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:stirthepot: Dans ce dossier on pourrait dire que l'argent à ses raisons que la raison ne comprend pas. Malheureusement les négociations d'affaires n'ont rien de généreux, tout est question de sous et de gros sous. Certains constructeurs sont plus flexibles mais dans le cas qui nous intéresse, Busac, n'est pas de cette catégorie.

 

Tant qu'il y a un contentieux sur cette affaire, personne ne pourra toucher au projet et il semble que Busac ait le gros bout du bâton. Ce n'est pas un cas unique dans le monde, il y a eu et aura encore d'autres exemples de ce genre, ce n'est qu'une question de temps et de patience.

 

Bien sûr la crise n'aide pas à trouver une issue à cette inconfortable situation, mais un fait demeure, le site est idéal et trouvera preneur facilement une fois que le requin aura lâcher sa prise.

 

Il n'y a pas de honte à ressentir, pour tous les projets menés à bon port, une petite fraction achoppe ''momentanément'' car tout n'est pas toujours rose en business. Il y a au moins un litige de régler partiellement, celui du stationnement sous-terrain pour autobus, reste à espérer qu'il pourront éventuellement déménager le terminus et enfin profiter des locaux neufs qui n'ont encore jamais servi. Pour cela par contre il faudra achever le tunnel qui le relie au métro et il est pour l'instant lui aussi bloqué dans l'imbroglio.

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Oui, tu l'as bien dit, l'imbroglio. Quel imbroglio !!!

 

Ma honte ne vient pas du fait qu'il y a un site abandonné momentanément mais plutôt du fait qu'il y a tellement de lenteur à Montréal, tellement de confusion, tellement de projet qui ne débouche jamais et que ce site de l'Ilot voyageur est central, gouvernemental, essentiel et tellement désiré de la part de tous pour ce secteur.

 

De plus, à moins qu'il y ait des discussions sérieuses en privés, je crois que nous manquons de leadership dans ce dossier autant à Québec qu'à Montréal...ce qui n'est pas nouveau, je sais !!!

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Hum, ca va donner une belle vision de Montreal pour ceux qui arrivent en autobus d'un peu partout... :(

 

J'espere au moins que l'interieur sera impeccable...

 

Quand je suis revenu de Gaspésie en bus l'été dernier, la dernière grue était encore là alors ça avait l'air presque correct. Maintenant....

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Oui, tu l'as bien dit, l'imbroglio. Quel imbroglio !!!

 

Ma honte ne vient pas du fait qu'il y a un site abandonné momentanément mais plutôt du fait qu'il y a tellement de lenteur à Montréal, tellement de confusion, tellement de projet qui ne débouche jamais et que ce site de l'Ilot voyageur est central, gouvernemental, essentiel et tellement désiré de la part de tous pour ce secteur.

 

De plus, à moins qu'il y ait des discussions sérieuses en privés, je crois que nous manquons de leadership dans ce dossier autant à Québec qu'à Montréal...ce qui n'est pas nouveau, je sais !!!

 

:yes: Saches que la lenteur n'est pas montréalaise et qu'elle dépend de la bureaucratie qu'il faut traverser avant l'émission de tous les permis. Je vais à Londres assez régulièrement et là les projets sont souvent annoncés pratiquement une décennie avant leur lente réalisation.

 

Tout près de l'hôtel où je réside dans le quartier du Regent's Park, il y a un projet de condos qui n'est qu'au stade de nettoyage du terrain après déjà huit ans et là on a encore rien creusé. Les exemples londonniens ne manquent pas et je suis toujours surpris du temps qu'ils prennent pour réaliser leurs projets.

 

Bien sûr tous les projets ne sont pas égaux, la nature et le contenu du terrain, de même que les servitudes et les infrastructures déjà en place ou à construire, les règlements d'urbanismes et les consultations populaires sont autant d'obstacles à franchir. Mais le pire de tous est la contestation judiciaire parce que là on parle trop souvent de plusieurs années.

 

C'est le cas de l'ilot Voyageur qui en dépit de son degré d'avancement pourrait ''niaiser'' malheureusement encore un bon bout de temps. Le seul facteur d'accélération serait l'argent mais encore faut-il en justifier les sommes.

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Îlot Voyageur: d'entente verbale à contrat, il y a un pas...

 

Le Devoir

Kathleen Lévesque

Édition du samedi 14 et du dimanche 15 mars 2009

 

Mots clés : Busac, Îlot Voyageur, Université du Québec à Montréal (UQAM), Université, Construction, Montréal

 

Ça ne devait être qu'une formalité, mais cela se transforme en poursuite judiciaire. Incapable d'obtenir la signature du propriétaire de l'îlot Voyageur, Busac, et de son partenaire d'affaires, l'Université du Québec à Montréal (UQAM), pour concrétiser une entente verbale intervenue le 5 mars dernier, la Station centrale d'autobus de Montréal fait appel aux tribunaux.

 

Comme l'a appris Le Devoir, la Station centrale d'autobus de Montréal déposera lundi une requête afin de forcer l'application de l'entente entre les parties. Cette entente devait permettre à l'entreprise qui gère le terminus d'autocars d'utiliser la nouvelle gare du chantier abandonné de l'îlot Voyageur. Il s'agissait notamment de pouvoir stationner les autocars dans la gare et d'occuper des locaux pour les services de messagerie et ceux destinés au repos des chauffeurs.

 

Or, si la Station centrale d'autobus a signé le document qui avait nécessité quelques semaines de négociations, ses vis-à-vis sont demeurés cois. Devant ce silence, la Station centrale d'autobus reprend la voie judiciaire.

 

En décembre dernier, l'entreprise avait déposé une requête pour que cesse une situation temporaire qui dure depuis trois ans, estimant que l'UQAM et Busac s'entêtent dans «un litige sans issue prévisible à court, moyen ou long terme».

 

L'îlot Voyageur est au coeur des déboires financiers de l'UQAM. Le promoteur immobilier Busac demeure propriétaire du quadrilatère qui comprend le terminus d'autocars alors que le gouvernement du Québec tente de défaire les liens contractuels avec l'UQAM.

 

http://www.ledevoir.com/2009/03/14/239303.html (15/3/2009 22H19)

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Je ne comprends pas pourquoi Busac ne termine pas le chantier... Après-tout, cet immeuble serait loué et profitable, au lieu de ne servir à rien et coûter des taxes....

 

L'UQÀM louerait les locaux dès la construction et ça ne suffirait même pas à combler ses besoins en locaux! Et malgré sa situation financière, elle peut se permettre de le faire.

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Îlot voyageur: le nouveau terminus accueillera les bus fin mai

 

Source: Cyberpresse

 

Abandonné depuis deux ans, le chantier de l'îlot Voyageur va reprendre partiellement vie. Une entente est intervenue hier entre la firme Busac, propriétaire de l'îlot Voyageur, et la Station centrale d'autobus pour permettre l'utilisation du nouveau terminus dès la fin mai.

 

«L'UQAM prend acte de cette entente-là comme partie prenante», a indiqué à La Presse Gilles Corriveau, porte-parole de la Station centrale. Pas question de faire marcher les passagers dans le chantier: seuls les autobus iront se stationner dans la nouvelle gare, ce qui libérera l'espace à découvert qu'ils occupent actuellement à côté de la Grande Bibliothèque.

 

 

 

Les chauffeurs pourront utiliser les locaux prévus pour eux au deuxième étage du nouveau bâtiment. Quant au service de messagerie Expédibus, il quittera la rue Berri pour s'installer «dans la portion de l'immeuble qui est sur Ontario», a précisé M. Corriveau.

 

«Ça veut dire que la circulation dangereuse qui était en place depuis plus de deux ans sera terminée, puisque les autobus vont maintenant circuler à l'intérieur du stationnement couvert et gagner le terminus actuel par une porte qui est déjà aménagée», a-t-il ajouté. Seuls des travaux secondaires, essentiellement de terrassement, sont nécessaires.

 

Autres pourparlers pour rembourser 250 000$

 

La Station centrale s'est engagée à remettre les 60 000$ de loyer retenus depuis trois mois en guise de protestation. Quant au dédommagement demandé par la Station pour ses frais juridiques, qui s'élèveraient à 250 000$, «ça va faire partie d'autres pourparlers qui seront entamés prochainement», a indiqué M. Corriveau.

 

Busac n'a pas rappelé La Presse hier. En décembre, la firme avait dénoncé le fait «qu'aucune réelle négociation» entre l'UQAM, le gouvernement du Québec et elle-même n'avait encore eu lieu. «C'est un dossier qui n'avait pas bougé depuis des mois», a confirmé M. Corriveau.

 

Plongée dans un gouffre financier de plusieurs centaines de millions de dollars à la suite du dérapage du projet de l'îlot Voyageur, l'UQAM a refusé de commenter, en raison d'une entente de confidentialité signée avec Busac.

 

Québec «recherche des solutions»

 

Au ministère des Finances, qui négocie avec Busac pour sortir l'UQAM de l'impasse, on indiquait hier que les pourparlers se poursuivent. «On n'est pas au stade d'annoncer quoi que ce soit, a dit Catherine Poulin, attachée de presse de la ministre Monique Jérôme-Forget. Le gouvernement est toujours à la recherche de solutions. C'est un dossier que la ministre juge très important.»

 

Des médias ont affirmé récemment que l'UQAM a dû payer 32 millions en frais d'entretien hivernal du chantier, ce que l'Université a démenti. «Monique Goyette (vice-rectrice aux Affaires administratives et financières de l'UQAM) m'a dit que ce n'était absolument pas les chiffres de l'Université», a indiqué hier Francine Jacques, porte-parole de l'UQAM.

 

Triste rappel: les travaux de l'îlot Voyageur devaient être terminés le 28 février 2008, ce qui est loin d'être le cas. L'entente conclue hier «est transitoire, et il ne faut vraiment pas l'oublier, a souligné M. Corriveau. Ce n'est pas une fin, beaucoup de travail reste à faire.»

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  • 2 mois plus tard...

Les autobus rentrent dans la nouvelle gare

 

Stéphane Baillargeon

Édition du samedi 30 et du dimanche 31 mai 2009

 

Les portes s'entrouvrent. Le terminus tout neuf de l'îlot Voyageur, à Montréal, sera partiellement occupé par des autocars à compter de ce matin, selon les informations obtenues par Le Devoir.

 

Cette mesure transitoire, qui n'affecte pas directement le transport des passagers, découle d'une entente intervenue en mars entre les différentes parties liées au tristement célèbre échec immobilier, sans toutefois régler le fond de cette épineuse affaire.

 

L'accord prévoit que les autocars en attente de passagers quittent le terrain de stationnement au nord de la Grande bibliothèque pour occuper le garage intérieur aménagé du côté est de la rue Berri et inutilisé depuis près de deux ans.

 

Le service de colis Expédibus sera aussi transféré au nord de la nouvelle construction blanche et bétonnée. Le troisième changement concerne les chauffeurs des autocars en attente. Ils auront accès à des salles de repos au deuxième étage de la nouvelle gare. Cette mutation partielle sera complétée à compter de lundi

 

Par contre il n'est toujours pas prévu d'y faire transiter les passagers, à l'arrivée ou au départ. La gare n'est pas encore prête pour cette fonction. Il y manque notamment un toit permanent et un lien souterrain direct avec la station de métro Berri-UQAM.

 

«On est loin du projet final, commente Gilles Corriveau, porte-parole de la Station centrale. Les passagers continuent de transiter par le vieil immeuble, au sud de l'îlot, là où se trouvent encore les services de restauration et de billetterie.»

 

Selon les plans initiaux, la vieille «Station centrale» devait être démolie et réaménagée au nord de l'îlot Voyageur dans le cadre d'un projet pharaonique impliquant aussi l'UQAM (pour des résidences et un pavillon universitaires) et Busac, un promoteur immobilier. L'aventure immobilière a complètement dérapé, mais l'UQAM demeure liée par contrat à Busac. Le chantier abandonné n'a toujours pas trouvé de repreneur, la crise financière et les déboires de la Caisse de dépôt ne facilitant pas non plus le financement de nouveaux projets immobiliers.

 

La mesure transitoire qui doit être mise en branle ce matin fait suite à une injonction déposée en décembre dernier par la Station. La requête affirmait que les autocars et les chauffeurs en transit devraient pouvoir utiliser le garage tout neuf occupant le terrain vague autrefois utilisé à cette fin. L'utilisation de l'autre terrain vague, à l'intersection des rues Ontario et Berri, au nord de la Grande bibliothèque, s'avérerait peu pratique et dangereux.

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  • 2 semaines plus tard...

Ce matin, à l'émission matinale de la Première chaîne de la SRC, Isabelle Hudon (qui est dans le conseil d'administration de l'UQAM) a donné une entrevue avec Homier-Roy où elle disait qu'une annonce était imminente pour régler le problème du chantier. Elle ne pouvait pas en dire plus, mais elle a affirmé que l'immeuble serait complété et que le projet serait "tripant". L'annonce doit être faite bientôt...

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