un carré rouge. On retrouve le même bâtiment dans le cliché 7, c'est l'immeuble identifié "6" en plein centre de la future salle Wilfrid-Pelletier. Le cliché 8 nous montre le bâtiment construit en 1905 sur la rue Saint-Denis qui est devenu depuis le pavillon Athanase-David de l'UQAM. Le dernier cliché nous montre Polytechnique en 1959 peu après sa construction.

L'ironie c'est que Arthur Surveyer (1878-1961), le fondateur de la firme d'ingénierie qui deviendra plus tard SNC, a fait ses études classiques au collège Sainte-Marie à l'endroit même où Le Livmore a été érigé.

Siège social de Lavalin au moment de son acquisition par SNC en 1991: 1100 boulevard René-Lévesque.

@Ti-Pierre Si tu permets je vais te montrer la procédure pour éditer un message. Dans le haut à droite de chaque message il y a trois petits points comme je l'ai indiqué sur le premier cliché ci-joint. Clique sur ces trois petits points et une fenêtre s'ouvrira alors te donnant cinq options comme l'indique le second cliché. Ensuite clique sur "Éditer" et tu pourras alors faire la correction nécessaire.

En 1957 la compagnie d'ingénierie SNC (ancêtre de SNC-Lavalin) a percé un tunnel dans le Drummond Court Building pour agrandir la rue Burnside et en faire le boulevard de Maisonneuve. L'édifice a été démoli en 2000.

Coin Saint-Jacques et Perrier, 1937

Port de Montréal a planté 2000 arbres en 5 ans.

1947

Another masterpiece by @Chris1989. Like the snow in our streets I have been blown away! 😃

Cela expliquerait pourquoi c'est resté ouvert: pour faire passer les équipements qui sont très certainement d'assez grande dimension. D'ailleurs sur ta première photo on voit très bien les panneaux de verre qui à terme viendront refermer la structure.

D'abord merci beaucoup pour les photos. C'est très apprécié! 😃 Initialement il devait y avoir une entrée du côté est comme à tous les autres points cardinaux. J'avais noté cependant qu'elle semblait avoir disparu à un moment donné. Je m'étais alors dit qu'il devait y avoir au moins une sortie de secours à défaut d'une entrée en bon et du forme comme ce que l'on voit à l'ouest, au nord et au sud. Cela fait des mois maintenant que cette partie de la façade est demeure ouverte et je suis anxieux de voir ce qu'il en sera exactement lorsque la construction sera terminée. Je compte sur toi pour suivre l'évolution de la situation.

Dominion Square, 1960

Un peu plus tard The Gazette déménageait dans le Dominion Square Building en 1929 et y est resté jusqu'en 2019. Ils sont maintenant sur la rue Peel. Récemment les employés du journal ont demandé à Mitch Garber de se porter acquéreur pour assurer leur avenir. Personnellement je serais intéressé de voir ce que Garber ferait avec ce journal. Il y a certes place pour l'amélioration afin de mieux servir la communauté anglophone. Le potentiel est là mais présentement il est mal exploité. Si jamais Garber s'en portait acquéreur il devra établir des ponts entre les deux communautés culturels de Montréal afin d'augmenter le lectorat de ce journal qui, ne l'oublions pas, était francophone lorsqu'il a été fondé en 1778 suite à une suggestion de Benjamin Franklin.

Investissements étrangers à Montréal Les signes de ralentissement se font ressentir Les signaux de ralentissement économique ont eu un effet sur la valeur des investissements directs et étrangers dans le Grand Montréal l’an dernier : elle s’est contractée de 5,8 %, à 3,58 milliards, selon le bilan présenté lundi par Montréal International (MI). L’organisme dit avoir accompagné 102 projets en 2022 – un record. Ce bilan a été présenté en conférence de presse en présence de représentants des trois ordres de gouvernement : le ministre fédéral du Patrimoine canadien et lieutenant québécois du gouvernement Trudeau Pablo Rodriguez et le ministre de l’Économie et de l’Énergie Pierre Fitzgibbon. La mairesse de Montréal et présidente de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) Valérie Plante, la mairesse de Longueuil Catherine Fournier et le maire de Laval Stéphane Boyer étaient également présents. MI calcule qu’environ 8300 emplois au salaire moyen annuel de plus de 88 000 $ ont été créés. Le secteur des sciences de la vie a récolté 12 projets d’une valeur de 685 millions. L’implantation de l’usine de vaccins de la multinationale Moderna à Laval constitue le fait saillant dans cette catégorie. Par ailleurs, 21 projets, d’une valeur de 755 millions, ont élu domicile à l’extérieur de l’île de Montréal. Selon MI, plus de 50 % des investissements directs et étrangers ont émané des Amériques l’an dernier. Le reste provient essentiellement de la France, la Suisse, le reste de l’Europe ainsi que le Moyen-Orient. https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2023-02-20/investissements-etrangers-a-montreal/les-signes-de-ralentissement-se-font-ressentir.php

Extraits regroupés de l'article: «On continue de donner des permis pour des projets qui avaient leur pertinence dans les années 1990 à 2000, déplore Dinu Bumbaru, directeur des politiques à Héritage Montréal. On est ailleurs maintenant.» «On voit partout les effets cumulatifs de ces autorisations : des forêts urbaines, des corridors de vent, des lieux complètement inhospitaliers. [...] Il faut réduire ces hauteurs et les abus du façadisme. Autrement, la personnalité du centre-ville va en souffrir.» «Un plan d’urbanisme, illustre Dinu Bumbaru, c’est comme un yogourt ; il a une date de péremption. Quand le plan est passé date, il faut le changer.» J'ai beaucoup de respect pour Dinu Bumbaru mais là je trouve qu'il exagère un peu. Je ne sais pas si comme son yogourt je serais moi aussi passé date mais je trouve que ça fait un peu Woke comme discours. L'ironie c'est qu'habituellement à Montréal quand on s'offusque de la hauteur des gratte-ciel c'est pour dire qu'ils ne sont pas assez hauts. C'est là qu'on voit que diriger une ville n'est pas facile car on ne peut pas plaire à tout le monde en même temps. Ce qui fait que peu importe la vision qu'on peut avoir pour le développement d'une ville certains diront inévitablement qu'on est dans l'idéologie de la gauche ou qu'on est vendu à la droite.

J'ai adoré l'émission. Un vrai travail de professionnels qui m'a rendu très fier moi aussi. Un excellent reportage aussi de Radio-Canada qui a suivi l'équipe depuis le début. Après l'émission j'ai écouté TLMEP où Yannick Nézet-Séguin parlait de sa collaboration à New York avec François Girard sur l'opéra Lohengrin. Il disait que lui et Girard laissent les gens travailler et donner le meilleur d'eux-mêmes sans vouloir tout contrôler parce qu'ils sont les patrons (chef et metteur en scène) comme certaines personnes auraient tendance à faire aux États-Unis.

Ces statistiques ont commencé à être compilées seulement en 1976 et on ne peut donc pas remonter avant. Cependant je ne crois pas que dans l'histoire de Montréal nous ayons eu un tel taux d'emploi avant. Bref, c'est sans précédent. Espérons que d'autres grands projets comme ceux que nous avons connus ces dix dernières années seront réalisés dans les prochaines années. Cependant je ne m'attends à rien de l'ampleur de Turcot ou Champlain. Par contre le REM devrait nous tenir occupés pour des décennies à venir. Quoique on a vu ce qui est arrivé avec le métro de Montréal: de nombreux projets ont été reportés sur une très longue période. Espérons que ce ne sera pas le cas pour le REM. J'ai bon espoir car le contexte politique s'est beaucoup amélioré depuis et Montréal semble vouloir poursuivre sur sa lancée. Si toutefois Armand Guindon (voir photo ci-jointe) devait nous rendre visite à nouveau j'espère qu'il ne s'attardera pas trop comme il l'a fait dans les années 80. 😛

Coin Décarie et Queen Mary en 1939, avec le cinéma Snowdon à l'arrière-plan.

Marché Saint-Laurent au début des années 60 avec le Monument National en arrière-plan.

Il l'est effectivement. Ce que l'on voit c'est la couverture.

Peut-être car il y avait effectivement un traversier avant la construction du pont Jacques-Cartier.