Aller au contenu
publicité

Économie du Québec ​​


Normand Hamel

Messages recommendés

Il y a 1 heure, ToxiK a dit :

Bravo pour ces deux hommes.  Je note aussi qu'aussitôt qu'ils ont terminé leurs études subventionnées par le gouvernement du Québec, ils ont quitté le Québec pour faire bénéficier les autres provinces de leur nouvelle éducation.  C'est très généreux de notre part, n'est-ce pas ?

Bof si tu le voit comme ca. Par contre on a un fabuleux intitut de neurologie reconnu a travers le monde. Affilié a l'université McGill. Ceux qui étudie a cette institut en Neurologie ont de bonne chance de rester ici. D'ailleurs un Ontarien de Toronto a fait un don de 20 millions de $ a l'institut de Neurologie.

https://www.lapresse.ca/actualites/sante/201612/16/01-5052049-don-de-20-millions-a-linstitut-neurologique-de-montreal.php

Rajoute aussi ceux qui viennent étudier en intelligence artificiel a Mcgill et université de montreal. Qui sont en partnership.

Et explique moi pourquoi les autres universités canadiennes ne chargent pas 17 000$ aux étudiants des autres provinces.

Tout ces étudiants qui viennent ici qu'ils restent au Quebec ou non. Aide a maintenir nos centres d'excellence que sont les universités.

Faut vraiment etre bouché pour voir cela comme un cadeau aux autres.

Pourquoi en Europe le programme Erasmus existe tu crois. C'est pourtant subventionner par les pays europeens. Ya surement un avantage a le faire.

  • Like 2
  • D'accord 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

publicité
Il y a 3 heures, andre md a dit :

Bof si tu le voit comme ca. Par contre on a un fabuleux intitut de neurologie reconnu a travers le monde. Affilié a l'université McGill. Ceux qui étudie a cette institut en Neurologie ont de bonne chance de rester ici. D'ailleurs un Ontarien de Toronto a fait un don de 20 millions de $ a l'institut de Neurologie.

https://www.lapresse.ca/actualites/sante/201612/16/01-5052049-don-de-20-millions-a-linstitut-neurologique-de-montreal.php

Rajoute aussi ceux qui viennent étudier en intelligence artificiel a Mcgill et université de montreal. Qui sont en partnership.

Et explique moi pourquoi les autres universités canadiennes ne chargent pas 17 000$ aux étudiants des autres provinces.

Tout ces étudiants qui viennent ici qu'ils restent au Quebec ou non. Aide a maintenir nos centres d'excellence que sont les universités.

Faut vraiment etre bouché pour voir cela comme un cadeau aux autres.

Pourquoi en Europe le programme Erasmus existe tu crois. C'est pourtant subventionner par les pays europeens. Ya surement un avantage a le faire.

Rien n'empêchera ces étudiants de venir quand même, même avec l'augmentation des coûts, ces études coûtent souvent moins cher qu'ailleurs au Canada (surtout dans les programmes plus prestigieux des universités plus prestigieuses, comme une comparaison entre McGill et l'Université de Toronto par exemple), encore plus si on comptabilise les dépenses de logements et du coût de la vie en général qui sont bien moins chers à Montréal qu'à Toronto et Vancouver.

Notons que les études à la maitrise, au doctorat et au post-doctorat ne sont pas visées par ces hausses de frais justement parce que ces étudiants font souvent de la recherche et qu'ils sont probablement plus à même de rester dans le milieu qui les a formé (s'ils ont accès à des fonds et à des équipements de qualité).  Ça inclue la neurologie et l'intelligence artificielle.

Les autres provinces ne chargent pas plus cher parce que les étudiants anglophones des autres provinces ont davantage de chances de rester dans des provinces anglophones.  On va me dire que le Québec n'a qu'à être plus anglophone, mais une anglicisation galopante est justement ce qu'on cherche à éviter.  L'Europe est un milieu différent, il n'y a pas une langue qui est parlée par près de 80 % de la population et qui aimerait bien augmenter considérablement sa part de marché, mais il y a plusieurs langues de force et de vigueur similaires.  De plus, je crois que les Européens sont généralement beaucoup plus ouverts d'apprendre les langues des autres pays d'Europe.  On n'entendra jamais un Européen dire: "on a gagné sur les Plaines d'Abraham, on n'a pas à apprendre le français..."

  • D'accord 2
  • Haha 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le 2023-10-28 à 07:21, ToxiK a dit :

Rien n'empêchera ces étudiants de venir quand même, même avec l'augmentation des coûts, ces études coûtent souvent moins cher qu'ailleurs au Canada (surtout dans les programmes plus prestigieux des universités plus prestigieuses, comme une comparaison entre McGill et l'Université de Toronto par exemple), encore plus si on comptabilise les dépenses de logements et du coût de la vie en général qui sont bien moins chers à Montréal qu'à Toronto et Vancouver.

Notons que les études à la maitrise, au doctorat et au post-doctorat ne sont pas visées par ces hausses de frais justement parce que ces étudiants font souvent de la recherche et qu'ils sont probablement plus à même de rester dans le milieu qui les a formé (s'ils ont accès à des fonds et à des équipements de qualité).  Ça inclue la neurologie et l'intelligence artificielle.

Les autres provinces ne chargent pas plus cher parce que les étudiants anglophones des autres provinces ont davantage de chances de rester dans des provinces anglophones.  On va me dire que le Québec n'a qu'à être plus anglophone, mais une anglicisation galopante est justement ce qu'on cherche à éviter.  L'Europe est un milieu différent, il n'y a pas une langue qui est parlée par près de 80 % de la population et qui aimerait bien augmenter considérablement sa part de marché, mais il y a plusieurs langues de force et de vigueur similaires.  De plus, je crois que les Européens sont généralement beaucoup plus ouverts d'apprendre les langues des autres pays d'Europe.  On n'entendra jamais un Européen dire: "on a gagné sur les Plaines d'Abraham, on n'a pas à apprendre le français..."

Les etudiants vont rester la ou il y a des jobs. Je ne crois pas qu'il y a beaucoup de poste disponible dans plusieurs province. Et pourtant les universités du ROC  ne chargent pas le plein prix a ceux des autres provinces.

Et c'est quoi ton point encore avec Erasmus l'europe et les langues?  Ca coute de l'argent ce programme. Et pourtant il le finance.  Ils veulent  que leurs universités soit plus diversifié.  Ici on en fait une question politique. C'est payant politiquement de serrer la vis aux anglos.  Montreal n'a rien envier aux villes europeenes on est peut etre plus trilingues que beaucoup d'entre ces villes. 

Désolé de le dire mais on a besoin de l'anglais. Va a Toulouse en France chez Airbus tu va voir que beaucoup de truc se passe en anglais dans les dèpartements d'ingenerie.

 

Montreal est sur une mauvaise tangente. Moins de nouvelles constructions a des niveaus le plus bas. Ce qui va entrainer les prix des loyers et maisons a la hausse. Lentement mais surement on rattrape les prix des autres. L'inflation au Quebec est d'ailleurs plus élevé que dans tout les autres provinces.

Prix des etudes plus élevé ici a 17000$ pour des universités en perte de vitesse mcgill qui etait toujours au premier rang auparavant.

Sj je suis un etudiants de saskatoon pourquoi j'irai a Montreal.  Je viserai a aller a la meilleure universitè avec les meilleurs programmes.

Si Mcgill est la top je serai pret a payer le prix plus élevé mais c'est pas le cas.

(on a gagné sur les Plaines d'Abraham, on n'a pas à apprendre le français...")

Bob Gainey , Larry Robinson, Steve Shut .... des anglos de l'ontario ont appris le francais.  pour faire partie de la gang.

Si le francais est en pente descendante a Montreal c'est beaucoup parceque les quebecois francophones ont quitté pour la banlieue.

Et meme la banlieue rapproché comme Laval n'est plus  vraiment peuplé autant de Quebecois de souche comme on dit.

Il fut une époque au 19 ieme siecle oú Montréal était majorairement peuplé de personnes d'origine brittanique et cela a changé graduellement avec la migration des francophone vers la ville.

On voit le phenomene inverse aujourd'hui.

 

  • D'accord 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 20 heures, andre md a dit :

Désolé de le dire mais on a besoin de l'anglais. Va a Toulouse en France chez Airbus tu va voir que beaucoup de truc se passe en anglais dans les dèpartements d'ingenerie.

C'est normal car l'anglais est la langue de l'aéronautique. D'ailleurs, à moins d'être un technicien de surface, il faut absolument être bilingue (ENG +FR) pour être engagé chez Airbus à Toulouse. 

 

Il y a 20 heures, andre md a dit :

Bob Gainey , Larry Robinson, Steve Shut (sic) .... des anglos de l'ontario ont appris le francais.  pour faire partie de la gang.

Tu as oublié l'anglo ontarien du CH qui parle le mieux le Français : Dryden. 

Contrairement à ces quelques exceptions, je peux te nommer une tonne d'autres joueurs du CH qui ne connaissaient que quelques mots de Français dont « Bonejeur » et « Meurci ». Les pires étant des joueurs qui ont fait presque toute leur carrière à Montréal et qui à leur retraite étaient encore unilingues : Carey Price (15 ans), Max Pacioretti (9 ans) ou Mats Naslund (8 ans comme le grand Ken)) 

  • D'accord 1
  • Sad 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 21 heures, andre md a dit :

Les etudiants vont rester la ou il y a des jobs. Je ne crois pas qu'il y a beaucoup de poste disponible dans plusieurs province. Et pourtant les universités du ROC  ne chargent pas le plein prix a ceux des autres provinces.

Et c'est quoi ton point encore avec Erasmus l'europe et les langues?  Ca coute de l'argent ce programme. Et pourtant il le finance.  Ils veulent  que leurs universités soit plus diversifié.  Ici on en fait une question politique. C'est payant politiquement de serrer la vis aux anglos.  Montreal n'a rien envier aux villes europeenes on est peut etre plus trilingues que beaucoup d'entre ces villes. 

Désolé de le dire mais on a besoin de l'anglais. Va a Toulouse en France chez Airbus tu va voir que beaucoup de truc se passe en anglais dans les dèpartements d'ingenerie.

 

Montreal est sur une mauvaise tangente. Moins de nouvelles constructions a des niveaus le plus bas. Ce qui va entrainer les prix des loyers et maisons a la hausse. Lentement mais surement on rattrape les prix des autres. L'inflation au Quebec est d'ailleurs plus élevé que dans tout les autres provinces.

Prix des etudes plus élevé ici a 17000$ pour des universités en perte de vitesse mcgill qui etait toujours au premier rang auparavant.

Sj je suis un etudiants de saskatoon pourquoi j'irai a Montreal.  Je viserai a aller a la meilleure universitè avec les meilleurs programmes.

Si Mcgill est la top je serai pret a payer le prix plus élevé mais c'est pas le cas.

(on a gagné sur les Plaines d'Abraham, on n'a pas à apprendre le français...")

Bob Gainey , Larry Robinson, Steve Shut .... des anglos de l'ontario ont appris le francais.  pour faire partie de la gang.

Si le francais est en pente descendante a Montreal c'est beaucoup parceque les quebecois francophones ont quitté pour la banlieue.

Et meme la banlieue rapproché comme Laval n'est plus  vraiment peuplé autant de Quebecois de souche comme on dit.

Il fut une époque au 19 ieme siecle oú Montréal était majorairement peuplé de personnes d'origine brittanique et cela a changé graduellement avec la migration des francophone vers la ville.

On voit le phenomene inverse aujourd'hui.

 

Si les étudiants vont là où sont les jobs, alors c'est notre marché du travail qui va les attirer, pas nos subventions.

L'Union européenne a une population d'environ 450 millions de personnes, le Canada est à 40 millions.  Sans compter que l'Europe est plus hétérogène linguistiquement et économiquement que l'Amérique du Nord.  La culture américano-canadienne (anglophone, bien évidement) ne cherche pas tant à comprendre la culture québécoise, mais davantage à nier sa distinction et au final l'absorber complètement.  Je ne suis pas certain que l'Europe serait aussi ouverte qu'elle ne l'est maintenant si elle était la souris qui devait partager son lit avec un éléphants qui bouge beaucoup durant son sommeil...  À ce niveau, nous avons avantage de prioriser les étudiants mondiaux (surtout ceux de la francophonie) plutôt que les étudiants canadiens si on veut une plus grande diversité culturelle.  Si on veut augmenter notre taux de trilinguisme, ce n'est pas en allant chercher des anglophones qui vont être satisfaits de baragouiner Oui, Non, Bonjour à la fin de leurs études que ça va se faire.  On a plus de chance de réaliser cet objectif avec des étudiants d'en dehors de l'Anglosphère, où la suprématie de l'anglais n'est pas encore établie.

McGill a le prestige, maintenant son prix va avec son prestige.  McGill est le top au Canada et se classe très bien au niveau mondial.  De plus, Montréal est une des villes qui coutent le moins cher pour les étudiants, ça rentre en compte dans le calcul final.

Les années 1970 étaient une autre époque, les joueurs de hockey d'aujourd'hui n'apprennent plus le français (en fait, ils savent qu'ils peuvent être échangés à tout moment, alors pourquoi faire l'effort).  (D'ailleurs, quand les Québécois veulent que le capitaine du Canadien parle français ou s'insurgent quand on joue un match sans le moindre Québécois dans l'équipe, ils se font traiter de pleurnichards par le RDC.  Mais Vladimir Guerrero Jr est le seul joueur des Blue Jays à ne pas parler anglais et il y a eu des hauts cris dans ce même RDC parce qu'il y a UN joueur de l'équipe qui ne parle par anglais.  Doubles standards ???).

Je crois que Montréal n'a jamais réellement eu une population majoritairement britannique, c'est seulement que ceux-ci dominaient tellement économiquement et culturellement qu'ils prenaient toute la place.  C'est le risque que nous courrons avec l'omniprésence de la culture américaine; il risque de ne plus y avoir de place pour notre propre culture au Québec.  La question à se poser: est-ce que les immigrants qui viennent à Montréal viennent s'installer au Québec, dans le but de s'intégrer à la culture québécoise ou bien viennent-ils aux États-Unis junior pour s'isoler dans un Montréal qui ne veut rien savoir de la francophonie?  Notre survie dépend de cette question, c'est pour ça qu'il faut bien choisir nos immigrants.

  • D'accord 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Administrateur

Ce que le Globe and Mail publie comme piece d'opinion

LETTERS TO THE EDITOR

‘The downfall of McGill, not to mention the downfall of the provincial economy and Montreal’s downtown.’ Quebec doubles out-of-province tuition, plus other letters to the editor for Oct. 29

 

 

 

French considerations

Re “Bilingualism is flourishing in Montreal, and that’s a political problem” (Report on Business, Oct. 24): I am proud to be a McGill University graduate (BA ‘66) and am totally dismayed at the Quebec government’s plan to double tuition for out-of-province students.

Most students attend universities in cities that they did not live in. After graduation, some leave, some stay and some return at a later date. This is the norm and to be expected.

For Quebec to take a stand to discourage students from other provinces feels ludicrous and will likely be the downfall of McGill, not to mention the downfall of the provincial economy and Montreal’s downtown.

I hope that this decision is quickly reversed.

Carole Krasnow Lieberman Vancouver

 

Note that English is the universal language of science and technology and many other disciplines. Imagine the outcry in academia at Quebec’s French universities, if the government decreed that all scholarly works be published in French.

Joe Shorthouse Retired professor, Laurentian University; Sudbury

 

Another seldom mentioned, but now more notable, note is that students from France pay the same as Quebeckers. This was brought to my attention by three French students who were my daughter’s friends while she studied there.

Ronald Boaks Niagara-on-the-Lake, Ont.

 

 

https://apple.news/Aldt_dK0cS5SuBdD0JQwqCg

 

  • Thanks 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 14 heures, KOOL a dit :

C'est normal car l'anglais est la langue de l'aéronautique. D'ailleurs, à moins d'être un technicien de surface, il faut absolument être bilingue (ENG +FR) pour être engagé chez Airbus à Toulouse. 

 

Tu as oublié l'anglo ontarien du CH qui parle le mieux le Français : Dryden. 

Contrairement à ces quelques exceptions, je peux te nommer une tonne d'autres joueurs du CH qui ne connaissaient que quelques mots de Français dont « Bonejeur » et « Meurci ». Les pires étant des joueurs qui ont fait presque toute leur carrière à Montréal et qui à leur retraite étaient encore unilingues : Carey Price (15 ans), Max Pacioretti (9 ans) ou Mats Naslund (8 ans comme le grand Ken)) 

Une bonne partie de l'explication pour cela c'est qu'a l'époque il y avait un bon bassin de bon  joueur francophone avec le Canadien. Que ce soit Guy Lafleur, Serge Savard, Cournoyer , Guy Lapointe, Jacques Lemaire etc... tu rajoute des joueurs anglophone au mix c'est pas surprenant qu'ils veulent volontairement apprendre le francais pour faire partie de la gang.

Maintenant on oublie ca on voit le resultat le canadien ne gagne pas, la chimie n'est plus la.

On peut voir la meme chose avec le Real Madrid au foot , un bon bassin de joueur hispanique pas pour rien que beaucoup de joueurs etrangers du real madrid qui parlent une autre langue apprennent l'espagnol contrairement au Paris St Germain ou presqu'aucun joueurs etranger n'apprend le francais.

 

  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 15 heures, ToxiK a dit :

Si les étudiants vont là où sont les jobs, alors c'est notre marché du travail qui va les attirer, pas nos subventions.

L'Union européenne a une population d'environ 450 millions de personnes, le Canada est à 40 millions.  Sans compter que l'Europe est plus hétérogène linguistiquement et économiquement que l'Amérique du Nord.  La culture américano-canadienne (anglophone, bien évidement) ne cherche pas tant à comprendre la culture québécoise, mais davantage à nier sa distinction et au final l'absorber complètement.  Je ne suis pas certain que l'Europe serait aussi ouverte qu'elle ne l'est maintenant si elle était la souris qui devait partager son lit avec un éléphants qui bouge beaucoup durant son sommeil...  À ce niveau, nous avons avantage de prioriser les étudiants mondiaux (surtout ceux de la francophonie) plutôt que les étudiants canadiens si on veut une plus grande diversité culturelle.  Si on veut augmenter notre taux de trilinguisme, ce n'est pas en allant chercher des anglophones qui vont être satisfaits de baragouiner Oui, Non, Bonjour à la fin de leurs études que ça va se faire.  On a plus de chance de réaliser cet objectif avec des étudiants d'en dehors de l'Anglosphère, où la suprématie de l'anglais n'est pas encore établie.

McGill a le prestige, maintenant son prix va avec son prestige.  McGill est le top au Canada et se classe très bien au niveau mondial.  De plus, Montréal est une des villes qui coutent le moins cher pour les étudiants, ça rentre en compte dans le calcul final.

Les années 1970 étaient une autre époque, les joueurs de hockey d'aujourd'hui n'apprennent plus le français (en fait, ils savent qu'ils peuvent être échangés à tout moment, alors pourquoi faire l'effort).  (D'ailleurs, quand les Québécois veulent que le capitaine du Canadien parle français ou s'insurgent quand on joue un match sans le moindre Québécois dans l'équipe, ils se font traiter de pleurnichards par le RDC.  Mais Vladimir Guerrero Jr est le seul joueur des Blue Jays à ne pas parler anglais et il y a eu des hauts cris dans ce même RDC parce qu'il y a UN joueur de l'équipe qui ne parle par anglais.  Doubles standards ???).

Je crois que Montréal n'a jamais réellement eu une population majoritairement britannique, c'est seulement que ceux-ci dominaient tellement économiquement et culturellement qu'ils prenaient toute la place.  C'est le risque que nous courrons avec l'omniprésence de la culture américaine; il risque de ne plus y avoir de place pour notre propre culture au Québec.  La question à se poser: est-ce que les immigrants qui viennent à Montréal viennent s'installer au Québec, dans le but de s'intégrer à la culture québécoise ou bien viennent-ils aux États-Unis junior pour s'isoler dans un Montréal qui ne veut rien savoir de la francophonie?  Notre survie dépend de cette question, c'est pour ça qu'il faut bien choisir nos immigrants.

De 1831 a 1865 Montreal était majoritairement anglophone selon le recensement. 

https://www.erudit.org/en/journals/uhr/1999-v28-n1-uhr0646/1016556ar.pdf

https://chronomontreal.uqam.ca/chronologie/3153-majorite-anglophone

Pour ce qui est de l'Europe les petits pays ont un méchant problème beaucoup plus grave que nous.

Une langue unique pour plusieurs pays et un très petit bassin de locuteur .  Population vieillissante et en diminution. Et meme l'immigration ne peut vraiment les aider.  

En Belgique les néerlandais de flandre sont inquiet avec les  immigrants qui ne veulent pas apprendre le flamant et passe au français plutôt.

Au Quebec on a l'avantage de parler français et la possibilité d'avoir accès a des immigrants qui connaissent deja la langue. 

Le français  quand meme pas trop difficile a apprendre contrairement au Hongrois ou encore les langues slaves.

Surement une des langue qui se rapproche le plus de l'anglais avec peut être le néerlandais et l'allemand.  

Je parle beaucoup avec de jeunes indiens dernièrement plusieurs était étonné de savoir que le gouvernement du Québec payait les études en français si ils vont en region. Plusieurs serai prêt a y aller et apprendre le français en meme temps. 

Pas surpris de cela quand je vois l'université du cap breton en nouvelle écosse avec 9000 étudiant et dont environ 7000 étudiants sont indiens.

On parle d'une ville d'a peine 30 000 habitant très peu de possibilité d'y trouver un travail  et un logement pour un tel nombre. 

Ne pas oublier que les étudiant indiens que le canada reçoit sont pour beaucoup de la classe moyenne aisée de l'Inde. Pas tout les étudiants étrangers qui peut se permette de payer 16 000$  a 45 000$ par année. Pour cela que le Canada favorise les indiens versus les africains qui sont moins en moyens. Le racisme n'a rien a voir. Money Talk comme on dit. 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le 2023-10-30 à 23:33, andre md a dit :

De 1831 a 1865 Montreal était majoritairement anglophone selon le recensement. 

https://www.erudit.org/en/journals/uhr/1999-v28-n1-uhr0646/1016556ar.pdf

https://chronomontreal.uqam.ca/chronologie/3153-majorite-anglophone

Pour ce qui est de l'Europe les petits pays ont un méchant problème beaucoup plus grave que nous.

Une langue unique pour plusieurs pays et un très petit bassin de locuteur .  Population vieillissante et en diminution. Et meme l'immigration ne peut vraiment les aider.  

En Belgique les néerlandais de flandre sont inquiet avec les  immigrants qui ne veulent pas apprendre le flamant et passe au français plutôt.

Au Quebec on a l'avantage de parler français et la possibilité d'avoir accès a des immigrants qui connaissent deja la langue. 

Le français  quand meme pas trop difficile a apprendre contrairement au Hongrois ou encore les langues slaves.

Surement une des langue qui se rapproche le plus de l'anglais avec peut être le néerlandais et l'allemand.  

Je parle beaucoup avec de jeunes indiens dernièrement plusieurs était étonné de savoir que le gouvernement du Québec payait les études en français si ils vont en region. Plusieurs serai prêt a y aller et apprendre le français en meme temps. 

Pas surpris de cela quand je vois l'université du cap breton en nouvelle écosse avec 9000 étudiant et dont environ 7000 étudiants sont indiens.

On parle d'une ville d'a peine 30 000 habitant très peu de possibilité d'y trouver un travail  et un logement pour un tel nombre. 

Ne pas oublier que les étudiant indiens que le canada reçoit sont pour beaucoup de la classe moyenne aisée de l'Inde. Pas tout les étudiants étrangers qui peut se permette de payer 16 000$  a 45 000$ par année. Pour cela que le Canada favorise les indiens versus les africains qui sont moins en moyens. Le racisme n'a rien a voir. Money Talk comme on dit. 

Le français n'est peut-être pas si difficile à apprendre, mais il semble l'être pour bien des Canadiens anglais...  Même avec beaucoup de bonne volonté de certaines personnes, les résultats ne sont pas là.  Imagine quand la volonté n'y est pas...  Bien sur, il y a des étudiants qui viennent étudier à McGill ou Concordia qui vont faire l'effort pour (et réussir à) apprendre le français, mais pour bien d'autres, ils se contenteront de vivre dans les ghettos anglophones autour des universités à utiliser des services en anglais (ce qui forcera les commerces à trop souvent prioriser l'anglais chez leurs employés), et quand ils travaillent (ceux qui en ont le droit) le feront en anglais, ce qui forcera les francophones à parler anglais pour avoir du service.  Après ça, on accusera les Québécois d'être renfermés sur eux-mêmes...

L'exemple du Cap Breton ne s'applique pas à Montréal.  Au Cap Breton, l'université est possiblement la principale source "d'exportation" (donc de revenus provenant de l'extérieur).  C'est comme du tourisme.  Même si ces revenus sont subventionnés, ils sont nécessaires pour éviter un chômage trop important.  C'est comme des subventions à une entreprise pour qu'elle s'installe dans une région qui a besoin d'emplois (pensons à la cimenterie McInnis à Port-Daniel ou aux multiples subventions en régions).  On donne aussi des subventions semblables aux régions du Québec en éducation, mais ça se fait davantage au niveau des cégeps que des universités.  Le pouvoir d'attractivité de Montréal est supérieur à celui des régions, ces subventions sont donc moins nécessaires.

Finalement, concernant la majorité anglophones, les documents dans les liens que tu as fourni semblent indiqués une légère majorité anglophones à Montréal durant une trentaine d'années, entre les années 1830 et 1860 (la période après le début de l'immigration massive provenant d'Angleterre et celle de l'urbanisation).  Le reste du temps, même si la majorité était francophone, l'anglais prenait au moins autant de place (sinon plus) que le français.  Les francophones devaient donc s'adapter à l'anglais, et non l'inverse.  Sans compter que l'anglais n'était en rien menacé au Canada (encore moins en Amérique du Nord), ce qui est encore plus vrai aujourd'hui.  Même si la composition linguistique de Montréal a changé, les anglophones peuvent encore vivre en anglais à Montréal sans trop de difficultés (nonobstant ce qu'on peut entendre dans les médias du RDC), ou si "l'oppression francophone" est insupportable, ils peuvent déménager ailleurs en Amérique du Nord et vivre dans ce qui est à la base la même culture.  Le Québécois ne peut pas quitter le Québec sans perdre sa culture (ou du moins sans avoir la possibilité de vivre géographiquement dans cette culture).  Le Québec est en quelque sorte entouré des camps retranchés anglosphérains de Petibostum, Torontorum, Newyorkium et Maritium, et nous n'avons pas de potion magique.

  • Thanks 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 10 heures, ToxiK a dit :

Le français n'est peut-être pas si difficile à apprendre, mais il semble l'être pour bien des Canadiens anglais...  Même avec beaucoup de bonne volonté de certaines personnes, les résultats ne sont pas là.  Imagine quand la volonté n'y est pas...  Bien sur, il y a des étudiants qui viennent étudier à McGill ou Concordia qui vont faire l'effort pour (et réussir à) apprendre le français, mais pour bien d'autres, ils se contenteront de vivre dans les ghettos anglophones autour des universités à utiliser des services en anglais (ce qui forcera les commerces à trop souvent prioriser l'anglais chez leurs employés), et quand ils travaillent (ceux qui en ont le droit) le feront en anglais, ce qui forcera les francophones à parler anglais pour avoir du service.  Après ça, on accusera les Québécois d'être renfermés sur eux-mêmes...

L'exemple du Cap Breton ne s'applique pas à Montréal.  Au Cap Breton, l'université est possiblement la principale source "d'exportation" (donc de revenus provenant de l'extérieur).  C'est comme du tourisme.  Même si ces revenus sont subventionnés, ils sont nécessaires pour éviter un chômage trop important.  C'est comme des subventions à une entreprise pour qu'elle s'installe dans une région qui a besoin d'emplois (pensons à la cimenterie McInnis à Port-Daniel ou aux multiples subventions en régions).  On donne aussi des subventions semblables aux régions du Québec en éducation, mais ça se fait davantage au niveau des cégeps que des universités.  Le pouvoir d'attractivité de Montréal est supérieur à celui des régions, ces subventions sont donc moins nécessaires.

Finalement, concernant la majorité anglophones, les documents dans les liens que tu as fourni semblent indiqués une légère majorité anglophones à Montréal durant une trentaine d'années, entre les années 1830 et 1860 (la période après le début de l'immigration massive provenant d'Angleterre et celle de l'urbanisation).  Le reste du temps, même si la majorité était francophone, l'anglais prenait au moins autant de place (sinon plus) que le français.  Les francophones devaient donc s'adapter à l'anglais, et non l'inverse.  Sans compter que l'anglais n'était en rien menacé au Canada (encore moins en Amérique du Nord), ce qui est encore plus vrai aujourd'hui.  Même si la composition linguistique de Montréal a changé, les anglophones peuvent encore vivre en anglais à Montréal sans trop de difficultés (nonobstant ce qu'on peut entendre dans les médias du RDC), ou si "l'oppression francophone" est insupportable, ils peuvent déménager ailleurs en Amérique du Nord et vivre dans ce qui est à la base la même culture.  Le Québécois ne peut pas quitter le Québec sans perdre sa culture (ou du moins sans avoir la possibilité de vivre géographiquement dans cette culture).  Le Québec est en quelque sorte entouré des camps retranchés anglosphérains de Petibostum, Torontorum, Newyorkium et Maritium, et nous n'avons pas de potion magique.

Tu lit trop d'asterix.

Tu semble oublié qu'Il y avait auparavant des communauté anglophones dans d'autres regions au Quebec. Il en reste de petite parcel ici et la. En Gaspesie , les canton de l'est , ls ville de Quebec et j'en oublie certains.

Ces poches d'anglophones vont probablement ne plus exister dans une generation.

Pendant 34 ans de 1831 a 1865 montreal comptait plus d'anglophone que de francophone meme si ce n'etait pas une majorité écrasante.  Ca reste une majorité.

Les anglos de Montreal surtout les jeunes sont plus bilingues que jamais auparavant.

Rajoute les allophones tres souvent trilingue. Je suis trilingue moi meme.

Pour l'université du cap breton aucune subvention gouvernementale c'est les 7000 étudiants indiens qui  payent a 100% leur études et contribue a maintenir cette université. Aucun comparaison valable  avec ciment mciness. Situation differente de ce qui se passe avec Montréal mais on pourrai faire un rapprochement avec Bishop . Qui sans étudiants des autres provinces va disont avoir pas mal de difficultés.

C'est vrai que beaucoup d'etudiants de Mcgill d'autres provinces ne parle vraiment le francais en venant ici.

Mais bon ils sont combien il ne represente pas la majorité des étudiants de McGill. La majorité des etudiants de Mcgill sont des locaux.

Faut arreter de voir les autres comme une menace.

Je vais dans des comnerce et cela arrive que la personne devant moi  ne parle pas francais. Je continue  en francais mais pas en me comportant comme un matamore. L'autre jour un client engueulait royalement une employé d'un tim hortons a cause de son francais aproximatif. Rien ne nous permet de nous comporter d'une telle maniere. Je lui ai dit de se calmer le ponpon .

Ca m'est arriver a l'aeroport Pearson l'officier des douanes canadienne ne parlait pas francais mais en plus c'est comporter d'une facon arrogante. Je lui ai repondu poliment en anglais que je trouvait étrange de pouvoir avoir un poste de douanier sans etre bilingue. En lui mentionnant qu'a Montreal tout les douaniers sont bilingue anglo comme franco. La gueule qu'il m'a fait . Ca n'a pas de prix.

  • Thanks 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.


Countup


×
×
  • Créer...