Industrie montréalaise des jeux vidéo et des effets visuels

[Davidbourque]

Le seul hic dans tout ça c'est que c'est un secteur fortement subventionné et que les retomber économique seront moindre que dans un autre domaine.

 

Ces emploi génère un peu de richesse tout de même mais pas autant que d'autre secteurs...

 

 

 

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[Malek]

Ça générerais de la richesse si la maison mère était à Montréal... là c'est pas évident du tout. Au moins on les ratrappe avec les impôts sur les revenues.

[ToxiK]

Ça générerais de la richesse si la maison mère était à Montréal... là c'est pas évident du tout. Au moins on les ratrappe avec les impôts sur les revenues.

 

Je dirais que ça dépend de la valeur qui est ajouté au produit par la main d'œuvre montréalaise (c'est à dire la différence entre la valeur du produit avant qu'il "n'arrive" à Montréal et sa valeur au moment de "quitter" Montréal. Cette différence est ce qui reste dans l'économie locale).

[Malek]

Je dirais que ça dépend de la valeur qui est ajouté au produit par la main d'œuvre montréalaise (c'est à dire la différence entre la valeur du produit avant qu'il "n'arrive" à Montréal et sa valeur au moment de "quitter" Montréal. Cette différence est ce qui reste dans l'économie locale).

 

Oui je comprends ce que tu veux dire, mais cette valeure finale ne se concrétise seulement qu'à la vente du produit finale... et le Québec n'est qu'un petit marché dans le marché global... et la maison mère n'est pas ici...

 

La création de richesse c'est un facebox qui invente un produit, et deviens un siphon d'argent du reste du monde vers les USA... en plus de créer des centaines (milliers?) de millionaires avec le IPO, d'investisseurs mondiaux qui envoient leur argent aux USA.

[ToxiK]

Oui je comprends ce que tu veux dire, mais cette valeure finale ne se concrétise seulement qu'à la vente du produit finale... et le Québec n'est qu'un petit marché dans le marché global... et la maison mère n'est pas ici...

 

La création de richesse c'est un facebox qui invente un produit, et deviens un siphon d'argent du reste du monde vers les USA... en plus de créer des centaines (milliers?) de millionaires avec le IPO, d'investisseurs mondiaux qui envoient leur argent aux USA.

 

Ce serait préférable si en plus de la valeur ajoutée sur la fabrication du produit on pouvait aussi garder au Québec les profits engrangés par le produit, mais on ne s'en tire pas mal du tout avec les emplois. Si on suppose que 50 % de la valeur de vente du produit (j'ai prix ce pourcentage au hasard) reste à Montréal en tant que salaires et frais de bâtiments et de fournisseurs, ce 50% représente pratiquement entièrement de l'exportation de notre point de vue. Si un jeu vidéo se vend 60$, ça fait 30$ par unité vendue qui reste à Montréal. Il y aura bien sur des ventes locales, mais la grande majorité des ventes se fera en dehors du Québec. Si on compare avec un magasin d'alimentation, même avec une marge bénéficiaire très mince de (disons) 5%, près de 100% des ventes seront locales et seulement 95% (au mieux) des revenus resteront au Québec (et encore, ce serait en supposant que 100% des produits vendus proviendraient du Québec). Avec un jeu vidéo qui nous laisserait 50% des revenus au Québec mais donc 98% des ventes seraient faires hors Québec, on s'en tire quand même avec 49% de l'argent des ventes qui restent au Québec (sous forme de salaire et autres frais locaux, mais pas comme profits).

[Malek]

Ce serait préférable si en plus de la valeur ajoutée sur la fabrication du produit on pouvait aussi garder au Québec les profits engrangés par le produit, mais on ne s'en tire pas mal du tout avec les emplois. Si on suppose que 50 % de la valeur de vente du produit (j'ai prix ce pourcentage au hasard) reste à Montréal en tant que salaires et frais de bâtiments et de fournisseurs, ce 50% représente pratiquement entièrement de l'exportation de notre point de vue. Si un jeu vidéo se vend 60$, ça fait 30$ par unité vendue qui reste à Montréal. Il y aura bien sur des ventes locales, mais la grande majorité des ventes se fera en dehors du Québec. Si on compare avec un magasin d'alimentation, même avec une marge bénéficiaire très mince de (disons) 5%, près de 100% des ventes seront locales et seulement 95% (au mieux) des revenus resteront au Québec (et encore, ce serait en supposant que 100% des produits vendus proviendraient du Québec). Avec un jeu vidéo qui nous laisserait 50% des revenus au Québec mais donc 98% des ventes seraient faires hors Québec, on s'en tire quand même avec 49% de l'argent des ventes qui restent au Québec (sous forme de salaire et autres frais locaux, mais pas comme profits).

 

Très bons points, ça serait un bon cas d'étude pour un étudiant à l'université/maîtrise

[monctezuma]

Je sais que Ubisoft offre des bonus très intéressants aux employés si le jeu sur lequel ils ont travaillé se vend bien. Alors d'une certaine manière, les profits restent un peu au Québec, directement dans la poche des employés

[MtlMan]

Ce sont des emplois qualifiés et payants. En plus du simple retour "monétaire", on a Mtl sur la map mondiale des jeux vidéos, on a une grappe industrielle qui se solidifie, et on a des quartiers (Mile-End) qui bénéficient d'un développement exceptionnel. Ça fait partie d'un tout dont la plus-value est excellente. Ne pas voir ça, c'est de la petite gestion étroite d'esprit. Ces investissements sont très bons pour Mtl. Et ils rapportent.

[monctezuma]

Voilà une autre bonne nouvelle

 

L'immeuble Musique Plus en face vient de signer un bail à long terme avec une compagnie de jeux vidéo pour plusieurs dizaines de milliers de p.c.

 

Il est maintenant occupé à 100% et la demande reste forte dans le secteur.

 

Oui un ami qui travaille dans cette firme de jeux vidéo m'a dit le mois dernier qu'il allait déménager là

 

La compagnie est Hibernum Créations qui est actuellement située dans Griffintown

[MtlMan]

Et dire que j'haïs l'immeuble de Musique Plus.

 

S'ils pouvaient en profiter pour le re-cladder, genre.....