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4494, rue Saint-Denis (Rapido+Boite noire) – 3 étages


mtlurb

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  • Réponses 59
  • Créé il y a
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Membres prolifiques

  • 1 mois plus tard...

Le façadisme de l'édifice au coin de la rue n'était pas prévu dans les plans, selon cet échange sur Twitter avec Marie Plourde.

Bref, les travaux sont arrêtés vu qu'il s'agit maintenant d'une démolition surprise et non-autorisée. 

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Le rendu montre la façade, pour la conserver, c'est normal de faire du façadisme avec, sinon juste construire un bâtiment autour d'un bâtiment existant rend l'aménagement intérieur compliquer.

Sois le promoteur a montrer un plan sans inclure de plan de démo (probablement pour s'éviter un permis de démolition), sois la ville n'a pas regarder les dessins comme il faut et fais ses recherches plus qu'il fallait, car si c'était pas par façadisme, comme alors garder la façade existante et avoir un aménagement et une structure complètement différente ? 

De plus, si l'entrepreneur à eu son permis pour occuper la voie publique pour ses échafaudages, alors pourquoi soudainement on arrête le chantier et on cris au scandale ? De plus, pourquoi maintenant, quand la démolition est entamée depuis des semaines si c'est pas des mois...

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Vu que la démolition est illégale, il y a toujours un arrêt de chantier pour des interventions sans permis.

Le projet a été présenté comme un agrandissement. Directement du site web:

Quote

Une démolition très sélective d’éléments en mauvaises conditions dues à des années d’abandon sera effectuée afin de conserver et restaurer les volumes principaux des bâtiments

Et les plans montrent les volumes conservés. Bref, le promoteur est dans l'erreur. Cependant, c'est bien vrai que la ville est très lente à réagir alors que la démolition survient, c'est bien dommage. Plus de surveillance de chantier?

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  • 4 semaines plus tard...

Le bâtiment du Rapido démoli sans permis

Du bâtiment qui a abrité pendant plus de 20 ans le restaurant Rapido, à l’angle de la rue Saint-Denis et de l’avenue du Mont-Royal, il ne reste que deux des murs extérieurs. L’essentiel de l’immeuble a été démoli sans permis au printemps dernier, a constaté l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal qui a ordonné la suspension du chantier.

Jeanne Corriveau et Jean-François Nadeau - Le Devoir

Fréquenté par les noctambules pendant des années, le Rapido avait fermé ses portes en 2014. Depuis, le rez-de-chaussée était resté vacant. Les propriétaires du site comptaient transformer l’immeuble de pierres grises en appartements résidentiels dotés d’une terrasse, avec des espaces commerciaux au rez-de-chaussée.

Selon les plans réalisés par la firme d’architecture Studio MMA, le projet devait nécessiter « une démolition très sélective d’éléments en mauvaises conditions dues à des années d’abandon », indique sur son site Internet la firme d’architectes. Le tout avec l’intention « de conserver et de restaurer les volumes principaux des bâtiments ».

Les propriétaires avaient obtenu de l’arrondissement un permis de transformation qui devait leur permettre de réaliser un agrandissement de part et d’autre du bâtiment d’origine. Or, la Ville a plutôt constaté au printemps que les promoteurs avaient procédé sans permis à la démolition de l’immeuble, à l’exception des façades donnant sur la rue Saint-Denis et sur l’avenue du Mont-Royal.

Un avis d’infraction leur a été remis et les travaux ont été suspendus pour cause de non-conformité, mais lundi, l’arrondissement n’a pas voulu préciser le montant de l’amende qui a été imposée aux propriétaires compte tenu des discussions toujours en cours. Les amendes minimales prévues pour les démolitions sans permis sont de 25 000 $, mais peuvent varier en fonction du type d’infraction, a précisé Geneviève Allard, chargée de communication à l’arrondissement.

Des travaux de sécurisation ont été requis pour maintenir en place les façades de pierres grises, typiques des constructions du Montréal d’antan. La pierre grise était produite dans des carrières avoisinantes, souvent situées là où l’on trouve aujourd’hui des parcs. Le rôle foncier de la Ville indique 1940 comme année de construction du bâtiment.

Le Devoir a tenté de joindre deux des propriétaires de l’immeuble, Matthew Lieberman et Karl Patrontasch, de même que la firme Studio MMA, sans succès.

Compte tenu de la destruction des éléments intérieurs du bâtiment, le projet s’apparentera à un cas de façadisme. Ce n’était pas prévu à l’origine dans les plans présentés aux autorités municipales puisqu’il était plutôt question d’une restauration des caractéristiques architecturales du bâtiment et de son agrandissement dans un projet susceptible de revitaliser ce secteur stratégique, selon une source bien au fait du dossier.

Les promoteurs devront soumettre un nouveau projet qui devra être présenté au comité de démolition de l’arrondissement.

Autre cas, autre constat

À un jet de pierre de là, une historienne de formation, Laurence Nadeau, possède une ancienne résidence bourgeoise de l’ère victorienne. Cette maison n’est pas citée par la Ville pour sa protection, mais elle n’est pas sans importance, tant par l’élégance dont elle témoigne que parce qu’elle fut habitée par un des maires de Montréal, Joseph-Octave Villeneuve. On doit au maire Villeneuve, qui sera élu député, l’annexion du village de Saint-Jean-Baptiste, alors une banlieue de Montréal qui appartient désormais de plein droit à l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal.

La maison autrefois dégagée est cernée par d’autres bâtiments. « J’ai voulu remplacer les mansardes, quasiment invisibles de la rue. Autrefois, on devait les voir à deux kilomètres à la ronde », explique Laurence Nadeau. Depuis 50 ans au moins, elles sont en papier goudron. Le temps a fait son œuvre. Il faut les remplacer. Désormais cernées, les mansardes latérales se laissent à peine deviner.

Or, Laurence Nadeau a appris avec surprise qu’elle devait désormais utiliser les matériaux d’époque, c’est-à-dire de l’ardoise. « En façade, je ne dis pas, observe-t-elle. Mais là où on ne les voit pas, c’est insensé. » Évaluation du coût des travaux : entre 70 000 $ et 100 000 $.

Elle se demande comment, en contrepartie, un immeuble commercial iconique, situé à une des intersections les plus passantes de Montréal, peut se retrouver à peu près entièrement démoli sans qu’on ne rage. « Montréal devient comme un Disneyland. Bien sûr, ce n’est pas Paris ou Venise. Mais Montréal a son histoire. C’est du façadisme qu’on est à construire partout. Mais au même moment, on s’inquiète de lucarnes que personne ne voit. C’est fâchant. »

https://www.ledevoir.com/societe/584747/le-batiment-du-rapido-demoli-sans-permis

Rapido.jpg

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Je serais vraiment curieux de savoir, quel était l'interprétation de la ville dans la ''démolition partielle'' de certains éléments, car vue de l'extérieur ça va donner le même look. De plus, de l'intérieur, c'est probablement certain que plusieurs mur d'origine allait être démolis ou grandement modifier pour faire le nouveau layout. Donc en bout de ligne, ça aurait du prendre un permis de démolition, car c'est rendu du façadisme, mais technique ce l'était déjà.

Et les murs qui devait rester existants était probablement en mauvais état, comme techniquement ils tombent sous le permis que l'entrepreneur avait demandé ? Alors ces murs, seront dont alors reconstruit. Donc ici c'est plus un problème de bureaucratie et de technicalité, car l'entrepreneur ne change pas ses plans et le résultat final sera le même que sur les plans émis à la ville.

 

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il y a une heure, Dominic723 a dit :

Je serais vraiment curieux de savoir, quel était l'interprétation de la ville dans la ''démolition partielle'' de certains éléments, car vue de l'extérieur ça va donner le même look. De plus, de l'intérieur, c'est probablement certain que plusieurs mur d'origine allait être démolis ou grandement modifier pour faire le nouveau layout. Donc en bout de ligne, ça aurait du prendre un permis de démolition, car c'est rendu du façadisme, mais technique ce l'était déjà.

Et les murs qui devait rester existants était probablement en mauvais état, comme techniquement ils tombent sous le permis que l'entrepreneur avait demandé ? Alors ces murs, seront dont alors reconstruit. Donc ici c'est plus un problème de bureaucratie et de technicalité, car l'entrepreneur ne change pas ses plans et le résultat final sera le même que sur les plans émis à la ville.

 

Un problème de bureaucratie? Tu réussis à accuser la Ville d'une infraction commise par le promoteur...

Le promoteur a demandé un permis de construction et d’agrandissement. Il s'est donc engagé à préserver un % X de l'immeuble existant et détruire un % X bien précis et identifié. Tout est dans les plans et la demande de permis déposés à la Ville. Tout professionnel est au courant de ce processus et des critères qui définissent une démolition. C'est le même processus pour n'importe quelle démolition de bâtiment, ton voisin comme un édifice du Vieux-Montréal. 

Finalement, le promoteur a décidé de démolir davantage et de mettre la Ville devant le fait accompli. Vu son expérience et la quantité de professionnels impliqués, il savait ce qu'il faisait. 

En contournant les dispositions réglementaires prescrites par la LAU quant à la démolition d'immeuble, il s'est notamment soustrait à l'étude de son projet par le Comité de démolition, d'un vote au CA, du processus d'assemblée publique et des coûts d'un permis de démolition. Aujourd’hui, la Ville n'aura pas le choix de lui accorder sa démolition. C'est une infraction pure et simple. 

 

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Effectivement, une démolition, c'est une loi qui spécifie un pourcentage maximal de diverses composantes à préservées ou à démolir. C'est une mesure très technique, il n'y a aucune place à l'interprétation là-dedans. Sinon ça ne serait pas possible à appliquer.

C'est vrai que le résultat final sera très similaire, fort probablement. Mais ça reste qu'une démolition demande un permis, et son propre processus, c'est une loi qui n'a pas été respectée ici.

Finalement, j'espère que le proprio aura une belle amende bien méritée, et qu'on passera quand même à être chose en autorisant le projet qu'il construit vraiment, et que ça se terminera bien vite. 

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