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Économie du Québec ​​


Normand Hamel

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7 minutes ago, steve_36 said:

Et comment ces personnes vont-ils faire pour obtenir leur résidence permanente ?  Ce certificat est délivré par le fédéral. 

Ya un programme express pour accelerer le processus pour obtenir la residence. Mais le Quebec en fait pas partie. 

https://www.canada.ca/en/immigration-refugees-citizenship/services/work-canada/permit/temporary/eligibility/francophone-immigration-express-entry.html

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Pénible d'essayer de mener concurremment plus d'une discussion dans le même fil.  Si on estime que l'immigration est une question importante (je pense que oui), elle mériterait un fil distinct.  Dire que "tout est dans tout" (comme dans une chanson) contient une part de vérité, mais il y a des limites, si on veut tenir des discussions cohérentes. 

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3 hours ago, Né entre les rapides said:

Pénible d'essayer de mener concurremment plus d'une discussion dans le même fil.  Si on estime que l'immigration est une question importante (je pense que oui), elle mériterait un fil distinct.  Dire que "tout est dans tout" (comme dans une chanson) contient une part de vérité, mais il y a des limites, si on veut tenir des discussions cohérentes. 

L'économie est un sujet vaste.  

2 hours ago, steve_36 said:

Mais l'article dit bel et bien que cela inclus les résidents permanents. Donc ceux qui ont déjà reçu leur résidence permanente.

???

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Il y a 5 heures, vivreenrégion a dit :

Si un logement ou un bien immobilier coûte plus de 700$ de plus par mois en Ontario qu'au Québec, on est à plus de 7k$ par année, donc on comble déjà l'écart entre les 2.

Il faut effectivement tenir compte du coût de la vie si on veut faire une comparaison efficace.  L'essence est plus chère au Québec mais je crois que l'assurance auto et l'électricité sont moins chers.

Il faut aussi tenir compte du fait que les impôts ne font pas simplement disparaitre l'argent de l'économie mais qu'ils paient des services.  Au Canada, on offre plusieurs services publics qui ne sont pas offerts aux États-Unis (santé, éducation, etc.), mais au Québec plus spécifiquement on offre des services qui ne sont pas offerts dans le ROC tels qu'une éducation post-secondaire à moins cher, une assurance médicament et des garderie à 7 $.  On peut aussi ajouter que dans les villes (pas seulement au Québec), un bon système de TEC peut faire en sorte qu'on peut vivre sans voiture (ou du moins sans 2e ou 3e voiture) ce qui encours une économie de plusieurs milliers de $ pas année pour un ménage.

Au Québec, on pourrait améliorer la situation considérablement en s'assurant que les services offerts le soient de façon plus efficace (pour économiser sur les coûts et en utilisant moins de main-d'œuvre, ce qui en temps de pénurie de main-d'œuvre serait un bénéfice important), en faisant en sorte de mieux cibler les bénéficiaires de ces services et en misant surtout sur les services qui ont une plus grande valeur ajoutée pour l'économie.

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  • Administrateur
Il y a 12 heures, vivreenrégion a dit :

Si un logement ou un bien immobilier coûte plus de 700$ de plus par mois en Ontario qu'au Québec, on est à plus de 7k$ par année, donc on comble déjà l'écart entre les 2.

Meh... la stat est pour chaque habitant, bébé, enfant, ado, adulte, et retraité. C'est une moyenne.

Donc si t'as une famille de 4, tu va pas payer 4 logements, tu prends 4x 33k = 132k de revenus disponible au Québec.  Comparativement à 160k en CB. 28k de dispo de plus là bas pour ton logement.

Oui le dollar ici ne vaut pas la même chose là bas, mais ça reste un excellent outil de comparaison entre des juridictions similaires.

Aussi, quand tu achètes une maison à 500k ici, comparé à 1M là bas, Oui ça te coûte plus cher la bas... mais ton patrimoine est aussi plus riche, l'argent est pas "disparu".

Oui eux ont des services différents que nous, mais à la fin de la journée, chaque personne à des besoins différents durant sa vie, le revenu disponible indique la liberté d'action de l'individu dans la juridiction.

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Il y a 8 heures, andre md a dit :

L'économie est un sujet vaste.  

À qui le dis-tu!

C'est incontestable que l'évolution démographique est déterminante pour l'économie, et que l'immigration, dans notre contexte, est cruciale pour maintenir un profil démographique viable. 

Là n'est pas la question.  C'est seulement qu'on ne peut pas, ou ne devrait pas, discuter dans un même fil de sujets qui appellent des analyses spécifiques.  La politique monétaire (taux d'intérêts), la fiscalité des particuliers et des entreprises, les investissements publics, les transports, l'habitation, la gestion du territoire, les mesures de protection de l'environnement, la formation de la main-d'oeuvre, et bien sûr l'immigration, sont tous des sujets ayant des rapports avec l'économie.

Mais si on discute de tout à la fois dans le même fil, comme dans une assemblée autour d'une table, on  ne peut plus suivre le déroulement des arguments.  Chacun parle, aucun n'écoute.   

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Pharmascience triplera sa capacité à Candiac

Après Moderna, une autre pharma reçoit 25 millions de Québec

 

PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

La société Pharmascience vient d’obtenir 25 millions de Québec afin de tripler la capacité de production de son usine de médicaments située à Candiac, en banlieue sud de Montréal.

Après Moderna le mois dernier, c’est au tour de Pharmascience d’obtenir 25 millions du gouvernement Legault afin de tripler la capacité de production de son usine de médicaments située à Candiac, en banlieue sud de Montréal. La société pharmaceutique québécoise a également frappé à la porte d’Ottawa pour obtenir du financement.

Publié à 12h00

https://www.lapresse.ca/affaires/2022-09-01/pharmascience-triplera-sa-capacite-a-candiac/apres-moderna-une-autre-pharma-recoit-25-millions-de-quebec.php

Julien Arsenault La Presse

Attribué par l’entremise d’Investissement Québec (IQ), ce prêt-subvention (« prêt pardonnable ») avait obtenu l’assentiment du Conseil des ministres avant le déclenchement de la campagne électorale. Les détails ont cependant été dévoilés mercredi.

Il n’a pas été possible de s’entretenir avec un représentant de Pharmascience, qui se présente comme le plus « grand employeur pharmaceutique au Québec » avec plus de 1200 employés dans la province et 300 autres ailleurs dans le monde. L’entreprise fondée en 1983 a fourni quelques détails à La Presse par courriel.

« Pharmascience disposerait des leviers nécessaires pour travailler avec les administrations fédérales et provinciales en vue de renforcer la Réserve stratégique nationale d’urgence pour les médicaments injectables essentiels, ainsi que pour les formes posologiques orales solides », a-t-elle souligné.

La pharmaceutique n’a pas précisé l’ampleur de son investissement. Cependant, il est rare que la contribution financière d’IQ soit supérieure à une fourchette allant de 20 à 25 % d’un projet. Le chantier pourrait donc être supérieur à 100 millions.

L’entreprise qualifie de « grand pas en avant » le soutien financier obtenu auprès du gouvernement Legault. Certaines questions, comme l’échéancier du projet ainsi que le nombre d’emplois créés, demeurent sans réponse pour l’instant. On ignore également les paramètres (seuil d’emplois, taille des investissements, etc.) à respecter par Pharmascience afin de ne pas avoir à rembourser le prêt dans son intégralité.

Réduire une dépendance

Pharmascience prévoit ajouter 26 000 pi2 (2415 m2) à la superficie de son site de Candiac. On installera également de « nouveaux équipements plus efficaces ». L’endroit se spécialise notamment dans la fabrication de médicaments injectables qui sont approuvés par Santé Canada, l’agence fédérale américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) et l’Agence européenne des médicaments.

Cette pharmaceutique québécoise se spécialise dans le créneau des médicaments génériques – moins chers puisqu’ils sont copiés sur les médicaments d’origine quand leur exclusivité arrive à échéance. Citant un sondage de la firme EY, l’entreprise affirme que 12 % de la consommation locale de médicaments génériques est produite au pays.

« Le projet constituera un grand pas en avant pour rétablir la perte de capacité de production nationale du Canada au cours des 20 dernières années », estime la société.

Son siège social se trouve à Montréal, où s’effectue la production de comprimés, tandis que Dorval abrite le centre de distribution.

Accélérer le rattrapage

Ce projet d’agrandissement à Candiac ne figurait pas sur le radar d’organisations comme Montréal InVivo et BioQuébec, qui représentent les intérêts de l’industrie des biotechnologies et des sciences de la vie. Sans surprise, la nouvelle a été accueillie favorablement chez BioQuébec. Sa directrice générale, Emmanuelle Toussaint, se réjouit de l’augmentation de la capacité de production.

Des investissements de la sorte permettent de réduire la dépendance aux autres pays dans la chaîne d’approvisionnement, mais aussi de développer l’expertise locale. C’est une expertise [la production] qui a été perdue dans les dernières années. On pourra la ramener.

Emmanuelle Toussaint, directrice générale chez BioQuébec

La Ville de Candiac étudie toujours la demande de Pharmascience visant à obtenir le permis en ce qui a trait aux travaux d’agrandissement. La pharmaceutique n’a pas sollicité le soutien financier de la municipalité, affirme Jacinthe Lauzon, directrice du service des communications et relations avec le citoyen à Candiac.

En ce qui a trait au gouvernement fédéral, l’entreprise avance que les pourparlers vont bon train. Selon une source gouvernementale qui n’est pas autorisée à s’exprimer publiquement, les échanges sont « préliminaires » pour l’instant.

C’est la deuxième fois en deux mois qu’une société pharmaceutique reçoit 25 millions de la part du gouvernement Legault. En juillet, Québec avait officialisé l’attribution d’une subvention de 16,6 millions et un prêt-subvention de 8,4 millions à Moderna pour son usine de fabrication de vaccins qui verra le jour à Laval.

L’aide financière n’avait pas été divulguée en avril lorsque l’arrivée de la pharmaceutique américaine au Québec avait été annoncée en grande pompe par les gouvernements Trudeau et Legault.

Lisez Québec a avancé 25 millions pour convaincre Moderna

En savoir plus

1400

Il s’agit du nombre de produits offerts par Pharmascience aux grossistes pharmaceutiques. Ils sont exportés dans plus de 50 pays.

pharmascience

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Il y a 4 heures, acpnc a dit :

Des investissements de la sorte permettent de réduire la dépendance aux autres pays dans la chaîne d’approvisionnement, mais aussi de développer l’expertise locale. C’est une expertise [la production] qui a été perdue dans les dernières années. On pourra la ramener.

Cela s'intègrera dans l'écosystème montréalais de la biotechnologie et attirera éventuellement d'autres entreprises de même nature qui n'auront pas de difficulté à recruter du personnel expérimenté dans ce créneau.

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  • Administrateur

Pas un nouvel article (j'essai de trouver plus récent)... mais quand même une tendance lourde qui explique bien des choses.

 

Plus d’un million de salariés de l’État en sol québécois

Michel GirardMardi, 13 avril 2021 05:00

Pour la première fois de l’histoire, le nombre de personnes salariées du secteur public a dépassé le cap du million au Québec. Cela comprend les employés de la fonction publique et parapublique québécoise, les employés fédéraux travaillant au Québec, les employés municipaux et ceux des sociétés d’État et des universités.

Selon les dernières données de l’emploi compilées par Statistique Canada, il y avait en mars au Québec 1 001 900 employés qui étaient sur le « payroll » de l’État. Ils représentent 24,1 % de l’ensemble des travailleurs québécois.

Le poids du secteur public au Québec dépasse de trois points de pourcentage le poids que le secteur public occupe dans les trois autres grandes provinces canadiennes, soit 20,1 % en Ontario, Colombie-Britannique et Alberta. 

Par rapport à février 2020, où le marché du travail atteignait son sommet d’avant la pandémie de COVID-19, le Québec accuse encore une perte de 123 500 emplois.

Mais le secteur public québécois, lui, fait bande à part alors qu’il a réussi au cours de la virulente pandémie de COVID-19 à « créer » quelque 30 800 emplois de plus.

Le gros de cette création d’emplois est attribuable au gouvernement Legault alors que les effectifs (en termes d’équivalent à temps complet) ont augmenté de 26 734 entre mars 2020 et mars 2021, selon le dernier Budget de dépenses du gouvernement du Québec.

Pendant ce temps, le secteur privé affiche encore des pertes de 89 300 emplois par rapport à février 2020. Et du côté des travailleurs autonomes, le nombre des emplois non encore récupérés est légèrement inférieur à 65 000 (64 900).

L’EMPLOI SOUS LEGAULT

Depuis les élections qui ont porté au pouvoir la Coalition avenir Québec et son chef François Legault, en octobre 2018, le nombre d’employés du secteur public en sol québécois a augmenté de 83 300, passant de 918 600 à un peu plus d’un million en mars dernier.

Cette augmentation du nombre de « fonctionnaires » est d’autant significative que durant cette même période de deux années et cinq mois, il s’est perdu 99 100 emplois dans le secteur privé et 72 800 parmi les travailleurs autonomes.

Bilan de l’emploi sous le gouvernement Legault depuis son accession au pouvoir : une perte de 88 600 emplois par rapport au nombre d’emplois qu’affichait en octobre 2018 l’ancien gouvernement libéral de Philippe Couillard.

Bien entendu, ce piètre bilan de l’emploi sous Legault dans le secteur privé et chez les travailleurs autonomes est attribuable à la crise sanitaire et à la crise économique enclenchées à la suite de la pandémie de COVID-19 qui fait rage depuis mars 2020. 

Par contre, force est de constater que le secteur public, lui, enregistre une « solide » performance depuis l’arrivée au pouvoir de la CAQ et de François Legault.

Étonnamment, c’est lors de la prospère période d’octobre 2018 à février 2020 que le nombre d’employés dans le secteur public au Québec a fortement augmenté, soit de 51 800. Et le gouvernement Legault n’en serait responsable que pour 11 581.

C’est donc dire que les 40 000 autres étaient du ressort des municipalités, du gouvernement fédéral et des sociétés d’État. 

https://www.journaldemontreal.com/2021/04/13/plus-dun-million-de-salaries-de-letat-en-sol-quebecois

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