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Plaies urbaines ​ ​


Rocco

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Il y a 4 heures, Brick a dit :

Les climatologues affirment que la seule façon de les combattre est de les effacer au fur et à mesure. Cela n'empêche pas leur réapparition mais il semblerait que plus on les efface rapidement, moins ils prolifèrent. Sans oublier le sentiment de sécurité de voir une ville qui tient à sa propreté et ne laisse pas gagner du terrain à l'incivilité.

Bon, l'auto-correcteur a cru bon de changer criminologue par climatologue! Désolé

L'auto-correcteur sentait le besoin de se montrer facétieux: c'est réussi!

Sérieusement, je vois du bon dans une stratégie visant à effacer rapidement les graffitis, mais je ne suis pas convaincu qu'elle serait efficace si elle n'est pas accompagnée de mesures contraignantes.  J'ai l'impression qu'elle encouragerait le jeu du chat et de la souris, où chacun des deux prend plaisir à taquiner l'autre.  

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  • Administrateur

Pour @Rocco ça ;)

Montréal Ramassez-vous ! Notre ville n’est pas votre dépotoir

PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, ARCHIVES LA PRESSE

Les cônes orange sont légion à Montréal.

Entrepreneurs, donneurs d’ordres dans l’espace public et responsables de chantiers, je vous lance un cri du cœur : RAMASSEZ-VOUS ! Ma ville, notre métropole, porte d’entrée au Québec et au Canada n’est pas un dépotoir.

Publié à 15h00

Yves Lalumière Président-directeur général de Tourisme Montréal

Le nombre de chantiers à Montréal confirme la vitalité économique de notre métropole. Il est donc parfaitement compréhensible de voir les panneaux de signalisation indiquer les détours et les cônes orange annoncer la présence de chantiers. Ils ont pour mission capitale d’assurer la sécurité des ouvriers et de la population. C’est donc avec enthousiasme que je m’associe à cette vague de renouveau visant à entretenir, à moderniser, voire à reconstruire notre métropole.

Là où je me dissocie toutefois, c’est lorsque je constate, une fois les chantiers terminés, des régiments de cônes abandonnés et des armées de panneaux de signalisation qui, à défaut d’être utiles, jonchent nos trottoirs, gênant ainsi la circulation des passants.

Cette pratique négligente doit cesser !

La Ville de Montréal gère près de 25 % des chantiers de la métropole et fait beaucoup d’efforts pour assurer la fluidité des déplacements, la qualité des chantiers et la responsabilisation des donneurs d’ouvrage. Malgré tout, les délinquants sont pléthores et leur laisser-aller constitue à mes yeux un véritable affront à notre ville, à son administration, à ses citoyens et aux visiteurs qui affluent des quatre coins du monde.

Les entrepreneurs privés, en partie responsables des chantiers, doivent fournir leur part. 

Le domaine public ne peut servir de lieu d’entreposage pour les bollards, les cônes, les panneaux, ou même les barrières entre deux chantiers. Cette pratique touche lourdement la circulation des piétons, cyclistes et automobilistes.

Ces négligences inadmissibles n’agissent pas seulement comme une pollution visuelle, ils défigurent littéralement notre centre-ville. Ainsi, à défaut de pouvoir profiter librement des charmes de notre ville, concitoyens et visiteurs sont contraints à une expérience dégradante qui consiste à se méfier constamment des obstacles encombrant leur route, et ce, pratiquement à chaque coin de rue.

Ce n’est pas tout. Une autre réalité mérite d’être remise en question.

Sécuriser convenablement les chantiers de notre métropole est évidemment non négociable, mais serait-ce trop vous demander, chers fonctionnaires du ministère des Transports du Québec, que d’imaginer une proposition différente de celle créant sur nos boulevards urbains des corridors de cônes orange ? Vous avez la responsabilité d’établir les règles pour assurer la sécurité des chantiers, mais ces règles devraient être adaptées aux milieux urbains denses comme Montréal, ville UNESCO de design.

Au Québec, nous sommes reconnus internationalement pour notre créativité. Ainsi, je suis convaincu que vous saurez nous faire profiter de solutions innovantes pour un meilleur encadrement de nos chantiers qui assurera tant la sécurité des travailleurs que le respect de notre paysage urbain.

Chers entrepreneurs, donneurs d’ordres dans l’espace public et responsables de chantiers, chez Tourisme Montréal, nous travaillons d’arrache-pied pour attirer les visiteurs et faire rayonner la métropole, partout dans le monde. Vous travaillez dur, vous aussi, à réparer, à construire et à améliorer notre ville qui attire chaque année des millions de touristes. La ville de Montréal est belle lorsqu’on collabore ; marchons dans la même direction.

Je vous le demande humblement, mais fermement : s’il vous plaît, ramassez-vous !

Qu'en pensez-vous? Exprimez votre opinion

https://www.lapresse.ca/debats/opinions/2022-09-21/montreal/ramassez-vous-notre-ville-n-est-pas-votre-depotoir.php

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Il y a 10 heures, mtlurb a dit :

Pour @Rocco ça ;)

Montréal Ramassez-vous ! Notre ville n’est pas votre dépotoir

PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, ARCHIVES LA PRESSE

Les cônes orange sont légion à Montréal.

Entrepreneurs, donneurs d’ordres dans l’espace public et responsables de chantiers, je vous lance un cri du cœur : RAMASSEZ-VOUS ! Ma ville, notre métropole, porte d’entrée au Québec et au Canada n’est pas un dépotoir.

Publié à 15h00

Yves Lalumière Président-directeur général de Tourisme Montréal

Le nombre de chantiers à Montréal confirme la vitalité économique de notre métropole. Il est donc parfaitement compréhensible de voir les panneaux de signalisation indiquer les détours et les cônes orange annoncer la présence de chantiers. Ils ont pour mission capitale d’assurer la sécurité des ouvriers et de la population. C’est donc avec enthousiasme que je m’associe à cette vague de renouveau visant à entretenir, à moderniser, voire à reconstruire notre métropole.

Là où je me dissocie toutefois, c’est lorsque je constate, une fois les chantiers terminés, des régiments de cônes abandonnés et des armées de panneaux de signalisation qui, à défaut d’être utiles, jonchent nos trottoirs, gênant ainsi la circulation des passants.

Cette pratique négligente doit cesser !

La Ville de Montréal gère près de 25 % des chantiers de la métropole et fait beaucoup d’efforts pour assurer la fluidité des déplacements, la qualité des chantiers et la responsabilisation des donneurs d’ouvrage. Malgré tout, les délinquants sont pléthores et leur laisser-aller constitue à mes yeux un véritable affront à notre ville, à son administration, à ses citoyens et aux visiteurs qui affluent des quatre coins du monde.

Les entrepreneurs privés, en partie responsables des chantiers, doivent fournir leur part. 

Le domaine public ne peut servir de lieu d’entreposage pour les bollards, les cônes, les panneaux, ou même les barrières entre deux chantiers. Cette pratique touche lourdement la circulation des piétons, cyclistes et automobilistes.

Ces négligences inadmissibles n’agissent pas seulement comme une pollution visuelle, ils défigurent littéralement notre centre-ville. Ainsi, à défaut de pouvoir profiter librement des charmes de notre ville, concitoyens et visiteurs sont contraints à une expérience dégradante qui consiste à se méfier constamment des obstacles encombrant leur route, et ce, pratiquement à chaque coin de rue.

Ce n’est pas tout. Une autre réalité mérite d’être remise en question.

Sécuriser convenablement les chantiers de notre métropole est évidemment non négociable, mais serait-ce trop vous demander, chers fonctionnaires du ministère des Transports du Québec, que d’imaginer une proposition différente de celle créant sur nos boulevards urbains des corridors de cônes orange ? Vous avez la responsabilité d’établir les règles pour assurer la sécurité des chantiers, mais ces règles devraient être adaptées aux milieux urbains denses comme Montréal, ville UNESCO de design.

Au Québec, nous sommes reconnus internationalement pour notre créativité. Ainsi, je suis convaincu que vous saurez nous faire profiter de solutions innovantes pour un meilleur encadrement de nos chantiers qui assurera tant la sécurité des travailleurs que le respect de notre paysage urbain.

Chers entrepreneurs, donneurs d’ordres dans l’espace public et responsables de chantiers, chez Tourisme Montréal, nous travaillons d’arrache-pied pour attirer les visiteurs et faire rayonner la métropole, partout dans le monde. Vous travaillez dur, vous aussi, à réparer, à construire et à améliorer notre ville qui attire chaque année des millions de touristes. La ville de Montréal est belle lorsqu’on collabore ; marchons dans la même direction.

Je vous le demande humblement, mais fermement : s’il vous plaît, ramassez-vous !

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https://www.lapresse.ca/debats/opinions/2022-09-21/montreal/ramassez-vous-notre-ville-n-est-pas-votre-depotoir.php

Je veux bien que les entrepreneurs '"se ramassent" quand un projet/contrat est terminé, mais il y a un autre problème au moins sinon plus important: il y a clairement un nombre important de chantiers en cours à Montréal, mais trop souvent les travaux avancent beaucoup plus lentement que ce à quoi on devrait s'attendre.  Un chantier est amorcé, puis les travaux sont interrompus, puis reprennent un peu plus tard, etc.  Dans d'autres cas, un projet avance un petit bout à la fois, alors qu'il pourrait être scindé en plusieurs parties (si possible avec le même entrepreneur), et les travaux se poursuivraient simultanément sur tous les segments, au lieu de travailler d'abord sur le premier, puis le deuxième, etc. jusqu'au dernier.  Un contrat complété beaucoup plus rapidement permettrait à l'entrepreneur de passer à autre chose.   Mais si le contrat pour le projet entier est confié à un trop petit entrepreneur (peu d'employés et d'équipements), c'est inévitable que les délais soient très longs.  Multipliez par cent ou par mille, et vous avec une ville encombrée en permanence.  En deux mots, adressés aux donneurs d'ordre (villes, province et autres): exigez des délais plus courts: les petits ne pourront pas soumissionner, à moins qu'ils ne se regroupent;  et les grands acquerront des équipements plus performants..  Le travail "au pic et à la pelle" c'est révolu.  Les tits contrats pour faire plaisir à tout le monde c'est fini aussi.     

Au lieu d'être impressionné par le (grand) nombre de chantiers en cours, je le serais par le nombre de chantiers terminés dans des délais normaux. Trop de mini chantiers à la fois ne m'apparaît pas comme un signe de vitalité, mais d'éparpillement des efforts.  On s'active partout, mais les résultats tardent.  Une vieille expression encore en usage  parle de la personne qui "court comme un poulet (ou une poule) sans tête", c'est-à-dire dans toutes les directions sans objectif précis.  Ne faites pas semblant de bouger quand vous n'avez pas les moyens de vous rendre à bon port; restez immobiles, jusqu'au moment où vous serez véritablement  prêts à partir. Ça fera moins de poussière, moins de cônes oranges et moins de voies publiques (trottoirs et rues) "temporairement" bloquées ou inutilisables

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Toujours présent malgré la promesse d'effacement.

Puis laideurs électriques le long de Wellington dans PSC. À noter que les électriciens doivent avoir plus de poids car les graffitis qui recouvraient ces structures sont disparus mais un teinte verdâtre persiste.

Finalement, il me semble que le vert sur le silo est nouveau.

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J'imagine que Valérie aime les graffitis car ça fait des mois que c'est rempli et rien n'est fait. Même pas un seul nettoyage durant l'été. Où sont les leaders?? En plein face au gym extérieur.

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