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Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal


Hercule

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Très content que ces trésors «enfouis» soient finalement mis en valeur.

Content aussi de voir le dynamisme que semble vouloir inspirer l'approche du 375e anniversaire de la fondation de la ville, en dépit des sommes limitées offertes par Québec et Ottawa.

 

Ce qui m'a fait penser à:...

 

325e en 1967: l'Expo universelle, et tous les préparatifs précédents!

 

350e en 1992: c'est bizarre, mais je ne me souviens de rien. «Faudra faire une enquête».

 

J'ai trouvé ceci: https://fr.wikipedia.org/wiki/350e_anniversaire_de_Montr%C3%A9al dont voici les détails les plus pertinents.

 

Ajouts d'attraits, de parcs et d'aménagements publics en 1992

 

Les célébrations du 350e anniversaire ont été l'occasion de rénovations d'institutions, d'ajouts d'attraits touristiques majeurs et de réaménagements urbains d'importance à Montréal. En voici la liste :

 

La Ville de Montréal profite du 350e anniversaire pour rénover l'Hôtel de ville et construire l'imposant Complexe Chaussegros-de-Léry.

Le Champ de Mars est libéré des stationnements et on y aménage une place publique.

Déménagement (et agrandissement) du Musée d'art contemporain de Montréal à la Place des Arts.

Après plusieurs années de travaux, le Musée McCord ouvre à nouveau, suite au projet d'agrandissement majeur de l'édifice Nobbs.

Inauguration par la Ville de Montréal en mai du nouveau Musée d'archéologie et d'histoire de Pointe-à-Callière dans le cadre du 350e anniversaire de Montréal.

Inauguration en juin du Biodôme de Montréal, contribution du Gouvernement du Québec aux fêtes du 350e anniversaire de Montréal.

Réaménagement majeur et inauguration en mai du Vieux-Port de Montréal, contribution du Gouvernement du Canada aux fêtes du 350e anniversaire de Montréal.

Inauguration du nouveau Musée des Hospitalières de l'Hôtel-Dieu de Montréal.

Le Parc Émilie-Gamelin, qui fut longtemps un parc de stationnement, a été réaménagé par la Ville de Montréal en parc à l'occasion des festivités du 350e anniversaire de Montréal

Fermé aux citoyens depuis 30 ans (pour des usages administratifs), le Marché Bonsecours redevenait un lieu public, en mai 1992, suite à des rénovations importantes.

 

La conjoncture a amenée, en 1992, la construction de 3 nouvelles tours à bureau de grande taille au centre-ville de Montréal: le 1501 McGill College avec ses 158 mètres de haut, ensuite le 1250 Boulevard René-Lévesque de plus de 199 mètres de haut et le 1000 de La Gauchetière plus grande tour de Montréal avec ses 205 mètres de hauteur.

 

La Corporation des célébrations des célébrations du 350e anniversaire de Montréal estime, qu'en 1991 et 1992, les pouvoirs publics et le secteur privé ont investi 441 millions de dollars6 dans 18 projets immobiliers et des projets d'aménagements de lieux publics à Montréal7; ce qui est une période faste pour l'amélioration des lieux et équipements culturels (et touristiques) de Montréal.

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Dans ce cas particulier, je crois que l'on pourrait généraliser. Surtout que plusieurs sur le forum n'étaient probablement pas nés, ou si jeunes qu'ils n'en ont sûrement jamais pris connaissance. Dans le sens inverse, je doute d'être présent pour le 400ème ou si vieux que je n'en aurai peut-être plus connaissance? Ainsi va la vie, comme on dit dans Charlevoix: à chacun son règne...

Modifié par acpnc
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J'ai retrouvé cet article du journal Métro en 2014 qui fait un résumé des activités marquantes du 350e anniversaire en 1992 :

 

11/12/2014 Mise à jour : 11 décembre 2014 | 7:00 Ajuster la taille du texte

La dernière grande fête d’anniversaire de Montréal

Par Marie-Eve Shaffer

Métro

 

 

Archives de Montréal Une image du 350e de Montre´al

À pareille date, il y a 25 ans, Montréal se préparait à fêter le 350e anniversaire de sa fondation. Un peu comme aujourd’hui, tandis qu’approche le 375e anniversaire de la ville, toute une organisation était mise en place pour que la fête soit réussie. Retour sur des célébrations qui ont marqué la métropole.

 

Rendez-vous en 1992

La ville de Montréal n’avait pas pu souligner son 300e anniversaire avec faste puisqu’en 1942, la Deuxième Guerre mondiale faisait rage. Elle s’est reprise en 1992.

 

Quatre ans avant l’année des festivités, la Corporation Mont*réal les fêtes de 1992, qui est devenue par la suite la Corporation des célébrations du 350e anniversaire de Montréal, a été mise sur pied par l’administration de l’ancien maire Jean Doré pour qu’une telle occasion ne soit pas ratée. L’ancien recteur de l’Université de Concordia, Patrick Kenniff, en assurait la présidence.

 

«Il y avait en plus trois patrons d’honneur: Brian Mulroney, qui était le premier ministre du Canada, Robert Bourassa, le premier ministre du Québec, et Jean Doré, le maire de Montréal», a rapporté le chef de section des archives de Montréal, Mario Robert.

 

Le président du Canadien de Montréal, Ronald Corey, le haut fonctionnaire, Guy Coulombe, et l’homme d’affaires, Jean Coutu, ont notamment collaboré avec la corporation.

 

Les festivités ont été lancées au mois de mai et elles se sont terminées au mois d’octobre.

 

«À l’époque, il y a eu un sondage qui indiquait qu’environ 60% des Mont*réalais se disaient satisfaits des fêtes. C’est sûr qu’il y a eu des critiques. Souvent, quand on a le nez trop collé sur la vitre, on ne voit pas les impacts. Aujourd’hui, on les voit, les impacts, parce que le Montréal d’aujourd’hui, c’est le Montréal de 1992.» – Mario Robert, chef de la section des archives de la Ville de Montréal

 

Les legs

Vieux-Montre´al Marche´ Bonsecours«Le Montréal d’aujourd’hui, c’est le Mont*réal de 1992», a affirmé Mario Robert à propos des legs du 350e anniversaire de Montréal.

 

Sur l’initiative du maire Doré, le musée Pointe-à-Callière a été érigé sur le lieu de fondation de la ville, ce qui a entraîné une revitalisation du Vieux-Mont*réal. Fermé au public à partir de 1964, le Marché Bonsecours a rouvert en 1992. Les fonctionnaires qui y travaillaient ont déménagé à côté de l’hôtel de ville, dans le nouveau complexe Chaussegros-de-Léry, qui a remplacé un stationnement à ciel ouvert.

 

Le stationnement du Champs-de-Mars a aussi été détruit pour laisser place à de la verdure, tout comme celui qui se trouvait à la place Émilie-Gamelin.

 

En vue du 350e anniversaire, le Biodôme a été inauguré, le Musée d’art contemporain a déménagé et le Musée des beaux-arts a été agrandi. Le Parc des Îles, aujourd’hui appelé le parc Jean-Drapeau, a été réaménagé et la statue de L’homme de Calder a été déplacée à l’endroit où elle se trouve aujourd’hui.

 

«Deux gratte-ciels ont aussi été construits en 1992: le 1000, de la Gauchetière et la Tour IBM», a ajouté Mario Robert.

 

42M$

La Corporation Montréal les fêtes de 1992 disposait d’un budget de 42M$ pour animer Montréal pendant le 350e anni*versaire de sa fondation. La Ville avait investi 14M$ dans l’événement, alors que les gou*vernements provincial et fédéral avait chacun allongé 10M$. «Ils s’en sont bien sortis parce qu’on n’en a pas entendu parler», a dit Mario Robert. Au final, il est resté un surplus de 828 000$ qui a été partagé parmi les trois ordres de gouvernement.

De grands spectacles

350e-Montre´al-pancarte-(Archives-de-Montre´al)Pendant les festivités de 1992, la place Émilie-Gamelin est devenue la Place du 350e. Une scène a été disposée tout juste derrière l’édicule du métro de Montréal. Les spectateurs s’assoyaient dans le nouveau parc pour regarder les spectacles.

 

«J’y ai amené plein d’archivistes du monde entier voir des spectacles», s’est souvenu Mario Robert.

 

Pour marquer le début des festivités, un défilé carnavalesque a été organisé le 16 mai, la veille de l’anniversaire de la fondation de Mont*réal. Près de 15 000 figurants et musiciens ont parcouru les boulevards Saint-Joseph et Saint-Laurent, jusqu’au Vieux-Port. Plus de 250 000 spec*tateurs se sont massés le long du parcours. La soirée s’est terminée avec des feux d’artifice au Vieux-Port.

 

Au Parc des Îles, trois spectacles à grand déploiement d’une durée de 10 heures chacun ont attiré plus de 170 000 spectateurs. Pas moins de 300 artistes, dont Diane Dufresne, Renaud, Nina Hagen, Joe Cocker et Céline Dion, y ont participé.

 

Un concours a par ailleurs été organisé pour trouver la chanson du 350e. Le chansonnier Luc Plamondon a dû choisir parmi les 500 œuvres proposées. Celle écrite par Dan Bigras et Christian Mistral a remporté la palme. Intitulée Un bateau dans une bouteille, elle était interprétée par Dan Bigras et Nanette Workman.

 

Les festivités ont été clôturées par un spectacle de Ginette Reno à la Place du 350e. Environ 15 000 personnes y ont assisté.

 

Jeanne-Mance

La première infirmière laïque de Montréal, Jeanne Mance, a été reconnue comme étant cofondatrice de Montréal en 2012, mais la réflexion entourant son nouveau statut a commencé en 1992. «Je pense que c’est un des legs de 1992, a mentionné M. Robert.

 

Il y a eu une exposition qui s’appelle Ces femmes qui ont bâti Montréal et il y a aussi une publication qui date de cette époque sur Jeanne Mance.»

 

Le 350e anniversaire de Mont*réal a entraîné une production importante de livres d’histoire qui sont encore aujourd’hui consultés par les historiens et les archivistes. L’historien de renom Paul-André Linteau a notamment écrit L’histoire de Montréal depuis la Confédération. La Ville a de son côté publié des livrets sur chacun de ses quartiers. «Quelqu’un qui s’intéresse à l’histoire de Montréal, tu ne peux pas passer à côté de ces ouvrages», a dit l’archiviste de la Ville de Montréal.

 

Fin de l'article

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Merci MontréalMartin pour ces précisions. On voit bien à travers cet article que la ville met les bouchées doubles à l'approche d'un anniversaire significatif. Ainsi de 25 ans en 25 ans, on se fait le cadeau d'une ville améliorée en fonction des valeurs du temps. On peut même dire que ce sont des cadeaux durables, puisque pour certains, on intensifie leur présence par une phase subséquente ou un meilleur usage. Donc grandir en âge pour une ville devrait toujours être une célébration et une occasion de se faire encore plus belle.

 

La fête de 2017 ne sera pas différente avec sa liste impressionnante de projets petits et grands, qui enrichiront le territoire. On peut même dire qu'il y a actuellement une poussée de fièvre, qui sans être directement reliée à l'anniversaire proprement dit, démontre tout de même un enthousiasme et une confiance retrouvée, rarement vu dans l'histoire moderne de la métropole.

 

On parle notamment de milliards en investissements de toutes sortes. Dont un centre-ville qui sera méconnaissable. Ajoutons à cela parmi bien d'autres, certains chantiers routiers majeurs, qui sont pour la plupart le remplacement ou l'amélioration de legs d'il y a deux anniversaires, c'est-à-dire de la fête de 1967. La plus belle et la plus réussie de toutes!

 

Vu sous cet angle, Montréal grandit d'une fête à l'autre. Sans jamais pour autant perdre de son charme, ni de sa joie de vivre. Elle se projette alors dans l'avenir avec fierté, tout en puisant sagement dans ses souvenirs passés, afin de continuer à être encore plus montréalaise. Car on peut vraiment parler d'une identité forte et distincte, d'un esprit montréalais qui est la somme de ses expériences, comme on parlerait de l'esprit new-yorkais, parisien ou londonien.

 

On peut donc sans contredit attribuer à Montréal l'esprit d'une grande ville réputée. Car elle se comporte comme telle, en participant pleinement à l'élaboration de la société de demain. Elle a en l'occurrence projeté il y a un demi-siècle (donc deux anniversaires), le plus beau thème pour une exposition mondiale: Terre des Hommes. Elle s'en est en fait si bien imprégnée, que c'est devenu la principale motivation de son action internationale, en travaillant sans relâche à perpétuer cet esprit et cette vision d'un monde meilleur.

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  • 3 mois plus tard...
  • 8 mois plus tard...

<header id="page-header"> 24/11/2016 Mise à jour : 24 novembre 2016 | 15:57

 

 

 

D’importants vestiges de Montréal accessibles au public en 2017

 

 

marie-ecc80ve-shaffer.jpg?w=168&h=168&crop=1Par Marie-Eve Shaffer Métro

email_fr_97x23.png

 

 

</header> <figure> fort-ville-marie-0108.jpg?w=618&h=408&crop=1 <figcaption> Chantal Levesque </figcaption> </figure> Des vestiges du fort de Ville-Marie, qui fait partie du lieu de fondation de Montréal, pourront être découverts par le grand public en mai prochain dans un nouveau pavillon du musée Pointe-à-Callière.

«En Amérique, [Montréal] est la seule ville connue qui connaît non seulement son lieu de fondation mais qui a conservé des traces», a affirmé jeudi la directrice du musée Pointe-à-Callière, Francine Lelièvre pour souligner la singularité de l’exposition qui sera inaugurée le jour exact du 375e anniversaire de Montréal, le 17 mai prochain.

 

Une palissade de près de six mètres de long, appartenant au fort de Ville-Marie qui a été construit de 1642 à 1646, a été trouvée en 2015, sous un trottoir de la place D’Youville, après 13 ans de fouilles archéologiques. Cette découverte a permis aux archéologues d’entrevoir la configuration du fort qui, d’après leurs calculs et en tenant compte de l’emplacement d’un autre bout de palissade découvert préalablement, aurait couvert 2500 mètres carrés et aurait eu la forme rectangulaire, avec quatre bastions. Parallèle au fleuve, il se serait trouvé exactement au centre de la pointe à Callière.

 

<aside class="stat-highlight">

Pour agrandir le musée Pointe-à-Callière, la Ville de Montréal a allongé 30,5M$ et Parc Canada, 1M$. L’entreprise Québecor a pour sa part offert 1,125M$, ce qui fait que le nouveau pavillon portera son nom.

 

 

</aside> Les restants du fort de Ville-Marie étant fragiles, ils pourront être vus sous un plancher de verre par les visiteurs du musée. Ils pourront également apercevoir un foyer amérindien, un puit construit par l’artisan Jacques Archambault, les fondations d’un atelier de travail du métal et une section du mur de pierre du château de Callière, sans compter quelques-uns des 250 000 artéfacts qui ont été trouvés au cours des fouilles archéologiques.

 

Pour arriver à ce nouveau pavillon, les visiteurs devront parcourir une distance de 110 mètres dans un ancien égout collecteur. Un tronçon de celui-ci, qui a été construit en 1832 après la canalisation de la Petite rivière, sera mis en valeur. «C’est le premier en Amérique du Nord», a dit Mme Lelièvre. Il débouchera sur une crypte archéologique, qui assurera le lien vers le nouveau pavillon de la place D’Youville.

 

Le musée Pointe-à-Callière publiera en mai prochain un livre sur les découvertes archéologiques faites de 2002 à 2015.

 

La prochaine phase d’agrandissement du musée Pointe-à-Callière, qui doit mener vers les vestiges de l’ancien Parlement du Canada-Uni, près de la rue McGill, a été évoquée par le maire de Montréal, Denis Coderre. «On va être partenaire», a-t-il assuré.

 

«Les études de faisabilité sont prêtes, a lancé de son côté Francine Lelièvre. Il faut qu’on trouve avec les trois ordres de gouvernement le montage financier. Sinon, on peut commencer demain matin.»

 

D’importants vestiges de Montreal accessibles au public en 2017 | Metro

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Je suis très ravi de voir l'évolution de nos musées. Surtout le MBAM et celui-ci qui prennent de l'ampleur et deviennent des musées de classes mondiales. Et je crois que ce musée d'archéologie est l'un des plus importants, ou le sera, en Amérique du nord, surtout situé dans le cœur de la ville et magnifiquement bien intégré dans la trame urbaine.

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Je suis très ravi de voir l'évolution de nos musées. Surtout le MBAM et celui-ci qui prennent de l'ampleur et deviennent des musées de classes mondiales. Et je crois que ce musée d'archéologie est l'un des plus importants, ou le sera, en Amérique du nord, surtout situé dans le cœur de la ville et magnifiquement bien intégré dans la trame urbaine.

 

Tu as bien raison. Pointe-à-Callières est merveilleux!

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Donc si on récapitule, il s'agit ici d'un projet à plusieurs volets et qui se prolonge sur plusieurs phases. Il se rendra éventuellement jusqu'à la rue McGill, grâce à d'autres subventions indispensables pour compléter le projet. En attendant de nouvelles sections s'ajoutent et seront ouvertes au public dans quelques mois. C'est probablement la meilleure façon de sensibiliser les gouvernements supérieurs, qui verront tangiblement le résultat de leur participation antérieure. On espère en passant qu'il réaliseront, en portant des gestes concrets, l'incroyable potentiel d'attrait à plusieurs égards, qu'aura le projet une fois entièrement terminé.

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