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Normand Hamel

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Tout ce qui a été posté par Normand Hamel

  1. Restauration « On va devenir LA capitale de la gastronomie en Amérique du Nord » Valérie Plante annonce un investissement de 1 million de dollars pour développer la scène gastronomique montréalaise Nathaëlle Morissette - La Presse Après avoir fait sa marque dans l’industrie du jeu vidéo, Montréal deviendra la capitale de la gastronomie en Amérique du Nord. Voilà ce que souhaite la mairesse de la métropole, Valérie Plante, qui a annoncé lundi un investissement de 1 million de dollars pour la création de l’Office montréalais de la gastronomie. « Notre ambition, c’est de pousser toujours plus loin l’association entre Montréal et la gastronomie, en faire une véritable marque de commerce pour la ville, au même titre, par exemple, que l’industrie du jeu vidéo, a déclaré Mme Plante en point de presse. Nos restaurateurs ont été, on le sait, grandement affectés pendant la pandémie, mais quand même cette réputation-là ne s’est pas tarie. On va reprendre nos lettres de noblesse et on va devenir LA capitale de la gastronomie en Amérique du Nord. » L’Office montréalais de la gastronomie, structure qui relèvera de Tourisme Montréal, aura notamment pour objectifs d’intégrer la gastronomie dans les évènements culturels, de favoriser les relations entre les producteurs de niches et les grands restaurateurs, et d’assurer la relève par le développement de professions reliées à ce domaine, a énuméré la mairesse. L’initiative a été saluée par le vice-président aux affaires corporatives et gouvernementales de l’Association Restauration Québec (ARQ), François Meunier, qui n’a pas manqué de rappeler que les établissements qui offrent une cuisine gastronomique ont été particulièrement touchés depuis le début de la pandémie. Le virage du prêt-à-emporter, de la boîte à lunch, ce n’était pas nécessairement un virage naturel pour la restauration haut de gamme. Quand vous êtes habitué à offrir une prestation avec plusieurs services où la relation avec la clientèle est importante, pas sûr que vous avez envie de vous investir dans la production de boîtes à lunch. - François Meunier, vice-président aux affaires corporatives et gouvernementales de l’Association Restauration Québec « On ne peut que se réjouir [de cette annonce], a-t-il ajouté. Tout le monde se pète les bretelles parce qu’on a une restauration de qualité à Montréal, mais finalement, quand on vient pour mettre la main dans sa poche pour soutenir ces gens-là, ce n’est pas évident. » Marc-André Jetté, chef propriétaire du restaurant Hoogan et Beaufort, n’était pas au courant de la mise en place d’une telle structure, tout comme Normand Laprise, du prestigieux Toqué !. M. Jetté a toutefois soutenu que Montréal avait les moyens de ses ambitions et tout le potentiel nécessaire pour briller sur la scène gastronomique internationale. « On a une grande sélection de restaurants. Montréal a certainement le talent pour pouvoir faire ça. » Présent lors de l’annonce, le président-directeur général de Tourisme Montréal, Yves Lalumière, a souligné que près d’un visiteur sur quatre venait dans la métropole en raison de ses bonnes tables. « Pour les restaurateurs, cet accompagnement-là est critique. Ce sont des gens qui ont une dizaine d’employés, une petite marge de profit, énormément d’heures de travail. Ils ont besoin de cette publicité, de cette promotion-là. » La somme de 1 million servira de point de départ pour l’année 2021-2022. « C’est un début », a souligné Mme Plante. Valoriser la profession Par ailleurs, dans un contexte où les restaurateurs jouent du coude pour recruter de la main-d’œuvre, Liza Frulla, directrice générale de l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ), qui a également participé à la conférence de presse, a pour sa part déclaré que la création de cette nouvelle structure arrivait à « point nommé ». « La volonté de cet office de la gastronomie, c’est de prendre soin de nos restaurateurs dans un contexte post-pandémique, de renforcer ce secteur d’activité. Il faut rendre l’industrie de la restauration attrayante, il faut valoriser les métiers et professions », a-t-elle dit, ajoutant dans la foulée que le secteur de la restauration devait offrir de meilleures conditions de travail et des « carrières pérennes ». Questionnée à propos de ses cohortes d’étudiants et de l’intérêt pour les programmes d’études offerts dans l’établissement qu’elle dirige, Mme Frulla a assuré que les programmes étaient « pleins ». Elle a toutefois indiqué que, dans certaines écoles qui offrent notamment des formations professionnelles, on enregistrait des diminutions du nombre d’étudiants. https://www.lapresse.ca/affaires/2021-08-24/restauration/on-va-devenir-la-capitale-de-la-gastronomie-en-amerique-du-nord.php
  2. Rue University (boulevard Robert-Bourassa) en 1953.
  3. Innergex garde les yeux rivés sur les États-Unis L’entreprise vient d’acquérir deux centrales hydroélectriques new-yorkaises La québécoise Innergex, de Longueuil, l’un des plus importants producteurs privés d’énergie renouvelable au Canada, poursuit son développement en gardant un œil particulièrement attentif sur les occasions d’affaires que l’administration Biden pourrait provoquer aux États-Unis. Martin Jolicoeur - Journal de Montréal « On ne met pas l’ensemble de nos énergies sur ce seul marché, tempère son PDG, Michel Letellier. Nous sommes présents au Canada, en France et au Chili aussi. Mais c’est certain que les États-Unis constituent un marché excessivement important pour nous, sans doute l’un des plus grands marchés accessibles sur la planète actuellement. » Les chiffres parlent d’eux-mêmes. En 18 mois, Innergex a réussi à tripler sa puissance d’exploitation sur le territoire américain. De 12 % à la fin de 2019, la part des revenus lui provenant des États-Unis avoisine maintenant les « 35 % à 40 % », confirme son PDG. Depuis un an, le portefeuille d’Innergex s’est enrichi, entre autres, du parc solaire de Hillcrest (200 mégawatts) en Ohio, et des parcs éoliens de Foard City (350,3 MW) et Griffin Trail (225,6 MW), au Texas. À eux trois, on parle déjà de plus de 775 MW de puissance installée. Des droits à perpétuité La dernière prise d’Innergex en territoire américain concerne l’acquisition des deux centrales hydroélectriques du complexe Curtis Power, dans l’État de New York, totalisant 60 MW. Cette dernière, annoncée mardi, s’est faite en partenariat avec Hydro-Québec, pour la somme de 387,5 millions $ (310 M$ US). Ce qui fait toute la particularité et la beauté de cette transaction, souligne M. Letellier, est que non seulement Innergex est devenue propriétaire des deux centrales, mais également des terrains où coule la rivière. Cela lui confère un droit d’exploitation hydraulique à perpétuité, privilège de moins en moins commun. Au Canada, par exemple, les exploitants se font le plus souvent imposer des baux à long terme, à renégocier une fois échus. S’il n’en tenait d’ailleurs qu’à son président, Innergex ferait davantage de développements hydrauliques aux États-Unis. Mais en raison de la mauvaise presse qu’elles suscitent, estime-t-il, les constructions de nouvelles centrales hydroélectriques sont devenues plus que rares. D’autant, ajoute-t-il, qu’aucun programme gouvernemental n’encourage ce type de projet, au contraire de ceux mis sur pied à l’intention particulière des producteurs d’énergies éoliennes et solaires. Un espoir nommé Biden La tendance risque de se poursuivre, voire de s’accélérer, avec le retour d’un président démocrate à la Maison-Blanche. Et cela, même si, aux États-Unis, les questions énergétiques sont généralement de la compétence des États. « Beaucoup de rumeurs circulent actuellement sur l’implantation possible de règles assez strictes sur les émissions de gaz à effet de serre. [...] Lorsqu’on sait à quel point ce pays a recours aux énergies fossiles – notamment le charbon –, il y a lieu d’être au moins un peu optimiste. » https://www.journaldemontreal.com/2021/08/23/innergex-garde-les-yeux-rives-sur-les-etats-unis
  4. Les géants de l’infonuagique continuent de prendre de plus en plus de place au Québec Les géants américains de l’infonuagique consolident leur présence au Québec en mettant la main sur des contrats sans appel d’offres qui totalisent près de 8 millions de dollars avec des universités et des villes de la province, dont Montréal et Québec, selon les données d’Infrastructures technologiques Québec (ITQ) compilées par Le Devoir. Ulysse Bergeron - Le Devoir Montréal a signé en novembre dernier une entente de 48 525 $ avec AWS, la division infonuagique (cloud computing) d’Amazon, pour la mise en place d’un « service d’envoi de messages destinés entre autres au service d’alertes aux citoyens », selon la description transmise au Devoir par la Ville. Deux mois plus tard, la métropole signait un autre contrat, cette fois de 825 870 $, avec SIA Innovations, un revendeur montréalais d’IBM, pour déployer une « solution performante et sécuritaire » qui vise « à protéger la Ville contre les cyberattaques ». « La Ville a mis en place différents moyens pour s’assurer que les renseignements personnels soient protégés », assure-t-on. Quatre autres villes ont signé des ententes similaires dans les derniers mois, selon des informations qu’ITQ a rendues publiques à la suite d’une demande d’accès à l’information. Laval et Victoriaville ont octroyé des contrats de gré à gré valant respectivement 1,1 million de dollars et 72 000 $ à Microsoft pour le déploiement de solutions infonuagiques. Pour sa part, la Ville de Québec a octroyé le plus important des contrats : trois millions de dollars. L’entente qui la lie à Microsoft vise à déployer des « solutions d’hébergement d’infrastructure informatique », selon la description publiée dans le Système d’appel d’offres du gouvernement du Québec. Les représentants de la Ville n’ont pas donné suite à la demande d’entrevue du Devoir. Parmi les municipalités, seule Saguenay s’est tournée vers une entreprise québécoise : ProContact. La firme, aussi connue sous le nom d’ITI, ne détient toutefois pas d’infrastructure d’hébergement de données ; elle stocke la majorité de ses données sur les serveurs de la sherbrookoise Sherweb. En mai, Le Devoir avait calculé la valeur de la quarantaine de contrats sans appel d’offres octroyés depuis janvier 2020 par le gouvernement du Québec pour des services infonuagiques. Les trois géants américains Microsoft, AWS et IBM récoltaient à eux seuls 85 % des sommes. Confiance… et habitude La prédominance de ces multinationales ne surprend pas Steve Waterhouse, spécialiste en cybersécurité et chargé de cours à l’Université de Sherbrooke. Nombre d’hébergeurs québécois ne se sont pas qualifiés auprès des instances publiques parce qu’« ils n’arrivaient pas à respecter les critères de sécurité » établis par le gouvernement du Québec, rappelle-t-il. Sur ce plan, note-t-il, force est de constater que les géants américains appliquent « des normes très rigoureuses quant à l’hébergement et la sécurité physique de leurs centres de données ». « Ils sont et restent les pionniers », souligne M. Waterhouse, citant l’exemple d’AWS qui a notamment conclu des ententes avec le département de la Défense des États-Unis. La sécurité des données est-elle pour autant garantie ? « Ça dépend », répond le spécialiste, car les instances publiques ont leur rôle à jouer. « Si un fonctionnaire responsable de l’hébergement n’applique pas les bonnes mesures, qu’il est négligent, il va y avoir des failles qui risquent d’être exploitées. Et ça s’est vu. » Éric Parent, p.-d.g. de la firme d’audit EVA Technologies, concède aussi qu’en matière de cybersécurité, les géants américains ont une longueur d’avance sur les acteurs québécois. Il déplore par ailleurs que des ministères et des villes les choisissent souvent « par réflexe » : « Il y a plusieurs années, on disait “Nobody gets fired for buying IBM.” Ça voulait dire que personne ne risquait son emploi pour choisir IBM, même si un problème survenait. La même mentalité semble s’être développée en infonuagique avec AWS et Microsoft. » Les contrats — généralement d’une durée de trois ans, selon les informations d’ITQ — permettraient non seulement aux entreprises de déployer les solutions infonuagiques, mais d’y intégrer leurs services. Et c’est là que le bât blesse, selon Éric Parent : une fois rattaché à leurs écosystèmes, il devient difficile de migrer vers un autre fournisseur. « Prenez les systèmes comptables : est-ce que c’est possible de transférer les données historiques qui y sont rattachées si on décide d’aller ailleurs ? Ça dépasse la simple question d’hébergement », dit-il. Idem dans les universités Les informations contractuelles en infonuagique rendues publiques par l’ITQ font également état de l’octroi de contrats de gré à gré par quatre universités québécoises. La valeur de ceux-ci atteint 1,75 million de dollars. L’UQAM et l’UQAT, du réseau de l’Université du Québec, ont signé des ententes avec AWS de 870 000 $ et 150 000 $ respectivement. L’Université Concordia a, pour sa part, conclu une entente de 160 000 $ avec Microsoft pour le déploiement de solutions infonuagiques. L’Université Laval a de son côté signé un contrat de 57 000 $ pour « la sauvegarde et l’archivage de bases de données ». https://www.ledevoir.com/economie/626808/infonuagique-les-geants-americains-de-l-infonuagique-continuent-de-prendre-de-plus-en-plus-de-place-au-quebec
  5. En fait cela devrait être le contraire car la première évocation représente un début de soirée, donc avec peu d'éclairage ambiant, alors que la dernière évocation se situe en plein jour et par conséquent devrait en principe être plus pâle. Pour ma part j'ai noté qu'il y avait beaucoup (trop) de monde sur le trottoir dans la dernière évocation par rapport à la première.
  6. You must be an old guy. 😛 More seriously, the only thing they should be ashamed of is to have written Heuf Cent instead of Neuf Cent.
  7. D'autres rendus avec le logo de Moxy qui montrent que l'entrée de l'hôtel sera du côté de la rampe.
  8. Voici l'article au complet auquel @MARTY fait référence. Moxy Montreal Downtown Marriott International Signs Agreement With RIMAP Hospitality To Bring Its Playful Moxy Brand To Montreal Marriott International today announced it has signed an agreement with RIMAP Hospitality to debut the company's playful and spirited Moxy Hotels brand to Montreal. Situated in downtown Montreal, the hotel will sit ideally north of Griffintown, an area that is home to The Bell Centre, Place Bonnaventure, the Montreal train station and the soon-to-be new National Bank headquarters. Construction on the Moxy Montreal Downtown is expected to begin this summer 2021, with the opening expected in 2024. The Moxy Montreal will occupy floors 1-11 of a 63-story mixed-use tower, expected to be among the tallest buildings in the city. The hotel is slated to feature 216 small but smart, flexible bedrooms featuring modular furniture and stylish touches, embracing today's young-at-heart traveler. The design is set to include buzzing public spaces aimed to be the center of activity for guests featuring an industrial chic look, bold programming with local flavor, and communal tables offering plenty of opportunities to plug and play. Plans call for a vibrant B&F (Beverage & Food) program including its 24/7 grab-and-go offering and an amped up bar experience at Bar Moxy. https://www.hospitalitynet.org/announcement/41006381.html
  9. Sur le site de Rimap j'ai trouvé cette évocation que je ne me souviens pas d'avoir vue ici.
  10. Il pourrait en effet y avoir un lien, direct ou indirect, avec le contrat qui permettra à Hydro-Québec d'approvisionner le Massachusetts en électricité pendant 20 ans et qui rapportera 500 millions de dollars par année à HQ. Cependant les producteurs américains d'électricité en provenance d'énergies fossiles retardent le plus possible la réalisation de ce projet qui a pourtant déjà reçu toutes les autorisations nécessaires. C'est donc pourquoi ces producteurs ont "organisé" la tenu d'un référendum dans le but de repousser un peu plus loin dans le temps les premières livraisons d'électricité. Un contrat similaire devrait être bientôt signé avec l'état de New York qui lui aussi devrait rapporter environ 500 millions de dollars par année à Hydro-Québec sur une période d'au moins 20 ans. À eux seuls ces deux contrats rapporteront au moins un milliard de dollars par année à HQ. Sans compter la vente d'électricité sur le spot market. Cela s'annonce d'ailleurs une bonne année à l'exportation pour HQ car ses barrages sont bien remplis et il fait particulièrement chaud cet été dans le nord-est américain. À titre d'exemple j'ai vu cet été en Ohio une pointe à 1,409 USD le MW alors que l'on paie 57 USD à l'année au Québec.
  11. Transport scolaire Hydro-Québec veut faciliter la transition électrique La filiale InnovHQ lance un projet pilote pour améliorer la gestion de la recharge des autobus électriques Marc Tison - La Presse La gestion de la recharge d’un parc de véhicules électriques commerciaux est un enjeu avec lequel les entreprises de transport de biens ou de personnes devront de plus en plus composer. « On est des opérateurs, mais on n’est pas des gestionnaires de parc électrique. C’est ce qui inquiète beaucoup les transporteurs », affirme Stéphane Boisvert, président d’Autobus Séguin. Pour mieux comprendre les besoins des propriétaires d’autobus scolaires électriques et pour les aider à bien gérer la recharge de leurs véhicules, la filiale d’Hydro-Québec InnovHQ lance un projet pilote avec Autobus Séguin. Vous savez, gérer un parc électrique, ce n’est pas seulement l’achat du véhicule. Il faut une infrastructure pour la recharge, mais surtout, l’enjeu majeur est d’avoir un logiciel ou un système de gestion de parc en fonction du kilométrage parcouru chaque jour par chaque véhicule, des habitudes de conduite de mes chauffeurs, du temps nécessaire pour la recharge. - Stéphane Boisvert, président d’Autobus Séguin Le transporteur de Laval, qui possède quelque 300 autobus scolaires, avait annoncé au début de l’année une entente avec Lion Électrique pour l’acquisition de 60 autobus électriques en cinq ans. Les 10 premiers ont été livrés le 13 septembre dernier. Recharge et surcharge Entrée en activité il y a à peine un an, InnovHQ « a la mission d’accélérer la transition énergétique », précise son président Simon Racicot-Daignault. L’organisme a constaté qu’un des principaux freins à l’électrification des parcs commerciaux avait trait aux contraintes de recharge simultanée. Dans le cas de notre projet pilote, si tous les autobus se branchent en même temps, il va y avoir un tel appel de puissance que ça va se répercuter sur leur facture d’électricité. - Simon Racicot-Daignault, président d’InnovHQ Au contraire de ce qui se passe pour les particuliers, le tarif des entreprises peut augmenter en fonction des pics de consommation. « Un opérateur de flotte n’est pas habitué à jouer avec ces paramètres-là. La consommation pour ses bureaux, son édifice ou ses garages est relativement stable. C’est un nouveau contexte qui peut lui jouer de mauvais tours s’il n’est pas préparé », poursuit Simon Racicot-Daignault. « On s’est dit que les clients gagneraient à se faire accompagner pour optimiser leur recharge. » Dans une entente « clés en main » d’une durée de 12 mois, InnovHQ procure à Autobus Séguin 12 bornes de recharge, un ensemble de transformateurs réunis dans un petit conteneur, le système de gestion de recharge à distance et le soutien technique. La gestion de la recharge se fera chez InnovHQ. « Je vais avoir un préposé qui va brancher les véhicules, décrit Stéphane Boisvert. Quand la recharge va-t-elle commencer et finir ? Pour être franc, dans la prochaine année, ce n’est pas vraiment Autobus Séguin qui va le gérer, c’est Hydro-Québec. C’est ça, l’entente. » InnovHQ aura ainsi accès aux données pertinentes du transporteur — télémétrie des véhicules électriques, consommation, kilométrage par circuit, habitudes de conduite des chauffeurs, horaire d’utilisation — et pourra en tirer des enseignements. « Notre apport est axé principalement autour du déploiement et du dimensionnement d’une infrastructure qui est adéquate, qui répond aux besoins du transporteur, indique Jeff Desruisseaux, PDG en résidence chez InnovHQ. Et dans le contexte du projet pilote, on cherche à aider les clients à bien cerner l’ensemble des enjeux, à naviguer à travers les défis d’électrification. Donc, on porte conseil, on accompagne. » Plusieurs fournisseurs québécois participent à ce projet, dont Lion Électrique, Malco Électrique et AddÉnergie. Les suites Au terme du projet pilote de 12 mois, une entente commerciale pourrait être signée entre Autobus Séguin et InnovHQ. « On espère que oui ! », a lancé le président d’Autobus Séguin. À plus long terme, pour InnovHQ, « l’objectif est d’avoir le plus grand impact sur la transition énergétique, indique Simon Racicot-Daignault. L’objectif ultime serait d’aider à peu près n’importe quel opérateur de flotte ». https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2021-08-19/transport-scolaire/hydro-quebec-veut-faciliter-la-transition-electrique.php
  12. L'une des meilleurs explications que j'ai vues à ce jour pour expliquer la différence de prix entre Montréal, Toronto et Vancouver.
  13. Dur combat entre l’Ontario et le Québec pour l’usine de Moderna La bataille entre le Québec et l’Ontario afin de convaincre la société américaine Moderna de s’installer sur leur territoire respectif est bel et bien enclenchée. Martin Jolicoeur - Journal de Montréal Tandis que Toronto fait déjà la cour au fabricant de vaccins, plusieurs représentants du secteur des sciences de la vie au Québec s’activent pour éviter que les premiers investissements de l’entreprise à l’extérieur des États-Unis leur échappent. « Le pas s’est accéléré récemment, reconnaît la directrice, Sciences de la vie et technologies de la santé de Montréal International, Stéphanie Doyle. Nous n’avons pas de temps à perdre. Comme la production doit commencer en 2024, une décision risque d’être prise rapidement. » Même effervescence du côté de Montréal InVivo, le secrétariat de la grappe des sciences de la vie du grand Montréal. « On ne travaille pas 18 heures par jour, affirme Nathalie Ouimet, vice-présidente de l’organisme. Mais je vous dirais que j’ai quand même laissé tomber tous mes autres dossiers. Ce projet d’implantation de Moderna est trop important pour ne pas tout tenter pour l’emporter. » Laval prend les devants Le 10 août dernier, Moderna annonçait s’être entendue avec Ottawa en vue de la construction d’une usine de production de vaccins à ARNm au Canada. Le lieu et la valeur des investissements prévus par l’entreprise de Cambridge, au Massachusetts, ne sont pas encore connus. On parle pour l’heure d’investissements de « plusieurs centaines de millions » de dollars et de la création d’entre « 200 et 300 emplois ». Bien qu’encore non officielles, ces prévisions sont suffisamment importantes pour que plusieurs villes des deux provinces concurrentes cherchent à attirer l’intérêt de la pharmaceutique. C’est le cas en particulier de Laval, deuxième municipalité la plus peuplée du Québec. Hier, le cabinet du maire n’a pas hésité à écrire directement au PDG de Moderna pour l’encourager à considérer Laval pour l’implantation de son centre de recherche et de son usine de production. « La Cité de la Biotech de Laval est un pôle international dans l’industrie, fait valoir le maire suppléant et responsable du développement économique de Laval, Stéphane Boyer. Dans les prochaines semaines, nous prévoyons multiplier les communications [...] pour faire valoir les avantages de Laval auprès de Moderna ». La semaine dernière, la mairesse de Mississauga, près de Toronto, avait lancé le bal en invitant Moderna officiellement. « Nous serions honorés si Moderna envisageait de s’établir chez nous, affirme sa mairesse, Bonnie Crombie. Avec plus de 470 entreprises et 25 000 travailleurs du secteur des sciences de la vie sur notre territoire, Mississauga serait un endroit idéal pour Moderna. » Mme Doyle n’est guère surprise de cet intérêt. « Montréal, Laval, Québec, Sherbrooke..., il n’y a pas une région qui ne voudrait pas cette usine. Même si nous souhaitons toujours présenter une image unifiée, je ne peux pas les blâmer de tenter de faire leurs propres démarches. » https://www.tvanouvelles.ca/2021/08/18/dur-combat-entre-lontario-et-le-quebec-pour-lusine-de-moderna-1
  14. Hopper engrange 175 millions US de plus Hopper continue son improbable ascension. Dans une industrie en plein désarroi, où elle s’est spécialisée dans la réservation de billets d’avion au plus bas prix, la société techno montréalaise a annoncé mardi avoir quintuplé ses revenus d’avant la pandémie et s’apprête à embaucher 500 employés supplémentaires. Karim Benessaieh - La Presse Un financement de 175 millions a été bouclé, pour un total de 600 millions depuis sa fondation, ce qui lui donne une valorisation estimée à 3,5 milliards US. Deux investisseurs de la première heure, la Caisse de dépôt et placement du Québec et Investissement Québec, sont absents de cette nouvelle ronde de financement, relayés notamment par la firme new-yorkaise GPI Capital et Glade Brooke Capital. Parmi le demi-millier d’employés qui seront embauchés avec les nouveaux capitaux, portant le total à plus de 1000, 300 se consacreront à ce qui avait été le maillon faible de Hopper en début de pandémie, le service à la clientèle. La jeune start-up avait failli être engloutie par une vague de mécontentement de clients voulant se faire rembourser, avoue sans détour son cofondateur et PDG, Frédéric Lalonde. « Pour le support à la clientèle, la pandémie a été épouvantable, on a eu 500 000 annulations tout d’un coup. C’est comme si tous ceux qui avaient acheté chez Simons pendant un an rapportaient tout la même journée. Il n’y a rien qui fonctionnait, il a fallu automatiser. Mais les gens attendaient trois mois leur remboursement pendant qu’on écrivait du code. » « J’ai dû recevoir 10 000 appels » Malmenée au printemps 2020 par les mauvaises notes d’usagers mécontents, l’application Hopper, téléchargée 60 millions de fois au total, a repris du poil de la bête avec des scores de 4,7 et 3,8 étoiles sur 5, sur l’App Store et le Google Play Store. « Ça a duré un an. La raison pour laquelle on est revenus, c’est qu’on a remboursé tout le monde. Mon courriel et mon numéro de téléphone ont été publiés sur l’internet, j’ai dû recevoir 10 000 appels, mais on a pris le temps de régler chaque cas. » Hopper, se réjouit son PDG, est aujourd’hui la cinquième agence de voyages en importance dans le monde. Au Canada, son application est au deuxième rang, tout juste derrière ArriveCAN, que les voyageurs doivent obligatoirement utiliser pour entrer au pays. Avec ses 60 millions de téléchargements et son partenariat avec Capital One, qui a annoncé un portail de voyage, ce sont 100 millions de consommateurs qu’on pourra joindre en Amérique du Nord, « soit un sur trois », précise M. Lalonde. Mais comment peut-on enregistrer une pareille croissance alors que l’industrie aérienne est à son plus bas ? D’abord, parce que Hopper n’est plus seulement une application de réservation de billets d’avion, qui ne représentent plus que 40 à 45 % de ses ventes, alors que les locations de voiture et les réservations d’hôtel ont pris de l’importance. Hopper mise par ailleurs sur une masse de données accumulées depuis 2008, traitées par l’intelligence artificielle, qui lui permettaient de prédire avec précision les prix des billets d’avion et de recommander les plus bas. Étonnamment, les tendances sont restées les mêmes, note le PDG. Même quand il y a une pandémie, les modèles qui déterminent les prix sont les mêmes. […] La vraie clé de l’intelligence artificielle, ce n’est pas tant l’algorithme que la capacité d’agréger assez de données pour faire de bonnes prévisions. - Frédéric Lalonde, PDG de Hopper Mais ce qui pousse surtout les revenus de Hopper à la hausse, ce sont tous les produits financiers « de protection » qu’on a élaborés depuis 2018. Bâtis comme des assurances, ils visent à protéger le voyageur en cas d’imprévu. « Un de mes préférés, c’est le gel des prix, explique M. Lalonde. Pour un montant minimal de 30 ou 40 $, on stoppe les changements de prix pour une heure ou 15 jours. Si le prix monte, c’est Hopper qui paie de sa poche. » Un vol sur quatre et un séjour à l’hôtel sur cinq réservés sur Hopper profitent aujourd’hui de ce gel de prix, précise-t-il. Un autre produit populaire : des billets en classe Économie qui ne sont habituellement ni remboursables ni modifiables, mais qui le deviennent avec Hopper. « Vous pouvez annuler, et ça ne prend pas un billet du médecin : vous allez dans l’application et c’est tout. » Enfin, il est possible de se protéger quand on rate une correspondance : l’application permettra tout simplement au client de prendre le prochain vol pour la destination finale. Tous ces outils seraient évidemment ruineux pour Hopper si on n’arrivait pas à prédire correctement le comportement des consommateurs ou des lignes aériennes. « Quand on arrive à une masse critique de données de consommateurs, comme Facebook, Google et YouTube, on est capable de faire des choses que les autres ne peuvent pas faire. Nous, ça fait quand même 15 ans qu’on accumule. » https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2021-08-18/hopper-engrange-175-millions-us-de-plus.php
  15. Caisse de dépôt et placement Un rendement de 5,6 % au premier semestre Aidée par des bons rendements boursiers, la Caisse de dépôt et placement a réussi à faire mieux que son indice de référence au cours des six premiers mois de l’année. Son rendement de 5,6 % surpasse son indice lui servant de point de comparaison, qui est à 4,4 %. Ses résultats de placement atteignent 20 milliards au cours de la période. André Dubuc - La Presse Sur cinq ans, son rendement annualisé se situe à 8,5 % et sur 10 ans, à 8,8 %, ce qui est en soit plus élevé que le rendement de son portefeuille de référence sur 10 ans, à 8,3 %. L’actif net s’établit à 390 milliards. « Durant la première moitié de 2021, nos équipes ont poursuivi le travail afin de mieux positionner nos portefeuilles pour faire face à un nouveau contexte, particulièrement en immobilier et en marchés boursiers, où nous voyons déjà les premiers résultats probants des initiatives en cours », a déclaré Charles Emond, président et chef de la direction de la CDPQ, dans un communiqué. La Caisse a poursuivi le rééquilibrage de son portefeuille dans les secteurs de la technologie et la logistique. « Dans l’ensemble, sur six mois, la performance est au rendez-vous, et les portefeuilles ont tous joué leur rôle, souligne M. Emond. Pendant cette période, nous avons notamment accentué de façon importante notre exposition aux secteurs d’avenir, comme la logistique et les technologies. » Nous avons adopté des orientations claires pour livrer cette performance : diversifier nos activités d’investissement, créer de la valeur au sein de nos sociétés en portefeuille en tirant profit de la numérisation accélérée et de la transition énergétique, et protéger nos actifs pour faire face aux défis liés à la cybersécurité et aux risques géopolitiques. - Charles Emond, PDG de la Caisse de dépôt Les actions font bien, les obligations moins Dans le détail, le portefeuille de revenus fixe, lire les obligations et les prêts, a enregistré un rendement négatif de 1,8 %, en raison de la montée des taux obligataires. La valeur des obligations chute quand les taux d’intérêt augmentent. Le semestre a aussi été marqué par un revirement de situation dans les actifs réels, le portefeuille immobilier gagne 4,1 %, soit beaucoup mieux que son indice qui termine le semestre dans le rouge. C’était l’inverse au terme de 2020. De son côté, le rendement du portefeuille Infrastructures se situe à 3,9 % sur la période, contre 1,9 % pour l’indice. Ce résultat découle de la bonne performance des actifs du secteur des énergies éolienne et solaire. Au premier semestre, la catégorie Actions (Bourse + placements privés) enregistre un rendement de 12,1 %, équivalent à l’indice de référence. À l’intérieur de la catégorie Actions, le portefeuille boursier obtient un rendement de 11,4 %, comparativement à 9,3 % pour son indice de référence. Les placements privés affichent un rendement de 13,5 %. « L’écart par rapport à son indice, à 16,8 % sur six mois, s’explique notamment par une sous-pondération du portefeuille dans les secteurs de l’énergie traditionnelle et des institutions financières », justifie l’institution dans un communiqué. Les dépenses de la CDPQ s’établissent à 23 cents par 100 $ d’actif net moyen, un niveau identique à celui de l’an dernier. https://www.lapresse.ca/affaires/2021-08-18/caisse-de-depot-et-placement/un-rendement-de-5-6-au-premier-semestre.php
  16. Peut-être le ARTS?
  17. Acquisition en sol américain pour Hydro-Québec et Innergex Hydro-Québec et Innergex réalisent leur première acquisition conjointe en mettant la main sur deux centrales hydroélectriques dans l’État de New York pour 310 millions $ US (387,5 millions $ CAN). Julien Arsenault - La Presse La transaction, qui a été annoncée mardi, après la fermeture des marchés financiers, a été conclue avec Atlantic Power, une société de production d’électricité établie au Massachusetts. Le complexe en question est appelé Curtis Power et compte deux centrales hydroélectriques, une de 48 mégawatts et une autre de 12 mégawatts. « L’acquisition de Curtis Palmer […] représente une occasion pour Innergex d’utiliser son expertise […] tout en tirant parti de l’expérience d’Hydro-Québec à New York pour s’introduire dans un nouveau marché », a souligné dans un communiqué le président et chef de la direction d’Innergex, Michel Letellier. La société d’État et l’entreprise québécoise détiendront chacune 50 % des centrales. La clôture de l’acquisition, qui doit obtenir l’approbation des autorités réglementaires américaines, est prévue au quatrième trimestre. Pour financer la transaction, Innergex récoltera 175 millions $ par l’entremise d’une émission de titres ainsi que grâce à un placement privé d’action de 43,5 millions $ à Hydro-Québec. Du côté de la société d’État, cette acquisition se veut complémentaire à ses ambitions visant à décrocher un important contrat d’approvisionnement avec l’État de New York. Hydro-Québec participe à l’appel d’offres. En février 2000, la société d’État avait annoncé une alliance stratégie avec l’entreprise établie à Longueuil évaluée à plus de 1 milliard. Hydro-Québec est le plus important actionnaire d’Innergex, avec une participation de plus de 19 %. https://www.lapresse.ca/affaires/2021-08-17/acquisition-en-sol-americain-pour-hydro-quebec-et-innergex.php
  18. Oui il y a un gain dans la mesure où la fusion des deux entreprises en crée une plus grosse, en fait la plus grosse au Canada dans son domaine.
  19. NuChem achète OmegaChem Consolidation québécoise dans les sciences de la vie Deux sociétés québécoises du créneau de la recherche contractuelle du domaine médical unissent leurs forces pour former ce qui serait, à leur avis, le principal acteur de ce secteur à l’échelle du pays. Après plusieurs mois de négociations, NuChem Sciences a acquis OmegaChem. Julien Arsenault - La Presse La somme de la transaction, qui sera annoncée ce mardi, n’a pas été dévoilée, mais NuChem, établie dans l’arrondissement montréalais de Saint-Laurent, a été financée à hauteur de 37,6 millions par le Fonds de solidarité FTQ (17,4 millions), Investissement Québec (10,1 millions) et BCD Capital (10,1 millions). Les deux entreprises travaillent à la découverte de médicaments avec un accent sur la chimie. Elles réalisent des travaux de recherche pour des sociétés pharmaceutiques ou des firmes de biotechnologie. Fondée en 2011, NuChem fait affaire avec de petites entreprises souvent établies aux États-Unis. OmegaChem, qui a vu le jour en 1988 et qui est établie à Lévis, compte des entreprises de plus grande taille parmi ses clients. « Nous voulions nous unir pour avoir un rôle de premier plan, a expliqué le président de NuChem, Marc LeBel, au cours d’une entrevue téléphonique avec La Presse. Nous sommes deux leaders, mais dans des marchés différents. » Selon BioQuébec, qui se présente comme le plus vaste réseau des biotechnologies et des sciences de la vie dans la province, on recense plus de 70 organisations de recherche contractuelle qui génèrent au moins 4300 emplois directs. Au bon endroit, au bon moment La transaction entre NuChem et OmegaChem aurait toutefois pu ne jamais se concrétiser. M. LeBel a expliqué que des Américains lorgnaient OmegaChem, qui a finalement opté pour une « solution québécoise », tant du côté de la propriété que du côté du montage financier. M. LeBel connaissait François Laflamme, président d’OmegaChem, depuis des années. Il a décidé d’aller cogner à sa porte en mars dernier pour lui proposer une transaction. « Nous sommes arrivés au bon moment, juste avant qu’OmegaChem ne parte à la recherche d’acheteurs, a expliqué M. LeBel. On a pu commencer à négocier. » On retrouve environ 100 employés – dont des chercheurs – dans chacune des entreprises. Elles conserveront leurs créneaux respectifs, mais le regroupement permettra de réaliser des « échanges de bonnes pratiques » en plus de représenter une carte de visite. « Cela va nous aider pour le recrutement, a expliqué M. LeBel. C’est un enjeu important. En étant plus gros, nous allons pouvoir en faire plus même si le Québec est derrière les autres provinces en matière de permis de travail [pour les travailleurs étrangers]. » Les synergies n’entraîneront pas de pertes d’emplois, puisque les deux entreprises sont « chacune présentement dans un effort intensif de recrutement », a fait valoir le patron d’OmegaChem dans un communiqué. Évoquant des raisons de confidentialité, le président de NuChem n’a pu dévoiler le nom de clients avec qui travaille chacune des deux entreprises. Les médicaments pour lutter contre différents types de cancers représentent environ 70 des travaux de recherche de l’entreprise montréalaise. Les chercheurs de NuChem ont également contribué à faire de la recherche pour des médicaments comme Singulair (traitement de l’asthme et des allergies saisonnières), Arcoxia (pour lutter contre l’inflammation) et Tredaptive (afin de réduire le cholestérol). https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2021-08-17/nuchem-achete-omegachem/consolidation-quebecoise-dans-les-sciences-de-la-vie.php
  20. Un « électrochoc » de 885 M$ pour l'électrification des transports à Montréal La mairesse de Montréal, Valérie Plante, a présenté lundi sa Stratégie d’électrification des transports 2021-2023, dont l'objectif est d'accélérer la transition vers des moyens de transport plus propres, à commencer par la flotte d'autobus et de véhicules de la Ville. Stéphane Bordeleau - Radio-Canada Cette stratégie, dotée d'un budget de 885 millions de dollars sur trois ans, comporte 23 objectifs que l’administration Plante compte atteindre avec la collaboration d’une cinquantaine de partenaires, dont Hydro-Québec, la Société de transport de Montréal (STM), Communauto Québec et le Bureau du taxi, pour n’en nommer que quelques-uns. C’est un peu comme un électrochoc que l’on donne à notre stratégie d’électrification. - Valérie Plante, mairesse de Montréal Arrimée avec le Plan climat 2020-2030 présenté par la Ville l'an dernier, cette stratégie s'attaque de front à la décarbonisationdes transports collectifs, individuels et du transport de marchandises. Quand on regarde les secteurs qui émettent le plus de gaz à effet de serre, c’est le transport qui est en haut de la liste. Ça représente plus de 40 % des émissions [de GESgaz à effet de serre]. C’est le secteur auquel on doit s’attaquer pour atteindre nos cibles, a expliqué la mairesse de Montréal lundi en conférence de presse. Des autobus jusqu'aux BIXI Concrètement, la Ville compte accélérer en priorité l’électrification du parc d’autobus de la STMSTM, mais aussi de ses garages. Des 885 millions de dollars dont sera dotée cette stratégie, près de 80 % seront d'ailleurs consacrés aux transports collectifs et aux infrastructures qui y sont reliées, notamment les terminaux qui devront être munis d'infrastructures de recharge capables d'accueillir un volume plus élevé de bus électriques. Rappelons qu'à compter de 2025, la Ville de Montréal entend n'acheter que des autobus électriques. En ce qui a trait aux véhicules municipaux, le plan prévoit le remplacement de tous les véhicules à essence sous-compacts en fin de vie utile par des modèles électriques. Pour ce qui est des autres véhicules et équipements, des modèles électriques seront aussi privilégiés lors de leur remplacement, lorsque cela sera possible. Dans le cas contraire, des véhicules et équipements plus écoresponsables seront priorisés, précise la Ville. Sur le plan des transports partagés, Montréal, qui bénéficie déjà de la plus importante flotte de vélos électriques en partage au Canada, compte sur l'ajout de 725 BIXI électriques dans ses rues en 2021 pour porter à 2100 sa flotte de vélos électriques en libre-service. Stationnements réservés aux voitures électriques Toujours dans le but de rendre les moyens de transport électriques plus attrayants, l'administration Plante compte réserver des espaces de stationnement exclusivement consacrés aux véhicules électriques. Un peu comme on le fait actuellement avec les stationnements pour les personnes handicapées. Ces espaces marqués par des bornes vertes pour les distinguer des autres espaces seront cependant tarifés par des parcomètres au même prix que les voitures à essence. Soixante-six emplacements de stationnement répartis sur 34 sites seront ainsi désormais réservés aux véhicules électriques au centre-ville de Montréal, a annoncé Valérie Plante, qui a du même souffle incité les arrondissements à instaurer des tarifs préférentiels aux propriétaires de voitures électriques pour l'obtention d'une vignette de stationnement sur rue. Les arrondissements de Ville-Marie, Rosemont–La Petite-Patrie et Mercier–Hochelaga-Maisonneuve auraient déjà adopté la mesure, selon Mme Plante. Multiplication des bornes de recharge La Stratégie d’électrification des transports 2021-2023 prévoit également, en collaboration avec Hydro-Québec, l’installation d’au moins 1000 bornes de recharge de niveau 2 supplémentaires à Montréal d’ici 2025. Cette mesure portera à 2000 le nombre de ces bornes dans la métropole et permettra à la Ville de faire face à la hausse de la demande anticipée pour des véhicules électriques. L’administration Plante compte également augmenter sensiblement le nombre de bornes de recharge rapide tout en incitant les entreprises à en faire de même pour leurs employés. Des mesures pour faciliter la recharge à domicile dans les immeubles multirésidentiels sont aussi promises. Je suis extrêmement fière de cette nouvelle stratégie, qui prouve une fois de plus aux Montréalaises et aux Montréalais que l’environnement est un dossier qui nous est cher et que nous posons des gestes concrets, explique la mairesse Valérie Plante, qui maintient le cap vers l’atteinte de la carboneutralité dans sa ville d’ici 2050. Cette stratégie-là va venir propulser Montréal en tête des villes nord-américaines les plus avancées sur la question de l’électrification. - Valérie Plante, mairesse de Montréal Dans son Plan climat, l’administration municipale s'est fixé pour objectif de faire en sorte que 47 % des véhicules qui sillonneront les rues de la métropole en 2030 soient électriques. Rappelons également que le 29 juin dernier, le gouvernement fédéral a de son côté annoncé la fin des ventes de véhicules neufs à essence – voitures et camions légers à passagers – au Canada à compter de 2035 https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1817038/strategie-montreal-transport-electrification-trois-ans
  21. Le square Victoria, le 9 août 1963, avec le Architects Building à l'arrière.
  22. Comme c'est souvent le cas, je suis d'accord avec l'entièreté de ton propos. Je voudrais juste ajouter un élément un peu moins bien connu qui distingue le Québec sur le plan économique. Si l'économie québécoise se porte si bien depuis environ une quinzaine d'années c'est parce que comme société nous opérons de manière assez unique sur trois fronts simultanément: 1- L'économie de marché, que l'on pratique ici de façon assez semblable au reste de l'Amérique du Nord et de l'Europe. 2- La participation de l'État, via notamment Investissement Québec, la Caisse de dépôt et Hydro-Québec. De plus, le Québec dispose aujourd'hui à l'étranger de toute une série de délégations, de bureaux et d'antennes qui permettent au gouvernement de s'impliquer directement dans les affaires. En Amérique du Nord aucun gouvernement n'intervient aussi systématiquement dans l'économie que le Gouvernement du Québec. 3- L'économie sociale, qui est propre au Québec et qui s'est développée à la fin des années 1990 suite à un forum de société où les patrons se sont assis avec les représentants des syndicats dans le but d'améliorer les rapports patrons/employés qui depuis la grève de l'amiante de 1949 avaient été particulièrement difficiles jusqu'à maintenant. Le Fonds FTQ existait déjà depuis 1983 et a contribué pour beaucoup au succès de ce sommet socio-économique de 1996 qui aura donné une nouvelle orientation à l'économie québécoise. Ce phénomène est unique au monde de par son ampleur. Une définition officielle suit. « Les entreprises d’économie sociale sont des organisations qui allient rentabilité économique, mission sociale et réponse aux besoins d’une collectivité de membres ou d’usagers, tout en étant gouvernées démocratiquement. » La somme de ces trois modes de fonctionnement forme aujourd'hui ce qui est devenu le modèle québécois. https://statistique.quebec.ca/fr/document/leconomie-sociale-au-quebec-portrait-statistique
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