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Véhicules/Voitures Électriques


mtlurb

Messages recommendés

4 minutes ago, LindbergMTL said:

Amazon achète Lion Electric.

Just kidding. 

 

Mais j'espère que la compagnie pourra continuer à grandir sans devenir un autre filiale...

Amazon recently bought Zoox, so they can compete against Lyft and Uber.

It will be interesting to see who else will order from Lion or if Lion will try to dip their toes in making cars for the average Quebecer or leave that up to Daymak in Ontario.

They do have a nice amount of competition - Rivian (making delivery trunks for Amazon), Arrival (UK based but setting up in the US for UPS orders), Canoo (American version of Arrival, but no orders from large corporations). The whole EV / autonomous driving sector is exploding.

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  • 1 mois plus tard...

Une grosse commande d’autobus électriques pour Lion

PHOTO ALAIN ROBERGE, LAPRESSE

Un autobus scolaire en construction dans les installations de Lion à Saint-Jérôme.

La Compagnie Électrique Lion a décroché une commande pour 260 autobus scolaires électriques, ce qui, selon l’entreprise établie à Saint-Jérôme, représente le plus important contrat obtenu auprès d’un seul client.

Publié le 17 mai 2021 à 7h37

https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2021-05-17/une-grosse-commande-d-autobus-electriques-pour-lion.php

Julien Arsenault
La Presse

Le constructeur de camions et d’autobus électriques en a fait l’annonce, lundi, parallèlement au dévoilement de ses résultats du premier trimestre terminé le 31 mars, qui s’est soldé par une perte nette de 16 millions $ US, ou 15 cents US par action.

C’est First Student qui a commandé les 260 autobus, qui seront utilisés par sa filiale Transco, présente au Québec. First Student devrait ainsi devenir le plus grand exploitant d’autobus scolaires zéro émission en Amérique du Nord, selon Lion.

Les livraisons devraient débuter au cours de la deuxième moitié de l’année et s’échelonner jusqu’en 2023.

« Aujourd’hui marque une nouvelle étape dans l’adoption des autobus scolaires zéro émission » a souligné le président-directeur général et cofondateur de Lion, Marc Bédard.

Pour les trois premiers mois de l’année, Lion a généré un chiffre d’affaires de 6,2 millions $ US, comparativement à 1,2 million US au cours de la même période en 2020. La compagnie, dont les actions se négocient à la Bourse de Toronto et Wall Street, a livré 24 véhicules, comparativement à deux il y a un an.

En date du 14 mai, Lion avait reçu 817 commandes, soit 209 pour des camions ainsi que 608 pour des autobus. La valeur totale des commandes était estimée à plus de 225 millions $ US. Elle comptait plus de 650 employés.

« Notre objectif est d’accélérer notre croissance et de mettre en œuvre notre stratégie à long terme, notamment en construisant notre usine de fabrication aux États-Unis et nos projets d’usine de batteries, en continuant de constituer notre carnet de commandes, en accélérant les livraisons de véhicules et en renforçant davantage notre équipe », a fait valoir M. Bérard.

L’entreprise québécoise avait annoncé, le 7 mai dernier, qu’elle comptait implanter son usine américaine de fabrication de camions et autobus électriques en banlieue de Chicago, dans l’Illinois. La production devrait débuter au cours de la deuxième moitié de 2022.

Lion exploite déjà une usine d’assemblage à Saint-Jérôme, dans les Laurentides, dont la capacité de production est estimée à 2500 véhicules par année. Elle compte toujours ouvrir une usine de batteries au Québec. Saint-Jérôme et Mirabel sont sur les rangs.

C’est à l’automne dernier que Lion avait indiqué qu’elle comptait faire son entrée en Bourse par l’entremise d’une fusion avec la société d’acquisition à vocation spécifique Northern Genesis, dont les actions étaient négociées à New York. L’opération a permis à la société d’obtenir près d’un demi-milliard de dollars américains pour financer sa croissance.

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Batteries de stockage : l’homme aux 600 brevets

Avec à son actif 600 brevets, 393 publications scientifiques et 26 années d’expérience chez Hydro-Québec, la réputation du chercheur Karim Zaghib dans le monde des batteries de stockage est solidement établie. Sommité en son domaine, il s’affaire aujourd’hui à aider Investissement Québec dans le développement de cette filière.

La longue feuille de route de ce docteur en électrochimie commence à la suite d’une crise d’asthme. « Enfant, j’ai été coincé dans un bouchon de circulation dans le sud de la France. Les émanations m’ont rendu très malade au point d’être obligé d’aller à l’hôpital. Ç’a été le déclic, je voulais réduire la pollution due aux énergies fossiles qui sont responsables d’un décès sur cinq dans le monde, selon une étude de Harvard », raconte le scientifique. 

Croire en la recherche 

Karim Zaghib fait ses études en France et se rend ensuite au Japon, où il travaille pendant cinq ans. « Dans les années 1990, ce pays, avec la présence de Sony, était à l’avant-garde. La technologie des batteries au lithium était déjà bien avancée. » 

Il a suffi d’un tremblement de terre et d’un appel d’Hydro-Québec pour qu’il se décide à s’installer dans la province en 1995. Dès son arrivée, il est impressionné par l’écosystème en place. « En plus de miser sur l’énergie verte, Hydro-Québec a cru en nous, il y avait une liberté de pensée. Je me suis épanoui ici en tant que chercheur », affirme-t-il. 

La techno québécoise partout dans le monde 

Grâce à son travail de recherche et développement et à l’apport de ses confrères, le Québec est devenu un leader des batteries au lithium-ion et des batteries au lithium tout solide. 

On peut se servir des batteries pour l’électrification des transports, mais aussi pour le stockage. Une éolienne qui fonctionne toute la journée va remplir d’énergie une batterie. Ensuite, celle-ci va être utilisée pour l’équipement dans une maison. - Karim Zaghib, conseiller stratégique au comité de direction d’Investissement Québec

« On retrouve aujourd’hui nos technologies partout dans le monde », explique fièrement Karim Zaghib, qui a dirigé jusqu’à l’an dernier le Centre d’excellence en électrification des transports et en stockage d’énergie d’Hydro-Québec. 

Une nouvelle économie circulaire 

Le gouvernement travaille sur plusieurs fronts afin de créer une économie circulaire de la batterie au lithium. De la mine (graphite, nickel, lithium et cobalt) à la transformation du minerai, en passant par la fabrication des composantes nécessaires pour la conception des batteries (anodes, cathodes et électrolytes) et, pour finir, le recyclage, le Québec veut être tout au long de cette chaîne de production. C’est là qu’entre en scène le chercheur. 

« J’ouvre mon carnet de contacts. J’interpelle des entreprises étrangères et leur explique les avantages du Québec. On a les ressources naturelles, le capital humain, les universités et une grande frontière avec les États-Unis. C’est gagnant-gagnant pour une usine de fabrication de batteries et, pour nous, cela crée des emplois », estime celui qui est maintenant conseiller stratégique au comité de direction d’Investissement Québec. 

Une électrification qu’on ne peut plus arrêter 

Après 35 ans à travailler dans l’univers des batteries, Karim Zaghib croit plus que jamais à l’électrification des transports. « Tesla, en 2008, a choisi des batteries au lithium et a ouvert la voie. Maintenant, nous sommes en face du syndrome de Kodak, soit tu prends le virage ou soit tu es condamné à t’éteindre. » 

Son rêve est que le Québec ne vende que des véhicules électriques d’ici 2030. « Pour les amateurs de bruits, les entreprises vont sûrement mettre des stimulateurs de sons pour que vous puissiez “entendre” le moteur ronronner, mais cela va être zéro émission », dit-il, tout sourire.

https://www.lapresse.ca/affaires/portfolio/2021-05-19/energies-renouvelables/batteries-de-stockage-l-homme-aux-600-brevets.php

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Electric vehicle shift poised to transform Canada’s miners

North America cross-border supply chain aimed at loosening China’s grip on battery minerals

Charlie Mitchell - Financial Times

On both sides of the US-Canada border, a regional electric vehicle (EV) supply chain is being created, with the potential to transform mining in Canada and loosen China’s grip on the minerals used in batteries. While Canada has an abundance of nickel, cobalt, graphite and lithium, the country has little local production of EV batteries. But, as global demand surges, US and Canadian leaders have discussed a joint approach to benefit local miners and manufacturers, as well as cutting their reliance on Chinese imports. “We’ve been betting 100 per cent on having a vertically integrated value chain in Canada,” says Arne Frandsen, managing partner and co-founder of investment group Pallinghurst, which has invested in graphite and lithium mines in Quebec. Justin Trudeau, Canada’s prime minister, made EV production a national policy objective and set a goal to phase out the sale of petrol cars by 2040. And one of his few excursions during the pandemic has been to a battery assembly plant owned by Lion Electric, the leading supplier of electric school buses in North America. There, he and François Legault, Quebec’s premier, announced a joint investment of C$100m ($80m).

Also in the past year, Ford, General Motors and Fiat Chrysler have announced EV-related investments of more than C$1bn each in Ontario. “I’m seeing the 2020s as being the game-changer,” says Marc Bédard, Lion Electric’s chief executive. With 300 school buses in operation from Florida to Ontario, it has now moved into heavy-duty electric trucks. Progress on the mining side has been slower, raising the prospect of Canadian EV battery packs using imported minerals. “The missing link is the cell,” says Bédard. “Right now, everything we’re buying is coming from Asia.”

However, Canada is the world’s eighth-largest cobalt producer, ranks fifth for nickel and boasts strong copper, lithium, graphite and rare earth deposits. Mining accounts for 5 per cent of gross domestic product, while half the world’s public mining companies are listed in Canada. Low prices have deterred investments in mines over the past few years, but the prices of many minerals have since rallied from their pandemic-induced falls.

What has changed, says Brendan Marshall of the Mining Association of Canada, is the “overwhelming recognition of demand” for minerals and metals that are crucial to transitioning to a lower carbon economy. Wood Mackenzie, a consultancy, estimates that more than $1tn will need to be invested globally in energy transition metals over the next 15 years to meet decarbonisation targets — and Canada is well placed to benefit. Last month, the US commerce department brought together miners and battery-makers to discuss tapping Canada’s vast resources. In February, Trudeau and US president Joe Biden agreed to “work together to build supply chains to make Canada and the US global leaders in all aspects of battery development and production”.

The race is now on to bring Canadian mines online — a process that takes several years, allowing for exploration, permits, logistics and infrastructure. “We’re seeing M&A interest and activity pick up in base metals,” says Julian Ovens, senior adviser with Crestview Strategy. “Canadian investment bankers have rarely been busier.” Frandsen says Pallinghurst has committed a total of $700m to two investments: a graphite mine 150km north of Montreal; and a lithium mine in Quebec, which it bought in November with Livent, a lithium producer. At the same time, Fortune Minerals, a Canadian miner, is developing a C$750m cobalt facility, with a mine in the Northwest Territories and a refinery in southern Canada. “There’s the alignment of the infrastructure, concern over critical minerals and demand for battery materials, so it’s all coming together nicely,” says Robin Goad, Fortune’s chief executive. A North American value chain would reduce dependence on China, which has been engaged in a trade war with the US. “There was a real concern coming, particularly out of the US, about being cut off,” says Goad. Canada’s competitive advantage, Frandsen says, is a strong talent pool and high labour standards. There is also a large local automobile industry ready to convert to EVs.

“Canada is saying all the right things but, so far, we haven’t seen capital pools established to really accomplish what’s necessary,” says Goad, who wants more government financial support for minerals processing and infrastructure. Another area that is relatively untapped is Canada’s abundance of rare earths, used for chips and semiconductors. The country has some of the largest known reserves of rare earths in the world, estimated by the government at more than 15m tonnes. Yet the reserves cannot be tapped without building costly mines. “In the rare earths space, there is no supply chain — there’s just demand,” says Marshall. In April, though, the government’s budget included C$8bn for a fund focused partly on industrial transformation, as well as tax incentives and support for the battery supply chain. “Canada has the potential to be able to create the lowest carbon-intensity lifecycle battery EV in the world,” says Marshall. “It’s an exciting time.”

https://www.ft.com/content/f5d41e8d-95d8-45b1-9fff-12d4036f8f44

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With all these batteries coming online, we need to figure out how to be able to recycle them and so on. Luckily, two Canadian companies are working on that problem.

St-Georges Eco Mining - https://www.juniorminingnetwork.com/junior-miner-news/press-releases/1986-cse/sx/99325-evsx-batteries-recycling-initiative-progress-thor-gold-project-updates.html

Li-cycle - https://li-cycle.com/

 

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Batteries lithium-ion

Un premier fabricant se pointe au Québec

Britishvolt, une entreprise en démarrage établie au Royaume-Uni, s’intéresse au Québec pour y construire une usine de fabrication de cellules de batteries lithium-ion.

Hélène Baril - La Presse

Trois représentants de l’entreprise, dont son président et chef de la direction, Orral Nadjari, se sont inscrits au Registre des lobbyistes dans le but d’obtenir de l’aide financière pour construire une usine « à un endroit non déterminé au Québec ». 

L’ancien premier ministre Philippe Couillard est un des administrateurs de Britishvolt Canada, l’antenne canadienne créée en avril dernier. Hydro-Québec, Investissement Québec et le ministre de l’Économie et de l’Innovation sont les interlocuteurs visés par Britishvolt Canada. 

Investissement Québec confirme la tenue de discussions avec cet investisseur potentiel. « En effet, Investissement Québec est en contact avec l’entreprise British Volt, a fait savoir sa porte-parole, Isabelle Fontaine, dans un courriel. Cela dit, en vertu d’engagements de confidentialité, Investissement Québec ne discutera pas publiquement de la teneur de ses discussions avec l’entreprise ». 

Britishvolt a été créée à la fin de 2019 avec l’ambition de produire des batteries pour véhicules électriques plus performantes que celles de Tesla. Elle a choisi de s’implanter au Royaume-Uni, où le gouvernement de Boris Johnson a annoncé récemment que la vente de véhicules neufs à essence sera interdite dans le pays en 2030. 

L’entreprise veut construire une usine de 3,5 milliards de livres (5 milliards de dollars) à Blyth, dans le nord-est de l’Angleterre, qui serait alimentée en énergie propre et qui serait une des plus grosses d’Europe. 

Selon le Financial Post, Britishvolt a demandé une aide financière de 1 million de livres (1,7 million de dollars) au gouvernement britannique pour construire son usine d’une capacité de 300 000 batteries par année, qui emploierait 3000 personnes. Le début des activités est prévu à la fin de 2023. 

Les pays européens accélèrent la cadence

Actuellement, les cellules de batteries lithium-ion sont majoritairement produites en Chine. La volonté manifestée par les pays d’Europe de se doter d’une production locale suscite beaucoup d’intérêt. Une quinzaine d’usines de batteries sont en construction sur le sol européen, dont Tesla en Allemagne et Northvolt, en partenariat avec Volkswagen, en Suède. 

Britishvolt a conclu plus tôt cette année une entente avec Siemens qui l’aidera à construire et à exploiter sa première usine de batteries au Royaume-Uni. L’entreprise dit vouloir participer au développement d’un écosystème à valeur ajoutée dans le secteur du véhicule électrique. 

Il s’agit des premiers investisseurs qui manifestent publiquement leur intérêt dans la fabrication de batteries pour véhicules électriques. Le gouvernement de François Legault s’est dit prêt à investir beaucoup d’argent pour que le Québec se taille une place dans la filière de l’électrification des transports. Il rêve notamment d’une chaîne de production « de la mine à la batterie » dans laquelle les ressources en graphite et en lithium de la province seraient intégrées.

https://www.lapresse.ca/affaires/2021-06-01/batteries-lithium-ion/un-premier-fabricant-se-pointe-au-quebec.php

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Usine de batteries

Lion Électrique s'installe à Mirabel

La Compagnie Électrique Lion, un fabricant de véhicules moyens et lourds entièrement électriques, implantera sa future usine de fabrication de batteries et son centre d’innovation dans l’Aérocité internationale de Mirabel, dans les Laurentides.

Le démarrage des travaux est imminent sur le terrain de 1,6 million de pieds carrés mis à sa disposition. 

Lion Électrique explique notamment sa décision par la proximité de son usine d’assemblage de Saint-Jérôme de même que l’accès aux autoroutes et à l’aéroport. La compagnie prévoit également réaménager certaines installations aéroportuaires actuelles de Mirabel pour en faire une piste d’essai. 

La Ville de Saint-Jérôme espérait accueillir les nouvelles installations de la compagnie. 

En avril, la mairesse Janice Bélair-Rolland a accusé Aéroports de Montréal (ADM) de se livrer à une concurrence déloyale en voulant attirer Lion Électrique. Elle signalait que les terrains que gère ADM sont de compétence fédérale et qu’ils seraient détournés de leur usage principal en entrant en compétition avec des terrains municipaux. 

Lion Électrique comptait en mars dernier 465 employés à Saint-Jérôme, où elle construit des autobus électriques et des camions urbains. 

Les gouvernements du Canada et du Québec ont chacun consenti à la compagnie un prêt pardonnable de 50 millions pour s’assurer que le nouveau complexe voie le jour dans les Laurentides au début de 2023 et crée 135 emplois. L’effectif pourrait atteindre 285 personnes à terme.

https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2021-06-03/usine-de-batteries/lion-electrique-s-installe-a-mirabel.php

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  • 2 semaines plus tard...

Véhicules électriques AddÉnergie double sa production de bornes

PHOTO SYLVAIN MAYER, LE NOUVELLISTE

AddÉnergie fabrique des bornes de recharge pour véhicules électriques à Shawinigan.

AddÉnergie, qui fabrique des bornes de recharge pour véhicules électriques depuis 2014, veut tirer parti d’un marché sur le point d’exploser en Amérique du Nord en doublant sa capacité de production à Shawinigan.

Publié le 16 juin 2021 à 5h00

https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2021-06-16/vehicules-electriques/addenergie-double-sa-production-de-bornes.php

Hélène Baril La Presse

« Nous sommes sur le point d’assister à un phénomène de masse », estime le président et fondateur de l’entreprise, Louis Tremblay, en faisant part de ses projets d’expansion.

Lors d’un entretien avec La Presse, M. Tremblay a expliqué que les projets d’investissements « agressifs » annoncés par les grands manufacturiers de véhicules nord-américains dans l’électrification des transports se traduiront par une augmentation de l’offre de voitures électriques à des prix comparables à ceux des voitures à essence et à une demande accrue pour les installations de recharge.

La demande pour les produits d’AddÉnergie est déjà telle que l’entreprise est à l’étroit dans ses installations de Shawinigan, où travaillent 50 personnes. L’entreprise a loué un édifice à la Société de développement économique de Shawinigan, situé à côté, pour augmenter sa production. L’investissement se limite « à quelques milliers de dollars », selon Louis Tremblay. De 13 500 qu’il était l’an dernier, le nombre de bornes assemblées dans les deux usines passera à 20 000 cette année et à 30 000 l’an prochain. Une trentaine de personnes s’ajouteront à l’équipe qui fait l’assemblage final des produits.

AddÉnergie exploite déjà un réseau de 40 000 bornes de recharge au Canada et aux États-Unis.

PHOTO SYLVAIN MAYER, LE NOUVELLISTE

Louis Tremblay, président d’AddÉnergie

« Nous mettons les pieds dans une phase d’accélération importante de nos volumes de production », affirme Louis Tremblay. La prochaine expansion sera probablement sur le sol américain, précise-t-il.

Le Québec reste le principal lien d’affaires de l’entreprise et le pivot de la croissance canadienne d’AddÉnergie, dont les principaux sous-traitants sont locaux.

Au Québec, où 100 000 véhicules électriques sont déjà sur les routes, l’objectif du gouvernement est d’augmenter ce nombre à 1,5 million en 2030.

Cet objectif sera dépassé, prévoit déjà Louis Tremblay.

AddÉnergie s’attend à une augmentation importante de la demande de bornes résidentielles, parce que 80 % de la recharge des véhicules électriques se fait à la maison.

Un « baume » pour Shawinigan

Pour la ville de Shawinigan, qui mise sur l’électrification des transports pour renaître après la perte de ses activités industrielles traditionnelles (aluminium, pâtes et papiers), l’annonce de l’expansion d’AddÉnergie est « un baume sur une plaie qui est encore ouverte », a commenté le maire Michel Angers.

Shawinigan vient d’apprendre que Nemaska Lithium, qui s’était installée dans une ancienne usine de pâtes et papiers de la ville pour investir dans la fabrication de lithium de qualité batterie, lui a tourné le dos pour déplacer ses activités dans le parc industriel de Bécancour.

La région s’est mobilisée pour dénoncer la décision de Nemaska Lithium, dont le principal actionnaire est le gouvernement du Québec.

PHOTO FOURNIE PAR NEMASKA LITHIUM

Nemaska Lithium quittera Shawinigan.

« Ce n’est pas une décision politique, a plaidé la députée de la région, la caquiste Marie-Louise Tardif. C’est une décision rationnelle basée sur une étude d’une firme d’ingénieurs. »

La députée s’est dite aussi déçue que tout le monde de voir le projet de Nemaska Lithium échapper à la région. « On va grafigner pour en avoir d’autres », a-t-elle assuré en conférence de presse.

Depuis ses débuts, AddÉnergie a bénéficié d’appuis importants de la part du gouvernement du Québec et d’Hydro-Québec. Investissement Québec et la Caisse de dépôt et placement du Québec sont au nombre de ses actionnaires.

À la fin de 2020, l’entreprise a récolté 53 millions dans une ronde de financement privé pour accélérer son expansion.

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  • 1 mois plus tard...

La PDG d’Hydro-Québec aura sa Tesla

La PDG d’Hydro-Québec Sophie Brochu est en voiture et deviendra bientôt la première dirigeante de la société d’État à rouler dans un véhicule de fonction 100 % électrique, a appris Le Journal.

Francis Halin - Le Journal de Montréal

« Ça sera une voiture Tesla modèle Y 100 % électrique. Il n’y aura plus aucune émission de gaz à effet de serre (GES) liée au véhicule de fonction », a confirmé au Journal le porte-parole d’Hydro-Québec, Louis-Olivier Batty.

D’ici la fin de l’année, la numéro 1 de la société d’État délaissera son hybride rechargeable pour une voiture 100 % électrique, qui pourra lui offrir assez d’espace pour « un bureau de travail mobile ».

« La Volvo XC 90 hybride rechargeable avait un coût d’achat de 82 000 $, alors que la Tesla modèle Y coûtera 73 000 $. On parle quand même de 9000 $ de moins », a détaillé Louis-Olivier Batty.

Des épargnes

Au Journal, le porte-parole d’Hydro-Québec fait également valoir que les coûts d’utilisation et d’entretien du véhicule seront eux aussi revus à la baisse.

Avant, la société d’État payait 5000 $ d’essence par année pour les 40 000 kilomètres de sa présidente, alors qu’avec la Tesla 100 % électrique, les coûts fonderont comme neige au soleil à 1000 $ d’électricité.

À cela s’ajoutent des frais d’entretien qui seront eux aussi revus à la baisse et qui feront économiser un autre bon 400 $ annuellement.

« On parle donc de gains assez importants : 9000 $ de moins à l’achat et de près de 4500 $ de moins par année, sachant qu’un véhicule de fonction se garde de quatre à sept ans », résume Louis-Olivier Batty.

Hier, il a rappelé que le Québec est un leader en électrification. « Près de la moitié des véhicules électriques (VÉ) vendus au Canada sont ici », a-t-il dit.

« C’est une bonne nouvelle de voir qu’une PDG d’Hydro-Québec se commet avec un véhicule 100 % électrique », a applaudi Daniel Breton, de Mobilité Électrique Canada (MEC), auteur du Guide pratique de la voiture électrique.

« C’est un véhicule tendance à la mode. Ça semble coller à l’image de Sophie Brochu », a observé Germain Goyer, producteur de contenu automobile au Guide de l’auto.

Du chemin à faire

Seul bémol, il craint que la Tesla soit de moins bonne qualité. « C’est moins bien assemblé qu’une Volvo et la qualité des matériaux est moindre », a-t-il analysé.

Par ailleurs, pour ce qui est du reste de sa flotte, Hydro-Québec a encore du chemin à faire. Seulement 35 % de ses autos, minifourgonnettes et petits véhicules utilitaires sport (VUS) sont hybrides, hybrides rechargeables ou 100 % électriques.

Et si l’on compte les autres véhicules légers (pick-up, fourgonnettes cargo et grands VUS), pour lesquels Hydro-Québec dit qu’il n’y a pas d’offres disponibles en ce moment sur le marché, ce chiffre plonge à 15 %.

https://www.tvanouvelles.ca/2021/07/30/la-pdg-dhydro-quebec-aura-sa-tesla

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Toyota. C'est simple. Ils ont fait leur richesse à cause de leur ventes apres-vente. Leur chaine d'approvissionnement est immense. Ils ont trainé leur pieds car l'entretien d'une vehicle electrique est pratiquement nul comparé à une véhicle petrole. Après plus que 3 ans dans une véhicle electrique, ma grande totale de cout d'entretien est 0,00$ Pas de huile de motor, pas de transmission, pas de freins a grand usage, rien zéro. Ca c'est la raison pourquoi les grand marques d'automobiles ont fait des complots contre Tesla pendant des années avec leur fausses nouvelles.

Juste mon avis, soyez pas dupé pas les hybride. Ils ont toujours les meme couts d'entretien que les vehicles à essence.

Toyota is dead. 

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