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Né entre les rapides

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Tout ce qui a été posté par Né entre les rapides

  1. Intéressant. Le SRB Pie IX sera pleinement opérationnel bien avant le REM de l'Est. S'il s'avère que la ligne verte est saturée à cause de l'apport d'usagers supplémentaires en provenance du SRB, je verrais d'un bon oeil qu'une partie des autobus de cette ligne poursuivent leur route jusqu'au centre-ville. J'imagine que certaines mesures préférentielles, sans avoir toutes les caractéristiques du SRB, pourraient être déployées rapidement à un coût très abordable. Toutefois, cela ne résoud pas le problème de l'accès par TEC à partir de Pointe-aux-Trembles et d'autres parties de l'Est de l'Île.
  2. Oui mais on s'attendait à ce qu'ils obéissent à ton ordre de tout démanteler.
  3. Oui mais... La Ligne Blanche ne se serait pas rendue au centre-ville, contrairement au projet de REM de l'Est. Il aurait fallu se contenter de correspondances avec la ligne verte (qui va au centre-ville) et la ligne bleue (qui ne s'y rend pas mais qui offre deux correspondances avec la ligne orange et une avec le REM A). On est censé connaître les circonstances qui avaient conduit à l'abandon de ce projet. Plus tard, sous d'autres gouvernements provinciaux, le Train de l'Est avait suscité beaucoup d'espoir; il fut bel et bien réalisé, mais sa performance a été très décevante. A l'heure actuelle, on est certain que le SRB Pie IX sera complété, bien que son efficacité demeure à être démontrée. La ligne bleue du métro est aussi sur le point d'être prolongée; seuls quelques détails manquent, mais ils ne compromettent pas la réalisation. Quant à ce que tu appelles "un métro léger sous terre à Lacordaire", soit une embranchement du projet de REM de l'Est, on ne l'a pas encore.
  4. "Tellement central" était entre guillemets pour indiquer l'ironie (tongue in cheek), tout comme l'ensemble de mon propos à cette occasion. Je m'attendais à ce que ce soit évident. En ce qui a trait à l'indésirabilité d'habiter à proximité à proximité de ce carrefout autoroutier, je suis bien d'accord avec toi, mais je note que la pollution et le bruit excessif ne sont pas l'apanage exclusif de ce secteur. Il en est tout autant le long des autoroutes et des autres axes routiers achalandés, en ville, en banlieue et même parfois dans les zones rurales. Il arrive même que la vitesse plus élevée dans les zones moins achalandées génère un niveau de décibel plus élevé, notamment dans les pentes et quand l'écho des collines ou des montagnes environnantes l'accentue. Ce n'est pas uniquement le bruit des moteurs à combustion qui est en cause, mais aussi celui découlant du déplacement d'air et du frottement des pneus. Dans les quartiers moins directement exposés, c'est évidemment moins bruyant, mais il y a quand même un grondement de fond perceptible par une oreille habituée à un environnement vraiment silencieux. Et puisque je parle de nuisances, il me faut ajouter la pollution lumineuse causée par l'éclairage routier, ainsi que, dans les zones d'agriculture intensive, la pollution de l'air causée par l'épandage d'engrais et de pesticides. En résumé: tout est relatif. Le site du Royalmount est peut-être le pire pour la fonction résidentielle, mais la plupart des alternatives ne sont pas parfaites pour autant. Qu'est-ce qu'on fait? -- On commence par éviter le pire.
  5. Pleinement d'accord que le résidentiel est l'usage le plus en demande et presque toujours le plus rentable maintenant et depuis quelques années, comme le démontrent les conversions d'anciennes usines et les changements de zonage, un peu partout sur l'Île de Montréal et même en banlieue. Dans le cas du projet Royalmount, un obstacle (parmi d'autres) est que la population existante de VMR semble être majoritairement opposée à un usage résidentiel sur le site en question, parce qu'elle craint que cela affecterait (négativement à leurs yeux) l'équilibre démographique et socio-économique de la ville, et par conséquent les orientations de l'administration municipale. A l'inverse, aussi longtemps que le territoire à l'ouest de Décarie servait à des fins industrielles et commerciales, il agissait comme une vache à lait qui ne vote pas.
  6. Bob, démantèle-moi les grues, on passe au Plan Z, le Méga Power Centre. Pas besoin de grues pour construire ça.
  7. A l'avant-plan: la nature sauvage sur la grande Île sise entre les rapides. Bien contente d'être à l'écart. Au centre, une manifestation de la civilisation sur la pointe de l'Île des Soeurs et à droite le pont la reliant à un symbole de la modernité triomphante, New York. Au loin, un aperçu (glimpse) d'une Montérégienne qui pense être du bon côté. Que d'illusions! L'oeuvre d'un illusioniste facétieux.
  8. Pas de tours? OK. Pas de résidentiel? OK. Mais il "nous" faut quand même trouver un usage plus rentable que de laisser en friche ce vaste site "tellement central". Alors..., en attendant des jours plus favorables, nous opterons pour une solution temporaire, peu coûteuse à construire puis à démanteler plus tard: un immense POWER CENTRE éclipsant tout ce qui existe en banlieue. Un mer de stationnements en surface, quelques bandes vertes pour se donner bonne conscience, et 400* commerces ayant chacun son entrée individuelle -- un atout imbattable à l'ère de la COVID. Pauvres tours, on vous vilipende. C'est vous les grandes responsables du dérèglement climatique. Mais si vous venez sur le site de Blue Bonnets, on fermera les yeux -- il y a parfois d'autres impératifs qui ont préséance. * Pourquoi 400? -- Parce qu'on s'inspire du film "Les Quatre Cents Coups".
  9. Sur le côté est de la rue Sanguinet on voit encore des traces de l'architecture qu'il y avait "avant" du côté ouest remplacée par la tour apparaissant sur la photo "après".
  10. Ça pourrait fonctionner si chacun avait son robot-préposé au nettoyage équipé d'une caméra branchée sur internet. L'étape suivante devrait être évidente: c'est un contremaître-robot qui les aiguillerait, 24/7. Ce n'est même pas de la science-fiction.
  11. Pour le REM de l'Est, souhaitez-vous un accès direct au centre-ville? a) absolument, sine qua non b) préférablement, à certaines conditions (esthétiques, coûts) c) pas vraiment, à condition que des raccordements aux extrémités des lignes verte et bleue soient aménagés.
  12. Vrai. Cette photo capture des scènes d'activité intense de construction au centre-ville. Un "beau" feu. Mais le feu se manifeste sous d'autres formes moins réconfortantes dans d'autres secteurs de Montréal-Métropole. Le taux de chômage le plus élevé de la province, les logements à prix inabordables ou insalubres, la recrudescence plus forte de la COVID, et enfin la multiplication des coups de feu faisant la manchette quotidiennement. Dire "on se croirait" traduit parfaitement cette dichotomie: ça semble, mais ce n'est pas vraiment.
  13. OK Si on suppose qu'il y a un consensus raisonnable* privilégiant la desserte locale dans l'axe Taschereau, ça devrait être un tramway. On n'a pas besoin de l'implication de la CDPQ-i dans tous les projets de TEC. A preuve, le prolongement de la ligne bleue à Montréal et le tramway à Québec se réalisent sans son implication. Tout ce qu'il faut, c'est le soutien technique financier des gouvernements, sous une forme ou un autre. Remarquez que je n'aborde pas la question du comment une correspondance avec le REM A pourrait se faire. Ça viendra, mais je conçois que dans la pire des hypothèses, la correspondance s'effectuerait dans des conditions comparables à celles des lignes d'autobus qui doivent converger vers la station du REM. * L'appui de la plupart des intéressés/parties prenantes, pas obligatoirement la totalité des intéressés. Ceux qui veulent renforcer la cohésion économique de la sous-région, constituer une masse critique qui serait justifiée par l'ampleur de la population concernée, seraient favorables. Par contre, ceux qui souhaitent plutôt profiter de liaisons plus fortes avec Montréal pour rentabiliser des investissements ponctuels à proximité des quelques (peu nombreuses) stations du REM sur le même parcours, préféreraient l'autre option. Je ne connais pas l'influence respective des deux tenants (adeptes, partisans), mais je suis persuadé que l'option tramway renforcerait l'autonomie de la Rive-Sud, plutôt que d'accroître encore son rôle de (grosse) ville dortoir. Si les dirigeants et d'autres personnes influentes de la Rive-Sud font le choix d'une desserte locale efficace, ils devraient s'empresser d'en informer (le gouvernement du) Québec et mettre de côté de vaines discussions informelles avec la CDPQ-i, une raison supplémentaire étant que tant que le dossier du REM de l'Est ne sera pas clos, la CDPQ-i ne voudrait pas considérer sérieusement d'autres projets au Québec. J'imagine que la Rive-Sud est un peu plus pressée... Et attention! en discutant de la ligne "C", on s'éloigne trop du sujet du fil portant sur la ligne "B"
  14. @champdemarset @Decel Re cette hypothétique ligne C du REM dans l'axe Taschereau: Il faudra d'abord déterminer/décider quelle est la vocation principale assignée à cette ligne : 1) élargir le bassin de population desservie directement par le REM, ayant l'Île de Montréal comme destination principale, ou 2) offrir un service local efficace dans la partie urbaine de la Montérégie. La configuration du croisement des deux lignes (A et C) en dépendra, mais ce n'est pas tout. Une ligne dont la vocation principale est plutôt "locale" aurait probablement avantage à prendre la forme d'un tramway plutôt que du REM.
  15. Tu as raison, mais je regrette que la "distance minimale" (permise) soit aussi petite, dans le cas d'immeubles en hauteur qui se cotoient. Je trouve ce minimum plus compréhensible, plus acceptable, dans le cas des maisons basses, où les fenêtres latérales servent essentiellement à laisser entrer la lumière. Pour les immeubles en hauteur, il y a très peu d'angle permettant aux rayons du soleil d'y pénétrer, et la vue même en direction verticale vers le ciel est très obstruée. Pourrait-on concevoir un changement dans la réglementation (de la distance latérale minimale), qui tienne compte de la hauteur?
  16. Je note que les usagers du TEC en provenance du nord, du sud et de l'ouest ont ou auront rarement le luxe de pouvoir choisir l'option qui les conduit directement à leur destination. La plupart du temps, c'est soit par chance que leur ligne a une station tout près, soit qu'ils doivent parcourir une bonne distance à pied, ou soit encore qu'ils doivent faire un transfert sur une autre ligne, par exemple de Henri-Bourassa (orange) jusqu'à Atwater (verte) via Berri-UQUAM. Il n'y a pas de raison de penser que les usagers en provenance de l'extrême est soient moins aptes à s'accommoder des limitations de la desserte.
  17. Poster une bonne nouvelle pourra encourager d'autres anciens usagers à y retourner: très bien. Mais j'aimerais quand même voir la courbe de progression depuis la chute brutale de l'achalandage. Le franchissement du cap du 50% sera d'autant plus encourageant qu'il s'agit d'un bond important récemment; mais si au contraire le taux languissait depuis un certain temps à un niveau proche du 50%, la progression annoncée paraîtrait beaucoup plus modeste. Car 51% n'est pas en soi un niveau satisfaisant.
  18. Dans le cas du REM A, le financement "gouvernemental" (public) n'est pas limité à une contribution par km/ passager parcouru. Il faut aussi inclure le coût d'opportunité des investissements publics dans les coûts d'immobilisation; la formule de partage des profits entre la CDPQ-i et les gouvernements fait en sorte que le rendement sur la part de ces derniers peut être aussi bas que zéro, aussi longtemps que le rendement attribué à la CDPQ-i ne dépasse pas 8%. Or pour accroître le rendement global pouvant être distribué entre la CDPQ-i et les gouvernements, il faudrait que les tarifs exigés des usagers soient rehaussés, et/ou que la fréquentation dépasse les prévisions. Pour ce qui en est du projet de REM de l'Est, je ne vois guère en quoi la fixation a priori d'une contribution déterminée par km/passager parcouru éclairerait significativement la prise de décision quand tant d'autres paramètres demeurent inconnus ou imprécis.
  19. Ce qui est bien, si ça veut dire que le site sera à l'épreuve des infiltrations, comme pour l'autre c'était pour prévenir les émanations. Il me fallait bien trouver une "rationalisation" qui soit à la hauteur de ta comparaison...
  20. Un effet pervers des controverses entourant ce projet de REM de l'Est, c'est qu'on ne parle pratiquement plus des autres projets/propositions/idées qui avaient naguère occupé le devant de la scène ou au minimum fait l'objet de discussions publiques y compris sur ce forum. Quid du prolongement de la ligne jaune à Longueuil, de la ligne orange vers le nord-ouest, de REM ou de tramway dans l'axe Taschereau, du prolongement du REM A jusqu'à Dorval etc ? Je me demande même si les "ajustements" au projet de prolongement de la ligne bleue jusqu'à Anjou ne passeront pas inaperçus!
  21. On peut voir les choses autrement, et supposer que les "Jardins Windsor" ont servi à apprivoiser le secteur et rendre plus palpable la construction des tours évidemment plus élégantes qui ont surgi plusieurs années plus tard au nord. Les dépenses encourues pour faire disparaître la gare de triage n'auraient pas été justifiées si le site avait été transformé en terrain vague -- ou encore pire si des stationnements en surface y avaient été établis, jusqu'à ce que la pression immobilière vienne finalement justifier un usage plus prestigieux -- ce qui était une éventualité très incertaine à l'époque, moins brillante. Au moment de leur construction, les modestes Jardins Windsor constituaient vraisemblablement la seule option susceptible d'attirer des occupants. Des constructions de haut de gamme dans ce secteur n'auraient pas trouvé preneurs.
  22. Je comprends le sens de ton message, mais on pourrait l'interpréter tout différemment, c'est-à-dire que le projet du REM de l'Est prendrait (lui aussi) le chemin de la tablette. Ça serait encore plus explicite si on modifiait un peu le message, comme dans Ça commence sérieusement à ressembler au sort réservé à la ligne rose de Valérie Plante. On procéderait à une révision de fond en comble du projet. Mais de quel projet justement? -- Ce ne sont pas uniquement les dimensions techniques, esthétiques et financières qui pourraient être réexaminées, mais les objectifs poursuivis aussi. La ligne rose et le REM de l'Est ont en commun de vouloir améliorer la desserte par TEC de l'est de Montréal, mais le tracé et les zones desservies ne sont pas exactement les mêmes. L'autre différence évidente porte sur le moyen de pénétrer jusqu'au coeur du centre-ville. Se pourrait-il qu'il existe en réalité deux objectifs distincts demandant des solutions distinctes? -- Améliorer la desserte de Pointe-aux-Trembles / RDP, et soulager la branche est de la ligne orange? Le premier objectif peut-il être raisonablement atteint par des raccordements (pas métro) aux extrémités des lignes verte et bleue, sans requérir une liaison directe au centre-ville? Et le second objectif pourrait-il être atteint par une version de la ligne rose (métro) qui n'irait pas plus loin (peut-être même moins) qu'un raccordement avec la ligne bleue?
  23. Cette façon de dire les choses serait populaire auprès des croyants religieux qui n'ont que faire des explications, ils sont uniquement assoifés de vérités claires, nettes et simples. J'imagine aussi la réaction des étudiants à HEC ou à l'ESG si un cours devant normalement durer trois heures se concluait aussi promptement... Je me demande si ce professeur serait le plus "populaire" ou bien s'il serait conspué. J'espère qu'au moins les étudiants s'empresseraient de quitter la classe pour aller investir en bourse ou dans l'immobilier, les yeux fermés et tout sourire. Moi, ça me fait sourire, même si je déplore qu'une fois de plus une discussion jusque là sérieuse se trouve engloutie par des ergoties. A la fin, on se dit que ça ne vaut pas la peine. Dommage.
  24. A, B, C, D, E, F -- les six premières lettres de l'alphabet, enseignées dès la seconde semaine dans un CPE pour les enfants de trois et quatre ans. La pédagogie commence par le bas. On est bien bas, à moins que cette manière d'énumérer des "avantages" impressionne, tant elle paraît ordonnée, sérieuse, voire irréfutable? Je ne sais pas qui est l'auteur de cette présentation citée/montrée par @Rocco. Si c'est lui-même, c'est certainement par dérision, pas par conviction. Le recours à la dérision vaut bien un point!
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