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Né entre les rapides

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Tout ce qui a été posté par Né entre les rapides

  1. Cette proposition remarquable mérite certainement qu'on s'y attarde. Pour ma part, j'aurai besoin de plus de temps avant d'être en mesure de rédiger un commentaire étoffé. Pour l'instant, m'adressant aux auteurs de cette proposition, j'aimerais en savoir davantage sur le point «Financement des aménagements du côté sud».
  2. Cet énoncé catégorique est-il une technique subtile pour «débusquer» ceux et celles qui en auraient les moyens?
  3. Dans le protocole d'entente entre la CDPQ et le Gouvernement du Québec, la CDPQ s'assure que son investissement soit financièrement rentable, selon les normes habituelles. La rentabilité financière de l'investissement du Gouvernement du Québec, à l'instar de celui du fédéral, vient en second lieu et est moins certaine. Toutefois, pour ces deux gouvernements, les externalités positives, tant sociales que fiscales, compensent largement cet apparent désavantage. Il faut aussi noter certaines dispositions supplémentaires, assumées par le secteur public, qui contribuent à la rentabilité du projet. Je pense encore, comme je l'ai écrit précédemment, qu'une éventuelle participation financière de la Banque d'infrastructures du Canada (BIC) exigerait des rendements plus élevés que ceux attendus par Ottawa en vertu des modalités présentes. Je conçois que cet objectif pourrait néanmoins être atteint par le biais d'une entente auxiliaire entre Ottawa et la BIC, selon une formule (à déterminer) qui reviendrait à compenser la BIC pour un éventuel manque à gagner. (J'ai fait l'effort d'employer des termes simples)
  4. Ce qui n'était pas mon propos dans mon message du 8 septembre dernier. Si j'avais voulu traiter de la question de l'évolution à long terme du marché du travail au Québec, je ne me serais pas simplement appuyé sur les plus récentes données mensuelles. C'est la démographie québécoise qui en fait une tendance lourde, ce en quoi tu as raison de dire que «c'est une tendance qui est là pour rester». Les prochains chiffres pour le mois de septembre ou octobre auraient beau indiquer le contraire de ce que disent ceux du mois d'août, cela ne changera rien. Une hirondelle ne fait pas le printemps, ni dans un sens ni dans l'autre: c'était l'essence de mon propos, à ce sujet comme de bien d'autres.
  5. SVP ne détourne pas le sens de mon propos, qui est un énoncé de principe général à l'égard des fluctuations ponctuelles se rapportant à n'importe quel phénomène, et non un pronostic portant sur un sujet spécifique, en l'occurrence l'évolution du marché du travail au Québec à long terme.
  6. Très bien! Ma réaction était fondée uniquement sur l'annonce de l'acquisition de l'immeuble situé au 330 rue de la Montagne, abritant la station-service.
  7. Merci pour l'information, c'est une bonne petite nouvelle, mais je suis aussi tenté d'écrire: Juste cette verrue à l'extrémité du quadrilatère Williams Saint-Thomas Ottawa Du Séminaire! En «anglais canadien», surtout à Toronto à ma connaissance, ils ont ce mot, «parkette» --un espace de moins de 0,5 hectare. On devrait peut-être utiliser «mini-parc» pour désigner un espace tel que celui-ci. C'est comme l'usage qu'on fait du mot «rivière»: ça désigne tout aussi bien une géante comme la rivière La Grande (vraiment un fleuve, à tous points de vue), d'autres cours cours majeurs comme les rivières des Outaouais, Saguenay, etc. et d'autre part des dizaines de milliers de naines qu'on devraient au mieux nommer «ruisseaux» . Maintenant, si jamais un promoteur décrit son projet comme étant «en face d'u parc», je voudrais vérifier de quoi il parle...
  8. C'est une idée qui se défend. Mais ça implique possiblement (mais pas nécessairement) un virage à gauche «protégé» de la rue de la Montagne direction sud vers Saint-Antoine direction est. Un réseau de rues à sens unique a aussi ses avantages.
  9. Ton interrogation est valable, et je serais bien disposé à partager ton espoir (élargir les trottoirs, arbres, etc.). Mais je dois remarquer que les trottoirs côté nord ne sont pas mieux... Il y a aussi le fait que la rue Jean-D'Estrées «accueille» une sortie de l'A-720/r-136 en direction est, et qu'une partie de la circulation se dirige, sur Saint-Antoine, vers l'ouest jusqu'à la rue de la Montagne nord. On peut imaginer qu'avec les développements récents dans le secteur, la demande de déplacements, y compris en automobile, augmente. Une autre possibilité (peut-être que je rêve) serait d'utiliser la bande supplémentaire d'une largeur de 3,3 mètres pour élargir les trottoirs et planter des arbres sur les deux côtés de cette section de la rue Saint-Antoine!
  10. Assuming a price of 1000$ per square foot, you get 1700 square feet (34x50), a fine size. If it's cheaper, all the better!
  11. En supposant une forme rectangulaire régulière, cela donne une profondeur de 3,3 mètres (561,9/170)
  12. L'Intercontinental paraissait «grand» parce que ses voisins immédiats étaient plus «courts». Comme les Vikings en leurs temps.
  13. Ces voies hybrides sont faites pour les cyclistes intelligents et les chauffeurs de bus* intelligents, dans une ville intelligente. Mieux qu'un large espace «free for all», comme dans le bon vieux temps. * Une faute de frappe, rapidement corrigée heureusement, donnait «vus» au lieu de «bus». Ouf, j'aurais eu l'air «fin»!
  14. Imaginons deux parties engagées dans un processus de négociations. Les négociations sont faites en vase clos et, jusqu'à leur conclusion, les termes d'une (possible) entente sont inconnus. Toutefois, il y a un avant et un après: 1) Avant d'entamer des négociations formelles, chacune des équipes de négociations est censée avoir obtenu un mandat précisant les objectifs et les balises. Souvent, avant même d'en arriver là, il est nécessaire de procéder à des discussions informelles pour tâter les positions de l'autre (partie). 2) Après la conclusion d'une entente, ses termes sont communiqués aux parties prenantes, qui sont appellées à les ratifier ou à les rejeter. La méthode employée est fonction des règles de gouvernance auxquelles sont assujetties chacune des parties. Par exemple, ça peut être un vote à l'assemblée des actionnaires, au conseil municipal, au conseil des ministes, à l'Assemblée nationale (si une loi est requise), à l'assemblée des membres syndiqués, etc. Dans le cas qui nous occupe ici, soit une éventuelle participation financière du secteur public au coût d'un nouveau stade de baseball, la population a bien obtenu quelques indices quant aux formes que pourraient prendre ladite participation, mais on ne connait pas la teneur exacte (ni même ses contours) du mandat confié aux négociateurs. Par ailleurs, il semble bien qu'une éventuelle ratification reviendra aux pouvoirs exécutifs impartis aux élus. Dans cette discussion, on ne s'est pas préoccupé de la position de la partie constituée d'intérêts privés, pour des raisons évidentes.
  15. Qui ça «ils»? Réponse: le Gouvernement du Québec et la Ville de Québec 200 millions chacun. (0$ du privé) Sous-question 1) Est-ce un modèle à suivre? Je ne pense pas. Sous-question 2) Est-ce que le stade de baseball à Montréal subirait le même sort (coquille vide)? Non, le stade et la franchise vont de l'avant ensemble, ou pas. (Toutefois, plusieurs pensent que Montréal a déjà sa coquille vide --Le Stade Olympique). Sous-question 3) Finalement, à quel montant s'élèvera la participation financière du secteur public? Réponse, c'est une question qui doit plutôt être adressée à ma boule de cristal*; après consultation, «sa» réponse est: on ne le saura jamais clairement, parce cette participation pourra être constituée, pour une bonne part, d'éléments qui ne figurent pas dans la colonne des dépenses: ce pourrait être une combinaison d'avantages fiscaux, de partage des revenus de taxes à la consommation, ainsi que d'autres «instruments». On fera aussi grand usage de calculs s'appuyant sur les retombées fiscales du projet, directement et indirectement (eg. impact estimé sur les valeurs foncières présentes et futures dans les environs). Au total, le besoin d'une contribution financière «visible», comme dans le cas de l'Amphithéâtre de Québec, s'en trouvera fortement réduit. Cela facilitera son acceptabilité sociale/politique. * Une manière de dire que je nage dans la conjecture, et que les assertions suivantes ne sont pas démontrées.
  16. IMEXHB a répondu à la première question (concernant l'opinion réelle de la population). Une différence déterminante avec le cas de l'amphithéâtre de Québec est qu'un stade ne serait pas construit sans garantie de l'obtention d'une franchise. Je partage ta préoccupation du «savoir à quoi s'en tenir», mais l'analogie avec une certaine promesse électorale du PLC ne peut pas être intégralement maintenue. Les autorités (ville, gouvernements) ne peuvent pas (ou plus exactement: ne doivent pas) dévoiler ouvertement les limites de leur offre tant que les discussions/négociations avec les promoteurs ne sont pas conclues. Par contre, j'estime (ce que j'ai déjà dit dans une précédente intervention) que lesdites autorités pourraient dès maintenant énoncer les principes qui les guident dans ces négociations.
  17. Certainement, et heureusement. Ce sont des témoins de l'esprit d'une époque, et pas n'importe laquelle! Ce serait stupide de souhaiter les voir disparaître sous prétexte que c'est dépassé. Un jour, on voudra la ré-interpréter, comme on l'a fait avec des styles architecturaux d'époques plus anciennes, ou comme on le fait dans la mode vestimentaire, les meubles et les couleurs.
  18. En résumé (une opinion personnelle seulement, sans prétention): - Il y a un fort désir d'avoir à nouveau une équipe de baseball professionnel. - Un stade à proximité du centre-ville semble être une condition essentielle. - Un site aux abords du canal Lachine, au bassin Peel, semble approprié. - Une station du REM sous le bassin Peel (avec des accès sur la terre ferme) est définitivement confirmée, ce qui rehausse substantiellement l'accessibilité du site pour les amateurs venant de plus loin. - Même en l'absence d'un stade, le redéveloppement de Griffintown est déjà très bien amorcé, et son extension sur la rive sud du canal est prévisible, pour les mêmes raisons (déjà évoquées). - On suppose* que l'obtention d'une franchise (de club de baseball) sera chose acquise à condition qu'un nouveau stade à l'endroit prescrit soit construit. - L'unique question en suspens concerne une hypothétique participation publique aux coûts du stade. On ne connait pas encore l'ampleur de la somme requise, ni les différentes formules de financement qui pourraient se matérialiser, mais je pense qu'il serait incorrect d'adopter a priori l'une ou l'autre des positions suivantes: 1) refus absolu (= 0 $) ou 2) un chèque en blanc(=$$$$$). On jugera lorsque des chiffres seront sur la table. Ces chiffres seront certes le résultat de discussions/négociations «en vase clos», mais au moins ils constitueront une base solide sur laquelle un débat public pourra se faire. Pour plus de précision: il n'est pas nécessaire que cette décision soit prise à la suite d'un référendum. Le débat public, quelle que soit la forme qu'il prendrait, devrait fournir aux décideurs (qui peuvent inclure non seulement l'administration municipale mais aussi les deux ordres de gouvernement, sous une forme ou une autre), les indices qui les aident à prendre une décision «éclairée». En ce sens, ce n'est point différent de toutes les autres décisions (à impact pécuniaire ou non) que lesdits décideurs sont appellés à prendre au cours de leurs mandats. *afin d'exclure cette question du débat.
  19. Je suis totalement d'accord. Si on doit avoir un stade à proximité du centre-ville, aux abords du canal Lachine, l'attrait principal, ce sera l'équipe de baseball majeur qui l'occupera, pas le stade proprement dit. Cet attrait rejaillira sur l'ensemble de la ville, et pas seulement sur les zones limitrophes. En d'autres mots, ce n'est pas l'argument d'un effet revitalisation du secteur qui prime (contrairement au cas de certaines villes américaines en manque de dynamisme, et qui cherchaient désespérément un moyen de rallumer la flamme). Griffintown revit, Pointe Saint-Charles aussi, parce que la ville est dynamique et que la proximité du centre-ville est redevenue un avantage convoité, pluôt qu'une tare.
  20. Je serais curieux de lire comment les promoteurs font l'éloge de cette caractéristique...
  21. Merci de souligner la différence entre l'amorce d'un chantier et la finalisation d'un segment opérationnel.
  22. Voila une question intéressante, à laquelle j'imagine qu'une réponse existe déjà dans la planification détaillée de la réalisation du projet. Mais à défaut d'avoir accès à cette information, je suppute deux possibilités distinctes, et je conclus par une remarque générale. 1) Si l'objectif est de compléter l'ensemble du réseau en même temps, on commence par les travaux qui exigent le plus de temps (comme dans un cheminement critique). 2) Par contre, si l'objectif est de livrer le plus tôt possible un segment qui a son utilité propre indépendamment de la fonctionalité du reste du réseau, je commencerais par le segment allant du cadran 10/30 sur la Rive-Sud jusqu'au centre-ville de Montréal, incluant évidemment la partie sur le nouveau pont Champlain, bien que cette partie ne peut pas être amorcée avant que le pont ne soit terminé. En pratique, cela revient donc à la supposition de SkahHigh (au milieu de l'A-10), plus la partie jusqu'au centre-ville en passant sous le Bassin Peel et dans Griffintown.. 3) Tout compte fait, compte tenu de l'échéancier très ambitieux, j'ai l'impression que des travaux seront amorcés précocement partout où c'est possible logistiquement. Ce qui me préoccupe le plus (mais ce à quoi une réponse doit bien exister!), c'est la pression sur les capacités de l'industrie de la construction d'infrastructures, compte tenu des autres projets en cours et à venir.
  23. L'élégance en 1983? Il faudrait comparer avec des édifices réellement construits durant cette période. Quoi qu'il en soit, il y a une chose qui n'a pas vraiment changé: le ton louangeur/flatteur utilisé dans le reportage promotionnel. Ce serait intéressant de lire les commentaires, dans une trentaine d'années, sur les édifices construits ces années-ci (2015-2020), ainsi que sur les descriptions promotionnelles qu'on en fait aujourd'hui. Mais j'ai peut-être une meilleure idée: puisqu'on est très pressé d'en arriver là (circa 2047), pourquoi ne pas écrire un pamphlet d'anticipation rétrospective? (Ne sourcillez pas, le concept existe vraiment)
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