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L'exode de Montréal vers la banlieue s'accentue


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Il y a 5 heures, Né entre les rapides a dit :

Il ne s'agit donc pas d'exode, mais plus prosaïquement d'une redistribution spatiale de la population totale de la RMR et de l'ensemble de la province, dans un contexte où l'une et l'autre sont en croissance.

Tout à fait.

Ce qui est "anormal", c'est que le grand Montréal soit réparti dans 5 régions administratives: Montérégie, Montréal, Laval, Lanaudière et Laurentides ! Il faut le faire.

Avec un tel découpage, les statistiques ne veulent plus rien dire.

J'invite tout le monde à "Googler" sur streetview  dans les villes américaines. De Baltimore à Détroit, en passant par Saint-Louis, Buffalo, Toledo, etc. Il y a des secteurs entiers pratiquement abandonnés. On n'a pas de quartiers qui sont dans une telle décrépitude à Montréal.

Montréal n'est pas une ville qui se vide. Effectivement, il y a une redistribution spatiale , et l'ensemble est en croissance.

Modifié par urbino
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Je crois que la problèmatique visé est l'incapacité de retenir les familles et l'étalement urbain. La solution n'est probablement pas dans les tours du centre ville mais dans les quartiers comme Rosemont avec des ruelles vertes et cie. Il faut dire que les nouvelles familles veulent généralement acheter au moment ou il ne sont pas ncéessairement les plus riche dans leur vie. 

 

Si toute les familles avait les revenus qu'ils aurait à 50 ans à 25 ans, Je suis pas mal certain que plusieurs s'achèterait de grand condo 4 1/2 et 5 1/2 à Montréal. Cependant comme ce n'est pas achetable, les gens regarde ça, et ils ont le choix entre 1 condo en première couronne et une maison en deuxième couronne. Ils choississent alors la maison. 

Je suis pas mal certain que s'il pouvais avoir un 5 et demi pour 300 000 en ville avec un endroit extérieur pour que les enfants joue (comme une ruelle verte), beaucoup ferait le choix de la ville. 

Donc quoi faire pour améliorer l'accès à la ville? je pense que ça passe avant tout par la construction de suffisament de logement pour que la demande ne dépasse pas l'offre. Il faudra peux être voir comment ajuster les règles pour faciliter la création de logements, quitte a demander un ratio de 1 chambre, 2 chambre et 3 chambre par projet. 

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Je vit a Verdun et il y a plein de 5 1/2  ou 6 1/2 pour des personne seule ou a 2 dans les triplex ou duplex, j'habite dans un condo et tout mes voisins sont seule ou a 2 dans des 5 1/2 ou même plus grand. En ce moment,Montreal attire seulement les famille pauvre ou riches ( dans certains quartiers) . La classe moyenne est dépendante a l'automobile et Montreal est anti-autobmobile depuis des années . Des logement plus grands ou sociaux ne changeront rien et vont seulement attirer des nouveau arrivant ou des famille pauvres qui quitteront des qu'ils en ont les moyens et auront une voiture .

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il y a 20 minutes, redfu a dit :

Je vit a Verdun et il y a plein de 5 1/2  ou 6 1/2 pour des personne seule ou a 2 dans les triplex ou duplex, j'habite dans un condo et tout mes voisins sont seule ou a 2 dans des 5 1/2 ou même plus grand. En ce moment,Montreal attire seulement les famille pauvre ou riches ( dans certains quartiers) . La classe moyenne est dépendante a l'automobile et Montreal est anti-autobmobile depuis des années . Des logement plus grands ou sociaux ne changeront rien et vont seulement attirer des nouveau arrivant ou des famille pauvres qui quitteront des qu'ils en ont les moyens et auront une voiture . 



Comment expliquer que les quartiers qui se sont le plus apaisés ont inversé la tendance du départ des familles et augmentent leur nombre?
Pourquoi une famille voudrait vivre dans un endroit plus laid, plus dangereux, plus bruyant?
Le fait est que Montréal croît beaucoup plus vite et retient plus de familles depuis ce virage, indépendamment du solde migratoire interrégional.

Petit ajout: d'ailleurs même Verdun a vu son nombre de familles avec des enfants augmenter:
Lien PDF des données démographiques de Verdun

Statistiquement, le virage qualité de vie est une solution, et non un problème. C'est normal. Les gens ont souvent quitté la ville pour une qualité de vie et une sécurité. C'est un critère fondamental pour une famille. Et en contrepartie c'est pas comme s'il existait un endroit sur l'île où les ménages n'avaient pas accès à une automobile relativement facilement, surtout quand tes besoins en auto sont immensément plus faibles, comme en ville.

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il y a 15 minutes, vincethewipet a dit :

Pourquoi une famille voudrait vivre dans un endroit plus laid, plus dangereux, plus bruyant?

Il y a tellement de types de  quartiers sur l'Île de Montréal: tout n'est pas laid, dangereux et bruyant.  Je peux vous montrer beaucoup de coins où les familles sont très heureuses. N'oubliez pas que c'est à Montréal qu'il y a Wesmount, Mont-Royal, Outremont, et pleins de quartiers très famille comme Ahuntsic où j'habite.  Mais c'est vrai il faut pouvoir se le payer, ou du moins, accepter de payer plus cher pour ce que l'on a. La centralité a son prix. 

Pour ce qui est de la laideur, la banlieue a-t-elle des leçons à donner à la ville?

Modifié par urbino
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à l’instant, urbino a dit :

Il y a tellement de types de  quartiers sur l'Île de Montréal: tout n'est pas laid, dangeruex et bruyant.  Je peux vous montrer beaucoup de coins où les familles sont très heureuses. N'oubliez pas que c'est à Montréal qu'il y a Wesmount, Mont-Royal, Outremont, et pleins de quartiers très famille comme Ahuntsic où j'habite.  Mais c'est vrai il faut pouvoir se le payer, ou du moins, accepter de payer plus cher pour ce que l'on a. La centralité a son prix. 

Je suis complètement d'accord, mon point est qu'on voit maintenant d'autres quartiers, souvent plus anciens et plus pauvres, aller cherchez ces mêmes qualités en apaisant les rues, en créant des aménagements plus beaux, axés sur les piétons et la sécurité, le verdissement ou le mobilier urbain.

On considère ces qualités normales et désirables à Westmount ou Ville Mont-Royal, des quartiers apaisés avant même que le mot "apaisé" soit appliqué à toutes les sauces en urbanisme, mais plusieurs y sont hostiles dans les quartiers centraux. Je trouve cela sans queue ni tête, c'est un double standard. 

J'avais cette discussion avec ma famille plus éloignée il y a peu. Ils se plaignaient de l'apaisement du Plateau, c'était pas comme ça quand ils étaient jeunes et y habitaient… Mais la question est: «auriez-vous élevé vos enfants dans le Plateau?», et la réponse est un: «non, pas du tout». Et bien, maintenant, statistiquement parlant, les gens le font, et ça coincide avec ce virage de qualité de vie. Parce que la sécurité et le bien-être pour ses enfants, c'est fondamental :).

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La diminution du nombre de personne moyen par foyer est ce qui incite à la hausse des prix et à l'exode aussi. L'exemple de personne vivant seul dans des 5 et demi le démontre. Ces gens utilise (de leur droit, ils ont les mêmes droit que tout le monde dans notre société) des logement qui pourrais acceuillir des familles, donc plusieurs membres, mais ils sont seul. 

Ce n'est pas pour rien que l'immobilier monte autant. C'est tant mieux pour les propriétaires et investisseurs, mais c'est difficile pour les nouveau acheteur. 

La clé passe comme vous le dite par rendre les quartiers non dépendant de l'autos et sécuritaire, beau et agréable pour y vivre. Il y en a beaucoup à Montréal, mais probablement pas assez pour tout le monde. 

 

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il y a une heure, vincethewipet a dit :

Petit ajout: d'ailleurs même Verdun a vu son nombre de familles avec des enfants augmenter:
Lien PDF des données démographiques de Verdun

Je suis impliqué dans le conseil d'établissement de l'école de mes enfants à Verdun, je peux témoigner de l'augmentation du nombre de familles dans l'arrondissement : la clientèle de toutes les écoles de Verdun est en forte augmentation depuis 10 ans.  Leur école est passée de 325 élèves en 2012 à 450 cette année.  Les augmentations sont semblables dans les autres écoles de Verdun.  Comme celle de toute la commission scolaire Marguerite-Bourgeoys et la CSDM, d'ailleurs. 

L'"exode" vers les banlieues mentionné par l'article est plus que compensé par l'immigration internationale, assez aisée d'ailleurs dans bien des cas.  L'accent français est d'ailleurs de plus en plus commun dans les rues, commerces et cour d'écoles de Verdun, d'ailleurs.  Plusieurs quartiers semblent être en voie de "Plateauisation".  😀

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il y a 10 minutes, begratto a dit :

Je suis impliqué dans le conseil d'établissement de l'école de mes enfants à Verdun, je peux témoigner de l'augmentation du nombre de familles dans l'arrondissement : la clientèle de toutes les écoles de Verdun est en forte augmentation depuis 10 ans.  Leur école est passée de 325 élèves en 2012 à 450 cette année.  Les augmentations sont semblables dans les autres écoles de Verdun.  Comme celle de toute la commission scolaire Marguerite-Bourgeoys et la CSDM, d'ailleurs. 

L'"exode" vers les banlieues mentionné par l'article est plus que compensé par l'immigration internationale, assez aisée d'ailleurs dans bien des cas.  L'accent français est d'ailleurs de plus en plus commun dans les rues, commerces et cour d'écoles de Verdun, d'ailleurs.  Plusieurs quartiers semblent être en voie de "Plateauisation".  😀

effectivement , ce sont surtout sans généraliser les quebecois francophone qui quittent Montreal ou vivent seule dans 5 1/2 a Verdun .. dans la culture quebecoise on a une mentalité très auto et maison unifamiliale avec grand terrains  . Les francais profite pour prendre la place 

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Voici, pêle-mêle, une série de remarques et d'observations contribuant je l''espère  à fournir un tableau équilibré de la situation.  Ce faisant, je reprends en partie des points déjà soulevés par de nombreux contributeurs à ce forum, et j'en ajoute quelques-uns de mon cru.

- Si on en juge par la croissance du nombre d'élèves dans les écoles de Montréal, on n'est pas face à un exode, mais peut-être à un "remplacement", dont l'effet total est positif.

- Les fonctions urbaines (habitation, travail, loisirs,transport, etc. ) de la RMR de Montréal (4,2+ millions d'habitants, en croissance)  ne pouvaient pas être déployées exclusivement sur l'Ïle de Montréal, et elles ne le sont évidemment pas (un peu plus de la moitié habite déjà hors de l'Île, ainsi qu'un nombre considérable d'emplois, dont plusieurs sont occupés par des Montréalais de l'Île qui font des navettes à contre-courant des mouvements (encore) dominants.

- En termes d'usage de l'espace (terrains) sur l'Île de Montréal,  on assiste à un autre type de "remplacement": des sites à vocation initialement industrielle sont convertis en sites résidentiels.  Essentiellement, ça se produit dans des secteurs anciens au centre ou à proximité.  En même temps, de nouveaux sites industriels ont surgi en banlieue, qui n'est donc plus seulement un "dortoir".

- La centralité est un attribut qui est apprécié par plusieurs, y compris par ceux qui habitent "en banlieue" non par choix mais par nécessité.  C'est sur le territoire de la Ville de Montréal qu'on retrouve l'essentiel de cet attribut, mais par sur toutes les composantes de son territoire: RDP-PAT à l'est et Pierrefonds à l'ouest  par exemple sont moins "centraux" que certains secteurs de la "banlieue".

- La préférence de plusieurs pour le mode "maison unifamiliale avec auto"  n'est pas une caractéristique "québécoise": allez voir par exemple en Île-de-France dans la Grande Couronne autour de Paris.

- Le choix d'un lieu de résidence (centre-ville, quartiers péricentraux, proche banlieue, grande banlieue, zones rurales) n'est pas permanent: pour un grand nombre (la plupart?), il varie  en fonction des étapes de la vie.  Evidemment,  le revenu est aussi un facteur incontournable.

- Des politiques (notamment municipales) peuvent infléchir les forces du marché (par exemple favoriser l'implantation d'habitations à prix abordables dans des secteurs où le marché laissé à lui-même conduirait à d'autres choix).  Toutefois, on doit constater les limites de telles politiques, non seulement parce qu'elles ont un coût, mais aussi parce qu'elles peuvent avoir des effets inattendus sur d'autres types de développement qui n'ont de sens que si établis au centre.

- Le phénomène des grands logements "centraux" occupés par des personnes seules (ou des couples sans enfants) est universel.  Dans certains cas, c'est le résultat de l'inertie (les enfants ont quitté le grand logement familial et les parents ont choisi d'y rester); mais ça ne peut pas "durer" éternellement: un jour viendra où ces personnes devront quitter leur logement pour s'établir dans des résidences pour aînés (ou, à la limite, directement au paradis).  Dans d'autres cas, c'est le choix de célibataires ou de couples relativement jeunes, qui disposent des moyens financiers suffisants pour y accéder.  Pour ces cas, un accroissement de l'offre d'appartements locatifs ou de condos à prix attrayants dans des quartiers "équivalents" pourraient les inciter à y déménager --ce qui libérerait d'autant les "logements familiaux" pour les familles avec enfants.   

- La notion de "centre" bénéficierait d'un raffinement de sa définition.  Il y a toute une différence entre une habitation au centre-ville proprement dit, où les résidents peuvent se rendre à leur travail (ou vaquer à d'autres occupations) en s'y rendant à pied, et une habitation dans un secteur bien desservi (écoles, magasins, transport en commun) et où l'usage de l'automobile est superflu, par exemple le Plateau Mont-Royal.  On ne peut pas dire que tous les quartiers/arrondissements de la Ville de Montréal répondent à ces critères.

- Le potentiel réel de construction de logements sur des terrains vacants à Montréal, notamment dans le grand est, doit tenir compte non seulement de la contamination de plusieurs terrains, mais aussi de la proximité d'activités industrielles peu attirantes.  De vastes zones tampons sont nécessaires.

- Des comparaisons de la densité de population avec d'autres municipalités ou communes doivent tenir compte du fait que c'est sur l'Île proprement dite, et non en banlieue, que se trouvent l'aéroport international, les grandes gares de triage et le port maritime.

- Et un dernier mot: je suis naturellement très favorable à la mise en oeuvre de politiques facilitant la vie des jeunes familles avec enfants: ça inclut l'accès à des logements à prix abordables dans des secteurs bien desservis (écoles, parcs, TEC).  Cependant, je ne pense pas que considérer cet objectif dans l'étroite perspective du territoire de la Ville de Montréal (ou de l'Île) soit optimal.  Montréal doit assumer sa centralité, et accepter qu'elle a relativement plus d'emplois, plus d'universités, plus d'hôpitaux, plus de salles de spectacles, et aussi relativement plus de personnes vivant seules ou en couples sans enfants, et relativement moins de familles avec enfants, que le reste de la RMR.

 

 

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