Aller au contenu
publicité

Né entre les rapides

Membre
  • Compteur de contenus

    7 429
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    11

Tout ce qui a été posté par Né entre les rapides

  1. Intéressant. Sait-on si c'était seulement son opinion personnelle, ou si elle était partagée par les "experts" de l'époque? Et de nos jours, suffirait-il que le maire émette une opinion favorable pour que la Ville accorde une dérogation d'une telle ampleur?
  2. Ah. Je découvre que je fais partie de la minorité de quelque chose! Mais cherchons (pour rire) les raisons pour lesquelles la "majorité des participants" penseraient que les NIMBY n'existent que dans le West Island et VMR: - ils connaissenent uniquement ces secteurs précis de l'Île où ils habitent et n'ont pas conscience de ce qui se passe ailleurs; ou - d'autres, pas les mêmes, déduisent que puisque l'acronyme est en langue anglaise, ça ne s'applique qu'au West Island et à VMR (manifestement, ils n'ont pas conscience que des anglophones habitent ailleurs, comme à Westmount, Hampstead, CSL, NDG etc.) - d'autres encore font une distinction entre les PDMC (Pas Dans Ma Cour) et NIMBY; - le phénomène n'existerait pas dans les secteurs où les cours sont inexistantes; ce serait NOT tout court. Sérieusement: Le réflexe NIMBY* est quasiment universel; des citoyens craignent, à tort ou à raison, que des projets (qu'il s'agisse de transport, d'habitations en hauteur et/ou destinées à des personnes à bas revenu, d'établissements accueillant des personnes mal en point, d'usines bruyantes et/ou polluantes, etc.) nuiraient à leur qualité de vie et/ou à la valeur de leurs propriétés etc. Typiquement, les NIMBYs reconnaissent la valeur/l'utilité desdits projets, mais ils voudraient "simplement" qu'ils soient établis/situés "ailleurs" que près de chez eux. Evidemment, ces ailleurs seraient à leur tour "affectés", ça revient à la question de savoir qui seraient les "malchanceux". Je pense qu'on devrait faire mieux que de (jouer à) tirer la courte paille. Les nuisances, quand elles sont réelles, devraient ête mitigées, et au besoin faire l'objet de compensations. * Il y a bien sûr des YIMBYs (Yes In My Back Yard), mais la portée de ce mouvement demeure orientée vers l'amélioration de la qualité de vie des résidents, pas vraiment dans l'acceptation de nuisances pour le bien commun.
  3. Glorieuse année 1961! -- Ça faisait aussi banlieue que les rues commerciales des "vraies banlieues". Cette photo et l'autre sont instructives, à défaut d'exhiber de la beauté. Elles illustrent en rétrospective comment les boulevards banlieusards ont aussi le potentiel de se transformer.
  4. Je suis pleinement conscient de la pénurie de travailleurs qui sévit au Québec et de l'impact négatif des transferts fédéraux aux particuliers qui choisissent de ne pas travailler alors que des emplois sont disponibles. Je ne suis clairement pas favorable à cette "médication" telle qu'elle est administrée. Mais quand je parle des médicaments, j'ai surtout en tête les autres importantes mesures, monétaires et fiscales, qui soutiennent la demande globale, et sans lesquelles celle-ci serait très insuffisante pour justifier l'actuel niveau d'emploi et le bas taux de chômage officiel qui en résulte. Mon message aurait dû être plus clair.
  5. Incontestablement, les données se rapportant au marché du travail sont bonnes, quel que soit l'angle sous lequel on l'examine (taux de chômage, taux d'activité, emplois permanents). C'est d'autant plus remarquable quand on considère la crise sanitaire, qui avait fait craindre l'an dernier un effondrement de l'économie, et qui s'était réflété dans une forte chute des indices boursiers. Avant qu'ils ne remontent, quand... Les deux "pédales" (instruments) de la politique économique (fiscale et monétaire) ont été poussées à fond. Elles le sont encore, ce qui parvient à maintenir une bonne vitesse de croisière. Et c'est d'autant plus efficace parce que nos principaux partenaires économiques font de même. (Si le Canada avait été le seul pays à suivre cette voie, le taux de change se serait effondré). Si on relachait les pédales maintenant, il est virtuellement assuré que la performance économique en pâtirait lourdement: voici pourquoi: l'emploi est soutenu par une demande sensiblement plus élevée qu'elle ne le serait si ce n'était des transferts aux particuliers et des investissements publics financés par un recours massif à l'emprunt lui-même peu coûteux grâce à la politique monétaire très lâche. Et même plus: les bas taux d'intérêt stimulent la demande des particuliers pour des biens durables, en commençant par l'immobilier; or il est facile de voir que l'industrie de la construction s'en trouve stimulée, une source notable d'emplois créés. Certains prétendent qu'on peut continuer indéfiniment à garder les pédales au plancher. On verra bien, mais s'ils ont effectivement raison, je dirais qu'on assisterait à une profonde transformation du système capitaliste. La rente sur le capital passif aurait été effacée définitivement, ce qui aurait un effet important sur l'épargne conservée en monnaie ou quasi-monnaie. Ironiquement, ce phénomène peut provoquer une hausse temporaire de la demande pour des biens et services (et donc de l'emploi), à mesure que les détenteurs de ce "capital passif" réalisent que ce type de "placement" n'est plus rentable; mais à part la consommation, une partie de ces épargnes est dirigée vers d'autres formes, notamment les actions en bourse, contribuant à soutenir/augmenter leurs prix, indépendamment des variations des perspectives de profit des entreprises cotées. Aussi, dans les économies dites de "libre marché", les prix constituent le principal signal pour augmenter (ou diminuer) l'offre (la production); naturellement, la demande réagit en sens inverse. Question: comment les prix sont-ils sensés réagir quand la demande globale en provenance des particuliers, des entreprises et des gouvernements dépasse la capacité actuelle de l'offre? (Je souligne "capacité actuelle" parce qu'en cas d'existence d'une capacité sous-utilisée, par exemple dans les années 1930, une augmentation de la demande peut être satisfaite sans entraîner de pression sur les prix; c'est seulement lorqu'une augmentation de la production requiert de nouveaux investissements et/ou l'embauche de travailleurs qui ne sont pas "disponibles" au niveau courant des salaires, qu'une hausse des prix est requise -- ce qui est peut-être le cas présentement). Notons en terminant que l'effet sur l'IPC n'est pas immédiatement observable pleinement, à cause des différents mécanismes de transmission des prix dans les chaînes de production/d'approvisionnement jusqu'au consommateur. L'objectif (ou l'espoir), c'est que l'économie parvienne (graduellement) à fonctionner à pleine capacité sans l'aide des béquilles procurées par les stimulants fiscaux et monétaires. Il est courant d'entendre (et de dire) que cette "nouvelle" économie sera toutefois différente de l'ancienne. C'est vrai, mais ça vaudrait la peine d'élaborer un peu, sans jouer au futurologue amateur. J'aimerais examiner un aspect qui touche directement le marché du travail. Dans les grandes lignes, on peut prévoir un recours accru au capital dans le mix capital-travail, i.e plus de machines/technologie avancée et moins d'employés pour obtenir le même rendement. Ça va dans le sens d'une solution pour contrer la pénurie de main-d'oeuvre, et aussi pour augmenter la productivité et fournir de meilleurs salaires. Parfait. Mais ça laisse à l'écart les travailleurs qui étaient capables d'occuper un emploi avant, mais pas dans l'avenir. Ou bien ils réussissent à rehausser leurs qualifications, ou bien ils deviennent "inemployables". Peu importera qu'on les mette dans la catégorie des chômeurs ou dans une autre (une simple question de statistiques), si ce n'est que la prescription pour résoudre ce problème ne sera pas la même que lorsque le chômage est principalement causé par une faiblesse de la demande globale. Ça ne servirait à rien de prendre des mesures pour stimuler la demande. Deux trains parallèles de mesures seront nécessaires: 1) Pour faciliter et encourager le rehaussement des qualifications de ceux et celles qui détiennent le potentiel; et 2) Pour assurer aux autres un niveau de vie décent et leur permettre de participer pleinement dans la société même si c'est autrement qu'à titre de travailleur rémunéré. Manifestement, de telles mesures n'appartiennent pas à l'univers de la gestion macroéconomique.😔
  6. Déduire généralement oui; déduire avec certitude non. Au lieu de tenir un raisonnement d'économiste, je t'offre une analogie: - Le malade fait moins de fièvre (taux de chômage baissé): va t-il mieux? - On savait que le malade était en fort bonne santé avant l'éclatement de la maladie; son rétablissement apparent pourrait donc s'expliquer en partie par ce facteur. - Mais on lui a aussi donné beaucoup de médicaments dans l'espoir d'éviter une grave détérioration de son état, et on continue à lui en donner encore pour un temps. - On sera très prudent quand il s'agira de commencer à réduire les doses de médicaments. Notre patient subirait un choc trop fort si on interrompait toute médication d'un seul coup. Et on n'est pas certain qu'il n'y aura pas d'effets secondaires permanents. Alors docteur, comment va t-il? -- Il va mieux mais il reste encore fragile. Il a encore besoin de ses médicaments. Malgré les apparences, ne pensez surtout pas qu'il a retrouvé toute sa force d'avant. Pour méditation: un pays (presque) sans chômage est aussi un pays où (presque) personne n'a les moyens de refuser un emploi même s'il est mal payé. Explorer la réforme dite Harz IV et ses effets, notamment sur les jeunes et les personnes à l'âge de la retraite. Jolies statistiques économiques: bas taux de chômage, balance commerciale excédentaire, etc., mais...
  7. 1) Oui. C'est ce qu'on appelle le "desserement des ménages". Des logements (parfois vastes) qui abritaient deux adultes et quatre, cinq, voire six enfants sont maintenant occupés par un couple avec un seul enfant, parfois aucun, et même une seule personne. Par ordre décroissant, les ménages les plus nombreux comptent une ou deux personnes, devant les ménages en comptant 3, 4 ou 5. Le résultat est un besoin de plus en plus de logements, même si la population totale n'augmentait pas. On voit non seulement dans la Ville de Montréal, mais dans les secteurs les plus anciens des banlieues, où la population a diminué même si le nombre de logements (surtout des maisons individuelles) est resté stable. Heureusement si je puis dire, cette courbe est une asymptote, au sens où, sauf exception, le nombre de personne par logement ne descendra pas en bas de un. 2) Laval: il me semble qu'il ne reste pas tant d'espace à "développer", quand on soustrait a) la zone agricole et les terres inondables; b) l'espace occupé par les lignes de transmission d'électricité; c) les emprises d'autoroutes; et d) les zones tampons entre les secteurs résidentiels et les activités "nuisibles" comme les carrières, et dans une moindre mesure les industries. Le potentiel peut se matérialiser par une réaffectation des usages existants, notamment les grands stationnements de surface et les bâtiments commerciaux à un étage Eventuellement, les corridors des lignes de transmission pourraient être aussi réaffectés, en enfouissant les fils, comme je l'ai vu (à petite échelle toutefois) en banlieue rapprochée de Toronto.
  8. Le taux de chômage est un indice de l'état du marché du travail, et de ce fait un indice économique. Mais ce n'est qu'un indice parmi d'autres, qui ne peut pas et ne doit pas à lui seul prétendre présenter un portrait complet. D'abord, il faut savoir que plusieurs définitions du taux de chômage existent et sont utilisées, par exemple aux USA. Pour les comparaisons internationales, on s'en remet à la définition de l'Organisation Mondiale du Travail (OIT; ILO en anglais). A l'échelle nationale/régionale, par exemple au Canada, ce sont les variations observées, en gardant constante la définition, qui sont dignes d'intérêt pour moi. Ceci dit, à mon avis, les résultats observés depuis un peu plus d'un an, même s'ils s'appuyent sur une définition inchangée, peuvent être trompeurs, sans être techniquement inexacts, parce qu'ils postulent (supposent) un contexte inchangé Or il est facile de concevoir qu'il n'en est rien, tant du côté de l'offre de travail (provenant de la main d'oeuvre active) que de la demande (des employeurs). D'une part, l'offre est influencée par des programmes d'aide exceptionnels à des personnes qui étaient ou pourraient autrement être employées); d'autre part, la demande est soutenue par des dépenses publiques accrues financées par des déficits budgétaires aussi exceptionnels: emplois dans le secteur public, emplois dans des projets financés par les gouvernements, et emplois dans le secteur privé qui dépendent des revenus disponibles de leurs clients, lesquels revenus incluent des transferts gouvernementaux relativement plus importants qu'avant 2020. Dans les circonstances, je pense que l'observation qui risque le moins d'être faussée consiste à comparer les taux de chômage prévalant dans les provinces canadiennes une à une, car celles-ci sont soumises (ou "bénéficiaires") des mêmes politiques du gouvernement fédéral. Mais je n'irais jamais jusqu'à comparer l'actuel taux de chômage à celui qui prévalait avant l'année 2020. Par ailleurs, un autre indice couramment utilisé consiste à observer l'évolution du nombre de postes vacants (i.e. des postes offerts par des employeurs pour lesquels ils n'ont pas encore trouvé d'employés). C'est évidemment un indice pertinent; mais je me dois de rappeller que ces offres d'emplois sont le reflet de la demande globale (domestique et étrangère) de biens et de services que ces employeurs pourraient mieux satisfaire s'ils disposaient de la main-d'oeuvre nécessaire; or ladite demande n'est pas elle-même indépendante des mesures de stimulation économique mises en oeuvre au Canada et à l'étranger, notamment parmi nos principaux clients. Pourquoi cette remarque? -- Pour indiquer la fragilité relative d'un tel niveau de demande. Je ne sais pas (et j'imagine que personne ne sait non plus) quand et comment l'économie mondiale reviendra à un équilibre durable -- qui ne veut pas dire identique à celui d'avant 2020. Actuellement, la demande globale (de biens et de services) surpasse l'offre. Les prix plus élevés favorisent un accroissement de l'offre, mais des obstacles se dressent pour y parvenir. Des ajustements (automatiques et/ou imposés) sont inévitables. L'essence de mon message: ne pas se limiter à observer le taux de chômage actuel et son évolution récente pour porter un jugement sur la santé de l'économie.
  9. Grigori Aleksandrovitch ********* faisait mieux en son temps.
  10. OK ce serait une bonne surprise, mais comment cela pourrait-il contribuer à améliorer l'accès au site du Royalmount?
  11. J'aime le réalisme de ces photos qui ne sont pas prises du sommet d'une tour. Dans le présent cas, la vue n'est pas belle, mais c'est souvent ce qu'on obtient dans les étages inférieurs. Naturellement, les vues fournies dans les publicités pour les nouveaux projets sont systématiquement plus attrayantes. Et plus encore, je me méfie des photos qui présentent seulement un édifice vu de l'extérieur, parce que la plupart du temps, on vit en dedans, quand on n'est pas occupé ailleurs dans la ville; on ne passe pas son temps à adminer l'impression que fait notre tour quand on s'en approche. Quand il s'agit d'un appartement existant, il est toujours possible de visualiser par soi-même les vues à partir de l'intérieur. Pour un projet sur papier ou en construction, il faut se contenter des rendus; techniquement, il devrait être possible d'offir des vues simulées (de l'intérieur vers l'extérieur) pour chaque appartement pris individuellement (hauteur, angle). En connaissez-vous des exemples?
  12. Maybe. En français, "était" sous-entend que ce n'est plus le cas maintenant. Comme dans "j'étais riche", mais je ne le suis plus maintenant", ou encore "j'étais jeune, mais... je suis vieux maintenant". I ignore whether the original text has been drafted in French or in English. In the corresponding English version of the same text, we read: "was approved". It can be read as a simple description of a previously correct state of affairs, such as in: "Spain was a great colonial power". It would have been so much clearer if a sentence had been added to the update, specifying that the above previous approval was still in force. Whatever. Construction is indeed proceeding on a presumably approved commercial phase, with an expected completion date in 2023 (and 2024 for a so-called phase 2). Let us forget the rest for now. I shall only take note of the fact that by that time, no significant improvement to access (whether by road, e.g. Cavendish boulevard extension, or by a pedestrian overpass link to the nearby metro station) will have been implemented (as of now, none of that is approved, let alone under construction). Trafficwise, the initial opening does not look particularly auspicious. Should we expect a surprise announcement soon?
  13. Hier matin, @Ousba mentionné que la partie commerciale était approuvée, mais pas la partie résidentielle. J'ai consulté le site de Ville-Mont-Royal, rubrique Grands Projets/projet Royalmount, où on décrit la suite d'événements, du projet initial jusqu'au projet révisé et à la situation actuelle. Une phrase m'intrigue dans le paragraphe consacré au projet initial: "Le projet dans sa version initiale, comportant uniquement un volet commercial, était approuvé...". (Le souligné est de moi). Que veut dire "était"? -- Ce n'est pas strictement équivalent à "a été", ni non plus à "avait été". Logiquement, la révision du projet aurait du affecter les plans du volet commercial tel que présenté et approuvé initialement. Alors, la seule possibilité restante est que ce qui est présentement en construction "peut" procéder, indépendamment des décisions à venir ayant trait à une "partie résidentielle"; mais ça veut dire aussi que la forme définitive du projet dans sa globalité n'est pas encore connue.
  14. Faut pas oublier le grand frère de Sherlock, Mycroft, avec lequel je suis en train de faire plus amplement connaissance.
  15. Oui mais ce campus au centre-ville est principalement destiné aux personnes qui se trouvent déjà dans les environs pour leur travail. Elles n'iront pas s'engouffrer dans le métro pour rien; quant aux tunnels du RESO, ils ne constituent pas une toile fine couvrant tous les racoins. Par conséquent, même avec un raccordement souterrain avec la station de métro Square Victoria, je suis convaincu que la plupart des étudiants et des professeurs préféreraient se rendre à destination par les entrées extérieures.
  16. Je partage ton avis, et j'en profite pour rappeller que ce n'est pas la première fois qu'HEC affiche une préférence pour des bâtiments "originaux", qu'on les aime ou pas. Voir le pavillon de l'avenue Decelles à l'extrémité ouest du campus de l'UdeM, et le pavillon plus récent sur le chemin de la Côte Sainte-Catherine. Un état d'esprit particulier. L'opposé de l'anonymat.
  17. C'est bien "joli", peut-être romantique, et facile aussi, de faire un rappel historique. Je souhaite une discussion qui pénètre au coeur des enjeux actuels concernant ce centre commercial dans le contexte du prolongement de la ligne bleue. p.s. La photo ci-dessus ne peut pas avoir été prise dans les années 50, car on aperçoit des voitures aussi "récentes" que 1962.
  18. (je ne cite pas l'article lié, mais il est important de le lire). Il s'agit d'un dossier fort complexe. Je ne saurais présumer de l'issue finale, mais permettez-moi de douter que le coût des expropriations baisserait finalement de 82 millions $. - On sait que la STM a acquis le Centre Le Boulevard, pour 115 millions $. On sait aussi maintenant que la STM compte revendre ce qui restera du Centre à un repreneur-exploitant. La question est: quelle est la valeur marchande de la partie restante? - Les commerçants locataires établis dans la partie restante ont certainement subi des préjudices. Une partie de ces préjudices peut être attribuée à l'incertitude ayant eu cours entre le moment de l'annonce initiale de l'expropriation complète du Centre, et cette annonce récente faisant état du maintien d'une partie dudit Centre. - Dans les cas strictement privés de centres commerciaux où, sans qu'il n'y ait d'expropriation, un ou des établissements commerciaux qui jouaient le rôle d'attrait principal (anchor store en anglais) déménagent ailleurs ou ferment définitivement, ce qui revient au même pour les petits commerçants restants, qui peuvent voir l'achalandage diminuer pour cette raison. Je ne connais pas la teneur des arrangements/contrats entre le propriétaire/administrateur d'un tel centre et les petits commerçants restants, dans cette éventualité. Voir par exemple le cas du Mail Cavendish. - Il se peut que la "venue" d'une station de métro soit ultimement bénéfique pour les commerçants restants, et/ou sinon pour les prochains qui viendraient s'établir dans des locaux devenus vacants entretemps. Mais comment peut-on faire une évaluation a priori, et être confiant que ladite évaluation serve de base pour établir les montants des compensations, s'il y a lieu?
  19. Je venais d'aborder la lecture de ce fil en commençant par les plus récents messages, et je me demandais de quoi il était question. Au moins ça concernait Montréal! Il m'a fallu beaucoup reculer pour découvrir qu"il s'agissait du projet du 1230 rue Mansfield. Mais je ne sais pas trop quel chemin prendre pour poursuivre "la" discussion. J'attends de voir la suite "logique" telle que la conçoivent ceux qui se risqueront à avancer.
  20. Frankly, what would be the point of being "better" than the West Edmonton Mall? (I have been over there, just visiting, while attending business meetings in that city; the Mall by itself would have never been a destination for me). "Better" is relative. The WEM might be fine for the city of Edmonton, but for Montreal?
  21. C'est drôle, quand on se rappelle qu'à partir du mot "vert", qui est si "vertueux" de nos jours, est dérivé l'adverbe "vertement", synonyme de rudement, brutalement, sèchement... Dans la même lignée que vertement, on peut dire "qu'il aille se faire voir". Puis il y avait un Renard qui trouvait que les raisins étaient trop verts (Jean de Lafontaine --" Le renard et les raisins"). En réalité, ce n'était pas tant que les raisins étaient trop peu mûrs, mais étant incapable de les saisir, le renard s'était trouvé un moyen de se consoler, de se convaincre que ces raisins n'en valaient pas la peine finalement. Avoir le teint vert (verdâtre) Et puis encore: l'expression "vert de jalousie". Et finalement, mais pour cela il faut creuser encore plus profondément, il y a cette dame, née Kasner, devenue une célébrité contre toutes attentes, qui s'est retrouvée dans l'étrange situation de vouloir plaire aux Verts même si ça impliquait en contrepartie et pour longtemps d'accepter de broyer du noir (du lignite). Et nous qui pensions que le vert était une couleur innocente. Gare au croisement des deux lignes vertes, car ce n'est pas là que se trouve la Gare centrale ! * * Car il fallait bien que ce message ait un rapport avec le REM, le sujet de ce fil.
  22. Fifty Shades of Green! C'est très bien, on veut reverdir la ville, tous les moyens sont bons.
  23. Ton exemple de la sortie 24 de l'A-640 est excellent, mais il y a tellement d'autres cas de configurations déficientes dans la région de Montréal que je ne sais plus quoi penser. Ça inclut des goulots d'étranglement, des entrées qui chevauchent presque immédiatement des sorties (voir notamment A-13 sud vers A-40 ouest), des raccordements d'autoroutes qui "empruntent" des voies de desserte plutôt que d'avoir des raccordements indépendants (A-440/A-15 et tant d'autres du genre) . Si tu considères que c'est "normal", observe les échangeurs torontois, où les voies express et les voies de desserte ont des raccordements distincts. Même à Québec, les raccordements les plus fréquentés sont beaucoup mieux pensés, et les déficiences originales ont été corrigées -- voir notamment A-40/A-73/A-973, A-540 nord vers A-40 ouest, puis tout récemment la sortie de A-73 (Henri IV) vers A-40 est, où une sortie indépendante a été aménagée pour joindre le boulevard Masson pour éviter le chevauchement. Aussi, parlant de courbe et de vitesse, regarde la sortie de l'A-73 sud pour l'A-20 ouest en direction de Montréal, où on ne s'aperçoit quasiment pas qu'il y a une courbe. Je comprend "qu'en ville" l'espace est restreint, et que cela amène des contraintes -- un peu comme dans les anciennes autoroutes de la Ville de New York. Mais dans les zones plus dégagées, c'est incompréhensible. On dirait des aménagements des années 1930 (pas au Québec il n'y en avait pas!) où le nombre de véhicules était beaucoup plus faible. Et même si l'usage du TEC était "généralisé", les déplacements sur des routes demeureraient considérables, en commençant par les camions dont certains sont de véritables trains routiers; c'est en pensant à ça que je me demande comment ferait Montréal s'il lui fallait supporter la quantité de camions qui sillonnent la région de Toronto. Le nombre de kilomètres d'autoroutes est une chose (la région de Montréal en a beaucoup), mais la capacité du réseau en est une autre. Le nouvel échangeur Turcot est un peu mieux que l'ancien, mais il ne fait pas le poids. Si des alternatives à grande capacité existaient, ça ne serait pas grave, mais elles n'existent pas, ou plus exactement, elles ont toutes leurs propres déficiences qui les empêchent d'utiliser à plein leur capacité "nominale". Par exemple, l'A-30, qui contourne effectivement Montréal par le sud, est handicapée par des échangeurs primitifs (en forme de trèfle) peu performants -- surtout avec l'A-20 et l'A-10; mais même si cela devait être corrigé, ça ne réglerait pas le problème du transit commercial/industriel entre l'est et l'ouest de Montréal. Idem pour les liaisons entre les banlieues qui "entourent" Montréal. Le nouvel échangeur Turcot est une belle réussite technique, réalisé dans des délais corrects; j'ai conscience aussi que la présence des voies ferrées a grandement compliqué les travaux et entraîné des coûts importants: ce n'est vraiment pas comme un "simple" échangeur en plein champ. Sans surprise, il a coûté très cher. Malheureusement, parce que les ressources financières sont forcément limitées, il s'est trouvé à monopoliser une bonne partie des ressources disponibles pour l'amélioration du réseau routier montréalais -- qui reste globalement déficient: Turcot ne peut pas et ne pouvait jamais à lui seul changer la donne. C'est pourquoi j'aurais préféré (une opinion que je tiens depuis longtemps) un échangeur plus simple, plus modeste et moins coûteux; en particulier, la liaison avec le boulevard Ville Marie (r-136), anciennement autoroute A-720, bien que très fréquentée, n'est pas désirable à mes yeux, tout comme cette dernière (la r-136/A720) d'ailleurs. Elle facilite "trop" l'accès au centre des affaires en automobile, quand des alternatives pour le transport des personnes abondent. Et pour le transport des marchandises dans l'axe est-ouest ), j'aurais privilégié le réseau ferroviaire à partir du port, contournant le Mont-Royal par le nord et rejoignant les gares de triage à l'ouest, quitte à lui adjoindre une voie routière bi-directionnelle, une chose impossible maintenant. Concernant Turcot et Ville-Marie, vous savez peut-être qu'à l'origine, avec l'autoroute Décarie en place, l'autoroute Ville-Marie n'existait pas encore, de sorte que les automobilistes en provenance du nord (et de l'ouest aussi) continuaient vers le "sud" sur l'autoroute Bonaventure faisant un demi-cercle jusqu'au cda (ou alternativement, comme aujourd'hui vers le pont Champlain/nouveau pont Samuel-de-Champlain). En résumé: j'aurais souhaité moins/pas d'autoroutes menant au cda, mais de meilleures routes/autoroutes/raccordements en périphérie, tant sur l'Île de Montréal qu'en banlieue. Mais maintenant, "j"ai peur" que la région de Montréal devra se contenter des réparations/réfections des voies existantes, dont le coût annuel est déjà très élevé et qui s'annonce l'être encore plus à brève échéance. Heureusement (un peu), des projets majeurs de TEC viendront faciliter les déplacements -- à condition qu'ils suivent le rythme de croissance démographique et économique de la région. Le REM "A" est en voie d'achèvement, c'est une certitude, et son impact sera évident, mais seulement pour deux parties de la région (ouest de l'Île et centre-ouest de la Rive-Sud) . Le prolongement de la ligne bleue est une quasi-certitude, mais je m'attends à ce que son impact soit plutôt "local". Le REM "B" (ou REM de l'Est) n'est pas encore un acquis, mais je pense que même s'il devait être réalisé plus ou moins selon les plans actuels, son impact se limiterait à sa zone desservie, qui est déjà partiellement desservie par le métro (via des lignes d'autobus). Ça laisse encore de grands défis à relever en matière de transport dans la grande région de Montréal, particulièrement à l'extérieur de l'Île, laquelle ne peut toutefois pas y être indifférente, considérant sa position géographique centrale. La Ville de Paris est "contournable", l'Île de Montréal pas vraiment. p.s. tout ça a commencé avec une modeste discussion sur la sortie 63 de l'A-15 sud -- le sujet a juste été élargi!☺️
  24. Les "visuels" ont le don de présenter la réalité dans le sens du message qu'on veut passer. Au cours des derniers mois, celui qui m'a le plus dérangé est la carte prétendant illustrer la gravité relative du COVID en montrant en couleurs plus foncées les zones (provinces, régions du Québec, quartiers de Montréal) qui avaient les nombres absolus de cas les plus élevés, plutôt que per capita. Un autre cas qui persiste depuis plusiers années concerne les cartes du MTQ, qui présentent les régions métropolitaines/urbaines à des échelles différentes les unes des autres. Aussi, les cartes présentant les résultats électoraux en attribuant une couleur à chaque parti gagnant dans une circonscription (ce qui est OK) puis en transposant les résultats globaux sur une carte géographique, donne au premier coup d'oeil une fausse impression des partis dominants. Toutefois, le pire cas selon moi demeure la projection de Mercator. Ce n'est pas l'art de la cartographie qui fait défaut. Pour les résultats électoraux, des cartes où toutes les circonscription sont représentées par des hexagones de superficie égale, puis accolées approximativement selon leurs positions géographiques, sont excellentes. De la même façon, on est capable de confectionner des cartes où la variable discutée dans le texte accompagnateur sert à déterminer sa superficie relative dans l'ensemble -- par exemple la variable démographique ou la variable économique. Autrement, on s'en remet à des méthodes anciennes, comme des bâtons de hauteurs différentes, à conditions de mettre la base à zéro. Pour les graphiques, on peut jouer avec les perceptions en étirant ou en rapetissant les échelles des abscisses et/ou des ordonnées.
×
×
  • Créer...