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Le fil de la crise économique


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Bush Is `Open to Idea' of Second Economic Stimulus (Update1)

 

By Holly Rosenkrantz

 

Oct. 20 (Bloomberg) -- The Bush administration is ``open to the idea'' of another economic stimulus package, though approval would depend on details drafted by Congress, spokeswoman Dana Perino said.

 

President George W. Bush would weigh input from all of his economic advisers, and Federal Reserve Chairman Ben S. Bernanke ``obviously'' is ``a key one,'' Perino told reporters traveling with the president on Air Force One to Alexandria, Louisiana.

 

Bernanke, citing the chance of a ``protracted slowdown'' and a ``weak'' outlook for the U.S. economy into next year, told Congress today he endorses considering another stimulus package.

 

Perino said the White House will ``remain open to the idea and then we'll just have to see when Congress gets back, if they decide to move forward, what sort of package they want to draft into legislation.''

 

Proposals ``put forward so far'' by Democratic leaders in Congress ``were elements of a package we did not think would actually stimulate the economy, so we would want to take a look at anything very carefully,'' Perino said.

 

House Speaker Nancy Pelosi today repeated her support for an economic recovery program and cited Bernanke's testimony to buttress her case. He ``made it clear that a new economic recovery package is critical to boost our weakening economy,'' she said in a statement.

 

Pelosi has ordered hearings to determine the size and provisions of the plan. She previously said she may call lawmakers back to Washington to work on a package that includes infrastructure spending and extended unemployment benefits.

 

Earlier Proposal

 

If passed, it would be the second economic stimulus plan enacted this year. Bush in February signed into law a $168 billion measure that sent tax rebates of as much as $600 to individuals. Checks went to 111 million households beginning in May.

 

The House approved a $56 billion stimulus package last month that was blocked in the Senate by Republicans. The plan would have extended unemployment assistance and increased spending on food stamps, highway and other infrastructure work and aid to state governments.

 

Members of the House Budget Committee today split generally along party lines in reacting outside the hearing room to Bernanke's comments.

 

His endorsement ``ought to move us in the direction of acting'' next month ``and not wait'' until a new Congress convenes, said Lloyd Doggett, a Texas Democrat. Xavier Becerra, a California Democrat, said the Fed chairman's backing ``further opens the door'' and Niki Tsongas, a Massachusetts Democrat, said it will ``help move'' a stimulus package toward passage.

 

Paul Ryan of Wisconsin, the panel's ranking Republican, scoffed at the prospect of another stimulus.

 

``Throwing more money out the door may help for a quarter, but it won't help to create jobs,'' he said.

 

To contact the reporter on this story: Holly Rosenkrantz in Alexandria, Louisiana at 4547 or hrosenkrantz@bloomberg.net

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La TD prédit une année 2009 difficile

 

20 octobre 2008 - 16h54

Presse Canadienne

 

Les 12 prochains mois seront «sans doute difficiles pour plusieurs sociétés», prédit la Banque TD (TD) dans un rapport, ajoutant que la croissance économique sera, au mieux, minime.

 

Selon les auteurs de l'étude, une période économique plus difficile attend l'ensemble du pays. Le Canada central devrait en subir plus durement les effets tandis que le boom dans l'ouest du pays devrait s'essouffler.

 

Une «petite récession» mondiale causée par l'éclatement d'une importante bulle du crédit augure bien mal pour les exportateurs.

 

L'économique intérieure canadienne devrait souffrir, peut-on lire dans le rapport, à cause du ralentissement du marché immobilier, de la diminution de la consommation et d'une confiance affaiblie.

 

Selon la TD, les petites entreprises ont «des attentes réalistes». L'étude menée par la banque auprès de PME canadiennes témoigne d'une plus vive inquiétude au sujet de leur trésorerie, de l'augmentation des coûts en carburant, des variations des devises, de l'incertitude économique, de la main d'oeuvre et de l'accès au crédit.

 

Le rapport note que «certains éléments prouvent l'existence d'un resserrement du crédit». Toutefois, les auteurs soulignent que le crédit demeurait plus accessible au Canada qu'aux États-Unis même si le coût du financement n'est pas aussi attrayant qu'au début de la décennie.

 

Même si le taux de chômage devrait demeurer relativement bas, «les entreprises ne devraient pas avoir des difficultés à embaucher ou même à conserver sa main d'oeuvre». Les salaires devraient augmenter en moyenne de trois pour cent, prévoient les auteurs de l'étude.

 

Les auteurs concluent que malgré «des forces négatives transitoires», l'économie canadienne demeure fondamentalement solide.

 

«Lorsque l'économie mondiale se rétablira en 2010, lorsque les acheteurs reviendront sur le marché immobilier, l'économie canadienne se portera mieux, ce qui améliora l'avenir des PME.»

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Croissance «anémique» en vue au Canada

 

Éric Desrosiers

Édition du mercredi 22 octobre 2008

 

 

La baisse des taux d'intérêt annoncée hier ne sera pas la seule

 

Le huard a clôturé à 82,39 ¢US, un recul de 1,38 ¢ par rapport à un billet vert. La Banque du Canada prédit une croissance «anémique» au cours des prochains mois au pays et estime que les États-Unis sont d'ores et déjà en récession économique. La banque centrale a procédé à une autre baisse des taux d'intérêt d'un quart de point de pourcentage, hier, afin d'aider l'économie canadienne à traverser cette mauvaise passe, et a laissé entendre que ce ne serait pas la dernière.

 

L'effet conjugué de la crise financière, du ralentissement économique mondial et de la chute des prix des matières premières a incité l'institution à fortement réviser à la baisse ses prévisions de croissance économique au Canada pour les prochaines années. À la mi-juillet, elle pensait encore que l'année 2008 se conclurait par une modeste augmentation réelle du produit intérieur brut (PIB) de 1 %. Elle espérait que l'économie reprendrait ensuite de la vitesse, avec un taux de croissance de 2,3 % en 2009 et de 3,3 % en 2010. Hier, elle a ramené ces chiffres à 0,6 % pour 2008, 0,6 % pour 2009 et 3,4 % en 2010.

 

«La Banque s'attend à ce que la croissance soit anémique jusqu'à la fin du premier trimestre de 2009, puis qu'elle s'accélère durant le reste de l'année et dépasse celle du potentiel en 2010, à la faveur de l'amélioration des conditions de crédit, des effets retardés des mesures de politique monétaire et du raffermissement de l'expansion à l'échelle du globe», a-t-elle expliqué par communiqué hier.

 

Alors que les autorités américaines n'ont toujours pas officiellement établi que leur économie était en récession, la Banque du Canada fait comme si c'était déjà un fait avéré. «L'économie du globe semble se diriger vers une légère récession, provoquée par une économie américaine elle-même déjà en récession», a-t-elle observé hier.

 

Ces ralentissements de l'économie réelle s'expliquent notamment par une «intensification de la crise financière internationale» qui mène à de «graves tensions sur les marchés financiers» et contribuera «à restreindre la croissance pendant un certain temps», a-t-elle rappelé, tout en admettant faire face à «une plus grande incertitude qu'à l'accoutumée».

Prendre son mal en patience

 

Tous ces facteurs de ralentissement économique ont, entre autres choses, pour effet d'amener les prix des matières premières exportées par le Canada «à fortement reculer», privant le pays de revenus et contribuant à un ralentissement de la demande intérieure. De plus, le «resserrement considérable» des conditions de crédit par les banques canadiennes «freinera les investissements des entreprises et les investissements dans le secteur du logement». Le bon côté des choses est que la baisse des prix des matières premières contribue aussi à affaiblir le dollar canadien, ce qui devrait aider un peu les autres exportateurs du pays.

 

La banque centrale canadienne a réitéré sa confiance en l'efficacité des différents plans d'aide annoncés par les gouvernements ces dernières semaines, notamment au G7. «Ces initiatives joueront un rôle prépondérant dans le rétablissement des flux de crédit, lequel concourra à soutenir la croissance économique mondiale. L'économie du Canada et son système financier robuste profiteront directement de ces actions», a assuré l'institution qui analysera la situation plus en profondeur lors de la présentation, demain, d'un nouveau Rapport sur la politique monétaire.

 

La Banque du Canada a participé à un effort concerté, il y a deux semaines, en réduisant son taux directeur d'un demi-point de pourcentage en même temps que six autres grandes banques centrales. «Le baisse cumulative du taux directeur de la Banque depuis décembre dernier se chiffre maintenant à 225 points de base», a-t-elle rappelé hier après l'annonce de la réduction de son taux cible du financement à un jour de 2,50 % à 2,25 %.

Recule du huard

 

Les observateurs s'attendent à ce que l'annonce de la Banque du Canada d'hier soit suivie, dans les prochains jours, par l'annonce par Ottawa de nouvelles mesures d'aide aux institutions financières. Concoctées par le ministre des Finances, Jim Flaherty, ces mesures viseraient à aider les banques canadiennes à faire jeu égal avec leurs concurrentes étrangères, elles-mêmes appuyées par leurs gouvernements.

 

Souvent presque unanimes, les analystes se partageaient hier en une majorité qui prédisait que la Banque du Canada baisserait de 0,50 point de pourcentage, et le reste qui penchait, soit pour une baisse de 0,25 point, soit pour le statu quo.

 

Habituellement beaucoup plus rapides que cela, les banques canadiennes avaient mis quelques jours, après l'annonce du 8 octobre, avant d'appliquer à leurs taux d'intérêts préférentiels la même baisse que celle du taux directeur de la Banque du Canada. Elles se sont montrées beaucoup plus disciplinées hier en emboîtant presque immédiatement le pas à la banque centrale.

 

La baisse des taux d'intérêt au Canada a contribué à affaiblir la valeur de sa devise sur les marchés hier. Le huard a clôturé à 82,39 ¢US, un recul de 1,38 ¢ par rapport à un billet vert aussi ragaillardi par les propos encourageants du président de la Réserve fédérale américaine, Ben Bernanke, sur l'efficacité du dernier plan de relance soumis au Congrès.

D'autres baisses des taux d'intérêt en vue

 

L'un des rares avantages du ralentissement économique est de réduire considérablement les risques d'inflation. La Banque du Canada a dit hier s'attendre maintenant à ce que l'indice des prix à la consommation (IPC) culmine au troisième trimestre de 2008 pour ensuite «glisser sous 1 % au milieu de l'année prochaine, puis retourner à la cible de 2 % d'ici la fin de 2010».

 

L'institution, dont le mandat principal est justement le contrôle de l'inflation, a fait savoir hier qu'elle n'entendait pas se priver de cette marge de manoeuvre supplémentaire. «À la lumière des nouvelles perspectives, il faudra probablement encore augmenter le degré de détente monétaire», a-t-elle déclaré.

 

On a rarement vu la banque centrale aussi claire sur ses intentions futures. «Il semble évident que les taux directeurs seront assouplis davantage au cours des prochains mois, a noté hier Martin Lefebvre, économiste principal au Mouvement Desjardins. Nous envisageons au moins deux autres baisses de taux de 25 points de base, soit [aux deux prochaines réunions de la Banque du Canada prévues] en décembre et en janvier».

 

Cela ramènerait le taux directeur de la Banque à un plancher historique de 2 % déjà en 2002 et 2004, a souligné Michael Gregory, économiste chez BMO Marchés financiers.

 

«À part la Réserve fédérale américaine, aucune autre banque centrale ne s'est montrée aussi proactive dans la réduction de ses taux directeurs», a observé à son tour l'économiste de la Banque Nationale Groupe Financier, Paul-André Pinsonnault.

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À un cheveu de la récession

 

23 octobre 2008 - 11h24

LaPresseAffaires.com

Olivier Bourque

 

Intensification de la crise financière, graves tensions sur les marchés, récession mondiale - légère toutefois -, la Banque du Canada dresse un portrait sombre dans son rapport sur la politique monétaire dévoilé jeudi.

 

Selon l’institution, ces grands facteurs mondiaux ont un impact marqué sur l’économie canadienne. Si bien que la Banque du Canada prévoit que la croissance de l’économie sera «anémique» jusqu’à la fin du premier trimestre de 2009. Elle ne parle toutefois pas de récession au pays.

 

Dans l'ensemble, la Banque projette une croissance annuelle moyenne du PIB réel de 0,6 % en 2008 et 2009 et de 3,4 % en 2010.

 

La Banque du Canada affirme que la situation s’est dégradée depuis la mise à jour du rapport sur la politique monétaire de juillet. Elle dresse donc une liste noire de facteurs qui influencent négativement la croissance canadienne.

 

Selon elle, l’intensification de la crise financière internationale, les perspectives d’une légère récession mondiale et le prix en baisse de nombreux produits de base ont un impact direct sur l’économie au pays.

 

L’amélioration viendra donc à partir de 2009 alors que la croissance va s’améliorer progressivement et pourra même dépasser celle du potentiel pour l’année 2010 à la faveur notamment de l’amélioration des conditions de crédit et des effets retardés des mesures de politique monétaire.

 

La dépréciation importante du dollar canadien survenue dans les derniers jours va contribuer à compenser «les effets de l'affaiblissement de la demande mondiale et du recul des cours des produits de base».

 

La Banque du Canada rappelle que les grandes économies ont annoncé des mesures extraordinaires visant à stabiliser leur système financier. Selon l’institution, ces initiatives joueront un rôle prépondérant dans le rétablissement des flux de crédit, ce qui va permettre à soutenir la croissance économique mondiale.

 

«L'économie du Canada et son système financier robuste profiteront directement de ces actions», écrit la Banque.

 

Le 21 octobre, la Banque du Canada a abaissé de 25 points de base son taux directeur, qu'elle avait déjà réduit de 50 points de base, le 8 octobre, dans le cadre d'une action concertée d'autres grandes banques centrales.

 

La Banque souligne également qu’à la lumière des nouvelles perspectives, elle devra probablement encore augmenter le degré de détente monétaire pour atteindre la cible d'inflation de 2 % à moyen terme.

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NEW YORK (CNN) -- Wall Street giant Goldman Sachs will cut 10 percent of its workforce, or about 3,260 jobs, a source familiar with the investment bank's plans told CNN Thursday.

 

The bank was one of eight leading banks in the United States that signed up for a government plan that would invest up to $250 billion in ailing financial institutions.

 

Sources familiar with the bailout plan said in mid-October that Goldman Sachs stood to receive $10 billion of that money to help stabilize the former stand-alone investment bank.

 

Goldman and Morgan Stanley got approval in September from the Federal Reserve to function as bank holding companies due to the financial crisis.

 

The move allows both institutions to create commercial banking operations that can take deposits.

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  • 2 semaines plus tard...

Plus de 2500 Américains perdent leur maison chaque jour

 

Agence France-Presse

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Plus de 2500 Américains perdent leur maison chaque jour.

 

La crise des «subprimes» continue à faire de nombreuses victimes aux États-Unis: on estime que chaque jour entre juillet et septembre 2700 Américains en moyenne, contre 1200 il y a un an, ont vu leur logement saisi, faute de ne pouvoir faire face aux mensualités de leur crédit hypothécaire à taux variable.

 

Ce chiffre montre que les mesures prises au niveau de l'industrie du crédit et du gouvernement n'ont pas beaucoup aidé les propriétaires étranglés par les subprimes. Le problème est bien plus grave que beaucoup d'experts ne l'avaient prédit il y a un an.

 

Plus de quatre millions de propriétaires avaient au moins un mois de retard dans le remboursement de leur crédit fin juin, selon des données de la Mortgage Bankers Association, et un nombre record de 500 000 étaient visés par une procédure de saisie.

 

Plusieurs raisons expliquent pourquoi la crise des subprimes est si difficile à résoudre:

- la chute des prix de l'immobilier:

 

Une bulle spéculative a gonflé les prix des logements, conduisant des millions d'Américains à voir leur domicile comme un investissement plutôt que comme un lieu de vie. Aujourd'hui, les prix dégringolent, surtout sur des marchés auparavant en vogue comme la Californie, la Floride et le Nevada. Et la chute pourrait se poursuivre encore un an.

 

Le prix moyen des logements aux États-Unis a baissé en rythme annuel de 9% au mois de septembre à 191 600 $, s'affichant en recul de 17% par rapport à son apogée, atteint en juillet 2006, selon l'Association nationale des agents immobiliers.

 

Déjà 23% des propriétaires ayant souscrit un prêt immobilier doivent rembourser davantage que la valeur de leur logement, et ce chiffre devrait passer à 28% dans un an, selon Moody's Economy.com.

 

Si la majorité va continuer à rembourser leur prêt en espérant que le prix de leur bien se redresse, d'autres jetteront l'éponge, conduisant leur organisme de crédit à saisir leur logement.

- la spéculation des investisseurs:

 

La chute des prix a eu encore plus d'impact sur les personnes qui achètent pour investir. Moins attachées affectivement à un bien où elles ne vivent pas, elles sont plus susceptibles de cesser d'honorer leur crédit.

 

Ces investisseurs étaient les acquéreurs d'un logement sur cinq l'an dernier, et de presque un sur trois lorsque le marché a connu son point culminant en 2005, selon le syndicat des agents immobiliers.

 

Aujourd'hui, plus de 30% des logements concernés par une procédure de saisie sont détenus par des personnes habitant à une autre adresse, signe que ces biens appartiennent probablement à des investisseurs, selon la société RealtyTrac.

 

- Des investissements complexes:

 

À partir de la fin des années 80, Wall Street a trouvé des moyens de transformer les crédits immobiliers en titres à vendre aux investisseurs, qui ont été attirés par le rendement de ces nouveaux produits financiers.

 

Au début de la décennie, les investisseurs ont afflué sur le marché du crédit. Les crédits hypothécaires à risques et à taux d'intérêt élevé -les «subprimes"- se sont développés pour atteindre le montant de 600 G$ en 2005 et 2006 au lieu de 160 G$ en 2001, selon «Inside Mortgage Finance», une publication spécialisée.

 

Dans ce système, les prêteurs ont cessé de se préoccuper de la solvabilité des emprunteurs, leur proposant des crédits toujours plus risqués. Et il apparaît difficile d'aider les emprunteurs en difficulté avec ce type de prêt transformé en produit financier.

 

Les mensualités de leur crédit sont en effet réparties entre des milliers d'investisseurs dans le monde, souvent réticents à accepter une modification substantielle des conditions de prêts.

 

- Les pertes d'emplois:

 

La raison No1 qui explique pourquoi les emprunteurs se retrouvent en difficulté pour payer leur crédit est la perte d'un emploi ou d'une source de revenus, par exemple consécutive à un divorce ou au décès du conjoint. Il y a deux ans, 36% des arriérés de remboursement étaient liés à une perte de revenus ou au chômage, mais ce chiffre a grimpé à 45% cette année sur fond de hausse du taux de chômage aux États-Unis.

- Une aide insuffisante aux emprunteurs:

 

Environ un tiers des prêts subprimes dont les conditions ont été modifiées au troisième trimestre 2007 enregistraient à nouveau des retards de paiement dans les dix mois suivants, selon un rapport du Crédit Suisse.

 

Le cas de Maria Martinez, 57 ans, employée administrative à la prison de Stockton (Californie), est typique de ces propriétaires à qui on a tendu la main, mais pas suffisamment: elle a trois mois de retard dans le remboursement de son emprunt malgré un assouplissement de ses conditions de crédit en début d'année.

 

Elle a acheté sa maison il y a plus de dix ans pour 76 000 $, mais doit rembourser aujourd'hui 230 000 $ parce qu'elle a refinancé son crédit plusieurs fois.

 

Jusqu'à cet été, le taux d'intérêt de son crédit s'élevait à 8,5%. Dans le cadre de la modification de son prêt, il a été réduit à 7,75%. Si elle avait pu bénéficier d'un rabais plus généreux, elle serait sans doute aujourd'hui dans une meilleure situation financière.

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Le prêt interbancaire dégèle un peu plus

 

3 novembre 2008 - 07h24

Agence France-Presse

 

Le marché interbancaire poursuivait sa détente lundi, anticipant une baisse des taux d'intérêt de la Banque centrale européenne et de la Banque d'Angleterre jeudi, dans le sillage de celle de leur homologue américaine la semaine dernière.

 

Le taux interbancaire offert à Londres et exprimé en dollars (Libor) à 3 mois reculait à 2,8587%, contre 3,0262% vendredi, revenant à son niveau du 16 septembre. Il avait atteint 4,8187% le 10 octobre.

 

De son côté, le Libor au jour le jour descendait à 0,3875%, contre 0,4062% vendredi.

 

L'Euribor à trois mois, l'un des principaux taux de référence du marché monétaire de la zone euro, s'assouplissait quant à lui à 4,733%, contre 4,760% vendredi.

 

La baisse continue des taux interbancaires observée depuis plus de deux semaines est le signe que les établissements financiers sont davantage enclins à se prêter de l'argent entre eux, et à des conditions plus favorables.

 

Après la Réserve fédérale américaine, qui a réduit son principal taux à son plus bas historique de 1%, le marché s'attend largement à une réduction d'un demi-point de pourcentage du taux directeur de la BCE, ce qui le ramènerait à 3,25%, lors de sa réunion de politique monétaire jeudi.

 

De son côté, le comité de politique monétaire de la Banque d'Angleterre devrait annoncer également jeudi une baisse des taux d'intérêt, fixés actuellement à 4,5%.

 

Le marché obligataire profite toujours de l'attirance pour les placements jugés sûrs: en fin de matinée, le rendement des bons du Trésor américain à trois mois poursuivait son recul, à 0,38% contre 0,39% vendredi.

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Combien de temps pour traverser la crise?

 

4 novembre 2008 - 06h00

La Presse

 

En examinant l'histoire récente des crises boursières, difficile pour l'investisseur moyen de ne pas se décourager.

 

Lors du krach d'octobre 1987, il a fallu, en moyenne, de 16 à 22 mois pour que le rendement des principales catégories de fonds de communs de placement redevienne positif.

 

Pire encore, la crise de 2000-2003, liée à la bulle techno, ne s'est toujours pas complètement résorbée.

 

Selon les analystes, les turbulences qui secouent présentement les marchés planétaires risquent de frapper aussi fort.

 

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Quelle est la pire stratégie pour traverser cette nouvelle tempête?

 

«La panique», explique Christian Charest, rédacteur en chef adoint de Morningstar, une firme de recherche internationale sur les placements.

 

L'important, c'est de mettre les choses en perspective, souligne-t-il.

 

Lorsqu'on examine un tableau des rendements cumulatifs des fonds mutuels des 25 dernières années, la perte subie lors du krach de 1987 ressemble seulement à une toute petite coche sur le graphique.

 

Il est vrai que lors des crises d'envergure précédentes, cela a pu prendre deux ou trois ans avant que les placements sortent du rouge, mais s'il nous en reste 25 avant de prendre notre retraite, ce ne sera vraiment pas catastrophique."

 

Après le lundi noir de 1987, les actions mondiales ont perdu jusqu'à 25,5% de leur valeur tandis que les actions canadiennes ont essuyé un revers moyen de 21,1%.

 

Les indices boursiers ont pris jusqu'à 22 mois avant de remonter la pente.

 

Quinze ans plus tard, l'éclatement de la bulle technologique a fait chuter les indices boursiers canadiens, américains et mondiaux de plus de 40%.

 

Le rendement moyen des actions américaines a diminué de 44,1% et il n'est d'ailleurs pas revenu à son point initial.

 

Christian Charest rappelle que nul ne peut prédire si l'histoire se répétera.

 

Mais à son avis, les périodes où les marchés sont troubles sont les meilleurs moments pour réévaluer les risques que l'on veut prendre en tant qu'investisseur.

 

«Lorsque les gens se procurent des fonds mutuels, leur conseiller financier leur demande s'ils seraient à l'aise de subir des baisses de 30%, dit-il. Le problème, c'est que la plupart des gens ne savent pas ce que ça signifie concrètement et répondent oui. Malheureusement, c'est seulement lorsqu'il y a de fortes périodes de turbulences qu'ils réalisent qu'ils n'ont peut-être pas les reins assez solides pour tolérer de telles pertes.»

 

L'équilibre avant tout

 

Selon Christian Charest, il n'existe pas de recette magique pour faire fructifier ses avoirs. La stratégie gagnante demeure avant tout le maintien d'un portefeuille équilibré.

 

«Il ne faut pas tenter de deviner les secteurs qui vont bien faire ou essayer de faire la chasse au rendement, suggère-t-il. Ce que je recommande en tout temps aux investisseurs, c'est de maintenir un portefeuille équilibré qui correspond à son profil de risque.»

 

De plus, ajoute-t-il, il est important de prêter attention à sa répartition de l'actif entre les actions, les obligations, les liquidités, les placements risqués et les placements non risqués.

 

Lors des crises de 1987 et de 2000-2003, les actions canadiennes ont essuyé des pertes moins importantes que les actions américaines et mondiales. Malgré cela, le spécialiste rappelle qu'il ne faut pas placer tous ses avoirs sur un même marché.

 

«Acheter quatre fonds d'actions canadiennes ne veut pas dire qu'on possède un portefeuille diversifié car ils contiennent probablement tous la même chose, prévient-il. De plus, la crise actuelle est différente car c'est le système financier qui est en train de s'effondrer et non des secteurs particuliers comme celui des technologies. Cette fois-ci, le secteur des ressources naturelles subit également un grand recul. En gros, c'est le pire scénario pour le Canada.»

 

Lorsque notre portefeuille est équilibré et qu'il correspond au genre de risque qu'on est prêt à prendre comme investisseur, la seule autre chose à faire est... l'attente.

 

«Il ne faut surtout pas paniquer et vendre toutes ses actions, dit Christian Charest. On ne sait jamais quand le marché va reprendre et si votre portefeuille est uniquement composé de liquidités, vous allez manquer toute la reprise!»

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Une récession pire que prévu

8 novembre 2008 - 06h00

La Presse

Stéphanie Grammond

Q: À votre avis, quel est l'événement le plus significatif de la semaine en Bourse?

 

Cette semaine, les marchés ont réalisé que la fin du monde n'était pas arrivée. Ils sont revenus à la réalité économique.

 

Quand je lis les journaux américains, beaucoup de stratèges tiennent des discours rassurants, prévoient que la récession sera terminée en juin 2009, considèrent que la Bourse a déjà escompté le pire, et rappellent qu'il faut acheter des actions quand tout est sombre.

 

Mais les données qu'on a vues cette semaine laissent présager un ralentissement plus prononcé que prévu. On risque d'avoir de mauvaises surprises. La récession sera peut-être aussi sévère qu'au début des années 80. Elle pourrait durer jusqu'à la fin de 2009.

 

Les banques centrales font tout pour diminuer la crise. La Banque d'Angleterre vient de baisser son taux de 150 points de base, à 3%. C'est beaucoup! Mais est-ce que ce sera assez pour nettoyer tout le système? Au cours des 10 dernières années, nous avons eu un cycle d'abus de crédit, d'endettement, d'effet de levier. Il faut prendre le temps de digérer tout ça.

 

Q: Quel indicateur surveillerez-vous le plus attentivement au cours des prochains mois?

 

Les problèmes ont commencé avec l'immobilier. J'aimerais voir un plancher, tant du côté des prix de vente que des volumes de transactions. C'est un des facteurs les plus importants à surveiller.

 

Q: Que feriez-vous avec 10 000$ à investir?

 

Je me concentrerais dans les obligations de sociétés de grande qualité. Les écarts de taux d'intérêt sont extraordinaires. Présentement, une obligation du gouvernement du Canada de 2 ans offre un rendement d'environ 2%. L'obligation d'une banque verse environ 4,2%. L'écart est de 220 points (2,2%) alors qu'il était d'à peine 30 points il y a deux ans.

 

Pour des sociétés industrielles, l'écart est encore plus large (environ 400 points). Et pour des échéances plus longues (10 ans), les écarts vont jusqu'à 800 points pour des sociétés financières américaines de qualité qui émettent des obligations en dollars canadiens.

 

Ce sont des aubaines. Est-ce que ça va s'améliorer du jour au lendemain? Non! Mais sur un horizon de 18 mois, les écarts sont rétrécir (ce qui fera augmenter la valeur des obligations).

 

Une obligation de société, un fonds négocié en Bourse d'obligations corporatives (XCB) ou un fonds commun d'obligations à rendement élevé, est un choix intéressant.

 

Q: Quel placement évitez-vous à tout prix?

 

Les compagnies qui ont des bilans trop lourds, sont à éviter. Par exemple, on peut penser des firmes qui ont trop de dettes, parce qu'elles ont fait des acquisitions majeures sans prévoir la récession.

 

C'est encore plus vrai pour des entreprises qui se trouvent dans des secteurs cycliques: dans un scénario de récession, elles pourraient souffrir de la baisse des prix des matières premières.

 

Q: Dans le contexte actuel, quel est votre meilleur conseil pour un investisseur?

 

Il ne faut pas changer son plan de match quand la Bourse est en baisse de 35%. Si c'était correct avant, ne transformez pas de manière drastique le portefeuille qui vous permettra de prendre une belle retraite dans 15 ans.

 

Michel Falk

 

Fort de 24 années d'expérience à la Financière Banque Nationale, Michel Falk devenu chef du placement de Gestion de portefeuille Natcan, en septembre dernier. Cette filiale gère des actifs de 28 milliards de dollars, dont la moitié en fonds communs de la famille de la Banque Nationale et d'Altamira.

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Good news can't last for Canadian economy, analysts warn

Eric Beauchesne, Canwest News Service

Published: 15 minutes ago

 

OTTAWA - It was another tale of two diverging North American economies early Friday with news of stronger than expected factory shipments and autos sales in Canada but much weaker than anticipated retail sales in the U.S.

 

Not surprisingly, however, it was the bad news out of the world's largest economy, where the world's leaders are huddling over how to deal with the global financial and economic crisis, that moved markets at the start of trading, and not surprisingly, that move was down. The further evidence of U.S. economic weakness also weighed on oil prices, which sunk below $58 US a barrel, and in turn the Canadian dollar, which slipped back below 82 cents US.

 

Analysts here warned that the surprisingly strong Canadian economic performances cannot be sustained in the face of the deepening slump in its main export market, a downturn that is being blamed for what most now also accept is a global economic recession. Analysts warn that the surprising Canadian economy cannot be sustained in the face of the deepening slump in its main export market.

 

Here, Statistics Canada reported that Canadian manufacturing shipments edged up 0.1 per cent in September, an increase which, when adjusted for a drop in prices, was a much stronger 0.7 per cent.

 

"On balance, while this report was better than expected, one cannot help but look past it to see that the writing is on the wall for a weaker pace of manufacturing activity," said TD Securities economist strategist Charmain Buskas, in an analysis of the Canadian and U.S. economic reports in which she warned that further U.S. weakness will spill over the border in the final quarter of the year.

 

"The Canadian dollar might not help as much, since U.S. demand has fallen off a cliff," she added, noting the pipeline of new orders is shrinking.

 

Statistics Canada's report on new car sales for September was also more than double the preliminary figures from the industry, with sales rising 2.5 per cent from an upwardly revised August to 141,575 vehicles, though that left sales up just 0.7 per cent from a year earlier.

 

"The strength of this report was fairly broad-based, with no components in negative territory," noted Ian Pollick, another TD analyst. "This can be attributed to cheaper pump costs and worried automakers passing on sales discounts to encourage consumption.

 

"However, preliminary data from for October suggests that new motor vehicle sales edged down," he added.

 

And the strength in sales here is of little comfort to domestic automakers as 80 per cent of the production in Canada is shipped to the U.S., where auto sales have been hammered by the erosion of wealth caused by the housing and stock market meltdowns, massive job losses and the tightening credit crunch.

 

The impact on consumer spending of the U.S. financial and economic turmoil was underscored by a 2.8 per cent plunge in retail sales there last month, the steepest drop in 11 years, which followed a 1.3 per cent drop in September.

 

"The drop was much worse than the 2.1 per cent decline expected by the markets, and was the fourth consecutive monthly drop in this indicator," noted Millan Mulraine, another TD analyst, adding that sales were also down 4.1 per cent from a year earlier, the worst performance on records dating back 40 years.

 

"The details of the report were simply dismal," Mulraine said. "The general tone of the report was very dire as it is clearly indicating that U.S. consumers may have finally thrown in the towel.

 

"Moreover, with U.S. consumer spending accounting for well over 70 per cent of U.S. economic activity, the retrenchment in consumer spending may perhaps become an albatross around the neck of the U.S. economy," Mulraine said.

 

"Looking ahead, with U.S. consumers continuing to navigate against the headwinds of a slowing economy, tighter lending conditions and a rapidly deteriorating labour market, there is hardly any hope that consumer spending will recover in a meaningful way any time soon."

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Crise financière: le Québec ne s'en sortirait pas trop mal, selon le Conference Board

 

Le Conference Board publie cette semaine ses prévisions de croissance économique par province pour 2008 et 2009.

 

Au Québec, le PIB devrait croitre de 0,9% en 2008 et de 1,5% en 2009, des résultats semblables à ceux que l'économie globale canadienne devrait connaitre.

 

Le Conference Board prévoit que le ralentissement économique et financier aux États-Unis aura des conséquences en Ontario. La province devrait connaitre une croissance économique de 0,2% cette année et 0,8% l'an prochain, pour afficher son premier déficit commercial depuis près de 30 ans.

 

La Saskatchewan devrait connaitre une croissance du PIB réel de 5,2% en 2008 et de 3,6% en 2009. Cela s'expliquerait par une diversité des ressources naturelles et des produits agricoles de la province. D'ailleurs, le Conference Board calcule que le revenu des particuliers et des ventes au détail croitront de plus de 10%.

 

Le Manitoba compte aussi sur son économie diversifiée pour échapper au tourment. La province devrait connaître une croissance de 2,7% en 2008 et de 2,4% en 2009.

 

L'Alberta devrait subir une croissance de 1,2% en 2008 et de 2,6% en 2009, notamment à cause de la baisse de production de ses industries productrices de biens, de fabrication, de construction et de combustibles minéraux.

 

La Colombie-Britannique devrait afficher une croissance de son PIB réel de 1,2% en 2008 et de 1,8% en 2009. La province souffre de l'effondrement du marché américain de l'immobilier.

 

Terre-Neuve-et-Labrador affichera une croissance de 1,5% en 2008, mais l'économie de la province souffrira, en 2009, du déclin prévu de 14% de la production de pétrole.

 

Le Conference Board estime que La Nouvelle-Écosse aurait une croissance de 1,5% pour 2008 et de 1% pour 2009, l'Île-du-Prince-Édouard de 0,7% en 2008 et de 1,3% en 2009, le Nouveau-Brunswick de 1% en 2008 et de 0,8% en 2009.

 

(source: Conference Board)

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