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Véhicules/Voitures Électriques


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Avec près de 150 000 visiteurs, le Salon de l’auto de Montréal a atteint son objectif

La 78e édition du Salon international de l’auto de Montréal (SIAM) a attiré 148 516 visiteurs au Palais des congrès en 10 jours. Pour ses organisateurs, ce fut un succès. « L’engouement confirme que l’événement est important pour les consommateurs et les passionnés d’automobiles de la grande région de Montréal », affirment ces derniers dans un communiqué publié hier, peu après la fermeture des guichets.

En 2020, dernière année où l’événement avait été présenté avant que n’éclate la pandémie de COVID-19, le SIAM avait accueilli 183 149 visiteurs.

« Notre objectif est atteint », affirme néanmoins Luis Pereira, directeur exécutif du SIAM, dans le communiqué. « Malgré les 3 bordées de neige et la baisse de travailleurs au centre-ville, les gens se sont déplacés et nous les remercions tous de leur visite ».

SIAM-2023-LG-2.jpg Lors de l’avant-première pour les médias, qui avait lieu le 19 janvier 2023, Denis Dessureault (d.), le vice-président exécutif de la Corporation des concessionnaires d’automobiles de Montréal, a pris la pose en compagnie de (de g. à d.) Bertrand Godin, porte-parole officiel du SIAM depuis 20 ans, Luis Pereira, directeur exécutif du SIAM, Benoit Charette, ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, Martin Taillandier, président du SIAM, et Sébastien Alajarin, vice-président régional Québec d’iA-Services aux concessionnaires chez iA Groupe financier (Industrielle Alliance), le partenaire principal du SIAM pour les trois prochaines années.

Beaucoup de public et des constructeurs satisfaits

Denis Dessureault partage ce sentiment de réussite. Le vice-président exécutif de la Corporation des concessionnaires d’automobiles de Montréal (CCAM) et du SIAM, avec qui AutoMédia s’est entrenu quelques heures avant la fermeture du salon, était heureux de l’issue de l’événement. « La réponse du public a été très bonne et les manufacturiers présents se disent heureux. C’est un rendez-vous manqué pour les autres. »

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Il s’est également dit satisfait de la stratégie de communication adoptée. « Nous avons été honnête dans nos communications. On n’a jamais caché qu’il manquerait des joueurs (ndlr : constructeurs). Dans toutes les entrevues qu’on a faites et dans nos communiqués, on disait que ce serait un salon ‘‘réduit’’. Malgré cela, les gens sont venus en grand nombre visiter ‘‘leur’’ salon de l’auto. »

SIAM-2023-LG-3.jpg Pour l’avant-première pour la presse, Hyundai Auto Canada avait invité deux vedettes québécoises du hockey : Marcel Dionne et Yvan Cournoyer. On les voit ici en compagnie de Steve Flamand, directeur exécutif, Produits et Stratégie corporative, Informatique et numérique.

Il admet cependant que certains visiteurs, des habitués surtout, ont été surpris de ne pas voir autant d’exposants qu’à l’habitude. « C’est sûr que l’année prochaine, il va falloir mettre l’accent sur le nombre de marques présentes dans la publicité. On n’aura pas le choix de travailler là-dessus ».

Trois points forts de l’événement

En rétrospective, M. Dessureault dénote, par ailleurs, trois points forts de cet événement. Il salue, premièrement, les efforts déployés par les manufacturiers présents. « Ils ont amené de beaux véhicules, des primeurs canadiennes et des concepts, sans oublier les grands kiosques. C’est ça qui a fait la qualité du salon », dit-il.

« Deuxièmement, la collection de Luc Poirier et les voitures exposées par Automobiles Etcetera, ont été sans conteste des plus-values pour les amateurs d’exotiques ». La première réunissait une vingtaine de voitures dont plusieurs Ferrari, parmi lesquelles on trouvait une monoplace pilotée par l’ex-champion mondial Michael Schumacher durant sa carrière, alors que la seconde comptait une dizaine de perles rares, dont deux Bugatti.

SIAM-2023-LG-9.jpg Toyota a dévoilé la Prius Prime 2023 à la presse montréalais lors d’une présentation privé au Vieux-Port de Montréal, deux jours avant l’ouverture du SIAM. Patrick Ryan, directeur régional du Québec et de l’Atlantique, était présent.

Le troisième point fort, enfin, c’était les véhicules électrifiés présents en grand nombre. « Même si on n’avait que la moitié des grandes marques, il y en avait 67 ! C’était le plus grand rassemblent de nouveautés électrifiées en un même lieu. En plus, il y avait les essais routiers de véhicules électriques réalisés en collaboration avec CAA-Québec. »

La présence du nouveau constructeur vietnamien VinFast, qui a présenté quatre nouveautés électriques dont deux jamais montrées au Canada jusqu’ici, aura aussi contribué à ravir le public. « Ce constructeur a frappé un grand coup en étant présent, car beaucoup de gens ont visité son kiosque », souligne avec satisfaction M. Dessureault.

SIAM-2023-LG-4.jpg La Subaru Impreza 2024 a été dévoilée en première canadienne en présence de Tomohiro Kubota, président du conseil, président et chef de la direction de Subaru Canada, et de Richard Fabien, directeur régional de la marque pour le Québec.

Le SIAM revient en 2024 : c’est sûr !

Naturellement, cet entretien ne pouvait prendre fin sans formuler la question que tous se posent : y aura-t-il un Salon de Montréal en janvier 2024 ? La réponse de M. Dessureault a été sans équivoque : « C’est sûr, sûr, sûr ! Avec près de 150 000 visiteurs présents cette semaine, on a eu une réponse claire et nette de la part du public. Ça, c’était la première chose. Maintenant, on veut rencontrer les constructeurs pour savoir quelles sont leurs intentions et, avec le succès qu’on vient d’avoir, si on peut compter sur eux pour rebâtir le salon avec eux. »

Photos : Luc Gagné et SIAM

https://www.automedia.ca/avec-pres-de-150-000-visiteurs-le-salon-de-lauto-de-montreal-a-atteint-son-objectif/

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  • 2 semaines plus tard...
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État de l’énergie au Québec en 2023 | La voiture disparaît, le VUS domine

Hélène Baril La Presse
5–6 minutes

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PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE

En 2021, les voitures ne comptaient plus que pour 20 % des ventes totales de véhicules, contre 71 % pour les VUS et autres camions légers.

Si la tendance se maintient, les voitures auront bientôt disparu de nos routes au profit des véhicules utilitaires sport (VUS) et autres camions légers.

C’est ce que souligne la plus récente livraison de l’État de l’énergie au Québec, qui fait annuellement le bilan de la production et de la consommation énergétiques de la province.

Le déclin de la voiture entamé depuis 2008 s’accélère, explique Pierre-Olivier Pineau, titulaire de la Chaire en énergie de HEC Montréal et responsable de la publication. « Si on fait une progression linéaire, il ne se vendra plus de voitures après 2028 », dit-il.

En 2021, les voitures ne comptaient plus que pour 20 % des ventes totales de véhicules, contre 71 % pour les VUS et autres camions légers.

On peut argumenter sur la définition d’un VUS et plaider qu’il y a des petits VUS, mais ce sont des camions quand même, alors que l’offre de voitures des constructeurs automobiles continue de diminuer.

Pierre-Olivier Pineau, titulaire de la Chaire en énergie de HEC Montréal

Même si la consommation d’essence des deux types de véhicule diminue, les voitures consomment 20 % de moins que les VUS, précise l’État de l’énergie.

La même tendance s’observe pour les véhicules électriques. Les ventes sont en augmentation, mais la taille des véhicules aussi. « Les gros VUS électriques consomment 50 % plus d’énergie que les voitures électriques, soit 30 kWh par 100 kilomètres comparativement à 20 kWh par 100 km pour les voitures électriques », souligne Pierre-Olivier Pineau.

En 2021, 57 % des véhicules électriques vendus étaient de la catégorie des camions.

« Ébriété énergétique »

« Alors que le gouvernement parle de sobriété énergétique, la tendance sur les routes va dans la direction opposée. Certains pourraient même parler d’“ébriété” énergétique », souligne-t-on dans le document.

Année après année, il n’y a pas de quoi se réjouir du bilan énergétique québécois, reconnaît Pierre-Olivier Pineau. « Le secteur de l’énergie n’évolue pas à la hauteur des ambitions climatiques », déplore-t-il encore cette année.

Le professeur pointe quand même un élément positif survenu récemment : le fait qu’Hydro-Québec ait exposé clairement que des approvisionnements en énergie totalisant 100 térawattheures seront nécessaires pour la transition énergétique et que l’électricité coûtera plus cher. « C’est la première fois qu’ils l’expriment aussi clairement et ça ouvre le débat sur la place publique », estime-t-il.

Peu d’action dans les nouvelles filières

Le gouvernement et les entreprises misent beaucoup sur les nouvelles filières énergétiques pour diminuer les émissions de GES, mais il y a encore peu de résultats sur ce front. Les projets abondent, mais les résultats se font attendre, constate l’État de l’énergie au Québec. Les capacités de production de biodiesel et d’éthanol sont restées inchangées en 2022 par rapport à 2021, et le gaz naturel renouvelable représente toujours moins de 1 % du volume du réseau gazier québécois. L’hydrogène représente moins de 1 % du bilan énergétique, dont au moins 95 % étaient faits à partir d’hydrocarbures (hydrogène gris) et seulement 2 % à partir d’électricité renouvelable (hydrogène vert).

Faible productivité

Le Québec possède une richesse énergétique qui n’est pas exploitée à sa juste valeur, constate aussi la Chaire en énergie de HEC Montréal, qui a comparé la richesse générée (mesurée par le produit intérieur brut) par unité d’énergie consommée. Le Québec a une productivité énergétique inférieure de 17 % à celle de l’Ontario, mais légèrement au-dessus de la moyenne canadienne. La comparaison internationale est encore plus défavorable : le Canada est le dernier de classe en matière de productivité énergétique, derrière des pays comme les États-Unis, la Norvège et le Royaume-Uni. Une des explications à cette faible productivité : il se perd énormément d’énergie dans les processus industriels, et ces pertes ne sont pas valorisées comme elles le sont ailleurs dans le monde.

https://www.lapresse.ca/affaires/2023-02-13/etat-de-l-energie-au-quebec-en-2023/la-voiture-disparait-le-vus-domine.php

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  • 2 semaines plus tard...

Électrification chez BRP Deux motoneiges et une réflexion sur les vélos électriques

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PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

En plus de motoneiges à essence, l’usine de BRP à Valcourt construira les premières motoneiges électriques de l’entreprise.

Le virage électrique de BRP ira au-delà de l’arrivée des premières motoneiges sur les sentiers plus tard cette année. À la recherche de nouveaux vecteurs de croissance, le constructeur des Ski-Doo, Sea-Doo et Can-Am évalue sérieusement la possibilité d’effectuer une incursion dans les vélos électriques.

« Cela fait longtemps que l’on étudie ce marché parce qu’il y a une tendance », explique le président et chef de la direction de la multinationale québécoise, José Boisjoli, en entrevue téléphonique avec La Presse. « En Europe, des gens vendent leur deuxième voiture pour se procurer un vélo électrique. On pense que cette tendance finira par arriver en Amérique. »

Le grand patron de l’entreprise établie à Valcourt n’a pas eu le temps de chômer, lundi. Devant des concessionnaires réunis à Houston, à l’occasion du dévoilement mondial des produits de BRP, M. Boisjoli a levé le voile sur les deux modèles de motoneiges (Ski-Doo et Lynx) qui seront livrés vers la fin de l’année. On parle de « quelques centaines d’unités ». Le gestionnaire a également donné une idée de ce qui pourrait, un jour, sortir des usines de l’entreprise.

BRP planifie offrir des versions électriques de ses motoneiges, véhicules tout-terrain (VTT) et autoquads biplaces d’ici la fin de 2026, ce qui représente un investissement de 300 millions. Les motocyclettes alimentées à l’électricité s’ajouteront l’an prochain. À plus long terme, ce sont les vélos électriques qui pourraient venir garnir le portefeuille de produits de la société. Cependant, le processus ne fait que commencer.

 

« C’est quelques années avant que l’on soit dans le marché, souligne M. Boisjoli. On déploie beaucoup d’énergie là-dessus parce que l’on sait qu’il y a un marché à saisir. »

BRP chiffre à 70 milliards les marchés où elle n’est pas présente. C’est ce qui avait été évoqué par M. Boisjoli en juin 2022, lorsqu’il avait révélé aux investisseurs que BRP avait l’œil sur de nouveaux créneaux en matière de mobilité électrique. À lui seul, le secteur mondial du vélo électrique représentait 26,5 milliards US en 2021, selon les données de la firme Statista. Il devrait continuer à croître pour atteindre près de 62 milliards US vers la fin de la décennie.

Sans tambour ni trompette, le constructeur des Ski-Doo, Sea-Doo et Can-Am a déjà jeté, en août dernier, les bases de ce qui pourrait être au cœur de son incursion dans un nouveau marché. Il avait alors mis la main sur 80 % de Pinion GmbH, une entreprise allemande spécialisée dans la technologie des boîtes à engrenage.

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PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

José Boisjoli est président et chef de la direction de BRP.

« Nous étions à la recherche d’une technologie pour nous différencier, dit M. Boisjoli. Pinion offre une transmission pour les vélos électriques qui permet d’éliminer le dérailleur arrière. Cette acquisition était l’une des étapes qui facilitaient notre entrée dans ce marché. »

Puis, en septembre dernier, c’est un groupe consacré aux nouvelles catégories de produits « à basse tension et à assistance humaine » qui a vu le jour.

Étape par étape

Les premières motoneiges électriques sortiront de l’usine de Valcourt un peu plus tard cette année. Il ne sera toutefois pas possible de s’en procurer chez les concessionnaires. Elles seront plutôt déployées en Amérique du Nord ainsi qu’en Europe chez des organisateurs de voyages, comme Expériences BRP à Montebello, Lapland Safaris (Finlande) et Grand Adventures (Colorado), pour la prochaine saison. Les livraisons devraient s’effectuer à compter de décembre prochain.

Avec une autonomie estimée à 50 kilomètres avant une recharge, on souhaitait voir les motoneiges à l’œuvre dans un « environnement contrôlé », explique M. Boisjoli. « On commence avec ce segment parce qu’il est parfait. Ces exploitants vont effectuer deux ou trois sorties quotidiennes et parcourir des distances limitées. Si tout se déroule comme prévu, on espère pouvoir offrir [les motoneiges] à une clientèle plus large pour la saison 2024-2025. »

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PHOTO FOURNIE PAR BRP

Les deux premières motoneiges électriques de BRP : le Ski-Doo Grand Touring et le modèle Adventure Electric.

C’est à ce moment que l’on devrait avoir une idée du prix de détail.

L’électrification monopolise 200 personnes chez BRP à Valcourt, où l’entreprise est en train de concevoir l’équipement qui servira à la fabrication des blocs-batteries. Une centaine d’employés chez Rotax, en Autriche, se penchent sur tout ce qui concerne la motorisation électrique.

En dépit des craintes de récession et de la montée des taux d’intérêt – des facteurs qui peuvent réduire l’appétit des consommateurs pour les motoneiges, motomarines et autres véhicules électriques –, 17 des 19 analystes qui suivent les activités de BRP recommandent l’achat du titre.

M. Boisjoli a décliné les questions concernant la vigueur de la demande et les perspectives chez BRP en soulignant qu’il devait respecter la période de silence (quiet period) qui précède la publication des résultats financiers dans quelques semaines.

La Bourse de Toronto était fermée, lundi, à l’occasion du jour de la Famille. Vendredi dernier, l’action de l’entreprise avait clôturé à 120 $ – à 50 cents de son sommet des 52 dernières semaines.

 

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  • 75
    Nombre d’ingénieurs et de techniciens recherchés par BRP pour gonfler son équipe d’électrification à Valcourt
    brp
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  • 1 mois plus tard...
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Transport urbain | Mégacontrat pour Nova Bus

Tommy Chouinard La Presse

(Québec) Le constructeur québécois Nova Bus décroche un contrat de 2,2 milliards pour fournir 1230 autobus urbains électriques aux sociétés de transport du Québec, a appris La Presse. Ces véhicules verts seront « produits et assemblés » à son usine de Saint-Eustache.

L’entreprise, filiale du groupe suédois Volvo, a remporté ce qui est considéré comme le plus important appel d’offres public pour la construction d’autobus urbains en Amérique du Nord.

Québec et Ottawa en feront l’annonce bientôt. Ils se partagent la facture, qui s’avère plus élevée que prévu.

On estimait que le coût serait d’environ 1,1 million de dollars par autobus, ce qui aurait donné un total d’un peu moins de 1,4 milliard. Or la facture s’élève plutôt à 2,2 milliards, une flambée d’environ 55 %.

Promesse de Québec

Cet ambitieux contrat découle d’une promesse du premier ministre François Legault à l’automne 2021 en marge du sommet des Nations unies sur le climat à Glasgow, en Écosse. Il avait alors annoncé un investissement de 5 milliards afin d’électrifier 55 % du parc d’autobus urbains d’ici 2030. De cette somme, 2,4 milliards étaient destinés à l’achat de 2148 autobus électriques ; le reste servait à construire et convertir des garages. On a aujourd’hui la preuve que l’opération sera plus coûteuse.

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PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, ARCHIVES COLLABORATION SPÉCIALE

Le premier ministre du Québec, François Legault

Il y a un an quasi jour pour jour, le gouvernement Legault a donné le feu vert au lancement du processus pour acquérir un premier parc de 1230 autobus, des véhicules électriques de 12 m. Ils sont destinés aux neuf sociétés de transport – Montréal, Laval, Québec, Longueuil, Lévis, Outaouais, Sherbrooke, Trois-Rivières et Saguenay – et à exo, qui exploite des services d’autobus dans la région métropolitaine. La Société de transport de Montréal a été désignée comme responsable de cet achat groupé.

Québec a exigé un minimum de 25 % de contenu canadien et un assemblage final des autobus au Canada, conformément aux accords commerciaux internationaux. Une société hors Québec pouvait donc mettre la main sur le contrat. L’an dernier, François Legault disait néanmoins ne pas douter que les autobus seraient construits ici. Nova Bus a finalement remporté la mise. On a signalé à La Presse que les véhicules seraient « produits et assemblés » à l’usine de Saint-Eustache ; on ne pouvait par ailleurs exclure que certains éléments soient réalisés à l’extérieur du Québec.

Les premiers autobus seront livrés l’an prochain. Le contrat s’échelonne jusqu’en 2027.

Besoins cruciaux

Pour mesurer l’ampleur du contrat, il suffit de faire quelques comparaisons avec d’autres projets de transport collectif.

Pour le tramway de Québec qui fait régulièrement les manchettes, Alstom Transport Canada vient de décrocher un contrat de 569 millions pour fournir ce qu’il est convenu d’appeler le « matériel roulant » – les trains seront assemblés à l’usine de La Pocatière. Dans le cas du REM, plus gros projet de transport collectif des cinquante dernières années au Québec, Alstom a obtenu en 2018 un contrat de 2,2 milliards pour la fourniture de 212 voitures de métro léger, qui sont construites en Inde.

Le contrat remporté par Nova Bus vise à électrifier le parc d’autobus urbains, mais aussi à répondre à des besoins cruciaux. Des centaines, voire près d’un millier de véhicules des sociétés de transport sont « en fin de vie » ou sur le point de l’être.

L’an dernier, Québec disait s’attendre à ce que l’électrification de 55 % du parc d’autobus urbains permette d’éliminer l’émission d’environ 131 500 tonnes de CO2 par année à terme. C’est l’équivalent de près de 40 000 automobiles en moins sur les routes.

Objectif carboneutralité d’ici 2050

Le gouvernement Legault s’est engagé à réduire de 37,5 % d’ici 2030 les émissions de gaz à effet de serre (GES) au Québec par rapport au niveau de 1990. Il a identifié jusqu’ici environ la moitié des mesures nécessaires pour y arriver.

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PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE

En juin 2018, la STM a attribué un contrat de 941 millions de dollars à Nova Bus, afin d’acquérir jusqu’à 830 bus hybrides.

La feuille de route du gouvernement se trouve dans le Plan pour une économie verte du ministre de l’Environnement Benoit Charette, député de la circonscription de Deux-Montagnes qui comprend la ville de Saint-Eustache.

Selon le bilan rendu public en décembre, les émissions de GES en 2020 étaient de 13,2 % sous le niveau de 1990, un résultat dopé par l’effet de la pandémie. À preuve, les émissions de 2019 étaient inférieures de seulement 3 % à celles de 1990. Le secteur des transports demeure le principal émetteur de GES et plombe année après année le bilan québécois.

Le gouvernement Legault ambitionne d’atteindre la carboneutralité d’ici 2050. Cette mission, comme on l’a indiqué maintes fois, implique une vaste opération d’électrification qui nécessitera pas moins de 100 térawattheures additionnels d’énergie. C’est 50 % de la production actuelle d’Hydro-Québec. La société d’État envisage la construction d’un ouvrage hydroélectrique sur la rivière du Petit Mécatina (Côte-Nord). Elle mise également sur de nouveaux parcs éoliens et des mesures d’efficacité énergétique.

Nova Bus en bref

Spécialisée dans la construction d’autobus urbains, Nova Bus a été fondée en 1993. L’année suivante, la jeune entreprise fabriquait son tout premier modèle d’autobus, le RTS, pour Rapid Transit System. Et depuis, elle est un acteur de premier plan dans l’écosystème du transport collectif.

Dès 1996, Nova Bus a introduit son modèle LFS (Low Floor System), dont la technologie est encore utilisée de nos jours dans les rues de la métropole, mais aussi dans d’autres villes à travers le monde. C’est en 2006 que l’entreprise présente son premier modèle d’autobus hybride. Puis, en 2013, un modèle au gaz naturel est proposé.

En 2017, une page se tourne : Nova Bus livre à la Société de transport de Montréal (STM) ses trois premiers autobus entièrement électriques. Récemment, en juin 2018, la STM a également attribué un contrat de 941 millions de dollars à Nova Bus, afin d’acquérir jusqu’à 830 bus hybrides. Leur livraison est en cours depuis 2020 et doit se poursuivre jusqu’en 2024.

Au Québec, Nova Bus est aujourd’hui considérée comme l’un des principaux acteurs d’envergure dans le créneau des autobus urbains. Filiale du Groupe Volvo, elle est installée à Saint-Eustache et à Saint-François-du-Lac. Ses modèles électriques circulent déjà dans les villes de Montréal, Brampton et Vancouver.

Henri Ouellette-Vézina, La Presse

En savoir plus

  •  

     

    2000
    Nombre approximatif d’autobus dont dispose la STM. Ils ne roulent pas tous en permanence, car il s’en trouve toujours un certain nombre dans les ateliers d’entretien. Au total, le réseau de bus de la société couvre environ 500 km2.

    Source : STM

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lapresse.ca
 

Mirabel | Lion inaugure sa nouvelle usine

Julien Arsenault La Presse

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PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE

Des autobus fabriqués par Lion

La Compagnie électrique Lion devrait commencer à équiper ses autobus et camions électriques plus tard cette année avec ses propres blocs-batteries, assemblés à son usine de Mirabel, inaugurée lundi.

Pour l’entreprise québécoise, ce site, financé grâce à des prêts totalisant 100 millions consentis par Ottawa et Québec, est au cœur de sa stratégie de croissance, aux côtés du site d’assemblage américain en Illinois.

Dans les Laurentides, la première unité de batteries a été assemblée à la fin de 2022 et la certification du produit est prévue d’ici la fin juin. Une fois cette étape franchie, Lion pourra installer les blocs-batteries sur ses autobus et camions 100 % électriques.

« Cette ouverture officielle marque l’aboutissement de plusieurs années d’efforts, qui nous permettent maintenant de contrôler la fabrication et l’intégration de l’un des composants fondamentaux de la production de véhicules électriques », a souligné le président et chef de la direction de Lion, Marc Bédard, en conférence de presse.

L’évènement réunissait notamment le ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon, ainsi que son collègue à l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Des élus locaux étaient également présents.

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  • 6 mois plus tard...
Il y a 6 heures, mtlurb a dit :

 

Whatever they said. Les voitures électriques vont déclasser les voitures a essence. Je suis mécanicien et je voit comment une voitures électrique comporte beacoup moins de pieces qu'une voitures a essence. 

Les prix vont baisser jusqu'a rattraper le prix des voitures a essence et meme être moins cher. 

Le Ford Lightning est trop cher pour cela que ca ne se vend pas.  

Dans le camionage aussi ca commence tranquillement a s'équiper en camion Electrique.

DHL depuis quelques mois roulent avec des camions Lion.

Simard Transport a quelques Freightliner Cascadia electrique.

FedEx a aussi des camions electriques de GM  des Zevo 600 fabriqué en Ontario.

De plus en plus de joueurs dans la business du electric vehicle ca va faire forcement baisser les prix.  L'ecosysteme n'est pas totalement encore bien implementer. Mais ca va arriver .

 

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I've owned 2 different electric vehicles since May 2019. The best investment ever. Aside from changing tires, $0 in maintenance. Nothing. I no longer have to spend one second pumping gas at Costco at -20

Another awesome part, if you get a yellow light, the instant acceleration will allow you to pass the yellow light safely before it turns red. 

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Il y a 2 heures, peekay a dit :

I've owned 2 different electric vehicles since May 2019. The best investment ever. Aside from changing tires, $0 in maintenance. Nothing. I no longer have to spend one second pumping gas at Costco at -20

Another awesome part, if you get a yellow light, the instant acceleration will allow you to pass the yellow light safely before it turns red. 

I spend around 15 000$ per year just for the gasoline. 

 

 

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At this rate, my Tesla will be "free" in over 50 years. lol. 

If I keep it for 8 years, I would have saved approximately $13500 in gas. I am not sure about the maintenance savings. 

 

EDIT: I assume the QC government will start charging EV money for using the roads. They need to recuperate the money lost in gasoline tax from EV owners, I now it will happen within 8 years.  

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