Normand Hamel

Je seconde.

Blanche Lemco van Ginkel, 1923-2022 Architect, planner, educator, and author Blanche Lemco van Ginkel passed away peacefully in Toronto on October 20, 2022, at the age of 98. In 1957, Lemco van Ginkel and her husband, H.P. Daniel (Sandy) van Ginkel (1920–2009), co-founded in Montreal their architecture and planning practice, van Ginkel Associates, a firm that became known for bold, modernist design and a sensitive approach to urban planning. With a steadfast focus on circulation, the firm campaigned for the conservation of historic districts, sustainable solutions, and pedestrian-friendly environments long before these concerns became popular. The van Ginkels are credited with saving Old Montreal, which is now one of North America’s most successful heritage districts, by running an urban expressway under the neighborhood rather than following the original plan of building it at ground level and demolishing its historic buildings. The success of that project led to the founding of urban planning as a profession in Canada, when she co-authored legislation for the first Quebec Provincial Planning Commission in 1963–67. The firm’s other major projects include the design of Bowring Park in St. John’s (1958– 65), which they presented at the last CIAM conference in Otterlo, Holland, in 1959; the vision and preliminary plan in 1962 for Montreal’s Expo 67; the protection of Montreal’s Mount Royal, saving a larger area of it from development; and a study of urban circulation in Midtown Manhattan in 1970–72. The van Ginkels’ emphasis on pedestrian movement and on public transportation anticipated the environmental movement by at least a decade. https://www.canadianarchitect.com/in-memoriam-blanche-lemco-van-ginkel-1923-2022/

Personnellement j'adore l'Enticy. Au début du projet j'avais quelques appréhensions, ne sachant pas dans quelle direction on s'en allait (c'est le cas de le dire pour la géométrie). Mais aujourd'hui je suis ravis du résultat final. L'ensemble, composé du Dorchester, de l'ancienne façade sauvegardée et de l'Enticy lui-même, forme un tout hétéroclite certes mais ô combien intéressant! Si on commence avec l'ancienne façade on voit une légère disparité des matériaux utilisés. Ce qui ne lui enlève rien car il y a quand même continuité dans le style. Il y a par contre une énorme différence de style entre l'Enticy et l'ancienne façade. J'aime ce contraste extrême entre l'ancien et l'ultra moderne. La concordance des angles de la toiture de l'ancien bâtiment avec la géométrie des cubes facilite toutefois l'intégration et permet un discret arrimage des formes. J'aime bien le Dorchester aussi même si je le trouve un peu fade. Avec l'Enticy à côté c'est encore plus évident car ce dernier arbore un certain lustre dans sa finition qui fait défaut au Dorchester. J'aurais préféré un vernis du même éclat entre les deux bâtiments. Surtout qu'au départ leurs formes respectives s'agencent très bien. Le problème vient du Dorchester qui selon moi est beaucoup trop mat. Une fois que la construction et l'intégration seront complétées on s'habitua rapidement à la présence de ce trio disparate et je suis convaincu que les plus récalcitrants finiront bien par le trouver sympathique.

Mort d’un cycliste sur le circuit Gilles-Villeneuve : la cohabitation en cause Le décès était de nature accidentelle, précise la coroner dans son rapport. La mort, en mai 2021, de Philippe St-Hilaire, un cycliste victime d'une grave chute sur l'asphalte du circuit Gilles-Villeneuve, sur l'île Notre-Dame, à Montréal, est la triste conséquence d'une cohabitation difficile entre les différents utilisateurs de cette piste de formule 1, révèle le rapport du coroner sur cet accident. S'il s'agit, jusqu'à présent, du seul accident mortel à survenir à cet endroit, écrit la coroner Stéphanie Gamache, la popularité croissante du circuit, dont l'asphalte de bonne qualité est très bien entretenu, pose des problèmes d'utilisation des lieux. Le 2 mai 2021, un cycliste a coupé la route à un groupe d'autres cyclistes formant un peloton et qui s'entraînait à une vitesse variant entre 30 et 50 km/h. En souhaitant éviter un accident, les membres du peloton ont tant bien que mal tenté de freiner. M. St-Hilaire, qui faisait partie de ce groupe, est entré en collision avec le premier cycliste et a été projeté au sol, tête première. Son visage a violemment percuté l'asphalte. La violence de l'impact le plongera par la suite dans un coma profond, et ses proches décideront de cesser les soins actifs le 22 mai. L'homme est mort trois jours plus tard. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1927593/circuit-gilles-villeneuve-velo-accident-cohabitation

Un rendu que je ne me rappelle pas avoir vu avant.

Il ne reste plus grand chose de la toile orange. Par contre les travaux semblent loin d'être terminés. J'espère quand même que la tour sera prête à accueillir ses premiers visiteurs au printemps prochain avant l'arrivée des premiers navires de croisière.

C'est ce qui distingue Montréal des autres grandes villes d'Amérique. Je dirais même que c'est notre atout le plus précieux. En plus ont peut admirer la ville à partir de la montagne avec juste ce qu'il faut de recul pour ouvrir la perspective tout en ayant l'impression d'avoir la ville à nos pieds.

Photo: @Claude Deschênes

Photos: @J-F Savaria

Photo: @J-F Savaria

Photo: @Claude Deschênes

L'équipe actuelle est en effet bien triste à voir. C'était particulièrement évident lors de la saga du REM de l'est. Je suis d'ailleurs persuadé que si les deux individus que tu as mentionnés ci-haut étaient encore en poste le REM roulerait en ce moment avec des passagers à bord.

Gérard Beaudet: un exercise de relations publiques pour noyer le poisson. Voir l'entrevue ci-après. https://ici.radio-canada.ca/info/videos/1-8680965/24-60-mise-en-service-rem-reportee

Énergir appartient à la Caisse et cette dernière ne rapporte absolument rien au gouvernement non plus outre le fait qu'elle gère le Fonds des générations. En ce qui me concerne cette discussion n'a rien à voir avec l'argent car c'est l'aspect politique qui m'intéresse ici.

Théoriquement Hydro-Québec est indépendante. Elle le fut d'ailleurs pour vrai dans le passé et c'est pourquoi le gouvernement a revu ses statuts, sa structure et sa gouvernance. Aujourd'hui HQ a donc effectivement des comptes à rendre au gouvernement. Mais comme la Caisse est le principal actionnaire d'Énergir cette dernière a également des comptes à rendre à la Caisse, donc indirectement au gouvernement qui ne se gênera pas pour intervenir lorsque ses intérêts sont en jeu. En passant, si Duplessis n'était pas décédé en 1959 il aurait sans doute perdu les prochaines élections car en 1957 plusieurs de ses ministres ont été impliqués dans un immense scandale concernant l'ancêtre de Gaz Métro: La Corporation de gaz naturel du Québec. https://fr.wikipedia.org/wiki/Scandale_du_gaz_naturel

Énergir est associée à Hydro-Québec dans un nouveau programme de bi-énergie qui donne à HQ le loisir de switcher ses clients an gaz lorsque le réseau électrique arrive proche de la saturation. Sinon HQ serait obligée d'acheter à grands frais de l'électricité sur le marché spot. Cette entente a nécessité l'accord du gouvernement.

Énergir se rapporte à la Caisse et cette dernière se rapporte au ministre des Finances du Québec.

Pas si privée que ça. Elle a été 12 ans chez Gaz Métro (Énergir) avant de venir à Hydro-Québec. Or les deux principaux actionnaires d'Énergir sont la Caisse de dépôt et le Fonds de solidarité de la FTQ.

C’est complet aux bureaux olympiens Environ 1400 travailleurs apprécient la vue à 360 degrés dans la tour du mât du Stade olympique N’en déplaise à la Place Ville Marie, l’immeuble de bureaux le plus emblématique de la métropole est désormais le mât du Stade olympique. Après tout, c’est le seul immeuble de bureaux que des autobus de touristes photographient chaque jour. Les moineaux et les pigeons qui y logeaient depuis sa construction ont récemment été victimes de rénoviction au profit de deux compagnies québécoises : Desjardins et Sigma RH, une entreprise de logiciels de ressources humaines, qui occupe les cinq étages supérieurs. « Lorsque je passe un candidat en entrevue et que la réunion a lieu ici, ça l’incite à nous choisir », dit Isabelle Quintard, une responsable du recrutement chez Sigma, dont j’ai visité les bureaux. Parfait pour contrer la pénurie de main-d’œuvre, ça ! D’ici, on voit les ponts Jacques-Cartier et Champlain, La Ronde, toute la silhouette du centre-ville, le mont Royal avec le dôme de l’Oratoire, les Laurentides d’un côté et les montérégiennes de l’autre. Ascenseur latéral Parce que la tour est penchée, l’ascenseur ne peut pas monter et descendre en ligne droite. À un certain point, la cabine s’arrête donc pour se déplacer latéralement jusque devant un nouveau puits, avant de recommencer son élévation. Coquetterie architecturale : sur le tableau de l’ascenseur, les étages sont désignés, non pas par leur ordre de superposition, mais selon leur altitude (en pieds) à partir du niveau de la mer. Par exemple, on passe le niveau 155, puis on arrive au niveau 170, puis 208, etc. C’est un peu déconcertant pour le nouveau venu. Visualisez le haut des gradins de baseball : voilà à peu près la hauteur des premiers étages à bureaux dans la tour, ceux de Desjardins. Un corridor vitré sépare cet espace corporatif de l’action qui se déroule dans l’immense amphithéâtre. Dans l’effervescence « Que ce soit le salon national des animaux de compagnie ou le Monster Truck, ça les plonge dans l’effervescence de Mont-réal », s’enthousiasme Cédric Essiminy, le porte-parole du Parc olympique. En raison des 9 millions de litres d’eau du centre aquatique à la base de la tour, une vague odeur de chlore flotte dans l’escalier du 12e étage. Pour le mobilier, le parc a commandé des bancs et des poubelles métal-béton selon le design original de François Dallegret pour les Olympiques de 1976. « Le Montréal qu’on admire évolue selon les saisons, et c’est aussi beau en hiver avec la neige qu’en été avec la verdure, ou avec les feuilles rouges de l’automne », dit Émilie Trahan, la directrice du marketing. « Je cherchais des locaux près d’un métro de la ligne verte et, un jour, j’ai levé la tête, j’ai aperçu le mât du stade et j’ai pensé que Desjardins louait là... Alors pourquoi pas nous aussi ? » explique Patrice Poirier, le fondateur et PDG de Sigma. M. Poirier est venu voir les Expos et le motocross dans ses jeunes années sans se douter qu’un jour, le mât deviendrait son environnement de travail. « On paye le prix pour être ici, mais on est vraiment choyés d’être là », m’explique le PDG qui a récemment loué les trois derniers étages de la tour afin de doubler ses employés sur place. Le mât du stade affiche donc complet. https://www.journaldemontreal.com/2022/10/22/cest-complet-aux-bureaux-olympiens

Depuis avril Le gouvernement du Québec affiche un surplus de 496 millions Le gouvernement du Québec fait état d’un surplus budgétaire de 496 millions au terme des quatre premiers mois de l’exercice financier 2022-2023. Québec affichait un déficit de 214 millions lors de la période correspondante de l’exercice précédent. Le gouvernement attribue ce résultat au 31 juillet 2022 en grande partie à une hausse de 10,8 % des revenus autonomes au début de l’année, portée notamment par la croissance des salaires et traitements, de la consommation des ménages et des profits des entreprises. Selon le communiqué du « Rapport mensuel des opérations financières au 31 juillet 2022 », publié vendredi, les dépenses ont été en hausse, de 6,7 %, principalement en éducation et en enseignement supérieur. Le document soutient que la croissance plus soutenue des dépenses en début d’exercice financier « se résorbera en cours d’année pour rejoindre la cible annuelle prévue de 3,4 % ». Ce résultat provient ainsi de revenus de 46,2 milliards, de dépenses de 44,6 milliards et de versements de 1,1 milliard au Fonds des générations. Le cabinet du ministre des Finances Eric Girard — qui a été reconduit dans ses fonctions cette semaine — rappelle que l’activité économique au Québec a montré des signes de ralentissement dans les derniers mois. Tout de même, les résultats financiers demeurent actuellement conformes aux prévisions, affirme-t-on. « Les risques économiques auxquels le Québec est confronté, notamment l’inflation persistante, l’augmentation des taux d’intérêt, les perturbations dans les chaînes d’approvisionnement et la guerre en Ukraine, pourraient toutefois affecter les finances publiques en cours d’année », déclare M. Girard dans le communiqué. « Il importe donc de demeurer prudent quant à la gestion du cadre financier », ajoute-t-il. C’est aussi ce que concluait au mois d’août la vérificatrice générale, Guylaine Leclerc, à la suite du dévoilement du document fourni par le ministre Girard sur l’état anticipé des finances publiques pour la période allant de 2022-2023 à 2024-2025, à l’approche de la campagne électorale. Mme Leclerc indiquait que les prévisions budgétaires du ministre étaient « plausibles », tout en ajoutant que l’impact du « climat d’incertitude » économique sur la bonne santé des finances publiques du Québec demeurait « inhabituellement élevé ». Selon les données présentées dans le « Rapport préélectoral sur l’état des finances publiques du Québec – Août 2022 », un déficit budgétaire de 1,7 milliard est prévu pour l’ensemble de l’exercice, avant utilisation de la réserve de stabilisation. Ce déficit inclut une provision pour « risques économiques et autres mesures de soutien et de relance » de 2 milliards. https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2022-10-21/depuis-avril/le-gouvernement-du-quebec-affiche-un-surplus-de-496-millions.php

Je ne suis pas vraiment d'accord avec ce que tu dis dans ce post, quoique je partage en grande partie tes préoccupations. Premièrement il est faux de dire qu'il ne se fait rien en termes d'entretien de nos infrastructures. Bien au contraire, il y a beaucoup plus d'argent dans le systèmes aujourd'hui qu'il y en avait autrefois. Le problème vient de l'accumulation du déficit d'entretien antérieur à l'arrivée du gouvernement Charest en 2003. Ce qu'il faut comprendre, et que très peu de gens savent même si je l'ai mentionné ici à multiples reprises depuis mon inscription en 2017, c'est qu'entre 1979 et 2004, soit pendant 25 ans, il ne se faisait à peu près rien en termes d'entretien sur l'ensemble du réseau québécois. Il faut aussi se rappeler qu'à cette époque le Québec en général, et la région de Montréal en particulier, étaient en déclin économique, les capitaux étant alors en fuite vers la province voisine à cause des tensions politiques extrêmes que nous avons vécues entre 1963 (FLQ) et 2003 (PLQ), soit pendant 40 ans! De plus, avant les révélations de la commission Charbonneau il y avait aussi de graves problèmes de corruption dans la région de Montréal et cela avait pour effet d'augmenter artificiellement les coûts d'un moins 30% à une période où nous ne connaissions pas le taux de croissance actuel. Fait à noter, la commission Charbonneau a siégé entre 2011 et 2015. Comme par hasard c'est pendant cette même période que Montréal est revenue à la vie et dès 2015 on pouvait déjà en voir des signes tangibles dans le ciel montréalais où jour après jour on voyait de nouvelles grues apparaître dans le paysage. Parallèlement à cela les revenus de l'État (et de la Ville) commençaient à augmenter de manière soutenue et relativement constante, sauf pour la courte période d'austérité qu'on nous a imposée entre 2015 et 2017. Est-ce qu'on pourrait en faire plus? Très certainement, quoiqu'il soit difficile présentement pour le gouvernement d'obtenir des soumissions qui soient acceptables, tout comme ce fut d'ailleurs récemment le cas pour le MAC. Cependant avec le ralentissement économique qui est prévu pour 2023 les prix devraient commencer à baisser et la main d'oeuvre sera sûrement davantage disponible. J'ai bien hâte de voir le prochain budget. En attendant il s'agira de trouver le juste équilibre entre l'entretien et les nouveaux projets qui eux sont naturellement beaucoup plus payants politiquement. Aujourd'hui le tunnel Louis-Hyppolite-La Fontaine est un bel exemple de ce qu'il ne faut pas faire.