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Le fil de la crise économique


Atze

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Question aux gens qui sont dans l'industrie de la construction (ou ailleurs si vous voulez commenter), ne trouvez-vous pas que cette panique médiatique commence à se faire sentir dans le réel ? On observe depuis 1 mois, à la compagnie pour laquelle je travaille actuellement, une baisse assez importante de demande de renseignements venant de nouveaux clients. Je ne peux pas encore mettre le doigt sur la cause de ce problème, mais je crois que le robinet du crédit a réellement commencé à se refermer au Canada.

 

Les entreprises sont aussi prises à la gorge

 

10 octobre 2008 - 11h26

La Presse

Rudy Le Cours

 

On s’en doutait, c’est confirmé. Les banques et autres sociétés financières canadiennes prêtent plus difficilement tant aux ménages qu’aux entreprises petites, moyennes et grandes.

 

De leur côté, les entreprises de toutes tailles jugent que les conditions de financement se sont resserrées à des niveaux inconnus depuis 10 ans.

 

Les deux enquêtes trimestrielles de la Banque du Canada menées le mois dernier témoignent d’une rapide détérioration des activités de prêts depuis l’été après l’accalmie du printemps.

 

Leurs résultats ont été dévoilés dans le cadre d’un huis clos dont les dispositifs de sécurité avaient été resserrés, si on les compare à ceux que la Banque a utilisés par le passé.

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Question aux gens qui sont dans l'industrie de la construction (ou ailleurs si vous voulez commenter), ne trouvez-vous pas que cette panique médiatique commence à se faire sentir dans le réel ? On observe depuis 1 mois, à la compagnie pour laquelle je travaille actuellement, une baisse assez importante de demande de renseignements venant de nouveaux clients. Je ne peux pas encore mettre le doigt sur la cause de ce problème, mais je crois que le robinet du crédit a réellement commencé à se refermer au Canada.

 

Je crois que les gens ont simplement pris panique et mettent tout sur pause. Je ne crois pas que les banques canadiennes ont vraiment fermé le robinet du crédit comme tu le dis.

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eh bien... je vais me la fermer :P

 

lol. Tu n`as pas tort non plus :

 

Les banques canadiennes solides dans la tempête

 

10 octobre 2008 - 06h43

La Presse

Rudy Le Cours

 

Les banques canadiennes se classent premières au monde en ce qui a trait leur santé financière et à la solidité de leur bilan.

 

Les mesures que doit annoncer aujourd'hui Ottawa pour leur faciliter l'accès à des liquidités à court terme vont les aider à rester en tête de cet enviable peloton.

 

Le nouveau classement du Forum économique mondial leur accorde la note de 6,8 sur 7, soit un dixième de plus que leurs concurrentes de Suède, du Luxembourg, d'Autriche, du Danemark et des Pays-Bas.

 

En comparaison, les banques allemandes, américaines et britanniques, qui ont dû recourir à l'intervention étatique très peu prisée par les animateurs du Forum, arrivent aux 39e, 40e et 44e rangs respectivement sur un échantillon de 134 pays.

 

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Ce classement, qui fait partie de la dernière mouture du Rapport sur la compétitivité mondiale qui place le Canada au 10e rang (13e en 2007), a été réalisé avant l'aggravation de la crise financière. Dans le prochain rapport, il serait étonnant de voir les banques des Pays-Bas et du Luxembourg faire si bien, compte tenu du sauvetage in extremis de la banque assurance Fortis.

 

Des banques à notre image?

 

La position enviable du Canada paraît plus confortable.

 

«Les banques canadiennes sont à notre image, tranquilles, sûres, explique en entrevue Thomas Velk, directeur des études économiques nord-américaines à l'Université McGill. Ce ne sont pas des aventurières ni des guerrières qui, parfois, se font blesser.»

 

M. Velk admire l'esprit d'aventure qui a animé des visionnaires comme les concepteurs d'ordinateurs personnels dans les années 90. Il déplore cependant que les banques américaines aient conçu l'esprit d'aventure comme une séance au casino.

 

Les banques canadiennes souffrent quand même dans la présente tourmente qui tire son origine aux États-Unis. Leur valeur boursière a fondu de 28% cette année, soit un peu moins que celle du maître indice torontois S&P/TSX. Depuis un an, les banques américaines ont vu se volatiliser 57% de leur capitalisation boursière. Cela va augmenter au cours des prochains jours avec la reprise mercredi des ventes à découvert suspendues depuis la faillite de Lehman Brothers.

 

Ottawa écarte tout plan de sauvetage des banques canadiennes qui n'en réclament pas de toute façon. Elles demandent par contre qu'on desserre le garrot qui les étouffe.

 

Sur son site internet, le Globe and Mail affirmait hier qu'Ottawa serait disposé à acheter davantage des obligations garanties par des hypothèques elles-mêmes assurées dans le but de leur offrir les liquidités essentielles à la poursuite de leurs activités courantes.

 

Mardi, la Banque du Canada avait procédé à une nouvelle prise en pension de 4 milliards d'une durée de 91 jours pour leur venir en aide. Avec l'assèchement du crédit, elles ne parviennent plus à trouver preneur à taux raisonnable pour leurs acceptations bancaires, des titres à court terme renouvelables sans problème dans des circonstances normales.

 

Malgré les durs contrecoups de la crise financière mondiale qu'elles doivent encaisser, les banques canadiennes restent en meilleure posture que les Américaines.

 

Dans son Canadian Bank Primer (Précis des banques canadiennes) publié hier, l'analyste André-Philippe Hardy de RBC Valeurs mobilières détaille les grandes différences entre les deux systèmes bancaires.

 

Des grandes différences

 

«La plus grande banque américaine contrôle seulement 10% des dépôts (et n'est pas autorisée à en détenir davantage), écrit-il. En comparaison, les cinq plus grandes banques canadiennes ont des parts de plus de 10% dans la plupart des produits bancaires.»

 

Selon la banque, les activités de dépôts représentent de 45% à 70% des revenus; celles d'affaires (clientèle institutionnelle et de grande entreprise, fusions-acquisitions, conseils) génèrent de 15% à 40% des revenus selon la banque tandis que la gestion de fortune en produit de 10% à 20%.

 

En revanche, la plupart des banques américaines sont spécialisées: gestion de fortunes, grands courtiers, émetteurs de cartes de crédit, etc.

 

En plus, très peu d'entre elles oeuvrent à l'extérieur de leurs frontières. Par contraste, la moitié des 62 000 employés de la Banque Scotia et la moitié de ses 2500 succursales sont hors Canada. En fait 3$ sur 10 de bénéfices des banques canadiennes sont réalisés en moyenne outre frontière.

 

«Le rendement des banques canadiennes a été bien meilleur que celui des banques américaines au cours des récentes années», écrit M. Hardy.

 

Cette année, ce seront les pertes qui seront moins grandes...

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Et la banque nationale vaut même plus 7 milliards, combien gagez vous qu'elle se fera acheter par une banque torontoise??

 

En passant, elle vaut plus de deux fois GM!!

 

c'est peu probable, dis toi que les autres banques canadiennes sont aussi en mauvaise posture, et peu d'investisseurs accepteraient de vendre la BN à un aussi petit prix.

 

Le prix réel serait sans doute plus autour de 10-11 milliards.

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La crise est terminée ???

 

-----------------------

 

Bourse

Wall Street bat tous ses records de hausse

Mise en ligne 13/10/2008 17h09

Bourse - Wall Street bat tous ses records de hausse

 

http://argent.canoe.com/lca/infos/international/archives/2008/10/20081013-170933.html

 

Wall Street a effectué aujourd'hui une remontée sans précédent après les pertes de la semaine dernière, le Dow Jones gagnant un impressionnant 936 points (une hausse de 11,08%) dans les derniers échanges, dans la foulée des interventions gouvernementales et des banques centrales ce week-end aux États-Unis et en Europe.

 

Le Dow Jones, à 9 387 points, a ainsi largement battu son record de gains en une seule séance, qui était de 499 points, et remontait à 2000 et aux jours du boom des valeurs Internet.

 

Si l'on s'attendait à un rebond du marché amércain après les annonces destinées à rétablir la confiance et après huit jours de chute vertigineuse, une hausse d'une telle ampleur n'avait pas été anticipée.

 

Les principaux indicateurs étaient tous en hausse de plus de 11%. L'indice Nasdaq des valeurs technologiques enregistrait une hausse de 194,74 points, soit 11,81%, à 1 844,25 points.

 

La Bourse de Toronto était fermée lundi à l'occasion du congé de l'Action de grâces.

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Je doute que ça soit la fin !! Regardez GM, en hausse de 33% aujourd'hui !! Ford 20 % !

 

Pourtant ces compagnies sont autant mal en point que vendredi dernier.

 

C'est fou combien les marchés sont irrationnels.

 

C'est dans les marchés baissiers que les hausses sont toujours les plus intenses.

 

Je crois que le gros du méchant aura lieu au début de 2009, quand on constatera que les ventes de Noël ont été désatreuses, que la situation des banques ne s'est pas amélioré, que GM filera tout droit vers la faillite, les mises à pieds par centaine de milliers.

Que le dollar américain atteindra de nouveaux creux avec l'émission massive de titres du Trésor. Les taux d'intérêts vont atteindre de nouveaux sommets.

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*

* "I don’t mean to imply that this is going to last quite as long as what’s been happening in Japan, but when they went into their decline in 1990, almost 20 years ago, their people were loaded with savings—but [Americans are] all broke," he said. "...If we leave out the home in the calculations, I’d say that 80-85 percent of Americans are broke. So they have to cut back on their spending."

 

If you've been a regular reader here, you will have heard similar themes to what I've been writing in the words above. We're a 0% savings rate nation that the pundits now scream at us, will come back "soon" (the same pundits who yelled at us the past year that we are not in a recession and in fact there is no danger of getting into one and oh yeh - this is only a problem contained to the "subprime people"). Now we roll out those same pundits (who have been wrong the whole way down) and they now scream the U.S. of Subprime will lead the world to a recovery.

 

I disagree 100%; the world will lead us out - and we'll be the last to recover. That's what an economy based 70% on Americans spending over their heads will do, when Americans finally run out of money after a 25-year binge. Just like we have been in denial about the credit issues (once we get rid of those subprime people everything will be okay) - and housing issues (housing will never go down nationwide) - this sense of arrogance has us denying that we are in for a long road ahead as savings needs to be rebuilt household by household. And that doesn't happen in 12 months, sorry. But I understand the denial, because facing the future reality will be a stark difference from where we came from in the last 25 years.

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