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Centres de données


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Les géants de l’infonuagique continuent de prendre de plus en plus de place au Québec

Les géants américains de l’infonuagique consolident leur présence au Québec en mettant la main sur des contrats sans appel d’offres qui totalisent près de 8 millions de dollars avec des universités et des villes de la province, dont Montréal et Québec, selon les données d’Infrastructures technologiques Québec (ITQ) compilées par Le Devoir.

Ulysse Bergeron - Le Devoir

Montréal a signé en novembre dernier une entente de 48 525 $ avec AWS, la division infonuagique (cloud computing) d’Amazon, pour la mise en place d’un « service d’envoi de messages destinés entre autres au service d’alertes aux citoyens », selon la description transmise au Devoir par la Ville. Deux mois plus tard, la métropole signait un autre contrat, cette fois de 825 870 $, avec SIA Innovations, un revendeur montréalais d’IBM, pour déployer une « solution performante et sécuritaire » qui vise « à protéger la Ville contre les cyberattaques ».

« La Ville a mis en place différents moyens pour s’assurer que les renseignements personnels soient protégés », assure-t-on.

Quatre autres villes ont signé des ententes similaires dans les derniers mois, selon des informations qu’ITQ a rendues publiques à la suite d’une demande d’accès à l’information. Laval et Victoriaville ont octroyé des contrats de gré à gré valant respectivement 1,1 million de dollars et 72 000 $ à Microsoft pour le déploiement de solutions infonuagiques.

Pour sa part, la Ville de Québec a octroyé le plus important des contrats : trois millions de dollars. L’entente qui la lie à Microsoft vise à déployer des « solutions d’hébergement d’infrastructure informatique », selon la description publiée dans le Système d’appel d’offres du gouvernement du Québec. Les représentants de la Ville n’ont pas donné suite à la demande d’entrevue du Devoir.

Parmi les municipalités, seule Saguenay s’est tournée vers une entreprise québécoise : ProContact. La firme, aussi connue sous le nom d’ITI, ne détient toutefois pas d’infrastructure d’hébergement de données ; elle stocke la majorité de ses données sur les serveurs de la sherbrookoise Sherweb.

En mai, Le Devoir avait calculé la valeur de la quarantaine de contrats sans appel d’offres octroyés depuis janvier 2020 par le gouvernement du Québec pour des services infonuagiques. Les trois géants américains Microsoft, AWS et IBM récoltaient à eux seuls 85 % des sommes.

Confiance… et habitude

La prédominance de ces multinationales ne surprend pas Steve Waterhouse, spécialiste en cybersécurité et chargé de cours à l’Université de Sherbrooke. Nombre d’hébergeurs québécois ne se sont pas qualifiés auprès des instances publiques parce qu’« ils n’arrivaient pas à respecter les critères de sécurité » établis par le gouvernement du Québec, rappelle-t-il.

Sur ce plan, note-t-il, force est de constater que les géants américains appliquent « des normes très rigoureuses quant à l’hébergement et la sécurité physique de leurs centres de données ». « Ils sont et restent les pionniers », souligne M. Waterhouse, citant l’exemple d’AWS qui a notamment conclu des ententes avec le département de la Défense des États-Unis.

La sécurité des données est-elle pour autant garantie ? « Ça dépend », répond le spécialiste, car les instances publiques ont leur rôle à jouer. « Si un fonctionnaire responsable de l’hébergement n’applique pas les bonnes mesures, qu’il est négligent, il va y avoir des failles qui risquent d’être exploitées. Et ça s’est vu. »

Éric Parent, p.-d.g. de la firme d’audit EVA Technologies, concède aussi qu’en matière de cybersécurité, les géants américains ont une longueur d’avance sur les acteurs québécois.

Il déplore par ailleurs que des ministères et des villes les choisissent souvent « par réflexe » : « Il y a plusieurs années, on disait “Nobody gets fired for buying IBM.” Ça voulait dire que personne ne risquait son emploi pour choisir IBM, même si un problème survenait. La même mentalité semble s’être développée en infonuagique avec AWS et Microsoft. »

Les contrats — généralement d’une durée de trois ans, selon les informations d’ITQ — permettraient non seulement aux entreprises de déployer les solutions infonuagiques, mais d’y intégrer leurs services. Et c’est là que le bât blesse, selon Éric Parent : une fois rattaché à leurs écosystèmes, il devient difficile de migrer vers un autre fournisseur.

« Prenez les systèmes comptables : est-ce que c’est possible de transférer les données historiques qui y sont rattachées si on décide d’aller ailleurs ? Ça dépasse la simple question d’hébergement », dit-il.

Idem dans les universités

Les informations contractuelles en infonuagique rendues publiques par l’ITQ font également état de l’octroi de contrats de gré à gré par quatre universités québécoises. La valeur de ceux-ci atteint 1,75 million de dollars.

L’UQAM et l’UQAT, du réseau de l’Université du Québec, ont signé des ententes avec AWS de 870 000 $ et 150 000 $ respectivement. L’Université Concordia a, pour sa part, conclu une entente de 160 000 $ avec Microsoft pour le déploiement de solutions infonuagiques. L’Université Laval a de son côté signé un contrat de 57 000 $ pour « la sauvegarde et l’archivage de bases de données ».

https://www.ledevoir.com/economie/626808/infonuagique-les-geants-americains-de-l-infonuagique-continuent-de-prendre-de-plus-en-plus-de-place-au-quebec

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  • 3 semaines plus tard...
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De plus en plus de centres de données au Québec

Grâce à ses nombreux atouts, le Québec est devenu un endroit prisé par les centres de données, où sont emmagasinées les informations numériques de partout dans le monde.

Entre 2019 et 2021, le nombre de centres de données dans la province est passé de 39 à 50.

Les Microsoft, Facebook, Amazon et Google de ce monde ont choisi le Québec pour l’énergie verte, les coûts des ressources et les températures douces. En effet, les serveurs doivent être conservés à 21 degrés Celsius.

La pandémie et le télétravail ont fait exploser les besoins que ce soit pour faire des visioconférences ou la publication de photos sur les réseaux sociaux.

«La demande n'arrêtera pas d'ici demain matin. Le commun des mortels utilise tous les jours les centres de données, donc vous avez juste à penser à vos applications sur votre cellulaire», a indiqué le directeur général de Vantage Canada, Maxime Guévin, en entrevue à TVA Nouvelles.

Prioriser la sécurité 

Et avec des données aussi sensibles, la sécurité est primordiale. 

Afin de protéger ses agents, Vantage Canada s’est assuré qu’aucun contact physique ne soit possible avec ceux-ci. Un tiroir a donc été spécialement aménagé afin d’empêcher quiconque de pointer une arme sur un agent de sécurité.

«En plus de ça, dans les murs ici il y a des... grillages métallisés pour s'assurer que personne ne puisse passer via le mur et les vitres sont des vitres anti-intrusion», explique Maxime Guévin.

Des centres énergivores 

Chez Vantage Canada, les quatre salles de serveurs consomment annuellement l'équivalent de 10 000 résidences familiales. Au niveau mondial, l'empreinte carbone de ce secteur est immense.

«C'est 3,5% des émissions de gaz à effets de serre et c'est deux fois plus que le secteur de l'aviation» admet Maxime Guévin.

Vantange Data Centers, qui a déjà investi plus de 850 millions de dollars dans ses installations québécoises, prévoit bientôt des expansions. Elle souhaite également devenir carboneutre d'ici 2030.

Voir la vidéo qui accompagne l'article:

https://www.tvanouvelles.ca/2021/09/12/de-plus-en-plus-de-centre-de-donnees-au-quebec

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  • 1 mois plus tard...

Le Québec se veut le nouvel eldorado vert et «pas cher» des centres de données

Avec son électricité bon marché et renouvelable, le Québec rêve de devenir un nouvel eldorado pour les géants technologiques, qui y déploient de plus en plus leurs centres de données («data centers») dans un secteur en plein essor, mais très énergivore.

Cinquante centres sont actuellement installés dans la province canadienne, contre 39 début 2019, dont certains sont détenus par des champions de ce secteur devenu stratégique pour l'économie numérique comme Amazon (leader du «cloud», l'informatique à distance, avec sa filiale Amazon Web Services), Microsoft, Google ou encore IBM.

Encore loin derrière la Virginie aux États-Unis et sa «Data Center Alley» qui revendique 70% du trafic internet mondial, ou l'Ile-de-France, qui compte plus de 120 centres de données, le Québec veut devenir une option.

Au cours des dernières années, «on a vu de nouveaux joueurs arriver, et de très gros joueurs», se félicite Stéphane Paquet, PDG de Montréal international, l'organisme chargé de la promotion économique de la métropole.

Le géant américain Google, déjà présent dans la province, a prévu de construire son premier centre de données, un investissement de 735 millions de dollars canadiens (489 millions d'euros) sur un terrain d'une soixantaine d'hectares. Même stratégie d'expansion pour Microsoft, qui a acheté un terrain dans l'agglomération de la ville de Québec.

Environnement 

L'un des pionniers, l'hébergeur français OVHcloud, a installé au Québec en 2012 l'un de ses 32 centres de données.

À l'intérieur d'une ancienne usine d'aluminium dans la grande banlieue de Montréal, des dizaines de milliers de serveurs sont entreposés dans de vastes conteneurs.

«L'objectif était de nous implanter sur le continent américain et la porte d'entrée naturelle a été le Québec où se trouvait aussi une source d'énergie renouvelable. Ce n'est pas la seule raison, mais ça a fortement joué dans la décision», explique à l'AFP Estelle Azemard, vice-présidente d'OVHcloud pour les Amériques.

Cette infrastructure de 10.000 mètres carrés est située à Beauharnois, à quelques dizaines de kilomètres de Montréal, près d'un barrage hydroélectrique.

L'entreprise, qui figure parmi les leaders mondiaux du «cloud» et de l'hébergement de sites web, a mis au point une technologie pour refroidir la chaleur dégagée par les machines avec de l'eau, ce qui lui permet de se passer de climatisation.

«L'environnement est vraiment au coeur de notre système d'affaires», assure Mme Azemard.

Électricité à bas coût 

Argument financier de taille, le Québec se targue de proposer une électricité à bas coût, qui défie la concurrence américaine et européenne avec un prix d'environ 5 cents (en dollars canadiens) le kilowattheure.

«Nos tarifs sont parmi les plus avantageux au monde», vante Cendrix Bouchard, porte-parole d'Hydro-Québec, qui détient le monopole public de production et de distribution d'électricité.

«On vient ici parce que ce n'est pas cher, mais surtout parce que c'est une énergie qui est renouvelable» à plus de 99%, explique à l'AFP M. Paquet.

Les hivers longs et froids de la province francophone permettent également de limiter les dépenses nécessaires pour le refroidissement des machines, selon M. Paquet.

Gloutons en matière d'énergie, les centres de données, dont les serveurs ont sans cesse besoin d'être refroidis pour éviter la surchauffe, émettent près de «4% des gaz à effet de serre du monde, soit davantage que le transport aérien civil» selon un rapport du groupe de réflexion français The Shift Project publié en 2019.

Au Québec, la consommation mensuelle d'électricité des centres de données atteint environ 663 gigawattheures (GWh), soit l'équivalent de la consommation de 40.000 foyers.

«Il vaut mieux mettre des +data centers+ dans des endroits qui sont alimentés en électricité hydraulique, solaire ou même nucléaire, qu'alimentés par de l'électricité produite par des centrales à charbon», salue Hugues Ferreboeuf, de The Shift Project.

«Mais ça ne suffit pas», ajoute-t-il. «Il faut qu'en même temps ils arrivent à maîtriser la croissance de leur consommation, sinon ils vont capter une part trop importante de l'électricité produite par des énergies renouvelables».

https://www.journaldemontreal.com/2021/10/23/le-quebec-se-veut-le-nouvel-eldorado-vert-et-pas-cher-des-centres-de-donnees-1

Screen Shot 2021-10-24 at 10.35.44 AM.png

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Le Québec veut être vert mais ces data centers utilisent de l'énergie en fou. Mieux qu'avec du charbon, mais le concept même des data centers serait à revoir! Sinon on va polluer pratiquement autant!

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il y a 1 minute, Rocco a dit :

Le Québec veut être vert mais ces data centers utilisent de l'énergie en fou. Mieux qu'avec du charbon, mais le concept même des data centers serait à revoir! Sinon on va polluer pratiquement autant!

Pas de centres de données, pas de MTLURB. Et pas de MTLURB, pas de Rocco. 😜

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il y a 34 minutes, Rocco a dit :

Le Québec veut être vert mais ces data centers utilisent de l'énergie en fou. Mieux qu'avec du charbon, mais le concept même des data centers serait à revoir! Sinon on va polluer pratiquement autant!

En fait, TOUT ce qu'on fait est à revoir si on veut rester sur cette planète. 

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  • 10 mois plus tard...

Centres de traitement de données

Un deuxième campus à 1,5 milliard pour QScale

QScale ne chôme pas par les temps qui courent. En plus d’avancer la deuxième phase de son complexe de traitement de données à Lévis, l’entreprise québécoise prépare la feuille de route d’un deuxième campus estimé à 1,5 milliard avec des banquiers d’affaires, dont des Américains. Reste à voir si le projet verra le jour au Québec.

« On viserait 2023 pour démarrer ce projet, explique Martin Bouchard, président de QScale. Les banquiers d’affaires sont là pour planifier le montage financier, sur la façon dont on va bâtir tout cela. Je ne peux pas en dire plus pour l’instant, mais on parle de la feuille de route. » 

M. Bouchard et ses associés Vincent Thibault et Dany Perron feront le point sur leurs projets ce mercredi. Ils sont les promoteurs de centres de traitement de données à haute intensité qui valorisent la chaleur émanant des puissants ordinateurs qui traitent de gigantesques quantités de données. Ces rejets thermiques sont par exemple utilisés pour chauffer des complexes serricoles – qui font pousser des fruits et des légumes – installés à proximité. 

On ne parle pas de centres de données traditionnels, mais de puissants ordinateurs et serveurs de calcul à haute capacité qui sont capables d’effectuer les calculs permettant de faire circuler de façon sécuritaire des véhicules autonomes ou d’effectuer de la recherche scientifique. 

L’intérêt pour ce type de service ainsi que la crise énergétique qui sévit en Europe dans la foulée de l’offensive militaire de la Russie contre l’Ukraine profitent à l’entreprise. À Lévis, QScale a pu avoir accès à un important volume d’hydroélectricité. À maturité, le complexe de 1 milliard prévu à Lévis doit consommer plus d’électricité dans une année qu’une ville de la taille de Drummondville. 

« La première phase est sur le point d’être complétée et le deuxième volet a été déployé, dit M. Bouchard. Initialement, cette deuxième partie devait se décliner l’année prochaine. On accélère le processus. » 

Forte croissance

Au total, huit phases sont prévues à Lévis, ce qui devrait permettre la création d’au moins 200 emplois. Le dirigeant de QScale n’a pas nommé de clients, mais en coulisses, les choses avancent. 

« Il y a des ententes de confidentialité signées avec plusieurs géants de l’industrie, affirme M. Bouchard. Si on lance la phase deux, c’est parce qu’on a de la prévisibilité sur la demande. Nous ne sommes plus à l’étape du plan d’affaires. Le projet serait 50 % plus grand que celui de Lévis. »

C’est pour cette raison que QScale a retenu les services de banquiers d’affaires qui travaillent pour Houlian Lockey (États-Unis), la Banque Scotia (Canada) et le Mouvement Desjardins (Québec). 

« Il faut maintenant regarder partout dans le monde si on veut recueillir des milliards à des conditions intéressantes, souligne le président de QScale. On fait maintenant affaire avec des spécialistes qui ont de l’expérience. Ce sont de très grosses sommes, il faut élargir nos horizons. » 

L’entreprise scrute déjà les quatre coins du Québec pour élargir son empreinte. Des rencontres ont déjà eu lieu avec des villes comme Baie-Comeau (Côte-Nord), Thurso (Outaouais) et au Saguenay–Lac-Saint-Jean. 

Toutefois, avec l’ère des surplus qui tire à sa fin au Québec, Hydro-Québec est désormais plus sélective à l’endroit des projets énergivores. L’accès à de l’« énergie verte » est « extrêmement important » pour QScale, qui a décidé d’ouvrir ses horizons. Les options sont toutefois limitées, puisque peu d’endroits sont capables d’offrir d’importants volumes d’énergie renouvelable. 

« On ne veut pas s’imposer des limites, dit M. Bouchard, sans s’avancer sur la question de l’emplacement du futur campus. L’expansion en 2023 est très importante. La rapidité avec laquelle on peut nous accueillir et nous donner accès à de l’énergie constitue des éléments très importants. On ne demande pas de cadeaux ou de subventions. » 

Initialement, le deuxième complexe de QScale devait voir le jour à Saint-Bruno-de-Montarville, en banlieue sud de Montréal. L’entreprise a toujours de l’intérêt pour l’endroit, mais ce dossier n’occupe plus la même place dans la liste des priorités.

https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2022-09-21/centres-de-traitement-de-donnees/un-deuxieme-campus-a-1-5-milliard-pour-qscale.php

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Il y a 1 heure, Normand Hamel a dit :

Au total, huit phases sont prévues à Lévis, ce qui devrait permettre la création d’au moins 200 emplois. Le dirigeant de QScale n’a pas nommé de clients, mais en coulisses, les choses avancent. 

(ci-dessus un court extrait de l'article complet)

C'est donc assez peu d'emplois au total.  Quels sont les autres avantages pour le Québec?  Et quelles sont les implications pour le bilan énergétique du Québec?  Je note que le coût marginal de l'augmentation (e.g. avec de nouvelles centrales) de la capacité de production d'électricité est sensiblement supérieur au coût moyen dérivé de l'ensemble des installations existantes.    

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