acpnc Posté(e) 29 novembre 2020 Partager Posté(e) 29 novembre 2020 Il y a 10 heures, Fortier a dit : Je répondrais ainsi : 1. Du point de vue social, il est important que l'immobilier ne contribue pas à créer dans la ville des ghettos basés sur les revenus. Des quartiers mixtes ont tendance à permettre une meilleure mobilité et réduisent les tensions sociales. 2. Du point de vue économique, il est fort utile que des ménages de différentes tranches de revenus puissent s'installer au centre-ville et à proximité. Il ne faut pas oublier qu'il n'y a pas que des emplois super payants au centre-ville et que si nous voulons demeurer compétitifs, nous devons être accessible à plusieurs types de travailleurs. Il faut aussi faire attention car on assimile souvent « logements sociaux » à des HLM, mais ce n'est pas le cas. Il s'agit le plus souvent de coopératives d'habitation et leur clientèle n'est pas nécessairement des gens « très pauvres ». Ça peut, par exemple, être une famille avec 2 enfants ayant un revenu de 100k$ (revenu médian) qui n'arriverait pas autrement à se loger près du centre-ville, un parent monoparental, ou encore un couple dont une seule personne est sur le marché du travail pour X raisons, etc. Bref, la question est beaucoup plus large que la valeur des terrains et des revenus de taxes foncières, autrement on pourrait aussi se priver de plusieurs services qui sont pourtant bien utiles... Excellente intervention avec laquelle je suis entièrement d'accord. J'ajouterais concernant le promoteur qui n'a pas respecté son entente avec la ville, qu'il est dans son tort, ayant unilatéralement décidé de passer outre aux conditions attachées à son permis de construire. Ici la Ville n'avait pas le choix de faire un cas d'espèce, pour que l'industrie sache qu'on ne peut pas jouer avec les règles préétablies, sans conséquence. Une question de droit élémentaire en affaires. 1 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fortier Posté(e) 29 novembre 2020 Partager Posté(e) 29 novembre 2020 il y a 13 minutes, acpnc a dit : Excellente intervention avec laquelle je suis entièrement d'accord. J'ajouterais concernant le promoteur qui n'a pas respecté son entente avec la ville, qu'il est dans son tort, ayant unilatéralement décidé de passer outre aux conditions attachées à son permis de construire. Ici la Ville n'avait pas le choix de faire un cas d'espèce, pour que l'industrie sache qu'on ne peut pas jouer avec les règles préétablies, sans conséquence. Une question de droit élémentaire en affaires. Par contre, comme j’ai mentionné précédemment, c’est la Ville qui n’a pas respecté ses engagements pour le projet de tour sociale et non le promoteur. 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
acpnc Posté(e) 29 novembre 2020 Partager Posté(e) 29 novembre 2020 il y a 15 minutes, Fortier a dit : Par contre, comme j’ai mentionné précédemment, c’est la Ville qui n’a pas respecté ses engagements pour le projet de tour sociale et non le promoteur. De toute évidence nous faisons une lecture différente de ce contentieux. Il sera donc intéressant de voir comment ce litige se résoudra à la fin. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Walkscore Posté(e) 29 novembre 2020 Partager Posté(e) 29 novembre 2020 11 hours ago, Fortier said: Je répondrais ainsi : 1. Du point de vue social, il est important que l'immobilier ne contribue pas à créer dans la ville des ghettos basés sur les revenus. Des quartiers mixtes ont tendance à permettre une meilleure mobilité et réduisent les tensions sociales. 2. Du point de vue économique, il est fort utile que des ménages de différentes tranches de revenus puissent s'installer au centre-ville et à proximité. Il ne faut pas oublier qu'il n'y a pas que des emplois super payants au centre-ville et que si nous voulons demeurer compétitifs, nous devons être accessible à plusieurs types de travailleurs. Il faut aussi faire attention car on assimile souvent « logements sociaux » à des HLM, mais ce n'est pas le cas. Il s'agit le plus souvent de coopératives d'habitation et leur clientèle n'est pas nécessairement des gens « très pauvres ». Ça peut, par exemple, être une famille avec 2 enfants ayant un revenu de 100k$ (revenu médian) qui n'arriverait pas autrement à se loger près du centre-ville, un parent monoparental, ou encore un couple dont une seule personne est sur le marché du travail pour X raisons, etc. Bref, la question est beaucoup plus large que la valeur des terrains et des revenus de taxes foncières, autrement on pourrait aussi se priver de plusieurs services qui sont pourtant bien utiles... Par rapport aux points soulevés, je suis sceptique: 1) Est-ce qu'une situation d'offre de logements sociaux à tout les endroits mis à part le centre-ville donnerait réellement des conditions satisfaisantes à l'apparition de ghettos? 2) Une bonne offre de TEC combiné avec des infrastructures de transport accomodant l'accessibilités à ces types d'emplois ne seraient-ils pas satisfaisant? N'oublions pas que nous critiquons souvent l'architecture des nouveaux bâtiments au centre-ville. À ma connaissance, jusqu'ici, les bâtiments de logements sociaux (ou coopératives d'habitation), ont, à ma connaissance, plus souvent que autrement (pour ne pas dire toujours) eu une architecture de niveau inférieure (pour ne pas dire douteuse).. Bref, malgré le fait que les intentions soit bonnes, je trouve que l'on exagère la conséquence. À vrai dire, si le centre-ville était le seul exclu (avec raison, à mon avis), je ne pense pas que ce serait la fin du monde 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
acpnc Posté(e) 29 novembre 2020 Partager Posté(e) 29 novembre 2020 Je me permet de citer @Acajou ici. Posté(e) 17 novembre Malhonnêteté partagée. Rappelons quand même que la tour 6 était envisagée uniquement de par sa composante sociale. Ça n'était pas qu'un détail mais bien l'un des arguments majeurs de Devimco ayant permis d'aboutir au présent règlement. Au final, Devimco cultive le mystère quant à la vocation de cette 6ème tour et entame son excavation sans permis. 1. extrait du sommaire décisionnel 2. extrait du rapport final de l'OCPM Au vu du non-respect de la remise en état du pavillon des infirmières, entre autres, je peux comprendre une certaine forme d'agacement de la part de la ville. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Mtlarch Posté(e) 30 novembre 2020 C’est un message populaire. Partager Posté(e) 30 novembre 2020 Les points soulignés par cette intervention sont pertinents sauf qu’on oublie que l’ensemble du financement ne vient pas de la ville. C’est un peu hypocrite comme façon de faire. Les ´riches’ particuliers doivent payer plus chers leur unité pour aider à offrir des unités moins chers aux moins fortunés. Justice sociale.... comme si les ´riches’ n’etaient pas taxes déjà? Autant les taxes de ventes étaient incluses dans les prix il y a longtemps, nos gouvernements successifs ont tout simplement fait monter la pression au point que les commerçants ont décidés de les afficher. Cela a permis de ralentir la non-chalance avec laquelle on augmentait les taxes sans le dire. Ainsi, je pense que ce n’est pas le rôle de la ville de légiférer cet aspect en cachant les coûts réels. Pourquoi acheter une unité à $600k alors qu’elle ne vaut réellement que $550K par exemple? Les gens ´riches’ ne sont pas dupes n’ont plus et vont se poser la question s’ils peuvent vivre avec autant de bonheur en n’etant pas situé au centre-ville. Les gens sont plus pragmatiques monetairement qu’on ne le pense. Cette problématique concerne toutes les villes et non seulement Montréal, qui tente bien de promouvoir la mixité en adoptant ce règlement qui la défavorise par rapport aux autres agglomérations. Puisque les villes sont des créations du gouvernement provincial, il serait logique que ce dernier prenne ses responsabilités pour établir une politique provinciale favorisant la mixité dans les nouveaux développements . Ainsi, Montréal ne ferait pas cavalier seul alors que l’exode s’accentue malgré tout les nouveaux projets et que la réglementation actuelle favorise peut-être l’accélération de ce phénomène? Ce n’est ni blanc ou noir et la réflexion mérite d’être élargie. Venir s’établir a Montréal, ne devrait pas coûter plus cher qu’ailleurs en fonction des services rendus et ce rapport commence à jouer négativement pour la ville avec cette réglementation. Les promoteurs ont des craintes et c’est normal, ce sont eux qui financent les projets avec leur argent. La ville ne prend aucun risque et personne ne sera tenu responsable de la faillite d’un projet invendable. La question est délicate. 4 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fortier Posté(e) 30 novembre 2020 Partager Posté(e) 30 novembre 2020 Il y a 8 heures, acpnc a dit : Je me permet de citer @Acajou ici. Posté(e) 17 novembre Malhonnêteté partagée. Rappelons quand même que la tour 6 était envisagée uniquement de par sa composante sociale. Ça n'était pas qu'un détail mais bien l'un des arguments majeurs de Devimco ayant permis d'aboutir au présent règlement. Au final, Devimco cultive le mystère quant à la vocation de cette 6ème tour et entame son excavation sans permis. 1. extrait du sommaire décisionnel 2. extrait du rapport final de l'OCPM Au vu du non-respect de la remise en état du pavillon des infirmières, entre autres, je peux comprendre une certaine forme d'agacement de la part de la ville. Malheureusement c’est tout faut. Ce n’est même pas le bon promoteur qui est cité ici... Ce n’est pas Devimco, mais bien High Rise Montréal (HRM) qui est derrière le 1001 Atwater et la « tour 6 ». Et puis l’excavation a été entreprise en même temps que tout le reste du projet Square Children’s. Qu’on ne vienne pas nous dire 3 ans plus tard qu’ils n’avaient pas de permis. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
acpnc Posté(e) 30 novembre 2020 Partager Posté(e) 30 novembre 2020 https://www.lapresse.ca/actualites/2020-11-30/la-saga-de-la-maison-des-infirmieres.php Voici un extrait de cet article qui concerne le projet de logements sociaux. Rappelons que le torchon brûle entre HRM et la Ville de Montréal. Le projet de construction de logements sociaux est au cœur d’une querelle. Les parties ne sont pas arrivées à s’entendre sur le prix de vente de l’édifice que HRM devait construire clés en main. HRM préfère maintenant payer une pénalité de 6,2 millions à la Ville de Montréal et se détacher de ce projet. Si l'entrepreneur accepte de payer une pénalité, c'est que la Ville de Montréal était dans son droit. Maintenant on peut certainement déplorer la gestion de ce dossier dans son ensemble, où deux villes se sont disputé deux visions quasi opposée sur la rénovation de Maison des Infirmières. Cette dernière est à cheval sur les deux territoires municipaux. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DENIJS Posté(e) 29 janvier 2022 Partager Posté(e) 29 janvier 2022 https://www.lapresse.ca/affaires/2022-01-29/immobilier/un-promoteur-poursuit-valerie-plante.php Un promoteur poursuit Valérie Plante: Chantier du projet immobilier Square Children, au coin du boulevard René Lévesque et de la rue Atwater, en novembre 2019 High-Rise Montréal réclame 20 millions à la Ville de Montréal et à la mairesse, qu’elle accuse d’« expropriation déguisée » André Dubuc La Presse Le promoteur de la Tour 6 du projet Square Children, dont le projet est bloqué depuis 28 mois, dépose une poursuite de 20 millions contre la Ville de Montréal et la mairesse Valérie Plante personnellement. La société High-Rise Montréal (HRM Projet Children) demande à la Cour de condamner les défenderesses pour les dommages subis en raison du non-respect des obligations découlant du contrat entre elle et la Ville de Montréal. Le demandeur ne se contente pas de poursuivre la Ville, il vise aussi la mairesse Valérie Plante à titre personnel. « Par son comportement, la défenderesse Valérie Plante a engagé sa responsabilité personnelle et extracontractuelle et a participé directement aux dommages encourus par HRM en plus de se permettre, au passage, de la diffamer elle et ses principaux », est-il écrit dans la requête introductive d’instance signifiée le vendredi 28 janvier. Le demandeur y soutient que Valérie Plante et la Ville ont agi de « manière impulsive, arbitraire, abusive et préjudiciable ». Ces allégations n’ont pas été prouvées devant un tribunal. Au cœur de la poursuite se trouve le contrat du 7 juin 2017 entre le promoteur et la Ville. Il encadre la construction d’une tour de logements sociaux à l’emplacement de la Tour 6 sur le site de l’ancien Hôpital de Montréal pour enfants, boulevard René-Lévesque Ouest. Le promoteur s’engageait à construire les logements et la Ville, à racheter l’immeuble au terme des travaux. À défaut de logements sociaux, le contrat prévoit que le promoteur verse une pénalité de 6,235 millions à la Ville. Après la signature, les parties ont négocié pendant deux ans, de 2017 à 2019, en vue de réaliser la tour. Ces discussions ont abouti dans une impasse. Le promoteur a alors proposé de construire un projet privé sans logement social et de payer la pénalité prévue au contrat. En réaction, la Ville a modifié le zonage de la Tour 6, en abaissant la hauteur permise de 20 à 4 étages à l’automne 2019. « Expropriation déguisée » Le changement de zonage entraîne une seconde consultation devant l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM). Rappelons que tout le quadrilatère de l’ancien Hôpital de Montréal pour enfants a déjà fait l’objet d’un rapport de l’OCPM en octobre 2016. La Ville a mis 14 mois pour déposer les documents préalables à la consultation, un délai inhabituel, reconnaissait l’OCPM dans nos pages le 16 novembre 2020. L’arrondissement de Ville-Marie a ensuite demandé la suspension du processus de consultation publique à deux reprises, de sorte que la consultation n’a pas eu lieu. « La Ville a, en procédant de la sorte, sciemment allongé l’effet de gel sur l’emplacement de la Tour 6 et HRM ne peut donc obtenir aucun permis depuis maintenant plus de 28 mois pour débuter la construction de son Projet alternatif […] L’attitude de la Ville est en fait une expropriation déguisée envers HRM. » La réclamation finale risque fort d’excéder les 20 millions parce que plusieurs éléments dans la ventilation des dommages sont à parfaire. Étant donné la judiciarisation du dossier, le cabinet de la mairesse a préféré ne pas commenter. 1 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. universityst Posté(e) 29 janvier 2022 C’est un message populaire. Partager Posté(e) 29 janvier 2022 17 minutes ago, DENIJS said: https://www.lapresse.ca/affaires/2022-01-29/immobilier/un-promoteur-poursuit-valerie-plante.php Un promoteur poursuit Valérie Plante: Chantier du projet immobilier Square Children, au coin du boulevard René Lévesque et de la rue Atwater, en novembre 2019 High-Rise Montréal réclame 20 millions à la Ville de Montréal et à la mairesse, qu’elle accuse d’« expropriation déguisée » André Dubuc La Presse Le promoteur de la Tour 6 du projet Square Children, dont le projet est bloqué depuis 28 mois, dépose une poursuite de 20 millions contre la Ville de Montréal et la mairesse Valérie Plante personnellement. La société High-Rise Montréal (HRM Projet Children) demande à la Cour de condamner les défenderesses pour les dommages subis en raison du non-respect des obligations découlant du contrat entre elle et la Ville de Montréal. Le demandeur ne se contente pas de poursuivre la Ville, il vise aussi la mairesse Valérie Plante à titre personnel. « Par son comportement, la défenderesse Valérie Plante a engagé sa responsabilité personnelle et extracontractuelle et a participé directement aux dommages encourus par HRM en plus de se permettre, au passage, de la diffamer elle et ses principaux », est-il écrit dans la requête introductive d’instance signifiée le vendredi 28 janvier. Le demandeur y soutient que Valérie Plante et la Ville ont agi de « manière impulsive, arbitraire, abusive et préjudiciable ». Ces allégations n’ont pas été prouvées devant un tribunal. Au cœur de la poursuite se trouve le contrat du 7 juin 2017 entre le promoteur et la Ville. Il encadre la construction d’une tour de logements sociaux à l’emplacement de la Tour 6 sur le site de l’ancien Hôpital de Montréal pour enfants, boulevard René-Lévesque Ouest. Le promoteur s’engageait à construire les logements et la Ville, à racheter l’immeuble au terme des travaux. À défaut de logements sociaux, le contrat prévoit que le promoteur verse une pénalité de 6,235 millions à la Ville. Après la signature, les parties ont négocié pendant deux ans, de 2017 à 2019, en vue de réaliser la tour. Ces discussions ont abouti dans une impasse. Le promoteur a alors proposé de construire un projet privé sans logement social et de payer la pénalité prévue au contrat. En réaction, la Ville a modifié le zonage de la Tour 6, en abaissant la hauteur permise de 20 à 4 étages à l’automne 2019. « Expropriation déguisée » Le changement de zonage entraîne une seconde consultation devant l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM). Rappelons que tout le quadrilatère de l’ancien Hôpital de Montréal pour enfants a déjà fait l’objet d’un rapport de l’OCPM en octobre 2016. La Ville a mis 14 mois pour déposer les documents préalables à la consultation, un délai inhabituel, reconnaissait l’OCPM dans nos pages le 16 novembre 2020. L’arrondissement de Ville-Marie a ensuite demandé la suspension du processus de consultation publique à deux reprises, de sorte que la consultation n’a pas eu lieu. « La Ville a, en procédant de la sorte, sciemment allongé l’effet de gel sur l’emplacement de la Tour 6 et HRM ne peut donc obtenir aucun permis depuis maintenant plus de 28 mois pour débuter la construction de son Projet alternatif […] L’attitude de la Ville est en fait une expropriation déguisée envers HRM. » La réclamation finale risque fort d’excéder les 20 millions parce que plusieurs éléments dans la ventilation des dommages sont à parfaire. Étant donné la judiciarisation du dossier, le cabinet de la mairesse a préféré ne pas commenter. Pratiques mafieuses! on a réélu ça pour 4 ans?! 7 1 2 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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