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http://www.ledevoir.com/politique/montreal/475456/montreal-un-immeuble-iconique-faite-de-vieux-wagons

 

Métro

De vieilles voitures recyclées en immeuble?

14 juillet 2016 |Jeanne Corriveau | Montréal

Les voitures bleues du métro seront fixées sur des structures d’acier et l’immeuble à l’allure éclatée comportera des espaces terrasses.

Photo: Rayside Labossière Les voitures bleues du métro seront fixées sur des structures d’acier et l’immeuble à l’allure éclatée comportera des espaces terrasses.

 

La mise au rancart des vieilles voitures de métro MR-63 a inspiré deux jeunes entrepreneurs qui souhaitent créer un bâtiment iconique dans l’arrondissement du Sud-Ouest avec l’appui de la Ville de Montréal. Combinant la valeur historique du métro à un concept d’économie sociale, leur projet prévoit la construction d’un immeuble de trois étages intégrant huit voitures de métro afin d’accueillir un café-bar et une galerie d’art.

 

Frédéric et Étienne Morin-Bordeleau sont deux frères. Âgés respectivement de 28 et 25 ans, ils peaufinent depuis plus de trois ans leur projet. Entrepreneurs dans l’âme, ils sont aussi des amoureux du métro de Montréal, qu’ils ont fréquenté toute leur jeunesse.

 

Maintenant que la Société de transport de Montréal (STM) veut se départir des vieilles voitures MR-63, les deux frères souhaitent mettre la main sur huit d’entre elles pour réaliser leur projet dont ils dévoileront les détails jeudi matin en conférence de presse.

 

Selon les plans dessinés par Antonin Labossière, de la firme d’architectes Rayside Labossière, les voitures bleues du métro seront fixées sur des structures d’acier et l’immeuble à l’allure éclatée comportera des espaces terrasses. Au rez-de-chaussée, un café-bar mettra en valeur des produits locaux et aux étages supérieurs, une galerie d’art et des espaces créatifs feront découvrir aux visiteurs des artistes émergents de Montréal.

 

« Le but, c’est que ça devienne permanent et une icône architecturale pour Montréal. On veut aussi donner de la visibilité aux marchands et aux artistes. C’est vraiment l’essence du projet », explique Frédéric Morin-Bordeleau. « Mais on veut aussi quelque chose qui soit faisable. »

 

Ainsi, de nombreux enjeux techniques devront être réglés, qu’il s’agisse de l’étanchéisation des voitures, de leur isolation et du respect des normes de sécurité incendie. « On travaille avec des ingénieurs et des architectes pour répondre à ces problèmes », explique Frédéric Morin-Bordeleau.

 

Un terrain de la Ville

 

Les deux entrepreneurs ont reçu l’appui de l’arrondissement du Sud-Ouest. Si la STM retient le projet, une entente pourrait être conclue avec la Ville pour l’utilisation d’un terrain municipal dans le Quartier de l’innovation, a indiqué au Devoir le maire du Sud-Ouest, Benoit Dorais. « C’est audacieux et innovant », souligne M. Dorais qui ne tarit pas d’éloges à l’égard du projet et de l’esprit d’initiative des deux frères. « Cette infrastructure pourrait devenir une icône du Sud-Ouest. Ce que je trouve intéressant, c’est le mariage entre le patrimoine, le développement durable et la culture. »

 

L’arrondissement envisage de procéder à l’acquisition d’un terrain dans le Quartier de l’innovation afin de permettre à l’OBNL d’y implanter son projet. La formule d’emphytéose est évoquée, mais pour l’instant, le terrain n’a pas encore été choisi car l’analyse se poursuit, a précisé M. Dorais.

 

Entrepreneuriat social

 

Les deux entrepreneurs estiment le coût de leur projet à 3,5 millions. Ils comptent sur la commandite privée autant que la donation publique pour le démarrage, mais pensent qu’une fois lancé, le projet s’autofinancera. Encore faudra-t-il que la STM accepte de leur céder les voitures de métro demandées. La question du terrain est aussi cruciale pour conclure des ententes avec les partenaires financiers qui ont déjà été déterminés, souligne Frédéric Morin-Bordeleau.

 

Avant de se lancer dans cette aventure, Frédéric avait voyagé quatre ans en Australie, au Japon et en Chine. « Je suis revenu ici en me disant que tout est possible. J’ai découvert l’entrepreneuriat social un peu par la bande là-bas. Avec cet entrepreneuriat, on se donne les moyens de nos ambitions pour changer les choses, explique-t-il. Moi et mon frère avons décidé de monter un projet qui pourrait aider les artistes et les fournisseurs locaux, qui sont deux causes qui nous tiennent vraiment à coeur. »

 

De son côté, Étienne a travaillé dans le domaine du cinéma et gère Art Bang Bang, une plateforme Web de prêt, de location et de vente d’oeuvres d’art.

 

En mars dernier, la STM avait lancé un appel de projets afin de donner une seconde vie aux voitures de métro MR-63 qui prendront leur retraite avec l’arrivée graduelle des voitures Azur. La société de transport devrait faire connaître les projets qui seront retenus à l’automne dans le cadre des célébrations du 50e anniversaire du métro.

 

Les voitures sont offertes par la STM au coût de 750 $ ou 1000 $ (sans les bogies) et les acheteurs dont les projets seront choisis devront assumer les coûts de transport.

 

L’automne dernier, Philippe Schnobb, président du conseil d’administration de la STM, avait précisé qu’il ne souhaitait pas que les vieilles voitures soient transformées en « cabanes de chasse ou en stands de patates frites ».

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Il y a également cet encadré dans Le Devoir d'aujourdhui.

 

Un complexe hôtelier tout en verre

 

La Société de transport de Montréal dit avoir reçu une trentaine de dossiers dans le cadre de l’appel de projets lancé au printemps dernier pour trouver une nouvelle utilité aux vieilles voitures de métro MR-63.

 

Le designer Benjamin Van den Eede a indiqué avoir soumis un projet à la STM. Il a ainsi imaginé un complexe hôtelier de huit étages intégrant plus de 300 voitures de métro dans un immense cube de verre avec des espaces commerciaux au rez-de-chaussée.

 

Chaque étage serait consacré à un thème — l’un d’eux serait Expo 67 —, et les voitures seraient décorées en conséquence par des artistes locaux, a expliqué au Devoir le fondateur de BV Design. L’immeuble comporterait à l’étage supérieur un restaurant et un bar-discothèque. M. Van den Eede évalue le coût du projet à près de 60 millions et il affirme avoir des partenaires financiers pour le réaliser.

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Des projets excitants qui récupèrent de vieux véhicules en fin de vie, pour leur redonner une autre vie. C'est comme si on faisait revivre l'histoire en l'exposant artistiquement, tout en lui donnant une valeur ajoutée, en parfait accord avec le principe du développement durable. L'innovation à son meilleur dans un quartier qui en porte le nom.

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