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Impacts du COVID-19 sur l'ensemble des TEC


Chuck-A

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Dans les circonstances actuelles, rien de bien surprenant... 😷

COVID-19: le transport en commun inquiète les usagers, selon une étude

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PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE  |  Sans surprise, le nombre de Canadiens qui ont recours aux transports en commun pour se rendre au travail a chuté depuis le début de la pandémie, passant de 13 % à 3 %, selon les données dévoilées lundi.

(Ottawa) Près de trois anciens usagers sur quatre des transports en commun qui se sentent en sécurité de revenir à leur lieu de travail sont inquiets de reprendre l’autobus, le train ou le métro, révèle une nouvelle étude de Statistique Canada.

Publié le 10 août 2020 à 10h54  |  LA PRESSE CANADIENNE

L’enquête intitulée « Se rendre au travail durant la COVID-19 » indique également que 94 % des anciens utilisateurs des transports en commun qui ne se sentent pas à l’aide de revenir sur leur lieu de travail mentionnent la crainte de ce mode de déplacement.

Sans surprise, le nombre de Canadiens qui ont recours aux transports en commun pour se rendre au travail a chuté depuis le début de la pandémie, passant de 13 % à 3 %, selon les données dévoilées lundi.

Parmi les anciens usagers des transports en commun qui doivent toujours se rendre à leur lieu de travail, environ les trois quarts ont opté pour la voiture et le cinquième pour la marche ou le vélo.

De manière générale, 67 % des travailleurs ont recours à leur voiture pour se rendre au travail contre 75 % avant la crise, note l’agence fédérale.

L’agence fédérale estime que la baisse d’utilisation des véhicules personnels et du transport en commun s’explique en partie par le fait que le nombre de Canadiens en télétravail a plus que quintuplé, passant de 4 % à 22 %.

L’enquête a été menée du 15 au 21 juin auprès d’un panel de 4209 Canadiens.

https://www.lapresse.ca/covid-19/2020-08-10/covid-19-le-transport-en-commun-inquiete-les-usagers-selon-une-etude.php

 

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Il y a 2 heures, Chuck-A a dit :

Dans les circonstances actuelles, rien de bien surprenant... 😷

COVID-19: le transport en commun inquiète les usagers, selon une étude

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PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE  |  Sans surprise, le nombre de Canadiens qui ont recours aux transports en commun pour se rendre au travail a chuté depuis le début de la pandémie, passant de 13 % à 3 %, selon les données dévoilées lundi.

(Ottawa) Près de trois anciens usagers sur quatre des transports en commun qui se sentent en sécurité de revenir à leur lieu de travail sont inquiets de reprendre l’autobus, le train ou le métro, révèle une nouvelle étude de Statistique Canada.

Publié le 10 août 2020 à 10h54  |  LA PRESSE CANADIENNE

L’enquête intitulée « Se rendre au travail durant la COVID-19 » indique également que 94 % des anciens utilisateurs des transports en commun qui ne se sentent pas à l’aide de revenir sur leur lieu de travail mentionnent la crainte de ce mode de déplacement.

Sans surprise, le nombre de Canadiens qui ont recours aux transports en commun pour se rendre au travail a chuté depuis le début de la pandémie, passant de 13 % à 3 %, selon les données dévoilées lundi.

Parmi les anciens usagers des transports en commun qui doivent toujours se rendre à leur lieu de travail, environ les trois quarts ont opté pour la voiture et le cinquième pour la marche ou le vélo.

De manière générale, 67 % des travailleurs ont recours à leur voiture pour se rendre au travail contre 75 % avant la crise, note l’agence fédérale.

L’agence fédérale estime que la baisse d’utilisation des véhicules personnels et du transport en commun s’explique en partie par le fait que le nombre de Canadiens en télétravail a plus que quintuplé, passant de 4 % à 22 %.

L’enquête a été menée du 15 au 21 juin auprès d’un panel de 4209 Canadiens.

https://www.lapresse.ca/covid-19/2020-08-10/covid-19-le-transport-en-commun-inquiete-les-usagers-selon-une-etude.php

 

Corollairement, les dirigeants des sociétés de TEC et les investisseurs privés (s'il y a lieu, comme pour le REM) dans celles-ci devraient s'inquiéter aussi.  Les revenus fondent beaucoup plus que les dépenses, qui sont fixes pour une bonne part.  Dans le cas spécifique du REM, dont la CDPQ-i est l'actionnaire majoritaire, une part majeure des revenus anticipés est calculée en fonction des kilomètres-passagers transportés.

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Texte très intéressant de Christian Savard sur le télétravail et les changements de mobilité à prévoir (ou ne pas prévoir plutôt)

Quote

Il faut qu'on parle du télétravail

En tant que DG, en tant que jeune père, et en tant que passionné de la ville et de la façon dont les humains y vivent, le télétravail est évidemment un sujet qui m’interpelle. Depuis que la COVID nous a transformés en cobayes de cette nouvelle organisation de vie, je m’informe et me questionne beaucoup. Je vous lis, je vous entends et j’aurais mille choses à dire. 

Je vous lis, quand vous annoncez que le télétravail est la nouvelle norme et sera la solution à tous les problèmes – congestion, émissions de gaz à effet de serre, pollution, conciliation travail-famille, coûts immobiliers, etc. 

Je voudrais nous rappeler que le télétravail concerne, somme toute, une assez faible proportion des gens. Moi aussi, je vis dans une bulle où tout le monde télétravaille depuis des mois. Mais dans les faits, la moitié du Québec a continué de se rendre à son travail, et le confinement a privé une personne sur cinq de son emploi. Nous sommes donc peut-être 30% à pouvoir, si les circonstances l’exigent, faire notre travail à distance. 

Je vous entends, pour certains, répéter que vous n’avez jamais été aussi heureux que depuis que vous restez à la maison. 

C’est possible, mais ce n’est pas le cas de tout le monde. La plupart des gens voudraient continuer de télétravailler, mais pas tout le temps, peut-être 2 ou 3 jours par semaine. Hop, on vient de faire baisser le potentiel du télétravail à 15%. Et comme plus de la moitié des déplacements ne concernent pas le travail, au final, adopter massivement le télétravail ne réduirait les déplacements que d’environ 5%. On est quand même loin d’une révolution. 

Cela dit, cette chronique ne vise pas à détourner du télétravail celles et ceux qui s’y plaisent. Je ne veux pas parler de choix individuels, mais de choix collectifs. Avant de mettre tous nos espoirs dans le télétravail, je crois que nous devons, collectivement, bien en cerner les enjeux pour concevoir des politiques publiques efficaces. 

Côté impacts collectifs, donc, pouvons-nous espérer limiter la congestion et réduire les émissions de gaz à effet de serre si nous éliminons 5% des déplacements? 

Pour la congestion, on assistera sans doute à un allègement temporaire, surtout à l’heure de pointe. La capacité libérée sur le réseau routier risque cependant d’être rapidement comblée, hélas, par ceux qui évitent actuellement le trafic. C’est le principe de la demande induite par une augmentation de capacité. 

Par contre, l’effet positif du télétravail sur le bilan carbone est loin d’être garanti. Quand tout le monde n’est pas confiné, les gens qui travaillent depuis chez eux semblent avoir tendance à se déplacer davantage pour d’autres motifs. Mais le risque du télétravail est surtout ailleurs, et nous avons commencé à le voir s’exprimer: libérés de la nécessité d’aller au bureau tous les jours, certains télétravailleurs vont s’installer plus loin, voire beaucoup plus loin. Rouleront-ils, à l’année, moins de kilomètres que dans leur vie passée? J’en doute, et mon inquiétude s’appuie sur les résultats d’études sérieuses. 

Bref, le télétravail réduit les déplacements… à certains moments, mais il pourrait aussi les augmenter, et il est la porte ouverte vers l’étalement urbain – on parle de télé-étalement. Vous comprendrez que pour un spécialiste du développement urbain durable, c’est plutôt préoccupant. 

C’est aussi en tant que directeur à la tête d’une équipe de 30 personnes que le télétravail m’intrigue. Comment ça va, la synergie, de votre côté? 

Il paraît que certaines personnes sont plus efficaces en télétravail, parce que moins stressées et moins dérangées. Mais d’après les experts, d’une manière générale, ce qui a rendu relativement “fluide” notre télétravail printanier, c’est que nous n’en faisons pas d’habitude! Nous connaissons vraiment les humains avec qui nous collaborons, et ça simplifie beaucoup les échanges professionnels. Cet effet va s’estomper avec le temps. Nous risquons alors de trouver le télétravail beaucoup plus ardu. Moi, ça commence à me peser de n’avoir jamais rencontré en vrai les petits nouveaux de notre équipe. 

Je dois admettre que cette réflexion sur le télétravail me fait avant tout mesurer ma chance, et les bénéfices de mes choix. Mes déplacements habituels sont agréables, que ce soit à vélo ou en bus, et plutôt courts. Les bureaux de Vivre en Ville sont idéalement situés, proches de nombreux partenaires et d’une diversité de services qui en font un deuxième milieu de vie pour notre équipe. Surtout, j’ai un milieu de travail stimulant, où la machine à café est un haut lieu de développement partenarial et de discussion intense. Je n’y renoncerai pas facilement, même si le télétravail reste une mesure occasionnelle de conciliation travail-vie personnelle fort appréciable. 

À propos de privilège, je nous invite à garder à l’esprit que le télétravail est justement essentiellement une affaire de privilégiés. Ce n’est pas moi qui le dis, ce sont les statistiques qui le montrent. Plus le niveau d’étude et le salaire sont élevés, plus on peut pratiquer le télétravail. Les emplois pénibles, au salaire minimum, qui offrent peu d’autonomie de décision, sont rarement propices au télétravail, qui est plutôt le fait des métiers de création, de communication, de recherche. 

Malgré ces réserves, le télétravail présente un potentiel réellement intéressant, et des bénéfices personnels et collectifs qu’il nous faut travailler à maximiser. Mais pour éviter qu’il amplifie des tendances négatives en matière de développement urbain, nous devons aussi travailler à renforcer toutes les actions nécessaires pour construire des villes durables: contrôle de l’étalement urbain, investissement dans les transports collectifs, localisation optimale des emplois, etc. 

Pour moi et pour beaucoup de ceux qui travaillent sur les questions d’aménagement et de développement durable, le télétravail, c’est un peu la nouvelle auto électrique: un nouveau mirage qui détourne les décideurs des actions plus profondes et  structurantes. 

Car une chose est sûre: que nous l’apprécions ou que nous le détestions, le télétravail n’a tout simplement pas le potentiel de sauver la planète. 

Pour lutter contre les changements climatiques, pour optimiser les infrastructures, pour améliorer la santé et la qualité de vie, les réflexions que nous portions avant la pandémie n’ont rien perdu de leur pertinence. Ne nous laissons pas distraire de l’ampleur des enjeux sous prétexte que nous avons installé le wifi au chalet. 

Prenez soin de vous et des vôtres, et j’espère que nous aurons bientôt l’occasion d’en discuter de vive voix !

https://vivreenville.org/nos-positions/chroniques/2020/il-faut-qu-on-parle-du-teletravail.aspx?fbclid=IwAR25gDCzbbkd83E9Op0pR-ExhYbCCbbtZC8ZadyCK9NmGPK_IXtnd6Z6IS8

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Les deux derniers messages rejoignent ce que je disais dans un autre fil. Les gens ont peurs des TEC et quand ils le peuvent prennent leur auto pour sortir de la ville et faire de la route. Rien de cela est encourageant pour les quartiers centraux qui ont une surcapacité de commerces et services pour leur habitants locaux. 

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Il y a 5 heures, Malek a dit :

Rien de cela est encourageant pour les quartiers centraux qui ont une surcapacité de commerces et services pour leur habitants locaux. 

Si c'est bien le cas, cette surcapacité permet aux résidents d'avoir une plus grande quantité et variété de commerces extrêmement proches de chez eux.  Si plusieurs de ces commerces ferment, les résidents devront se déplacer plus loin pour avoir accès à une offre semblable de commerces (ce qui pourrait être plus difficile à faire sans voiture) et ainsi perdront un important avantage de vivre dans un quartier central

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Il y a 8 heures, SkahHigh a dit :

Prise le mardi 18 août à 10h23

Contrairement à la croyance populaire, les gens reviennent dans le TC, lentement mais sûrement

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Est-ce que c'est un peu trop... modeste, comme reprise ?  J'espère que cela ne sera pas trop le cas. :begging:

 Du moins, un usager du métro portait ce matin un chandail... plutôt prémonitoire:P

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Petite échange amical entre Jean-Sébastien Cloutier (R-C) et Jean-François Codère (La Presse) sur la baisse du nombre d'usagers dans les TEC. 

Cette conversation a été supprimée du fil Twitter de Jean-Séb Cloutier, mais j'ai eu le temps d'en faire une capture d'écran avant. ^_^

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Conclusion: les porte-paroles du MTQ et de la Ville semble être dans les patates.  Yum Yum ! :P

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Edit: Je sais. Le MTQ a été créé 10 ans après Yum Yum, en 1969. Merci wiki !

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il y a 12 minutes, Chuck-A a dit :

Petite échange amical entre Jean-Sébastien Cloutier (R-C) et Jean-François Codère (La Presse) sur la baise du nombre d'usagers dans les TEC. ^_^

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https://twitter.com/jsebcloutier/status/1299002249478369281

Conclusion: les porte-paroles du MTQ et de la Ville semble être dans les patates.  Yum Yum ! :P

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Edit: Je sais. Le MTQ a été créé 10 ans après Yum Yum, en 1969. Merci wiki !

Je me disais justement que la circulation automobile pourrait augmenter. Plusieurs ne veulent peut-être pas prendre le TC alors qu'il le prenaient. Peut-être certains étudiants se feront donner des lifts ou empreuterons la voiture. Mais c'est certains que beaucoup de «col blanc» qui prenaient le TC sont encore (et peut-être pour de bons) en télétrvail. À voir dans les prochains mois...

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