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Économie du Canada


Normand Hamel

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La concurrence s’est affaiblie au pays, constate un rapport

 

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PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

L’analyse conclut que l’intensité concurrentielle a diminué au pays depuis 20 ans. Conséquence : les consommateurs en ont moins pour leur argent.

Vous avez l’impression que l’économie canadienne est dirigée par de puissants oligopoles qui vous font payer plus cher vos services bancaires, vos billets d’avion et vos forfaits sans fil ? Ce n’est pas le plus récent rapport publié jeudi par le Bureau de la concurrence qui vous convaincra du contraire. 

 

L’analyse conclut que l’intensité concurrentielle a diminué au pays depuis 20 ans. Conséquence : les consommateurs en ont moins pour leur argent. Dans le détail, consommateurs et entreprises ont moins eu accès à de bas prix et ont souffert du choix moindre de biens et services, notamment de produits novateurs. 

En analysant l’« intensité concurrentielle », l’organisme fédéral chargé de l’application de la Loi sur la concurrence évalue dans quelle mesure les entreprises doivent travailler pour acquérir un avantage par rapport à leurs concurrents. 

L’étude repose sur des données de Statistique Canada et sur l’analyse de l’équipe du professeur de l’Université de Toronto Matthew Osborne. 

Le rapport se contente de donner un aperçu général de la situation, sans identifier les industries les moins concurrentielles du pays. 

Moderniser la loi

Jennifer Quaid, professeure agrégée et vice-doyenne à la recherche de la section de droit civil de l’Université d’Ottawa, ne s’en formalise pas. Selon elle, le rapport a le mérite de donner un premier aperçu de l’état des lieux avec des données canadiennes, ce qui est rare. La période observée, 2000 à 2020, correspond à la transformation numérique de l’économie, souligne-t-elle. 

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« Le rapport s’inscrit dans un objectif de vouloir faire l’argumentaire au soutien de cette réforme de la Loi sur la concurrence plus importante qu’on attend toujours et pour laquelle il y a eu une consultation publique plus tôt cette année, dit-elle. Le rapport donne le portrait et met en lumière ce qui devrait nous interpeller en vue de moderniser la loi. » 

Parmi les faits saillants du rapport, ses auteurs ont constaté que le manque de concurrence avait débouché sur une amélioration des marges et des profits chez les entreprises, notamment celles évoluant dans les industries qui affichaient déjà les bénéfices les plus élevés. 

De 2002 à 2018, la marge moyenne a augmenté de 6,7 % dans l’économie en général. La hausse est plus élevée pour les industries les plus rentables, à 12 %. 

Des profits en hausse

Les profits ont suivi la même tendance. Le Bureau a retenu comme mesure le rapport entre les bénéfices avant intérêt et impôt (BAII) et les ventes. Dans l’ensemble des industries, les profits ont crû de 3,5 % en 20 ans. La hausse passe à 8,5 % pour le premier décile supérieur (les 10 % des industries les plus profitables). 

Selon la théorie économique, les profits auraient tendance à diminuer dans une économie concurrentielle. 

Or, la réalité observée par le Bureau est tout autre. « Lorsque les coûts augmentent, il est moins probable que les sociétés fassent face à des pressions en vue de maintenir des prix bas. Plutôt, elles peuvent transférer l’augmentation des coûts à leurs clients. Cela correspond avec l’augmentation générale de la marge et des profits que nous avons également observée au cours de cette période et pointe vers une réduction de l’intensité concurrentielle. » 

Appelé à commenter les conclusions du rapport, le professeur de droit Benjamin Lehaire de l’Université TÉLUQ n’est nullement surpris de son contenu. 

Le rapport parle des taux d’entrée et de sortie [des acteurs économiques]. C’est sûr que si on n’a pas de nouveaux joueurs qui entrent sur le marché, la concentration va toujours rester la même. Et ça joue sur les prix, évidemment. Ce que ça nous dit, c’est que ce n’est pas demain la veille qu’on va avoir un nouveau joueur dans le domaine de l’épicerie, par exemple. C’est assez préoccupant pour les consommateurs.

Benjamin Lehaire, professeur de droit de l’Université TÉLUQ

Pour l’universitaire, les conclusions du rapport incitent à l’action. « En résumé, il met la table à des réformes. Il vient dire : oui, on a un problème de concurrence au Canada. Il est temps de passer à l’action. Ça donne du poids au Bureau de la concurrence. » 

« C’est important pour les entreprises qu’elles sachent qu’elles peuvent être contestées quand elles sont en situation de dominance par de nouveaux joueurs, qu’elles sachent que si elles font des ententes avec d’autres entreprises pour élever les prix, elles seront sanctionnées », explique-t-il, avant d’insister sur l’importance de donner plus de pouvoirs au Bureau de la concurrence dans le cadre de cette réforme. 

L’histoire jusqu’ici

Le 18 septembre 2023, l’inflation pousse le gouvernement canadien à convoquer les grands distributeurs alimentaires à Ottawa. 

Le 21 septembre, Ottawa dépose le projet de loi C-56 qui modifie la Loi sur la concurrence. La faiblesse de la concurrence facilite la hausse des prix par les entreprises. Le ministre responsable François-Philippe Champagne promet d’autres actions. 

Le 5 octobre, un sommet sur la concurrence se tient à Ottawa. 

Le 19 octobre, le Bureau de la concurrence dévoile un rapport montrant que la concurrence s’est affaiblie dans l’économie canadienne depuis 20 ans

https://www.lapresse.ca/affaires/2023-10-20/la-concurrence-s-est-affaiblie-au-pays-constate-un-rapport.php

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Banque du Canada Les dépenses des gouvernements, un vent contraire

 

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PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

Le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, estime qu’il est trop tôt pour envisager une baisse des taux d’intérêt.

La Banque du Canada rencontre de la résistance dans sa lutte contre l’inflation, a admis mercredi son gouverneur, Tiff Macklem. Parmi ces vents contraires, il y a l’augmentation des dépenses des gouvernements, laquelle, au-delà d’un certain niveau, retarde le retour à la cible de 2 %, a-t-il dit. 

 

« Quand l’augmentation des dépenses des gouvernements tourne autour de la cible de 2 %, comme c’était le cas l’an dernier, ça n’alimente pas l’inflation. Mais si elle s’élève à 2,5 %, comme ce qui est prévu actuellement, si ça se réalise, ça n’aidera pas », a affirmé le gouverneur lors de la conférence de presse qui a suivi l’annonce du taux directeur. 

La Banque du Canada n’a aucune influence sur les politiques fiscales des gouvernements, elle se contente de les prendre en considération, a précisé Tiff Macklem. 

La banque centrale a maintenu mercredi son taux directeur à 5 %, mais a prévenu que d’autres hausses pourraient être nécessaires pour ramener l’inflation à la cible de 2 %. En attendant, l’inflation restera plus élevée pendant plus longtemps que ce que la banque prévoyait en juillet. 

En plus des hausses de dépenses des gouvernements, la banque centrale se préoccupe au plus haut point de la croissance élevée des salaires et de la facilité avec laquelle les entreprises continuent d’augmenter leurs prix. 

Les risques inflationnistes augmentent aussi en raison du conflit armé qui vient d’éclater en Israël, lequel pourrait faire augmenter le prix du pétrole, a fait savoir le gouverneur. 

« Nous avons laissé le taux directeur au même niveau parce que la politique monétaire est en train de ralentir l’économie et d’alléger les pressions sur les prix, et parce que nous voulons lui laisser le temps de faire son travail », a-t-il dit. 

 

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Plus élevée, plus longtemps

Après 10 hausses du taux directeur, le taux d’inflation est encore presque deux fois plus élevé que la cible de la Banque du Canada. Même si l’économie a ralenti, les pressions sur les prix sont encore fortes et la banque centrale ne prévoit pas de retour à la cible de 2 % avant 2025. Et ce n’est pas une certitude : les prix de l’énergie et la persistance de la forte inflation sous-jacente pourraient freiner le progrès, prévient-elle. 

L’inflation devrait rester élevée, soit autour de 3,5 %, jusqu’au milieu de 2024, avant de poursuivre sa descente ver les 2 % en 2025, prévoit maintenant la banque. 

Pas de baisse de taux à l’horizon

La Banque du Canada estime qu’il est beaucoup trop tôt pour envisager une baisse des taux d’intérêt. « Ce n’est pas le moment de discuter de baisse des taux », a dit Tiff Macklem. Il faudra observer des signes très clairs que l’inflation descend vers la cible de 2 % avant de penser à réduire les taux, a-t-il précisé. 

Ce n’est pas le cas actuellement. Le taux d’inflation mesuré par l’IPC a baissé à 3,8 %, mais les mesures de l’inflation fondamentale que surveille surtout la Banque du Canada restent stationnées entre 3,5 % et 4 %. 

Récession ou atterrissage en douceur

Dans son Rapport sur la politique monétaire publié en même temps que l’annonce du taux directeur, la banque centrale revoit à la baisse ses prévisions de croissance de l’économie canadienne pour 2023. Le produit intérieur brut ne devrait pas dépasser 1 % jusqu’à la fin de 2024. 

Il pourrait y avoir deux ou trois trimestres négatifs, mais pas ce qu’on peut appeler une récession, a expliqué Tiff Macklem. Selon lui, une récession s’accompagne d’une hausse importante du chômage, ce qui n’est pas le cas actuellement. Le taux de chômage, à 5,5 %, n’est pas très loin de son creux historique, a-t-il souligné. 

Le gouverneur ne s’est pas avancé non plus sur les probabilités d’un atterrissage en douceur de l’économie canadienne, qui impliquerait de vaincre l’inflation sans précipiter l’économie dans une récession. « Le passage vers un atterrissage en douceur est toujours étroit et il devient encore plus étroit », s’est-il contenté de dire. 

La fin des hausses

Même si la Banque du Canada dit clairement qu’elle n’hésitera pas à augmenter encore les taux si nécessaire, la plupart des économistes estiment que c’est la fin des hausses de taux. « Nous ne prévoyons pas de hausses additionnelles », a commenté Claire Fan, économiste de la Banque Royale, qui croit toutefois que le taux directeur restera à son niveau actuel encore longtemps. 

« La révision à la baisse des prévisions de croissance du PIB réel nous convainc encore plus que les hausses de taux sont terminées », analyse lui aussi Randall Bartlett, directeur principal, économie canadienne, chez Desjardins. Il souligne que l’impact des hausses ne se fait pas encore pleinement sentir dans l’économie, parce que plus de la moitié des détenteurs d’hypothèque n’ont pas encore renégocié leurs prêts aux taux actuels plus élevés. 

Sébastien Lavoie, économiste de la Banque Laurentienne, prévoyait que la Banque du Canada pourrait commencer à réduire son taux directeur au début de 2024. Il pense maintenant qu’il faudra attendre plus longtemps pour une première baisse, soit plutôt à la fin de 2024.

https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2023-10-25/banque-du-canada/les-depenses-des-gouvernements-un-vent-contraire.php?sharing=true

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Nouvelle surprenante...

 

Share of Canadians missing mortgage payments is down from last year: CMHC

The share of Canadians missing payments on their mortgages is down compared to last year despite the impact of higher interest rates, according to the Canada Mortgage and Housing Corp.

CMHC chief executive Romy Bowers testified at the House of Commons’ standing committee on human resources Monday, where she gave members of Parliament a look inside the Crown corporation’s mortgage books.

Bowers, who’s leaving her post at the end of the year to join the International Monetary Fund, said there are about 6,000 households on its books that are at the “greatest exposure” in the face of higher interest rates. That represents roughly two per cent of all mortgages insured by the CMHC, she said.

Bowers also said she thinks the risk of a spike in defaults is low despite higher interest rates from the Bank of Canada raising the cost of borrowing for homeowners renewing their mortgages.

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The central bank’s benchmark interest rate has risen to highs not seen in more than two decades, which means most Canadian households will be paying more when they renew the terms of their mortgage in the coming months.

https://i1.wp.com/media.globalnews.ca/videostatic/news/12mnobsjgj-68iaa2m7wi/GNMBRUCESELLERYPERSONALDEBTSTILL.jpg?w=1040&quality=70&strip=all

The Rise of Forced Sales

But despite the rise in rates, Canadians appear to be doing a better job paying down their mortgages today than they were a year ago.

The proportion of CMHC-insured mortgages in arrears or with missed payments is down to 0.25 per cent, Bowers said Monday, compared to roughly 0.5 per cent in December 2022.

She credited a tight labour market boosting Canadians’ incomes and still-rising home valuations in some parts of the country driving up homeowners’ equity for improving the overall financial picture of households.

“People have more equity and the employment picture, for homeowners at least, is very strong,” she told MPs.

 

“Our arrears are at historic lows, and as long as the employment picture is strong, we do not anticipate defaults.”

The Bank of Canada held its benchmark interest rate at 5.0 per cent last week, marking the second consecutive pause in what has been one of the fastest rate-hike cycles in its history.

The central bank also released a new Monetary Policy Report last week, which suggested that the greatest stress among Canadian borrowers is so far concentrated in non-mortgage debt such as auto loans.

https://i1.wp.com/media.globalnews.ca/videostatic/news/0m4zs5kudd-opbokcntpg/NN-MORTGAGE-RATE-CONCERNS.png?w=1040&quality=70&strip=all

 

https://globalnews.ca/news/10058976/bank-canada-rates-mortgage-arrears-cmhc/

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  • 3 semaines plus tard...
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:yikes::yikes::yikes::yikes:

 

Plan to bring in South Korean workers for NextStar battery plant sparks backlash

NextStar CEO says workers being brought in for their 'specialized expertise'

CBC News · 

Drone footage picture of the Stellantis/LG electric battery plant in Windsor, Ont.
The NextStar EV battery plant in Windsor, Ont., is shown under construction in the summer of 2023. ( Patrick Morrell/CBC)

A spokesperson for Canada's minister of employment says they have not seen "reasonable justification" from NextStar for the use of temporary workers from South Korea, as the news sparks backlash among politicians who want to see jobs go to Canadians because of the massive subsidies the EV battery plant received. 

The NextStar EV battery factory, a partnership between Stellantis and LG Energy Solution, received about $15 billion in subsidies from the federal and provincial governments. 

Windsor's police chief met with the South Korean ambassador last week ahead of the arrival of the workers next year. According to a social media post from the police service, about 1,600 South Korean workers are coming to Windsor for the project.

NextStar CEO Danis Lee in a statement that equipment installation at the facility required the workers. 

"The equipment installation phase of the project requires additional temporary specialized global supplier staff who have proprietary knowledge and specialized expertise that is critical to the successful construction and launch of Canada's first large-scale battery manufacturing facility."

The company said it was "fully committed" to hiring more than 2,500 Canadians and 2,300 local tradespeople for the construction and equipment installation. 

A spokesperson for Randy Boissonnault, minister of employment, workforce development and official languages, said they expect "all businesses operating in Canada to use and benefit from the skilled workers in this country."

"We have not yet seen a reasonable justification for needing to bring in large numbers of foreign workers and would ask NextStar to prioritize Canadian talent," said Farrah Kerkadi, press secretary to the minister. 

Kerkadi said a labour market impact assessment (LMIA) has been submitted and approved for one staff member.

"We will continue to closely monitor any further requests for Temporary Foreign Workers from NextStar."

LMIA applications are made to the government to demonstrate the employer needs international labour when the domestic labour market is insufficient. 

Federal Conservative leader Pierre Poilievre raised the issue in a news conference on Monday, calling for an inquiry into how many of the jobs will go to temporary foreign workers. 

WATCH: Poilievre speaks out over planned use of temporary foreign workers 
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Conservative leader wants to see inquiry over battery plant hiring

Conservative leader Pierre Poilievre speaks about against a plan to bring South Korean workers to Canada to help build the NextStar electric battery plant in Windsor, Ont.

"And now we learn that the $15-billion grant to the Stellantis plant will fund mostly jobs for non Canadians — not immigrants, we love jobs for immigrants — jobs for people who are not Canadian citizens and will not be Canadian citizens," he said. 

"They will come here, get a taxpayer-funded paycheque and take it back to their country."

Over the summer, NextStar began hiring for the first 130 jobs at the facility, including for roles in HR, communications and finance as well as engineers. 

On Monday, Unifor national president Lana Payne said reports on the matter raised "serious flags" for the union, which represents workers at Stellantis' Windsor Assembly Plant. 

"We believe the shift to electric vehicles must be led by good jobs, with union contracts, for workers in Canada," Payne said. "Workers should not be subject to exploitative hiring programs, like the Temporary Foreign Workers Program, that was significantly expanded under the Harper Conservatives but also endorsed by consecutive federal governments, Payne said.

But, she said, clarifying statements from the company have "alleviated some of our union's immediate concerns."

"To be clear, our union will closely monitor the hiring process to ensure Canadian workers are first to benefit from this historic investment in the auto sector and that NextStar fulfils its stated commitment to good jobs in Canada."

WATCH: Masse speaks on South Korean workers coming to work on NextStar

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Windsor MP says it's 'shocking' to learn of NextStar plans to hire temporary foreign workers

NDP MP Brian Masse, who represents Windsor West, says he wants to see Canadian workers build the upcoming EV battery plants in Windsor, Ont., and elsewhere.

In a press conference Monday afternoon, NDP MP Brian Masse (Windsor West) said the news was "shocking."

"At no point in time did I ever expect … that we wouldn't have Windsorites or people from Essex County or people from all over Ontario and other parts of Canada, building the facilities and the cars and the parts and … of course the batteries … especially given the high degree of subsidies that are taking place," Masse said. 

A crane near the frame of a metal building
Crews work at the Windsor electric vehicle battery plant in a May 2023 file photo. (Samantha Craggs/CBC)

During question period on Monday, Liberal MP Irek Kusmierczyk (Windsor-Tecumseh) spoke about the Canadian jobs the project will bring and condemned Poilievre for his comments. 

"I am proud that it was this Liberal government that delivered the battery plant for Windsor, including 2,500 jobs," he said. 

"We will continue to work with unions, will continue to work with Stellantis to make sure that local Canadian workers are prioritized … We believe in Canadian workers. We believe in electric vehicles. We believe in climate change. Why is the Conservative leader so against the battery plant, so against Canadian workers and is completely empty on climate change?"

On Friday, NDP MPP Lisa Gretzky (Windsor West) wrote to Premier Doug Ford and provincial labour minister David Piccini noting "significant concern that NextStar and potentially many others in the EV battery supply chain will be relying on temporary foreign workers rather than local workers to build and operate the facility."

Foreign workers temporarily expected in battery electric sector: Auto forecaster

Joe McCabe is the president and CEO of Auto Forecast Solutions. He says that the end result of the NextStar facility is more employment for local workers — but news of South Korean workers coming to NextStar is "100 per cent" what he expected.  

"This is what's going to happen with every partnership, especially in the electrification space with a foreign entity, and I think it's got to be sort of the pill that needs to be swallowed for a short amount of time," McCabe said. 

"Anywhere you're going to partnership with a foreign entity, you're going to have representation from that foreign entity … at least for the kickoff, especially in a battery electric field."

Calls for an all-Canadian project from top to bottom are "short-sighted," he said, especially as the plant works to get up and running. 

"I think you've got to bring the people that know the technology and are skilled and it's their backgrounds, their wheelhouse that come in, set the stage, make sure everything is ... running smoothly and then hand the keys off," he said. 

"I think Canada should be very excited about the investment. It should be seen as an absolute win, especially in this space, especially in the North America market … I think there should be less about the short-term impact of who's involved with its success and more about the long-term viability on the Canadian economy and Canadian labour."

https://www.cbc.ca/news/canada/windsor/stellantis-lg-energy-nextstar-electric-vehicle-battery-1.7033732

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Il y a 2 heures, andre md a dit :

Ca ressemble au chinois quand ils contruisent des infrastructure en Afrique ils amene leur main d'oeuvre. Sauf qu'ici c'est nous autres qui payont.

En pleins ce que je pensais. 

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Vers une baisse des taux d'intérêt «plus rapide» que prévu, avance un économiste réputé

Les taux actuels pourraient être suffisants pour contrôler l'inflation, selon la Banque du Canada

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Un article pour vous : https://www.journaldemontreal.com/2023/11/23/halte-a-la-hausse-des-taux-dinteret

Passage: «Certains économistes croient que la Banque du Canada devra même réduire ses taux d’intérêt, et plus rapidement que ce qu’anticipe le marché. C’est le cas de David Rosenberg, qui affirme que la Banque devra réduire de deux points de pourcentage son taux directeur au cours des 12 à 18 prochains mois, le ramenant à 3%.»

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AnalyseUne baisse de taux dès le début de 2024?

 
 
La portion moderne et vitrée de l'édifice de la Banque du Canada, à Ottawa, en décembre 2022.
 
 

La Banque du Canada pourrait lancer, dans son communiqué de mercredi, un signal de baisse de taux. (Photo d'archives)

Photo : La Presse canadienne / Sean Kilpatrick

C'est mercredi que la Banque du Canada fera le point sur ses taux d’intérêt. Personne ne s’attend à une hausse du taux directeur au moment où l’économie est en stagnation et où l’inflation est presque revenue à la fourchette cible de la banque centrale. En réalité, la banque centrale pourrait commencer à envoyer un message… de baisse de taux.

Il y a un an, j’écrivais que les économistes s’attendaient à une baisse du taux directeur dans la deuxième moitié de 2023. Une croissance économique plus forte qu’attendu en début d’année et un ralentissement de l’inflation plus lent qu’espéré ont amené les experts à repousser cette projection de quelques mois. Mais, de toute évidence, au rythme où vont les choses, on ne s’éloignera pas beaucoup, finalement, de la prévision faite il y a 12 mois.

La Banque du Canada pourrait lancer, dans son communiqué de mercredi, un signal de baisse de taux, qui pourrait survenir dès le début de l’année 2024. La première annonce de l’année aura lieu le 24 janvier et la seconde, le 6 mars. Les marchés et plusieurs économistes s’attendent à une première baisse lors de la réunion du 10 avril.

Cette projection pourrait toutefois changer rapidement. Beaucoup d’économistes prévoyaient qu'une première baisse de taux ne surviendrait qu'à l’été ou à l’automne 2024, jusqu’à tout récemment. Évoquer maintenant une baisse en avril est relativement nouveau, et les dernières données sur l’économie canadienne pourraient amener les experts à réviser leurs scénarios.

Baisse de taux : une bouffée d’oxygène attendue

Une baisse de taux en mars, par exemple, surviendrait tout juste avant la présentation du budget fédéral par la ministre fédérale des Finances, Chrystia Freeland. Celle-ci doit espérer secrètement que cette réduction puisse s’amorcer le plus rapidement possible, pour donner un peu d’oxygène et de confiance aux ménages qui s’inquiètent grandement de leurs finances.

 

La publication des statistiques sur le PIB, jeudi, appuie le scénario d'une baisse prochaine des taux d’intérêt. La Banque du Canada prévoyait une hausse du PIB de 0,8 % en variation annualisée pour les mois de juillet, août et septembre. Finalement, Statistique Canada a rapporté une baisse de 1,1 % tandis que la confiance des entreprises chute et que leurs investissements sont en baisse.

Le recul du PIB aurait pu être plus prononcé encore, n’eût été les investissements publics. Il semble toutefois, selon les premières estimations, que le 4e trimestre de l’année pourrait afficher une faible croissance du PIB. C’est dans la première moitié de 2024 que l’économie canadienne pourrait finalement se retrouver en récession.

Les profits des entreprises sont en baisse de 22,4 %, alors que la rémunération globale des travailleurs est en hausse de 6,8 %. Il est clair, selon les économistes de la Banque Nationale, que les entreprises ne seront pas en mode embauche au cours des prochains mois. Plusieurs pourraient même supprimer des emplois, ce qui est déjà le cas, par ailleurs, dans le secteur financier.

Les consommateurs inquiets

La consommation stagne depuis deux trimestres, ce qui pourrait affaiblir davantage l’économie. Selon Desjardins, la consommation réelle par habitant a reculé de 1 % depuis un an.

Les Canadiens épargnent davantage, ce qui n’est pas une mauvaise chose en soi. Mais c’est un signe d’inquiétude et d’incertitude. Le taux d’épargne est passé de 4,7 % au 2e trimestre à 5,1 % au 3e trimestre de 2023. Autrement dit, les ménages ont épargné 5,1 % de leur revenu disponible au cours du trimestre. La moyenne était de 2,4 % entre 2015 et 2019.

D’ailleurs, l’indice de confiance des consommateurs du Conference Board du Canada est plus bas actuellement qu’au début de la pandémie et que durant la crise financière de 2008-2009. Surtout, sachant qu’une hausse de taux peut mettre jusqu’à huit trimestres avant de faire pleinement effet, les majorations annoncées depuis mars 2022 n’ont donc pas encore eu leur plein effet sur la consommation au Canada.

Il est donc tout à fait envisageable que la Banque du Canada change sa communication mercredi pour dire aux Canadiens que la hausse des taux est terminée et que l’évolution de l’économie pourrait la mener à assouplir sa politique, après un dur et rapide resserrement monétaire depuis le printemps 2022.

La pression financière sur les ménages canadiens est de plus en plus forte et la banque centrale ne peut pas l’ignorer. Selon Desjardins, si la trajectoire des taux d’intérêt évoquée par les marchés se confirme, les emprunteurs dans les pires situations pourraient voir leurs paiements hypothécaires mensuels bondir de plus de 70 %.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2031670/baisse-taux-interet-debut-2024

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