Ju HG Posté(e) 7 juin 2017 Partager Posté(e) 7 juin 2017 J'espère que tu inclus la « finesse » ou « l'élégance » du revêtement extérieur dans l'expression « qualité architecturale » parce que ça sert à rien d'avoir la plus belle tour élancée en forme de S, de T, U ou Y si on est pour avoir encore du foutu béton préfab (ce qui n'est pas le cas ici tant mieux). Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MtlMan Posté(e) 9 juin 2017 Partager Posté(e) 9 juin 2017 Le 07/06/2017 à 12:17, Ju HG a dit : J'espère que tu inclus la « finesse » ou « l'élégance » du revêtement extérieur dans l'expression « qualité architecturale » parce que ça sert à rien d'avoir la plus belle tour élancée en forme de S, de T, U ou Y si on est pour avoir encore du foutu béton préfab (ce qui n'est pas le cas ici tant mieux). Of course, qualité des matériaux est implicite dans le terme. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Administrateur C’est un message populaire. mtlurb Posté(e) 14 juin 2017 Administrateur C’est un message populaire. Partager Posté(e) 14 juin 2017 245, boul. Robert-Bourassa Citation Emplacement: 255-277, rue Duke et 270-280, rue Prince Hauteur en étages: 26 sur Robert-Bourassa, 2 à 6 sur Prince et Ottawa Hauteur en mètres: 80 Nombre d'unités de logement : 435, dont 264 locatifs Coût du projet: Promoteur : Eeyou Eenou Realty Properties / Cogir-Dev McGill Architecte : Douglas Cardinal Architect / Lemay Entrepreneur général: Début de construction: Fin de construction: Site internet: https://www.odeamontreal.com/ Lien webcam: Vidéo promotionnelle: Rumeurs: Autres informations: usage mixte de 340 000 pi² inclut : des commerces, des bureaux, des logements Basilaire de 2 à 6 étages sur les rues Prince et Ottawa 435 logements, dont 264 locatifs Espaces de bureaux pour des organismes Cris Une portion (côté rue) du bâtiment construit au 19e siècle sis au 270 rue Prince, ainsi que la façade du bâti sis au 280 de la même rue sont conservés in situ et intégrés à la construction. Un stationnement souterrain (± 120 places) est accessible depuis la rue Prince Basilaire et enveloppe de la tour en panneaux préfabriqués et verre avec des insertions de bois Autre liens : Fiche de la demande de dérogation mineure : https://res.cloudinary.com/villemontreal/image/upload/v1600119332/portail/lsg8exrevyh0lafcku0r.pdf Vidéo de la présentation de la demande de démolition : https://youtu.be/FxtHoygJKpU Autres images : Anciens rendus Par Rubin Rotman architectes 7 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Davidbourque Posté(e) 15 juin 2017 Partager Posté(e) 15 juin 2017 Je comprend l'effet d'escalier, mais je comprend aussi que cela rendre directement en compétition avec les désirs des promoteurs et la valeur des terrains. Les bords de rive sont des terrain prime que le promoteur voudra maximiser. D'ou la nécessité d'un plan d'urbanisme. Et ce qui manque au plan d'urbanisme, c'est le facteur architectural. Est-ce qu'une taxe sur l'architecture bâclé ou délabré pourrais changer les choses ? (ex: Si certain critère ne sont pas atteint, la taxe municipale est augmenté de 1%.) Ça permettrait de voir une meilleur qualité architecturale et ça permettrait de voir de vieux building mal entretenu recevoir une cure de jeunesse. (oui, c'est toi que je vise Tour Rogers...) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MtlMan Posté(e) 15 juin 2017 Partager Posté(e) 15 juin 2017 Le gros problème, c'est comment juger une architecture "de mauvaise qualité" ou "de bonne qualité"? Oublions les matériaux et leur durabilité, ce qui peut sembler objectif. Mais un design. Lequel est "laid", lequel est "beau"? C'est extraordinairement suibjectif. Et je vois mal la ville se positionner comme décideur final du Beau. Je continue de penser que dans les cas de grands édifices, et surtout ceux qui demandent des dérogations de hauteur, la ville aurait un levier pour fortement inciter le promoteur à réaliser un "concours" d'architecture. Sans tomber dans le concours de grande envergure, cela pourrait simplement se traduire par l'obligation de demander des propositions, à partir de spécifications préalables bien entendu (limites de budget, etc.), à plusieurs cabinets d'architectes, par exemple. Le promoteur aurait toujours la possibilité de choisir son préféré, mais il y aurait un choix, des alternatives. Et en rendant les alternatives publiques, visibles par tous, peut-être y aurait-il un effet d'entraînement pour inciter la recherche d'originalité. On jase, là. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Davidbourque Posté(e) 15 juin 2017 Partager Posté(e) 15 juin 2017 C'est possible de dire par exemple, tel matériau est de qualité, tel autre ne l'est pas. Il est facile aussi de voir la détérioration de l'enveloppe extérieur. Le but ne serait pas tant de promouvoir la beauté mais plutôt d'éviter les matériaux et architecture trop cheap qui donne un rendu laid ou une détérioration trop rapide de l'enveloppe extérieur. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MtlMan Posté(e) 15 juin 2017 Partager Posté(e) 15 juin 2017 Il y a 3 heures, Davidbourque a dit : C'est possible de dire par exemple, tel matériau est de qualité, tel autre ne l'est pas. Il est facile aussi de voir la détérioration de l'enveloppe extérieur. Le but ne serait pas tant de promouvoir la beauté mais plutôt d'éviter les matériaux et architecture trop cheap qui donne un rendu laid ou une détérioration trop rapide de l'enveloppe extérieur. C'est un premier pas, assurément. Mais pas le seul élément de l'équation. Une certaine audace du design est à souhaiter. Mais c'est effectivement bien plus difficile à évaluer... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ferraro Posté(e) 21 août 2017 Partager Posté(e) 21 août 2017 Le 15/06/2017 à 14:07, MtlMan a dit : C'est un premier pas, assurément. Mais pas le seul élément de l'équation. Une certaine audace du design est à souhaiter. Mais c'est effectivement bien plus difficile à évaluer... Pour le design, nous sommes dans la subjectivité pure. Quels critères devrait-on retenir ? C'est très difficile de créer des critères d'évaluation pour décréter ce qui est beau et ce qui est laid. En revanche, pour la qualité des matériaux la Ville devrait être beaucoup plus exigeante. Le préfabriqué bas de gamme devrait être banni pour tout projet au centre-ville. Quant au préfabriqué de qualité, il devrait être utilisé à mon avis avec modération et discernement. Il y a des limites à couper les coins ronds, tout ça pour que le promoteur "sauve" sur les matériaux. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rocco Posté(e) 21 août 2017 Partager Posté(e) 21 août 2017 L'édifice représenté sera au coin sud-est, les travaux en cours sont au coin nord-est. 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MtlMan Posté(e) 21 août 2017 Partager Posté(e) 21 août 2017 Citation Feanaro Pour le design, nous sommes dans la subjectivité pure. Quels critères devrait-on retenir ? C'est très difficile de créer des critères d'évaluation pour décréter ce qui est beau et ce qui est laid. En revanche, pour la qualité des matériaux la Ville devrait être beaucoup plus exigeante. Le préfabriqué bas de gamme devrait être banni pour tout projet au centre-ville. Quant au préfabriqué de qualité, il devrait être utilisé à mon avis avec modération et discernement. Il y a des limites à couper les coins ronds, tout ça pour que le promoteur "sauve" sur les matériaux. Absolument! La qualité des matériaux est fondamentale, et devrait être aussi encouragée que le design, peut-être même plus. Mais pour revenir à ce dernier, il est vrai que c'est subjectif, aucun doute là-dessus. Pourtant la subjectivité ne doit pas nous empêcher de favoriser quand même la recherche de cet esprit dans les nouvelles constructions. D'ailleurs, si je peux me permettre un parallèle avec le patrimoine, il y a là également une dose de subjectivité également. Comment juge-t-on ce qui mérite ce titre et ce qui ne le mérite pas? L'âge? Genre, 100 ans et c'est automatiquement du patrimoine à protéger? Même Héritage Montréal ne fait pas ce calcul. La qualité architecturale? Bien entendu. Mais qu'est-ce que la qualité architecturale, et la valeur patrimoniale d'un édifice en terme d'esthétique? Ça revient un peu à la même question qu'à propos du design à la différence qu'on parle ici de design qui a des décennies d'âge, voire plus. Grosso modo, on y arrive quand même en ce qui concerne le patrimoine. Ce serait différent pour le design, mais on peut quand même essayer, à tout le moins, de passer le message : c'est important, et ça ajoute de la valeur non seulement à votre édifice, mais aussi à tout le quartier et la ville. Au final, tout le monde est gagnant. Même le promoteur qui augmente l'attractivité de son projet à court terme, et aussi à moyen et long terme, car une ville plus belle en général sera en demande. En plus, des villes européennes ont des critères en la matière. ce doit donc être possible. Qu'est-ce qui est beau et qu'est-ce qui ne l'est pas? Je ne peux répondre. Personne en le peux précisément. MAIS, je suis certain par contre qu'on peut sentir, souvent, si le promoteur a au moins essayé, a au moins fait un effort. Quitte à se tromper au yeux de certains, ou réussir aux yeux de d'autres. Il me semble que plusieurs projets dégagent une impression qu'il n'y a eu aucun ou très peu d'efforts véritables pour mettre un peu de beauté et/ou originalité dans le produit final. Si déjà on voyait et on sentait plus d'efforts, même dans les petits et moyens projets, ce serait déjà une avancée. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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