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Économie du Québec ​​


Normand Hamel

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24 minutes ago, fmfranck said:

La rareté crée des hausses salariales dans les emplois que OUSB a mentionné? C'est Legault l'employeur dans ces domaines, et il a dit non à une hausse salariale pour la majorité des employés de l'État. :/

C'est en cours, pour les profs c'est réglé.  On l'a vu pour les préposés l'an dernier.

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Il y a 2 heures, p_xavier a dit :

Hmmmm. Rareté donne des hausses salariales, c'est ça le but.  Et pour les autres :

 

Si il veut faire fermer des entreprises Legault est bien parti. 

 

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3 minutes ago, andre md said:

Bonjour inflation. Comme dans les années 70 quand les salaires augmentaient beaucoup.

Ah les fameuses années 70 où monsieur et madame tout le monde voyait son salaire bondir en adéquation avec le coût de la vie, mais la bourse a stagné pendant 10 ans avec de violents va et viens. Voyons voir ce qui va se passer avec la bourse actuelle qui monte au firmament....... Est-on au top du Monstre à La Ronde? Qui dit inflation dit montée des taux bancaires, dit montée des taux hypothécaires, dit baisse des prix de l'immobilier et chute de la bourse. Je ne pense pas que Legault veuille ça, mais il n'est pas à une contradiction près.

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il y a 21 minutes, Rocco a dit :

Ah les fameuses années 70 où monsieur et madame tout le monde voyait son salaire bondir en adéquation avec le coût de la vie, mais la bourse a stagné pendant 10 ans avec de violents va et viens. Voyons voir ce qui va se passer avec la bourse actuelle qui monte au firmament....... Est-on au top du Monstre à La Ronde? Qui dit inflation dit montée des taux bancaires, dit montée des taux hypothécaires, dit baisse des prix de l'immobilier et chute de la bourse. Je ne pense pas que Legault veuille ça, mais il n'est pas à une contradiction près.

Legault devraient aller faire un tour en Argentine. Les salaires qui augmentent de 20% et l'inflation qui grimpe a 50%. 

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La question est: est-ce qu'on a un bassin de main-d'œuvre potentielle au Québec pour faire fasse à la demande des entreprises?  Oui, il y a des chômeurs au Québec, mais il faut se demander pourquoi ces personnes sont au chômage.  Si par exemple, des personnes ont un handicap qui les empêche de faire un travail physique, avoir une demande pour des employés en construction ne les aidera pas.  Des personnes fonctionnellement analphabètes sont aussi limitées par les types d'emplois qu'elles peuvent occuper.  Il y a aussi des personnes qui ont des problèmes de santé mentale ou de dépendance.  Et il y a aussi le problème des personnes qui ne veulent rien faire ou dont les exigences sont trop élevées - voir cet article:

https://www.lapresse.ca/affaires/2021-05-03/emploi/des-jeunes-exigeants-et-difficiles-a-retenir.php

J'ai lu un article ces dernières semaines qui disait qu'il y avait une hausse d'inscriptions dans des cours pour les métiers de la construction.  C'est une très bonne nouvelle.  Cependant, où auraient été ces étudiants autrement?  SI on gagne des travailleurs de la construction au dépends d'ingénieurs, sommes-nous vraiment gagnants?  Si d'un autre côté on va chercher des jeunes qui sont intéressés par du travail manuel et pas par des études plus poussées et qui auraient autrement fait un travail en usine au salaire minimum ou bien dans la restauration rapide, ou pire, auraient vécu sur le BS, alors on est gagnants.

Ça prend 3 choses pour progresser dans le milieu de l'emploi:  la volonté, l'ambition de la faire; la capacité; et l'opportunité.  Ces temps-ci l'opportunité est définitivement là.  La volonté, c'est variable d'une personne à l'autre (une augmentation des salaires pourra aller chercher les plus "fines bouches").  La capacité est un autre facteur.  Si on ne veut pas aller chercher des employés à l'étranger, il faudra mieux former les résidents sans emplois pour leur permettre d'avoir un bon emploi (formation technique, alphabétisation, éducation, francisation).  Si on parle d'éducation, alors ça prend des années, mais d'autres types de formations plus pointues peuvent être plus rapides.  Des meilleurs programmes pour combattre la dépendance et pour soigner les maladies mentales pourraient aider à rendre des gens plus employables.

En gros, il faudrait savoir quel est l'état du bassin potentiel de main-d'œuvre qui est sans emploi ou sous employé, et déterminer ce que ça prendrait pour que ces personnes se trouvent un emploi ou un meilleur emploi.  Il faudra aussi évaluer ce qu'un mouvement de personnel signifiera pour les milieux à plus faible salaire (et à plus faible valeur ajoutée).  Autre chose à ajouter: c'est une opportunité en or pour les entreprises pour se moderniser à améliorer leur productivité.

 

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Il y a 8 heures, ToxiK a dit :

La question est: est-ce qu'on a un bassin de main-d'œuvre potentielle au Québec pour faire fasse à la demande des entreprises?  Oui, il y a des chômeurs au Québec, mais il faut se demander pourquoi ces personnes sont au chômage.  Si par exemple, des personnes ont un handicap qui les empêche de faire un travail physique, avoir une demande pour des employés en construction ne les aidera pas.  Des personnes fonctionnellement analphabètes sont aussi limitées par les types d'emplois qu'elles peuvent occuper.  Il y a aussi des personnes qui ont des problèmes de santé mentale ou de dépendance.  Et il y a aussi le problème des personnes qui ne veulent rien faire ou dont les exigences sont trop élevées - voir cet article:

https://www.lapresse.ca/affaires/2021-05-03/emploi/des-jeunes-exigeants-et-difficiles-a-retenir.php

J'ai lu un article ces dernières semaines qui disait qu'il y avait une hausse d'inscriptions dans des cours pour les métiers de la construction.  C'est une très bonne nouvelle.  Cependant, où auraient été ces étudiants autrement?  SI on gagne des travailleurs de la construction au dépends d'ingénieurs, sommes-nous vraiment gagnants?  Si d'un autre côté on va chercher des jeunes qui sont intéressés par du travail manuel et pas par des études plus poussées et qui auraient autrement fait un travail en usine au salaire minimum ou bien dans la restauration rapide, ou pire, auraient vécu sur le BS, alors on est gagnants.

Ça prend 3 choses pour progresser dans le milieu de l'emploi:  la volonté, l'ambition de la faire; la capacité; et l'opportunité.  Ces temps-ci l'opportunité est définitivement là.  La volonté, c'est variable d'une personne à l'autre (une augmentation des salaires pourra aller chercher les plus "fines bouches").  La capacité est un autre facteur.  Si on ne veut pas aller chercher des employés à l'étranger, il faudra mieux former les résidents sans emplois pour leur permettre d'avoir un bon emploi (formation technique, alphabétisation, éducation, francisation).  Si on parle d'éducation, alors ça prend des années, mais d'autres types de formations plus pointues peuvent être plus rapides.  Des meilleurs programmes pour combattre la dépendance et pour soigner les maladies mentales pourraient aider à rendre des gens plus employables.

En gros, il faudrait savoir quel est l'état du bassin potentiel de main-d'œuvre qui est sans emploi ou sous employé, et déterminer ce que ça prendrait pour que ces personnes se trouvent un emploi ou un meilleur emploi.  Il faudra aussi évaluer ce qu'un mouvement de personnel signifiera pour les milieux à plus faible salaire (et à plus faible valeur ajoutée).  Autre chose à ajouter: c'est une opportunité en or pour les entreprises pour se moderniser à améliorer leur productivité.

 

Ironiquement l'homme le plus riche du Québec Lino Saputo est un immigrant.

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C'est la pénurie de main-d'œuvre qui appauvrit l'économie du Québec

Gérald Fillion - Radio-Canada

Nous sommes 10 clients dans un café bien ensoleillé du centre-ville. Nous gagnons chacun environ 55 000 $ en moyenne. Mitch Garber, Pierre Karl Péladeau et Alain Bouchard entrent dans le café. D’un coup, le salaire moyen augmente. Mais sommes-nous, tous, plus riches?

Moi, mon obsession, c’est d’augmenter le salaire moyen au Québec. À chaque fois que je rentre un immigrant qui gagne moins de 56 000 [$], j’empire mon problème. À chaque fois que je rentre un immigrant qui gagne plus de 56 000 [$], j’améliore ma situation, a déclaré François Legault vendredi dernier devant les membres du Conseil du patronat du Québec.

Avec une telle vision, François Legault cherche à augmenter le niveau total de richesse du Québec afin de réduire l’écart avec l’Ontario. Mais en affirmant que d’ajouter des emplois à moins de 56 000 $ par année vient empirer le problème, il semble oublier que la majorité des Québécois ne gagnent pas le salaire moyen et que la grande majorité des postes vacants disponibles sont aussi sous la barre du salaire moyen.

Mon exemple des clients dans un café où trois multimillionnaires font leur entrée démontre de façon très simple que le salaire moyen seul ne peut être l'unique mesure de la richesse. Et s’il est absolument souhaitable de voir les salaires augmenter, doit-on pour autant risquer d’aggraver la pénurie de main-d'œuvre en privilégiant seulement l’immigration pour les postes qui dépassent le salaire moyen?

L’immigration n’est pas la seule solution à la pénurie de main-d'œuvre, bien sûr. Mais elle fait partie du coffre à outils. Les entreprises ont besoin de solutions pour calmer cette pénurie. Et contrairement à ce que certains peuvent croire, non, une pénurie de main-d'œuvre n’est pas un beau problème.

C’est un ralentisseur économique, c’est contre-productif, cela restreint la croissance de la production, l’expansion des entreprises et, ultimement, cela peut réduire les possibilités d’améliorer les conditions de travail des employés qui sont déjà dans les entreprises.

Depuis des années, plusieurs secteurs d’activité sont aux prises avec une pénurie de main-d'œuvre. Au quatrième trimestre 2020, on comptait près de 148 460 postes vacants au Québec, soit un taux de 4,1 %, ce qui est historiquement très élevé. C’est énorme.

À l'heure actuelle, le secteur qui a le besoin le plus criant, c’est la santé et les services sociaux. Selon Statistique Canada, il y avait 31 835 postes vacants au Québec dans ce secteur au quatrième trimestre 2020 avec un salaire moyen offert de 21,90 $ l’heure.

Nous sommes loin du salaire moyen à 28,20 $ l’heure en 2020, qui permettrait d’atteindre le salaire moyen des employés à temps plein au Québec, à 54 990 $, ce qui est tout près du montant de 56 000 $ évoqué par le premier ministre.

Au second rang des secteurs qui ont un grand besoin de main-d’oeuvre se trouve le commerce de détail : 20 310 postes vacants à la fin de 2020 avec un salaire horaire moyen offert de 14,95 $. C’est 53 % seulement du salaire moyen au Québec.

Ensuite, dans la fabrication, on compte 17 530 postes à pourvoir à un salaire moyen offert de 20,45 $ l'heure. Dans l’hébergement et la restauration, on dénombre 11 385 postes vacants, à 14,15 $ l’heure en moyenne.

Environ 60 % des employés à temps plein au Québec ne gagnent pas 28 $ l’heure et n’atteignent pas le salaire moyen.

Il est primordial d'augmenter la productivité dans les entreprises et de miser sur des emplois et des secteurs à valeur ajoutée. Mais la réalité, c’est que le tissu économique est aussi fait de postes et de fonctions qui demandent différents niveaux de qualifications et d’aptitudes. Il y a des tâches dans la société qui demandent moins de formation, dont la valeur à la demande est peu élevée, et qui exigent ainsi des salaires moins élevés.

De plus, le modèle d’affaires d’un grand nombre d’industries s’appuie sur une structure de coûts parfois fragile, avec des marges de profits qui sont faibles.

Et il y a des activités économiques qui, en amont, tournent à des salaires de 15 $ ou 20 $ l’heure, mais qui viennent alimenter d’autres activités, qui offrent des salaires plus élevés, à 30 $ ou 40 $ l’heure. Tout est lié. C’est une chaîne d’approvisionnement ou une chaîne de montage, et chaque maillon de la chaîne a besoin d’être soutenu.

Par ailleurs, dans un très grand nombre d’emplois, les salaires varient en fonction de l’expérience, de l’expertise, de l’ancienneté, du marché et d’autres critères. Il est possible qu'au cours des premières années dans un poste, vous soyez rémunérés sous le salaire moyen et que, dans les années suivantes, en grimpant dans l'échelle, vous vous retrouviez avec une paie qui dépasse le salaire moyen.

Ce sont les salaires de tous les citoyens qui doivent augmenter afin de donner à chacun un meilleur pouvoir d’achat et une meilleure qualité de vie, bien que le salaire ne soit pas du tout le seul facteur à considérer. En ce sens, le premier ministre a raison de faire pression sur le patronat afin d’encourager les entreprises à améliorer les conditions de travail de leurs employés.

Et pour faire preuve d’une cohérence complète avec son objectif d’augmenter les salaires, François Legault a le pouvoir aujourd’hui d’agir et d’augmenter davantage le salaire minimum ou d’accorder les hausses de salaire que demandent les travailleurs du secteur public.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1790287/penurie-main-oeuvre-richesse-appauvrissement-economie-emploi-salaires

Screen Shot 2021-05-05 at 3.12.43 PM.png

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