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Archi Mtl

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Tout ce qui a été posté par Archi Mtl

  1. Cet endroit serait bien pour une murale. Au dessus de l’esplanade Clark.
  2. Il semble finaliser la couronne. De la caméra du chantier en date du 12 juin.
  3. CHRONIQUE Balade urbaine semi-bucolique http://plus.lapresse.ca/screens/777ede2c-8af0-4893-a86c-726e7db72924__7C___0.html?utm_medium=Ulink&utm_campaign=Internal+Share&utm_content=Screen MARIO GIRARD LA PRESSE Un saut à l’extérieur de la ville jeudi a fait en sorte que j’ai osé pour une rare fois emprunter la voiture du couple. La virée prévue a fort mal commencé. Un camion de livraison garé dans la ruelle devant ma voiture m’empêchait de sortir. Plutôt que de déplacer son mastodonte de quelques mètres, le camionneur s’est mis en tête de me diriger. « À gauche, à gauche… OK, les roues droites maintenant… Back-up ! Back-up ! » Il y avait un jeu de quelques centimètres seulement entre son camion et un poteau. Je suis sorti de cette manœuvre en sueur. Tant qu’à avoir un volant entre les mains, j’ai décidé de mettre le cap sur le centre-ville afin d’aller découvrir le nouvel aménagement du square Dorchester. La gaffe, toi, chose ! Entre les nombreuses rues fermées et les entraves liées aux 300 000 chantiers de construction, il était impossible de circuler. Chaque année, on se dit que Montréal bat des records en termes de chantiers de travaux. Mais pour diverses raisons, j’ai l’impression que nous atteignons cette année un nouveau sommet. Environ 200 mètres séparent un chantier d’un autre. C’est hallucinant ! On est comme dans un mauvais rêve ! Vous savez, celui où tu veux te rendre à un endroit et que tu en es incapable. Tu parviens au lieu, et hop ! Tu glisses de plusieurs cases comme dans le jeu Serpents et échelles. Et finalement, quand tu arrives enfin à la destination souhaitée, il faut que tu franchisses l’étape suprême : trouver une place de stationnement. Là, tu es comme à Fort Boyard. Il n’y manque que le père Fouras qui va t’annoncer que tu dois plonger dans une piscine remplie de piranhas avant d’obtenir ta place. Désespéré, tu te résignes finalement à mettre ta voiture dans un parking privé qui te coûtera 180 $ la minute (j’exagère, mais à peine). Et attendez, ce n’est pas terminé ! Au retour, lorsque tu vas récupérer tes clés et régler la facture dans la petite cabane crasseuse, le préposé te balance en pleine face : « Only cash ! » Et toi, qui as juste des cartes, t’as juste envie de répondre : « Back-up ! Back-up ! » UN PIC-BOIS EN VILLE C’est donc sur le gros nerf que je suis arrivé au square Dorchester pour y découvrir, dans la partie nord, son nouvel aménagement. C’est l’architecte paysagiste Claude Cormier qui a reçu le difficile mandat d’habiter la zone sans doute la plus ingrate de ce lieu absolument bucolique. Cette partie du parc, qui donne sur l’édifice Dominion Square, a été sauvagement mutilée il y a plusieurs années avec la construction de deux entrées menant à un stationnement souterrain. On a dit à Cormier qu’il devait composer avec cette embûche et qu’on ne pouvait recouvrir ou déplacer les entrées. Le concepteur a imaginé deux passerelles qui enjambent les entrées de parking. « Je rentrais de Venise quand j’ai dû commencer à réfléchir au concept, a-t-il raconté. J’avais en tête les ponts qui enjambent les canaux. » Au milieu des deux passerelles, Cormier a conçu un immense bassin-fontaine qui rappelle ceux de l’ère victorienne. Et là, il est arrivé quelque chose de magique, quelque chose qui donne au rôle des artistes tout leur sens. « On s’est rendu compte qu’elle était beaucoup trop grosse et qu’elle risquait d’empiéter sur le débarcadère des autocars de touristes situé à cet endroit », explique Cormier. Pour régler le problème, l’architecte a décidé de scier la fontaine et de lui retirer une partie ! « Je me suis dit : “Yes !” Et la magie est apparue ! », lance un Cormier enjoué. En effet, ce bassin-fontaine a une réelle signature. Il devient tout à coup un objet de curiosité. On peut s’en rendre compte sur place alors que, depuis son inauguration, de nombreux visiteurs regardent d’un air médusé la fontaine. Pour piquer encore plus la curiosité, on a eu l’idée d’ajouter un… pic-bois. Avec cette réalisation, Claude Cormier fait un geste à la fois poétique et revendicateur. Un brin baveux, j’ajouterais. Et personne n’a osé lui mettre des bâtons dans les roues. N’est-ce pas merveilleux ? Cormier a réalisé un « projet urbain actuel basé sur des références historiques ». Ce sont ses mots. Il a parfaitement raison. Pour vous en rendre compte, allez faire un tour au square Dorchester, sans doute l’un des endroits les plus romantiques à Montréal. DE LA MAISON LONGUE À LA MAISON RONDE Le Café de la Maison ronde a cinq ans ! Si vous ne connaissez pas cet endroit, il est situé au square Cabot dans le petit bâtiment de l’ancienne vespasienne. Depuis plusieurs années, ce lieu est fréquenté par la communauté autochtone, un groupe fortement touché par les problèmes d’itinérance. Avec l’aide du gouvernement fédéral et de l’arrondissement de Ville-Marie, L’Itinéraire a mis sur pied ce projet d’entreprise d’économie sociale. Chaque année, des personnes d’origine autochtone sont embauchées dans ce café, l’un des rares à Montréal à offrir des plats inspirés des traditions des Premières Nations. « Le projet permet d’embaucher deux ou trois personnes à temps plein, explique Charles-Éric Lavery, chef du développement social à L’Itinéraire. Mais le programme permet aussi à plusieurs personnes autochtones en situation d’itinérance ou à risque de travailler quelques heures chaque semaine. » Pour cela, on demande aux personnes d’être « sobres ». « Ça leur permet d’entrer en contact avec des gens qui ne sont pas itinérants ou qui ne sont pas autochtones, dit Mélodie Grenier, chargée de projet depuis trois ans au Café de la Maison ronde. Ils sont craintifs et ont parfois beaucoup de préjugés. » Avec l’arrivée du beau temps, le café est bien fréquenté. Allez y faire un tour un midi. Les salades de maïs et de haricots sont délicieuses ! Quant aux tacos amérindiens, ils sont à se rouler par terre.
  4. OPINION : SECTEUR DES FAUBOURGS L’occasion d’une génération http://plus.lapresse.ca/screens/0bf00df3-66fb-400b-b817-595fda07c024__7C___0.html?utm_medium=Ulink&utm_campaign=Internal+Share&utm_content=Screen ANDRÉ BOISCLAIR ET MICHEL LEBLANC RESPECTIVEMENT PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL DE L’INSTITUT DE DÉVELOPPEMENT URBAIN DU QUÉBEC, ET PRÉSIDENT ET CHEF DE LA DIRECTION DE LA CHAMBRE DE COMMERCE DU MONTRÉAL MÉTROPOLITAIN Il existe des villes, des secteurs, des quartiers qui, après de longues périodes d’incertitude, se découvrent la capacité de proposer de nouveaux milieux de vie en phase avec les attentes des prochaines générations – et de redéfinir ce que peut être la ville. Montréal, que l’on voit renaître sous nos yeux, est de ces villes. Et en son cœur même, le secteur des Faubourgs est de ces endroits où, si on fait les bons choix, on pourrait voir émerger bientôt un quartier à l’énergie contagieuse, qui attirera une population en quête d’une façon durable d’habiter la ville. Ce secteur, qui s’étend de la rue Sherbrooke jusqu’au fleuve, entre la rue Saint-Hubert et les abords du pont Jacques-Cartier, a fait ce printemps l’objet d’une consultation de l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM), en vue d’un programme particulier d’urbanisme. Les organismes que nous représentons y ont déposé des visions convergentes. POUR UNE DENSIFICATION INTELLIGENTE La réalité foncière du secteur appelle à une densité importante, avec des constructions en hauteur qui permettront aux différents acteurs de s’acquitter de leurs obligations, qu’il s’agisse de celles liées au marché ou de celles émanant de la réglementation et des politiques publiques. Bien que rallier le plus grand nombre à ces exigences apparaisse à première vue comme un défi, il s’agit en fait d’une double occasion : une occasion socio-économique, d’abord, puisqu’elle permet de limiter le coût d’achat des unités résidentielles et de garder les loyers accessibles ; et une occasion environnementale, également, puisqu’elle permet d’atteindre les seuils nécessaires à la mise en place des équipements et services publics (écoles, garderies, espaces verts, transports publics) qui attireront les familles et les garderont en ville. À l’heure où nos principaux défis collectifs sont ceux de la mobilité et de la durabilité, une densification sensée d’un secteur comme les Faubourgs est une façon d’inviter les familles à investir dans leur qualité de vie en ville plutôt que dans l’étalement urbain, la deuxième voiture et les hydrocarbures. POUR UN LIEN EST-OUEST AVEC LES PÔLES CLÉS DU CENTRE-VILLE Le secteur des Faubourgs, qui comporte d’importants terrains en voie de requalification, peut aussi nous permettre de créer un axe est-ouest dynamique allant du Quartier international au site actuel de Télé-Québec en passant par le nouveau CHUM, l’hôtel-gare Viger, et le nouveau site du Pied-du-Courant. Il s’agit d’une continuité historique naturelle, qui bénéficie déjà de liens de transports en commun qu’il s’agira de redéployer. POUR UN MILIEU OÙ L’ON POURRA VIVRE, TRAVAILLER, S’ÉPANOUIR Enfin, il va de soi que la réinvention du secteur doit se faire à l’enseigne de la mixité, avec une offre résidentielle large, une offre commerciale diversifiée et des zones d’emploi liées à la nouvelle économie. Si on fait les bons choix, les Faubourgs accueilleront au cours de la prochaine décennie des résidants de toutes les classes sociales et économiques, en lien avec leur riche passé industriel. Ils offriront un environnement qui stimulera à la fois la créativité et l’innovation sociale – ce que permettent les quartiers à haute intensité intellectuelle, professionnelle et commerciale – et une vie familiale épanouissante –, ce que permettent les quartiers où il fait bon vivre, de jour comme de nuit. Le secteur des Faubourgs nous offre une rare occasion, peut-être l’occasion d’une génération, de concilier les attentes de toutes les parties prenantes et de faire d’un quartier patrimonial le patrimoine vivant et vibrant de demain.
  5. Vu au salon Montreal du futur aujourd’hui et qui concerne la rénovation du 615 Boul René-Lévesque Ouest.
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