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Né entre les rapides

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Tout ce qui a été posté par Né entre les rapides

  1. 1) Avec le mini budget qui avait été accordé au "bureau de projet", on ne pouvait pas s'attendre à beaucoup plus que "rien" qui aurait vraiment fait avancer le dossier. C'est au moment de l'annonce de la création de ce "bureau" que tout le monde (les médias, les critiques, etc.) aurait pû facilement remettre en question le sérieux de l'initiative. Personnellement, je l'avais vue comme étant une manoeuvre essentiellement "politique" visant à forcer un peu la main aux gouvernements à Québec et à Ottawa. 2) Ce qui est vrai du projet de la ligne rose est aussi vrai de tout projet d'envergure: d'importantes contributions financières du/des gouvernement(s) sont nécessaires. Or, il serait extrêmement douteux (questionable) que des engagements fermes puissent être pris avant que des études complètes soient réalisées. De telles études sont coûteuses, et cela aurait été un premier pas si les gouvernements avaient décidé de les financer. Il semble que nous n'en sommes même pas là. Tout ce que Montréal a obtenu pour l'instant (dans ce dossier), c'est que la porte reste ouverte à de futurs engagements. Éventuellement, quand des sommes importantes seront mises sur la table pour de nouveaux investissements dans le TEC dans la région de Montréal, un arbitrage des priorités devra être effectué; à ma connaissance, cela n'a pas encore été fait. Je ne m'attends pas à ce que le gouvernement fédéral s'en mêle (il se contentera d'offrir un montant assorti de conditions générales), mais le gouvernement provincial et les municipalités concernées (Montréal et les autres) devront faire des choix 3) En ce qui concerne une possible absence de progrès tangible dans ce dossier d'ici les prochaines élections municipales, je ne m'attends toutefois pas à ce que Projet Montréal (le parti politique municipal qui en a fait la promotion) en souffre tellement. D'abord, il pourra faire valoir que la "faute" en revient aux gouvernements, mais que la ligne rose demeure néanmoins sa priorité pour les années à venir. Mais il y a aussi d'autres raisons qui pourront être discutées plus avantageusement dans un fil dédié à ce sujet politique; en attendant, je souligne a) que la victoire de PM aux dernières élections n'est pas exclusivement attribuable à cette promesse particulière, et b) qu'en 2021, il aura l'avantage d'avoir été le parti au pouvoir et d'avoir démontré ses bons et ses moins bons coups --les électeurs ne feront plus un saut dans l'inconnu. A l'inverse, des partis d'opposition qui n'auraient rien d'autre à offrir que des critiques négatives risqueraient de ne pas susciter tellement d'enthousiasme; il faudrait qu'à leurs tours ils promettent des projets accrocheurs (et idéalement réalistes). 4) Ce que je souhaite (dans la perspective que je privilégie, soit l'optimisation des investissements en TEC pour la région montréalaise): - Qu'on s'entende sur les priorités, et que la plus urgente est le soulagement de la pression sur la ligne orange (branche est). - Qu'on comprenne qu'il est impossible de construire en même temps toutes les infrastructures qui ont peut-être chacune leurs mérites, prises séparément. L'impossibilité n'est pas seulement financière; elle tient aussi aux aux limites de la capacité de l'industrie (grands travaux), qui ne peut pas être augmentée à l'infini. - Qu'on accepte que la priorisation a l'effet incontournable de faire des "gagnants" dans l'immédiat. - Qu'on soit pleinement conscient des implications (des choix de prioriser telle ou telle ligne) sur a) la forme du développement urbain (concentration ou étalement?) et b) sur la pression sur les prix de l'immobilier et des loyers dans les secteurs concernés. - Qu'on convienne que politiquement il serait insensé d'attribuer la part du lion des prochains investissements à un seul secteur géographique; dans ce "calcul", les investissements en cours (REM) et imminents (ligne bleue) doivent être pris en compte. - Que dans plusieurs cas, des investissements comparativement "légers" (mais qui ne répondraient pas parfaitement aux besoins) devraient être préférés à un nombre beaucoup plus limité d'investissements plus coûteux (et plus longs à réaliser , i.e. leurs effets bénéfiques mettent plus de temps à se manifester à partir du moment où on décide de les entreprendre). Mais ça ne veut pas dire non plus d'investir à gauche et à droite pour plaire à tout le monde, comme le proposait le PQ lors de la dernière campagne électorale, avec son "Grand Déblocage". Évidemment, les considérations ci-dessus (prises séparément) peuvent mener à des conclusions divergentes, apparemment contradictoires. Le défi, c'est de les réconcilier dans un ensemble juste et cohérent, et perçu comme tel par les usagers (et les électeurs). 5) Et la ligne rose dans tout ça? -- Pour ma part, je pense que la question mérite plus de réflexion, pas seulement des études techniques de faisabilité et de coûts.
  2. Les ouvertures citées étaient "connues", au sens où elles faisaient partie du Projet Turcot. Rien à redire à ce sujet. Mais je me pose deux questions, auxquelles j'imagine que des réponses "existent" i.e. se trouvent dans les plans, mais que je ne vois pas clairement: 1) Re nouvelle bretelle de Saint-Jacques en direction de l'A-15 nord (Décarie): quelle est la contrepartie, i.e. quel est le trajet de l'A-15 sud en direction de Saint-Jacques? 2) Re nouvelle bretelle de l'A-15 sud en direction de l'A-20 ouest: ça implique que l'actuel trajet (longtemps "temporaire") qui fait une longue boucle de 180 degrés passant sous plusieurs viaducs deviendra redondant; j'imagine que des tronçons de cette boucle serviront à des nouveaux raccordements avec des rues municipales de part et d'autres de la nouvelle r-136: détails svp!
  3. C'est le plus important élément d'information, car si effectivement on peut construire jusqu'à une vingtaine d'étages, cela se produira un jour. Il est impensable que le propriétaire, qui qu'il soit, se prive de la plus value potentielle. J'ai souligné "effectivement" malgré le fait que je vois bien sur le plan d'implantation présenté précédemment que la hauteur permise est de 65m. La raison de mon interrogation tient à la possibilité (à moins que quelqu'un ait la preuve du contraire) que le promoteur du Maestria ait acquis les droits aériens au-dessus de ces petits bâtiments longeant la rue Sainte-Catherine. Si "M. Burak n'est pas fou", il est logique de penser que le promoteur du Maestria ne l'est pas non plus. Certes l'érection hypothétique de tours de vingt étages sur les lots en question ne cacherait pas la vue des occupants des étages supérieurs du Maestria sur la Place des Spectacles, mais l'effet sur l'intégrité architecturale des tours jumelles du Maestria serait catastrophique. A l'inverse, la préservation des petits bâtiments actuels (ou leur remplacement par des bâtiments neufs de gabarit comparable) ne gâcherait à peu près rien.
  4. One Grant Park à Chicago fait face à un espace dégagé --un parc. "Notre" 1, Square Philipps, surgira au beau milieu d'un quadrilatère construit. Evidemment, à cause de sa hauteur, on me manquera pas de le remarquer depuis le Square Phillips, et de bien d'autres points. Vu des airs, ça ne fait pas de différence. Mais "à hauteur d'homme" (à quand l'expression "à hauteur de femme"?), le message envoyé est plus "profond": on respecte le passé et on ne cherche pas à l'éradiquer. C'est d'ailleurs de plus en plus le cas des nouvelles tours érigées en retrait des édifices anciens (conservés intégralement ou partiellement).
  5. Sur le rendu, le soleil, aidé de ses reflets dans les nuages dispersés, luit "de tous bords tous côtés". C'est un peu surréaliste.
  6. En effet. @mk.ndrsna trouvé la bonne explication. Mes excuses pour la confusion.
  7. Extrait du Nipenigraliroetble* ... Ils étaient quatre à table, dans un restaurant cossu d'une ville à l'ambition décuplée. Sans trop savoir comment la conversation s'était déplacée sur ce sujet, le Premier (des quatre) déclara pompeusement -- moi j'habite dans une tour de 90 étages faisant 300 m de hauteur! Wow! fit le Second. -- La vue doit être extraordinaire! Avant que le Premier n'eut le temps de répondre, le Troisième dit, d'un air faussement humble mais qui respirait la facétie, -- moi j'habite dans une hutte faisant à peine 3 m de hauteur. Le Quatrième enchaîna immédiatement --moi c'est dans un cottage de seulement deux étages mais... (avant qu'il ne puisse continuer) le Second l'interrompit, tant il était anxieux d'entendre le Premier décrire les merveilles qui s'offraient à ses yeux du haut de sa tour. Le Premier dut se faire prier un peu, mais il consentit finalement à décrire sa réalité: --personnellement, j'habite au troisième étage, ma vue se bute aux édifices élevés qui m'entourent, et comme ils sont surtout revêtus de panneaux de verre, j'ai plutôt l'impression de vivre dans une cage en miroirs; au début, je trouvais ça plutôt amusant, mais maintenant j'ai peur de perdre la tête; il faut que je sorte de là pour retrouver un certain sens de la réalité; parfois, je monte sur la terrase sise au 86 e étage pour redécouvrir les vastes perspectives qui s'offrent, mais on se lasse à la fin, car c'est un peu comme si j'observais un tableau abstrait, sur lequel quelques nouveaux détails infimes apparaissent de temps en temps... Voyant ce dernier faire une longue pause, le Quatrième en profita alors pour compléter son propos: --...un cottage, mais situé sur la rue Mac Balthazar tout en haut de Westimoune: la ville s'offre à mes pieds, et les alentours sont magnifiques aussi. Par contre, l'intérieur est plutôt démodé, et ça me coûteraît une fortune pour le moderniser, et en plus les taxes et l'entretien sont dispendieux, c'est pourquoi je songe à m'en départir. (Regard attristé). C'est alors que le Troisième intervint de nouveau. Il était encore plus souriant, après avoir entendu les propos du Premier et du Quatrième. --Moi, ma hutte est sur le bord de la mer, la vue semble est infinie, on ne sait plus distinguer la mer et le ciel. Et puis je ne paie pratiquement pas de taxes, l'entretien est élémentaire, le paradis quoi! ...sauf en hiver, alors on se sent complètement perdu, isolé de tout, à la merci des caprices de la nature cruelle en cette saison qui se fait longue. Le Second, qui n'avait à peu près rien dit depuis son Wow!, se tenait coi, pensif et encore silencieux. Mais bientôt un sourire apparut sur ses lèvres, et ses yeux se firent brillants. Il savait maintenant ce qu'il devait faire: il allait s'acheter un petit mais luxueux condo à l'étage le plus haut possible dans la tour de 90 étages, une grande maison champêtre à flanc d'une colline montérégienne ainsi qu'un terrain en bord de mer (l'estuaire du Saint-Laurent conviendrait) sur lequel il ferait ériger une mini maison d'été. Le meilleur des mondes quoi! Mais peu après son visage s'assombrit un peu: quand trouverait-il le temps de voyager et de découvrir d'autres lieux fascinants partout sur terre? Heureusement, les mets exquis apparurent sur la table et on se mit à parler d'autres choses, le vin aidant! ... * Ni petit ni grand livre rouge et bleu des histoires imaginaires plus vraies que vraies. Inspirées de faits vécus par des copains et des membres de ma famille, sans oublier que parfois, "la réalité dépasse la fiction". Seul le cas du Premier des quatre compères de l'histoire n'a pas d'équivalent parmi mes proches, mais il est facile de l'imaginer. Curieusement, c'est mon personnage préféré, c'est celui avec lequel je sympathise le plus, quand je pense aux projets de hautes tours résidentielles.
  8. Tu as parfaitement raison en ce qui a trait à la logistique. La question que je me pose (qui n'est pas une objection mais une simple interrogation) est d'où viendront les employés et par quels moyens de transport se rendront-ils sur le site?
  9. Au moins les "fausses briques" ne risquent pas de se détacher une à une. Et puis surtout, les considérations de coûts ne doivent pas être rejetées du revers de la main. Les économies réalisées en adoptant cette "formule" peuvent avantageusement se traduire par une combinaison de prix plus abordables et d'éléments de qualité là où ça compte le plus.
  10. La question est légitime, et ne doit pas rester sans réponse. Mais elle ne doit pas pour autant donner lieu à une réponse simpliste dont la seule qualité serait de paraître "raisonnable" ou "la moins pire de toutes" au vu de la "trop" grande complexité inhérente aux considérations divergentes qui doivent être réconciliées. Un défi au moins aussi grand que celui de déterminer "objectivement" une formule de tarification juste et équitable se trouve du côté de la stratégie de communication pour justifier/expliquer la décision. Le risque est grand que les "perdants" (ou qui se perçoivent comme tels) soient plus véhéments dans leurs protestations, que ne le seraient les "gagnants" dans leurs approbations. Il est possible qu'en définitive ce soit l'option adoptée, mais je ne pense pas que cela soit alors dû à l'influence de Mme Rouleau (qui n'est pas ministre des Transports, mais ministre déléguée aux Transports et ministre responsable de la région de Montréal et de la Métropole). Les considérations électoralistes, si jamais elles étaient prises en compte, ne penchent pas en faveur d'une préférence pour les résidents de l'Île de Montréal. S'il y en a au sein du gouvernement de la CAQ qui pensent le contraire, ils s'illusionnent.
  11. Le phénomène qui pousse la Fed à intervenir est (superficiellement) assez facile à comprendre, et est +/- bien décrit dans les "médias". Diverses "causes" sont aussi avancées pour expliquer le phénomène. Mais ce n'est pas sous cet angle que je voudrais aborder la question. Dans mon précédent message, je me demandais comment le système économique mondial se comporterait en cas d'éclatement. Une réponse courte, humoristique à souhait, serait qu'il éclaterait. Ah Ah! Ce que je voudrais visualiser, ce n'est pas The Moment It Happened (titre fictif), mais The Days, Months and Years After (autre titre fictif). Un film de fiction, comportant plusieurs scènes, où chacune de celles-ci a un impact sur la suivante. Une telle approche serait-elle utile, ou au contraire ne serait-elle qu'un simple objet de divertissement? -- Je pense qu'elle serait "utile", parce qu'elle pourrait servir de guide pour les mesures à prendre maintenant et plus tard. Avant d'aller plus loin dans les détails, voici une analogie méthodologique: supposons que vous êtes un joueur d'échecs, amateur ou grand maître, peu importe. Vous êtes seul devant l'échiquier, et vous expérimentez des ouvertures inédites (vous pouvez faire la même chose avec des positions connues à différents stages de la partie). Vous poursuivez ensuite avec les meilleurs coups à votre connaissance de part et d'autre de l'échiquier. La plupart du temps, la voie que vous explorez mène au désastre pour le joueur qui a osé un coup inédit. Mais l'exception survient. Vous reprenez ce scénario en cherchant à déceler l'erreur. Et s'il n'y en a pas (selon vous😞 vous pensez avoir découvert quelque chose! Passons aux choses +/- sérieuses. (Chaque scène à partir de la deuxième est sujette à réfutation; ce qui suit n'est fourni qu'à titre d'illustration; c'est pourquoi j'accueilerais très favorablement des corrections, des nuances ou des raffinements) - Scène Un: la Fed a finalement décidé de ne plus intervenir, ou son intervention n'a pas suffi à contenir l'éclatement. - Scène Deux: des banques majeures sont incapables de rencontrer leurs obligations et doivent déclarer faillite. La bourse tremble. - Scène Trois: par un effet de domino, d'autres banques tombent aussi. La crise s'étend à une grande partie du reste du monde. Le commerce international est (momentanément?) paralysé. Les bourses sont (provisoirement) fermées. - Scène Quatre: des gouvernements nationaux sont dans l'impossibilité de poursuivre leurs opérations courantes. - Scène Cinq: à l'intérieur de plusieurs pays, les relations économiques normales entre les citoyens (travailleurs et consommateurs) et les entreprises acheteuses et/ou vendeuses de services et/ou produits intermédiaires ou finis) sont plongées dans l'incertitude , notamment parce que la valeur de la monnaie nationale est devenue très incertaine. Et pour ajouter aux difficultés, les fournisseurs et les clients étrangers ne répondent plus. - Scène Six: en parallèle, tout au long du scénario qui se déroule devant nos yeux depuis la scène Deux, on voit apparaître dans un coin de l'écran les grands dirigeants gouvernementaux et privés qui se concertent et discutent des moyens d'enrayer la crise. Dans l'ombre, on aperçoit sans les entendre des hordes d'experts qui s'agitent sans parvenir à s'entendre. - Scène Sept: des décisions draconniennes sont prises (lesquelles?), et on met les dernières touches à la stratégie de communication, en même temps qu'on s'assure que les forces de l'ordre sont prêtes. On sait qu'il y aura beaucoup de perdants. Des gagnants aussi. - Scène Huit (finale): après maintes tribulations, la lumière luit au bout du tunnel (comme dans tout bon film américain!) En petits caractères apparaît la phrase "Les choses ne seront plus jamais comme avant. LEÇON (c'est le mot qu'aurait employé Ronald Reagan, qui s'inspirait souvent des scènes cinématographiques pour faire passer son message) Si on est capable, avant l'éclatement, de prévoir les suites vraisemblables de l'éclatement évoqué à la Scène Un, on est mieux préparé à juger des moyens les plus efficaces de le prévenir, ou sinon d'en minimiser les conséquences. Si en 1929, avant le Krach, on avait mieux apprécié les signes annonciateurs, on serait intervenu avant --c'est d'ailleurs ce que la Fed tente de faire aujourd'hui, dans des circonstances toutefois beaucoup plus compliquées. Ensuite, en supposant que le Krach serait survenu malgré tout, on aurait évité de prendre des mesures (comme celles qui le furent dans la réalité) qui ont ajouté de l'huile sur le feu (ont empiré l'ampleur de la crise) durant les années 1930, notamment l'érection de barrières tarifaires insurmontables et la tentative d'équilibrer le budget face à la chute des revenus. La situation en 2019 est à la fois différente de celle de 1929 et comporte des similitudes. Ce dont je suis convaincu, c'est qu'il ne suffira pas de mettre des pansements sur les plaies apparentes. On parle beaucoup des actions de la Fed, on imagine aussi les préoccupations des milieux financiers américains et du gouvernement du pays, mais (et c'est plus difficile à déciphérer) on ne sait pas trop bien comment les autres grands acteurs se comporteront. La Chine avant l'Union Européenne. Les trois (USA, Chine, UE) ont des économies de taille comparable, mais je pense que cette dernière aura beaucoup plus de difficulté à adopter une approche cohérente. Dans mes réflexions, que je ne m'astreins pas à faire de façon rigoureuse pour de "bonnes raisons", j'accorde beaucoup de temps et d'efforts à accumuler puis à juxtaposer des données, d'autres informations et des analyses de toutes provenances, sur de longues périodes (=historiques) et sur des dimensions diverses, notamment l'évolution démographique, les progrès technologiques présents et passés, l'éducation et la science, les politiques économiques et sociales, les flux commerciaux, l'épargne et l'investissement etc. Du sujet qui nous occupe sur ce fil, je ne me limite pas à considérer les niveaux d'endettement, la croissance de la masse monétaire, les taux d'intérêts actuels et les cours boursiers. Un élément du puzzle qui m'intrigue particulièrement est la prétension à l'effet que l'inflation (des prix) est maîtrisée pour longtemps --justifiant des taux d'intérêt à long terme historiquement bas. Je pense aussi que l'impact des changements démographiques (pas seulement en Occident mais aussi en Chine, notamment) est sous-estimé. Par ailleurs, les futurs coûts directs et indirects engendrés par les changements climatiques à l'échelle du monde sont pratiquement ignorés. Quand tous ces changements pratiquement inéluctables se manifesteront avec plus d'acuité, les hypothèses sur lesquelles sont fondés les équilibres économiques actuels seront bouleversées, ce qui sera pleinement reflété par "la finance". Les émules de Ben Bernanke ou de Hjalmar Schacht n'y pourront rien; les tours de magie ne durent qu'un temps.
  12. Je m'incline gracieusement devant l'opinion unanime des experts. Je compte bien aussi continuer à m'intéresser à l'évolution de ce dossier. Je suppose que le bâtiment sera conservé intégralement. Il restera à voir ce qu'on fait du stationnement adjacent.
  13. Commençons avec le mot-clef confiance, et poursuivons. 1) Confiance en quoi? -- a) En la valeur de la monnaie? ou b) En la trajectoire de l'économie mondiale? ou c) En la solidité des cours boursiers? 1a) La monnaie en circulation est constituée essentiellement de ce que les Anglophones désignent par "fiat money", qui n'est adossée ou garantie par rien ayant une valeur intrinsèque comme par exemple l'or. 1b) Si on fait abstraction pour un instant de la dimension financière et qu'on ne considère que la somme des capacités productives, des progrès technologiques qui renforcent l'efficacité des activités économiques (autres que purement financières), ainsi que de la croissance démographique globale: on s'attendrait à ce que la croissance économique mondiale se poursuive. Toutefois, de graves perturbations dans l'univers financier pourraient enrayer tout le système des échanges tant domestiques qu'internationaux. Le Krach amorcé en 1929 (dont les conséquences se sont étendues tout au long des années 1930, jusqu'au déclenchement de la guerre) n'était pas dû à un effondrement des capacités productives, ni des besoins, mais bien par la spéculation excessive menant à la paralysie du système financier, puis exacerbé par la montée du protectionnisme ainsi que par des politiques économiques mal avisées, particulièrement dans les premieres années --spécifiquement: des compressions dans les dépenses et les investissements publics (dans une tentative de contenir les déficits face à une baisse des revenus), alors même que les dépenses et les investissements privés chutaient. 1c) Les cours boursiers sont présentement en effet à des niveaux extrêmement hauts. Ce n'est pas seulement une affaire de sommets historiques. Je préfère observer d'abord l'évolution globale des ratios cours/bénéfices (P/E ratios). Premièrement, comme on devrait le savoir, il est normal (et parfaitement correct) que le cours des actions d'une entreprise à l'avenir très prometteur soit beaucoup plus élevé que celui d'une entreprise "mature" ayant peu de perspective de croissance future de ses profits; en effet, les investisseurs ne se contentent pas de considérer le moment présent. Deuxièmement, c'est donc la moyenne pondérée des ratios P/E (des entreprises cotées en bourse, ou plus simplement celles qui sont prises en compte dans un indice comme le Dow Jones, le Nasdaq 100, le TSX, le DAX, le CAC 40 etc) qui doit retenir notre attention si on recherche une perspective globale. En principe, on ne peut pas être extrêmement optimiste vis-à-vis les performances futures de toutes les entreprises. Alors, si le P/E global est anormalement élevé, c'est qu'il doit y avoir autre chose! (J'adopte volontairement un style littéraire plutôt que sèchement technocratique, pour agrémenter la lecture). Qu'est-ce que ça peut bien être? -- Une réponse courte: les très bas taux d'intérêt actuels et anticipés. Pourquoi "anticipés"? -- Parce que si le marché (le consensus des investisseurs, mais qui n'est pas infaillible) entrevoyait une importante hausse des taux à court/moyen terme, ça se répercuterait immédiatement à la baisse sur les cours boursiers. Et pourquoi le marché n'entrevoit-il pas de hausse drastique? --voir 2) ci-dessous!!! Et pourquoi des bas taux d'intérêt ont-ils comme corollaire (cet. par.) des cours boursiers élevés? -- Parce que les investisseurs comparent le rendement des alternatives. Si l'alternative "liquide" (CPG, obligations gouvernementales) est très maigrement rémunérée (eg. 2% ou moins, voire négatif), un rendement attendu de 10% en bourse apparaît très attrayant, même après avoir soustrait une prime pour le risque; et si plus d'investisseurs sont de cet avis, ils chercheront à acquérir des actions, en faisant monter le prix --ce qui nous amène à ce P/E global élevé (et corollairement à un rendement moindre sur nos nouvelles acquisitions en bourse --le seul espoir restant alors du côté d'une augmentation supplémentaire du cours pour un gain de capital). 2) Perspectives sur les taux d'intérêt. En théorie (jusqu'à il n'y a pas si longtemps!) le taux d'intérêt s'établisait naturellement à un niveau correspondant à l'équilibre entre l'offre et la demande de capital. L'offre provient de l'épargne, et la demande, des investisseurs. En cela il s'apparente à un prix. Les choses se compliquent "un peu" quand les gouvernements (avec plus ou moins d'influence sur leus banques centrales) souhaitent stimuler une économie stagnante ou refroidir une économie en surchauffe. Dans le bon vieux temps des années 1950-60, quand les économistes pensaient que la gestion de l'économie n'était plus qu'une affaire de "fine tuning", ça allait. Cependant, avec la crise de 2008, tout allait changer. Le niveau d'endettement (notamment des ménages aux USA) faillit provoquer l'effondrement du système, par des faillites en chaînes qui affecteraient d'abord les banques. Ce fut le début de l'assouplissement monétaire" (que cette expression semble douce!), mieux connu sous son vocable anglais de Quantitative Easing (QE). La Banque d'Angleterre suivit, puis ce fut le tour de la Banque Centrale Européenne, initialementd pour "sauver" la Grèce de la faillite (et avec elle les grandes banques européennes). On a bien prétendu que ces mesures étaient temporaires, mais elles se sont poursuivies. Le coût du capital (i.e. le taux d'intérêt) s'est établi fermement à un niveau historiquement bas. L'endettement est devenu beaucoup plus "supportable", et cette possibilité s'est concrétisée par des niveaux d'endettement très élevés --des ménages et/ou des entreprises et/ou des gouvernements. En même temps, le prix des "actifs" (à distinguer du prix des biens de consommation et des services courants, qui sert à déterminer l'IPC) s'est envolé: actions en bourse, immobilier etc. Le problème, c'est qu'il n'est pratiquement plus possible de relever substantiellement les taux d'intérêt; si on le faisait, le système s'écroulerait. Evidemment, la perspective de taux d'intérêt "éternellement" bas n'est pas sans conséquence, notamment pour les épargnants de même que les fonds de retraite qui ont pris des engagements (de fournir des prestations) sur la base d'hypothèse de taux de rendement plus élevés: les gestionnaires de ces fonds sont donc "poussés" (fortement incités) à prendre des positions plus risquées qui offrent en contrepartie des perspectives de rendement plus alléchantes. 3) Et alors, si on n'a plus confiance en "rien" (ou, comme l'écrit @Normand Hamel: "la situation est intenable") que fait-on? Disons que ça dépend un peu beaucoup de votre situation. Si c'est le gouvernement d'un Etat -- je m'abstiens de tout commentaire pour l'instant, si ce n'est de dire que le Gouvernement du Canada ne devrait pas s'illusionner quant à sa capacité de mener une politique monétaire radicalement différente de celle des USA. Si vous êtes un particulier qui ne possède presque rien, ne faites rien, à part de profiter de la vie et d'investir prioritairement dans vos compétences et votre santé. Maintenant, si vous êtes un particulier qui dispose d'avoirs substantiels et/ou qui profite d'un niveau élevé de rémunération laissant place à un bon potentiel d'épargne, le conseil est bien connu et n'a pas changé: diversifiez. Votre "portefeuille" (plus sexy que "panier") devrait être composé d'une combinaison d'éléments qui évoluent positivement avec l'inflation, et d'autres qui résistent relativement mieux à la déflation; les entreprises dont le capital propre représente une part relativement importante des avoirs sont moins sensibles à des hausses du taux d'intérêt; les entreprises principalement actives dans des secteurs servant le marché domestique sont moins sensibles à des perturbations dans le commerce international. A l'inverse, si vous êtes pessimistes sur l'évolution de l'économie canadienne, investissez à l'étranger. Toutes ces considérations peuvent "s'entremêler". In fine (latin) //à la fin // (au final -- courant mais incorrect): il n'y a pas de parfait refuge --et ce n'est pas l'or. 4) Retour sur le thème de l'insoutenabilité. D'instinct, convenons qu'il ne faut pas franchir un très grand pas pour arriver à cette conclusion. Ce qui peut être intéressant alors, au moins intellectuellement, est d'élaborer des scénarios décrivant comment le système économique mondial (ou autrement dit l'ensemble des relations d'interdépendance économique entre les habitants de la terre) se "comporterait" en cas d'éclatement. C'est "gros", très gros, et il faut commencer à quelque part. Supposons qu'il s'agisse d'un Krach boursier généralisé. Recherchons scénaristes! // Scripwriters Wanted!
  14. Les répétitions sont courantes dans les médias, parce que les uns tirent leurs informations d'autres sites. Par conséquent, le risque est grand qu'une "nouvelle" qu'on souhaite apporter sur ce site a déjà été publiée ailleurs. Je préfère donc me montrer compréhensif quand ça arrive à quelqu'un --ça peut m'arriver aussi! Maintenant: à propos de la "nouvelle". Je ne considère pas que le site soit "au coeur" du centre-ville, mais il est prestigieux. Il semble être constitué, pour plus de la moitié, d'un terrain de stationnement en surface, que je souhaite voir disparaître complètement. Par ailleurs, je ne sais pas si le bâtiment sis à l'intersection a une quelconque valeur patrimoniale, mais je le trouve très ordinaire. Je verrais bien un nouveau bâtiment qui rehause l'apparence des alentours et qui profite en même temps de sa situation avantageuse.
  15. It most likely will, one of those days, rather sooner than later. That site, like the whole surrounding area, is much closer to downtown than many remaining alternative sites on the Island of Montreal. The Angrignon metro station is merely 1,5 km away. Case in point: several new projects (mostly residential) have emerged recently in the area. But not everything can be built immediately. Demand has to follow --which happens gradually. The current owners of this parking lot (and existing building) will be happy to sell when the price offered by developers will look just fine. It will also help if other new, more attractive developments replace the existing patchwork of unsightly buildings in the area. I presume that zoning would need to be amended, (along with some other conditions...) but overall I see no good reason to object.
  16. Puisque la Ville de Montréal, sans doute au grand dépit posthume de son fondateur* Paul de Chomedey, sieur de Maisonneuve, semble maintenant prendre une direction étonnante en ce qui a trait aux rappels historiques, pourquoi ne pas nommer ce projet "Énska"! La sonorité est bien plus croustillante que celle de l'atone "One" (en anglais) , similaire au coréen "Won". "Skat" plairait beaucoup plus à l'oreille du fondateur de la ville, mais a le défaut de ne plus être usuel. Un avantage supplémentaire est que le risque de prononciation erronée serait réduit, qu'on soit francophone ou anglophone. "Uno" (en italien un adjectif numéral, mais pas en espagnol, seulement un article indéfini) aurait une sonorité familière pour plusieurs, mais on s'interrogerait sur sa pertinence dans ce coin de la ville. Finalement, on pourrait considérer le terme chinois (mandarin) pour "un", mais une difficulté majeure surviendrait au niveau de la transcription en caractères latins, puisqu'on ne peut pas s'en remettre à l'alphabet phonétique. En français, ça donnerait approximativement Î (prolongé), tandis qu'en anglais ce serait Ee (comme dans bee). Si on écrivait Î, les anglophones pourraient prononcer Hi comme dans bonjour/hi; et si on écrivait Ee, les francophones pourraient prononcer È. Mission impossible. Confusion assurée. Malgré de vaillants efforts😏, je n'ai pas trouvé une solution "parfaite" qui répondrait à tous les impératifs. Je dois me résoudre à indiquer mes préférences, dans l'ordre: Un; Skat; Énska. Je ne souhaite pas One. Uno ne convient pas à l'endroit. Et la dernière est impossible (mais on pourrait l'inscrire en dessous, en caractères chinois de taille réduite) * Naturellement, je fais un clin d'oeil à une citation célèbre.
  17. Pour se faire une "idée" (opinion) minimalement éclairée de l'état de l'économie mondiale, il est nécessaire d'étendre "l'enquête" bien au-delà des agissements de la FED. Ce qui est rapporté (et interprété) concernant ces agissements n'est qu'un reflet des conditions financières qui prévalent aux USA (et indirectement, j'y viendrai, dans le reste du monde). Mais avant de suivre la filière financière, je préférerais rassembler des données et des analyses de tendances dans l'économie "réelle" des principaux autres acteurs économiques sur la planète. Ce serait un travail colossal, approprié pour des équipes d'experts chevronnés, pas pour un simple individu. Dans ce dernier cas, il lui faut s'en remettre à des données trop globales et à des sommaires d'analyses, qui ont par contre le défaut de comporter potentiellement un biais causé par les intérêts défendus par les auteurs-- les analyses franchement "objectives" sont rarissimes. Dans la montagne de données disponibles, je retiens d'abord l'évolution observée (et assez prévisible) des mouvements de capitaux à partir des principaux pays qui ont enregistré pendant longtemps d'importants surplus de leur balance des comptes courants -- balance commerciale des biens et des services + balance des transferts courants + balance des revenus (dividendes, intérêts, salaires). Ces surplus ont pû être transférés dans les pays qui enregistraient un déficit de leur compte courant --ce qui inclut les USA. Or je prévois (et ce serait déjà commencé) que les surplus du premier groupe de pays iront en diminuant, et pourront même se transformer, à terme, en déficit. Pourquoi? Une réponse courte (et incomplète) ferait référence 1) au vieillissement de la population, 2) aux embuches qui se multiplient à l'encontre du commerce international; et 3) pour les pays exportateurs de pétrole en particulier, l'effet combiné des demandes internes accrues et de la baisse (au moins relative) du prix du pétrole. (Pour les deux premiers points, je pourrai élaborer dans un message ultérieur). Bénéficiant encore d'une trajectoire démographique positive (et bien meilleure que celle de ses principaux concurrents), les USA devraient "normalement" profiter d'une croissance économique respectable pour un bon bout de temps. Les interventions de la FED visent à maintenir les conditions favorables des dernières années. Mais son travail est de plus en plus compliqué, parce que l'économie s'est habituée à des taux d'intérêt très bas, parce que les niveaux d'endettement sont extrêmement élevés (infiniment plus qu'à l'époque où Paul Voelker sous Ronald Reagan avait décidé d'une hausse brusque des taux), et parce que l'environnement mondial est truffé de courants et de contre-courants difficiles à prévoir (quant à leurs effets globaux) et encore moins à "maîtriser". Ce que je ne parviens pas encore à déceler, c'est l'importance qu'accorde la FED à la pérennité du système, par opposition à l'atteinte d'objectifs visibles comme le plein emploi et la stabilité des prix.
  18. C'est une bien meilleure réponse que de simplement dire que "cela ne serait pas possible". Peut-être que l'enfant de la fable s'en satisferait. 😥
  19. Pas possible? Voir l'histoire d'une mission "impossible" mais vraie: - The story of Tunnel 29 --BBC; et - The Tunnel (1962 film) Et puis l'expression "Impossible n'est pas français" L'équipe du REM devrait fournir une explication plus convaincante. Par exemple, ça pourrait être aussi simple que "ce serait trop dispendieux". Quand, en réponse à une question ou à une demande, quelqu'un vous répond que cela ne serait pas possible, ça peut dissimuler une foule de raisons diverses, comme je ne veux pas, ça coûterait trop cher, c'est trop compliqué, je ne sais pas, etc. Le répondant espère que sa réponse courte mettra fin à la discussion, mais il n'a pas toujours gain de cause. Même un enfant est susceptible de relancer son parent ou son enseignant en faisant valoir des arguments supplémentaires.
  20. (ci-dessus un extrait d'un article dans journalmetro cité par @ScarletCoral) Embourgeoisement? -- C'est commencé depuis longtemps sur le Plateau Mont-Royal. Certes, ce n'est pas une raison pour cesser de lutter en faveur de la préservation de logements abordables dans l'arrondissement, ainsi que de la construction de nouveaux, mais ça me semble plus difficile que dans un quartier où l'embourgeoisement est embryonnaire ou (simplement) appréhendé. Si vous voulez, on pourra élaborer sur le pourquoi du "plus difficile".
  21. (ci-dessus un extrait d'un article cité par @IluvMTL) C'est une perception erronée de la réalité, que de parler "d'extérieur des grands centres", quand il s'agit en fait de banlieues de la métropole. Si on les voyait plutôt comme des "quartiers" d'une agglomération unifiée, on trouverait normal que les sites de spectacles soient quelque peu spatialement distribués. La ville de Montréal continue quand même de dominer la "scène": avec moins du quart de la population totale du Québec, elle concentre encore 46% des fréquentations.
  22. En effet. Et ça vaudrait la peine d'approfondir le sens de cette remarque en apparence anodine. Ainsi, on pourrait se demander comment une rue surgit-elle dans l'imaginaire collectif? Est-ce le résultat d'un effort délibéré de la part de la ville ou d'un groupe d'investisseurs, ou n'est-ce pas plutôt la culmination d'initiatives individuelles conjuguées à des transformations sociétales s'étant développées sur une longue période, jusqu'à l'instant magique où l'ensemble acquiert une renommée s'étendant bien au-delà du voisinage immédiat? La magie se manifeste quand et parce que "les étoiles étaient bien alignées": ça ne se décrète pas. Toutefois, les étoiles ne sont pas immobiles; elles se déplacent dans différentes directions; au début, la divergence est peu perceptible, mais vient le temps où ça ne va plus --d'autres mots pour dire que c'est "passé de mode". Parfois, un événement (par exemple des travaux de réaménagement qui s'étirent) accélère le processus de dépérissement. D'autres fois, c'est plus lent, mais ça arrive quand même un jour. Une ancienne vedette peut-elle revenir sur la scène et connaître autant de succès? --Ce n'est pas impossible, mais c'est plutôt rare, et surtout, ça prend des formes différentes, en accord avec les (nouvelles) tendances. Quid alors de la rue Prince-Arthur? -- Elle conserve un atout: sa localisation au sein d'un quartier densément peuplé. Pour le reste, je ne sais pas.
  23. Right on! Regardless of its architectural interest (or lack thereof), this project is bound to offer the opportunity of residing in the very core of downtown. For some, this is priceless. I realize this is a rather utilitarian view, but it's real nonetheless.
  24. OK. Je comprends qu'à titre de "conseiller" du gouvernement, tu proposes qu'il tienne une vaste consultation*. Je passe donc à l'étape suivante de l'exercice. "Vous" n'êtes plus des conseillers du gouvernement. Vous êtes plutôt des futurs intervenants dans cette consultation. Identifiez le groupe dont vous faites partie (par exemple: l'industrie, les propriétaires de condos, les gestionnaires des corporations de gestion, les investisseurs, etc.), puis formulez vos recommandations concrètes. Une fois la consultation terminée, on en fera la synthèse, on tentera de dégager des consensus, pour en arriver éventuellement à un projet de loi. * Si nous n'en sommes qu'à ce stade, cela supposerait que le gouvernement estime ne pas disposer présentement de suffisamment d'éléments pour passer immédiatement à l'étape de la rédaction d'un projet de loi. C'est peut-être le cas, ça pourrait être politiquement plus prudent de procéder à une consultation générale (sommet) avant d'aller plus loin, mais en même temps, s'il y a urgence en la demeure, le gouvernement ne peut pas se permettre de reporter indéfiniment son implication concrète dans le dossier. J'imagine que certaines mesures font déjà suffisamment consensus pour passer à l'action sans plus attendre. Lesquelles? Gouverner, c'est plus que simplement consulter. Il faut avoir le courage de décider et d'agir.
  25. Les utilisateurs de la ligne DM existante mais dont le service sera interrompu sur une longue période avant que le nouveau service par le REM soit opérationnel, sont naturellement beaucoup plus susceptibles d'être au courant du projet du REM. Sur la Rive-Sud, c'est très différent: ils continueront de bénéficier d'un service par bus (existant) jusqu'à la mise en service du REM. Il n'y aura pas de hiatus pénible, seulement des changements de la nature du service de TEC.
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