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Normand Hamel

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Tout ce qui a été posté par Normand Hamel

  1. Je prévoyais que le gouvernement diminuerait les impôts dans la quatrième année du mandat précédent. Malheureusement la pandémie a retardé le processus et ces réductions sont maintenant prévues pour la première année du nouveau mandat. Mais comme les salaires augmentent plus rapidement que prévu il est bien possible que les baisses d'impôt se multiplient dans les prochaines années car les revenus de l'État sont en bonne partie proportionnels aux salaires. C'est d'ailleurs l'augmentation des revenus de l'État qui permettent les baisses actuelles, et même les précédentes, un peu plus modestes certes, auxquelles nous avons eu droit ces dernières années. Par exemple je payais environ 650$ de taxes scolaires et j'en paye maintenant seulement 250$ suite à l'uniformisation des tarifs décrété par le gouvernement provincial. Ce fut un peu la même chose pour les tarifs dans les garderies. Mais cette fois-ci on verra la différence au moment de produire notre rapport d'impôt. Ce n'est peut-être pas beaucoup mais je crois que c'est le commencement d'un processus qui se poursuivra jusqu'à ce que l'écart avec le reste de l'Amérique soit devenu acceptable. On sera toujours plus solidaire (socialiste) que le reste de l'Amérique mais au moins on aura des salaires qui permettront à l'État québécois de remplir les missions qu'il s'est données sans devoir surtaxer les contribuables comme c'est le cas présentement.
  2. Tu mélanges deux choses distinctes. Je ne parlais pas du salaire médian tel que discuté précédemment mais plutôt du simple fait que présentement, en lien avec la pénurie de main d'oeuvre, les salaires augmentent plus rapidement au Québec que dans le ROC. Je ne parlais donc pas des salaires mais seulement de leur progression actuelle au Québec par rapport au reste du Canada.
  3. Pénurie de main-d’œuvre Ça prend du leadership politique On peut présumer que Pierre Fitzgibbon retrouvera rapidement ses fonctions de ministre de l’Économie et de l’Innovation au sein du prochain gouvernement caquiste et on peut aussi espérer qu’il assumera le leadership politique nécessaire pour s’attaquer de façon cohérente au problème de pénurie de main-d’œuvre qui risque de gangréner davantage le développement économique du Québec. Au lendemain du 3 octobre, les grandes associations patronales québécoises ont toutes félicité le premier ministre François Legault et la Coalition avenir Québec pour leur réélection, mais elles ont aussi dans la foulée toutes insisté pour que le prochain gouvernement place le problème de la pénurie de main-d’œuvre en tête de liste de ses priorités. Que ce soit la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, Manufacturiers et Exportateurs du Québec (MEQ) ou la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ), les organismes qui représentent les entreprises québécoises implorent le prochain gouvernement de s’attaquer prioritairement à la pénurie de main-d’œuvre. Dans ses mots de félicitations, le président de la FCCQ, Charles Milliard, rappelle à François Legault qu’il y a, selon les dernières données disponibles, 271 000 postes à pourvoir au Québec. Dans son message au prochain gouvernement, Véronique Proulx, PDG de MEQ, précise que ce sont 31 985 emplois manufacturiers qui sont actuellement vacants, une pénurie qui a un impact direct sur les retombées économiques en région, sur le report des investissements et sur les perturbations dans les chaînes d’approvisionnement. Pour répondre à ces besoins criants, il n’y a pas 36 solutions, le Québec doit hausser – au moins temporairement – l’accueil de nouveaux immigrants au-delà du seuil des 50 000 prescrit de façon extrêmement rigide par François Legault. Si le premier ministre Legault est resté inflexible au sujet de ce seuil absolu de 50 000 nouveaux immigrants par année au cours des derniers mois, c’était, peut-on comprendre, pour ne pas éroder sa base électorale et ne pas inquiéter certains électeurs qui persistent à croire que l’étranger constitue une menace pour eux et leur mode de vie. Or, de la même façon que François Legault a ignoré durant son premier mandat sa promesse de revoir le mode de scrutin au Québec et ne se sent plus du tout attaché par cet engagement aujourd’hui, le premier ministre devra élargir ses vues sur l’immigration ainsi que sur le seuil de nouveaux arrivants qui permettra aux entreprises de retrouver un peu de main-d’œuvre disponible. Fitzgibbon le sait et il le peut S’il y en a un qui sait combien le Québec a un besoin criant de sang neuf pour régénérer sa base de travailleurs, c’est bien Pierre Fitzgibbon. Durant les quatre dernières années, il a quotidiennement côtoyé, à titre de ministre de l’Économie et de l’Innovation, des dizaines d’entrepreneurs qui lui ont dit et répété les enjeux et les menaces auxquels ils font face. Chaque fois qu’il a été appelé depuis quatre ans à commenter la pénurie de main-d’œuvre, le visage du ministre Fitzgibbon avait tendance à se crisper un peu avant qu’il ne réponde en suivant la ligne du chef : l’automatisation et la numérisation des procédés industriels vont permettre d’accroître la productivité des entreprises, réduire ses besoins de main-d’œuvre et augmenter le niveau de richesse. Ultimement, cette équation devient possible lorsqu’une entreprise ou un secteur d’activité atteint un niveau de maturité qui va lui permettre de faire ce saut quantitatif, mais pour y arriver, il faut maintenir un niveau d’emploi qui ne fait que s’éroder avec le départ à la retraite de plus 150 000 travailleurs par année. Pierre Fitzgibbon dispose d’un ascendant certain sur François Legault qui lui a moult fois pardonné la très grande permissivité avec laquelle il a interprété certains codes de conduite auxquels un élu doit se conformer. Je rencontre toutes les semaines des chefs d’entreprise et ils me disent tous la même chose qu’ils doivent aussi dire au ministre : « On manque de monde, on a un besoin urgent de sang neuf. » Récemment, dans le nord du Québec, le maire de Matagami est même allé plus loin en affirmant que la région était tout simplement en pénurie d’humains, qu’il fallait rapidement qu’au moins 400 familles aillent s’y établir afin de pouvoir maintenir les infrastructures en vie. Le prochain ministre de l’Économie et de l’Innovation doit donc absolument tenir compte dans sa vision du développement l’élargissement du bassin de talents disponibles si le Québec veut réaliser son plein potentiel de croissance. Le ministre devra faire preuve de leadership pour convaincre le premier ministre et le caucus caquiste de l’urgence de l’enjeu pour rehausser rapidement le nombre de personnes disponibles et disposées à travailler afin d’éviter que l’économie québécoise subisse plus longtemps encore les effets délétères de la pénurie de talents qui l’afflige. https://www.lapresse.ca/affaires/chroniques/2022-10-07/penurie-de-main-d-oeuvre/ca-prend-du-leadership-politique.php
  4. @budgebandit J'ai rarement vu la Place Ville-Marie de cet angle et 60 ans plus tard elle est toujours aussi majestueuse. C'est vraiment une superbe photo!
  5. The only thing missing to transform it into a Stargate is completion of the McGill College renovations which with a little help from the REM should bring us into another dimension.
  6. Petite vidéo très bien réalisée qui rend totalement justice à l'anneau! J'ai rarement vu un aussi modeste investissement (5M$) avoir un impact aussi important sur notre ville. D'autant plus qu'il s'agit d'une installation permanente. Qui plus est, contrairement à ce que plusieurs personnes croient la modeste somme d'argent investie provient essentiellement du privé et de Tourisme Montréal. Mais le meilleur est à venir lorsque l'avenue McGill College aurait été rénovée. De plus cet endroit névralgique sera également sur le parcours de la Promenade fleuve-montagne qui est elle aussi en re-développement présentement.
  7. Non je ne le croirais pas, même si de toute évidence c'est vrai. C'est que cela survient beaucoup plus rapidement que je m'y attendais. En outre il faut savoir aussi qu'en ces temps de très forte inflation les salaires augmentent présentement beaucoup plus rapidement au Québec qu'ailleurs au Canada. Ce qui augure plutôt bien pour les prochaines statistiques.
  8. Par contre ce sont des emplois de qualité et très bien rémunérés. Tant que nous sommes en surplus ces ventes d'électricité rapportent de l'argent au gouvernement et cela servira à terme au remboursement de la dette. En attendant cet argent fructifie dans le Fonds des générations. Historiquement cela a toujours été le cas. À l'époque le projet de la Baie James avait coûté extrêmement cher à cause de l'inflation et aujourd'hui cette électricité est considérée comme une aubaine et vendue avec de fortes marges. Par exemple dans le contrat avec New York il est prévu que le tarif augmentera dans le temps, et sur 20 ans cela devrait rapporter plus de 30 milliards de dollars au Québec. Ce qu'il faut comprendre c'est que en même temps que les coûts augmentent les tarifs augmentent eux aussi. Ce qui fait que l'on pourrait construire un barrage aujourd'hui à disons 10$ le MW et le vendre à plus de 30$ le MW dans quelques années. Hydro-Québec dispose d'équipes d'experts qui font de savants calculs qui leur permettent de faire sur le long terme des projections coûts/bénéfices de différents projets. Ils sont d'ailleurs parmi les meilleurs au monde dans cet exercice. Ils disposent entre autres du plus gros parquet d'échanges à court terme en Amérique du Nord avec une équipe de plus de 50 personnes qui scrutent quotidiennement en direct l'évolution des marchés de l'énergie.
  9. Centres de traitement de données Un deuxième campus à 1,5 milliard pour QScale QScale ne chôme pas par les temps qui courent. En plus d’avancer la deuxième phase de son complexe de traitement de données à Lévis, l’entreprise québécoise prépare la feuille de route d’un deuxième campus estimé à 1,5 milliard avec des banquiers d’affaires, dont des Américains. Reste à voir si le projet verra le jour au Québec. « On viserait 2023 pour démarrer ce projet, explique Martin Bouchard, président de QScale. Les banquiers d’affaires sont là pour planifier le montage financier, sur la façon dont on va bâtir tout cela. Je ne peux pas en dire plus pour l’instant, mais on parle de la feuille de route. » M. Bouchard et ses associés Vincent Thibault et Dany Perron feront le point sur leurs projets ce mercredi. Ils sont les promoteurs de centres de traitement de données à haute intensité qui valorisent la chaleur émanant des puissants ordinateurs qui traitent de gigantesques quantités de données. Ces rejets thermiques sont par exemple utilisés pour chauffer des complexes serricoles – qui font pousser des fruits et des légumes – installés à proximité. On ne parle pas de centres de données traditionnels, mais de puissants ordinateurs et serveurs de calcul à haute capacité qui sont capables d’effectuer les calculs permettant de faire circuler de façon sécuritaire des véhicules autonomes ou d’effectuer de la recherche scientifique. L’intérêt pour ce type de service ainsi que la crise énergétique qui sévit en Europe dans la foulée de l’offensive militaire de la Russie contre l’Ukraine profitent à l’entreprise. À Lévis, QScale a pu avoir accès à un important volume d’hydroélectricité. À maturité, le complexe de 1 milliard prévu à Lévis doit consommer plus d’électricité dans une année qu’une ville de la taille de Drummondville. « La première phase est sur le point d’être complétée et le deuxième volet a été déployé, dit M. Bouchard. Initialement, cette deuxième partie devait se décliner l’année prochaine. On accélère le processus. » Forte croissance Au total, huit phases sont prévues à Lévis, ce qui devrait permettre la création d’au moins 200 emplois. Le dirigeant de QScale n’a pas nommé de clients, mais en coulisses, les choses avancent. « Il y a des ententes de confidentialité signées avec plusieurs géants de l’industrie, affirme M. Bouchard. Si on lance la phase deux, c’est parce qu’on a de la prévisibilité sur la demande. Nous ne sommes plus à l’étape du plan d’affaires. Le projet serait 50 % plus grand que celui de Lévis. » C’est pour cette raison que QScale a retenu les services de banquiers d’affaires qui travaillent pour Houlian Lockey (États-Unis), la Banque Scotia (Canada) et le Mouvement Desjardins (Québec). « Il faut maintenant regarder partout dans le monde si on veut recueillir des milliards à des conditions intéressantes, souligne le président de QScale. On fait maintenant affaire avec des spécialistes qui ont de l’expérience. Ce sont de très grosses sommes, il faut élargir nos horizons. » L’entreprise scrute déjà les quatre coins du Québec pour élargir son empreinte. Des rencontres ont déjà eu lieu avec des villes comme Baie-Comeau (Côte-Nord), Thurso (Outaouais) et au Saguenay–Lac-Saint-Jean. Toutefois, avec l’ère des surplus qui tire à sa fin au Québec, Hydro-Québec est désormais plus sélective à l’endroit des projets énergivores. L’accès à de l’« énergie verte » est « extrêmement important » pour QScale, qui a décidé d’ouvrir ses horizons. Les options sont toutefois limitées, puisque peu d’endroits sont capables d’offrir d’importants volumes d’énergie renouvelable. « On ne veut pas s’imposer des limites, dit M. Bouchard, sans s’avancer sur la question de l’emplacement du futur campus. L’expansion en 2023 est très importante. La rapidité avec laquelle on peut nous accueillir et nous donner accès à de l’énergie constitue des éléments très importants. On ne demande pas de cadeaux ou de subventions. » Initialement, le deuxième complexe de QScale devait voir le jour à Saint-Bruno-de-Montarville, en banlieue sud de Montréal. L’entreprise a toujours de l’intérêt pour l’endroit, mais ce dossier n’occupe plus la même place dans la liste des priorités. https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2022-09-21/centres-de-traitement-de-donnees/un-deuxieme-campus-a-1-5-milliard-pour-qscale.php
  10. Arrivée de Moderna Un sérieux coup de pouce pour le bassin montréalais Cent quatre-vingts millions de dollars, ça ne change pas le monde, mais… ça améliore un secteur industriel. Denis Arcand - La Presse La construction à Laval de l’usine de vaccins à ARN messager Moderna est un évènement important pour le secteur pharmaceutique du Grand Montréal. Bien plus important que la valeur de l’investissement, dont 25 millions proviennent du gouvernement du Québec, disent toutes les personnes interrogées. Le choix de la région de Montréal par une société vedette comme Moderna attire l’attention sur le Québec comme lieu où investir. « Ça consolide l’image de marque de Montréal comme centre d’excellence scientifique et industriel », dit Frank Béraud, de Montréal InVivo, l’organisme qui promeut le développement du secteur des sciences de la vie dans le Grand Montréal. « Moderna a trouvé les conditions favorables et les ingrédients nécessaires pour s’installer ici. » D’autres entreprises de ce secteur en effervescence vont le noter, dit-il. L’usine Moderna de Laval – la première de la société hors des États-Unis – fabriquera dans un premier temps 30 millions de doses de vaccin anti-COVID-19 Spikevax par année, qui seront achetées par le gouvernement fédéral. L’usine aura une capacité pouvant atteindre 100 millions de doses et devrait employer 200 personnes. « C’est une évidence qu’il s’agit d’emplois bien payés, ceux dont parle souvent le PM » (le premier ministre François Legault), dit l’entrepreneur pharmaceutique Bertrand Bolduc, qui a cofondé ou dirigé plusieurs entreprises pharmaceutiques et biotechnologiques. Un investissement dans le temps long « Construire une usine pharmaceutique, c’est toujours une entreprise majeure », avec des répercussions importantes et durables pour toute la grappe industrielle, dit Bertrand Bolduc, cofondateur de Stérinova, une firme pharmaceutique ayant elle-même construit une usine de produits stériles injectables approuvée par la FDA à Saint-Hyacinthe en 2014 (vendue à l’allemande B. Braun en 2017). Des bureaux, ça se déménage. Un laboratoire de recherche, c’est plus compliqué, mais ça se déménage aussi. Une usine ? Jamais. Ça se vend et, à la limite, ça se ferme – et c’est déjà arrivé –, mais une usine est un investissement dans le temps long. - Bertrand Bolduc, cofondateur de Stérinova. Le PDG de Moderna, Stéphane Bancel, a souligné que la décision de construire une usine engage l’entreprise « sur 20, 30 ou 40 ans ». Certaines usines durent très longtemps, produisent une succession de médicaments différents, même quand le propriétaire change. L’usine pharmaceutique de Haleon Therapeutics, à Saint-Laurent, construite en 1944 par Ayerst (rachetée par Wyeth, elle-même absorbée en 2009 par Pfizer, avant de passer il y a quatre ans sous le giron de GSK) est un bon exemple. Cinq propriétaires et près de 80 ans plus tard, elle produit toujours et sa plus récente modernisation (32 millions de dollars, par Pfizer) remonte à 2012. Le secteur biopharmaceutique montréalais profite d’investissements structurants antérieurs, dit Geneviève Guertin, vice-présidente aux investissements en sciences de la vie du Fonds de solidarité FTQ. « On bâtit sur le legs des compagnies pharmaceutiques – Merck, BMS, AstraZeneca, Boehringer-Ingelheim – qui ont eu des laboratoires de recherche à Montréal et qui les ont fermés [durant la dernière décennie]. Ça a laissé derrière une main-d’œuvre très qualifiée », qu’on retrouve parmi les employés ou à la direction de toutes sortes d’autres sociétés du secteur de la vie. De nouveaux venus tentent aussi de lever des fonds pour faire de la biofabrication dans la région. Le Danois Rasmus Rojkjaer, qui a été PDG d’Alvotech et cadre chez Mylan et Novo Nordisk, a incorporé SmokePond à Montréal et tente de financer la construction d’une usine de médicaments biologiques. « On a regardé aux États-Unis, en Colombie-Britannique et en Ontario, mais c’est ici que les conditions sont les plus favorables », dit-il. Changement qualitatif L’arrivée de Moderna est importante « parce que ça amène au Québec une expertise dans la production de vaccins à ARN messager, qui est une technologie d’avenir qui n’est pas limitée aux vaccins, d’ailleurs », note Frank Béraud. « Ça comble une expertise » en production sur des domaines que les universités montréalaises ont déjà pour ce qui est de la recherche, dit-il. L’ARN messager ouvre des portes pas seulement dans les vaccins, mais aussi dans les médicaments et les diagnostics. - Frank Béraud, Montréal InVivo On peut espérer que l’usine ne serve pas qu’à produire des vaccins anti-COVID-19 et qu’elle accélère des percées médicales. En mars, Moderna a annoncé une première collaboration avec une université canadienne, McGill, note Frank Béraud. Le programme mRNA Access de Moderna donne aux chercheurs accès aux installations de Moderna pour accélérer la conception de vaccins expérimentaux. Un éventuel vaccin contre le VIH est déjà évoqué par l’Université McGill. D’autres universités québécoises pourraient se joindre à mRNA Access. Le professeur François Major, qui dirige un laboratoire d’ingénierie des ARN à l’Institut de recherche en immunologie et en cancérologie de l’Université de Montréal, a dit à La Presse avoir établi un premier contact avec Moderna. La région de Montréal, avec ses universités et centres de recherche, a un bassin d’employés potentiels attractif pour Moderna, qui sera voisine, à Laval, de l’INRS-Santé. « Mais ils ne vont pas trouver à Montréal 100 % de leur main-d’œuvre. Ça amènera à Montréal de l’expertise de production très pointue, des gens qui formeront du personnel d’ici », dit Frank Béraud, qui prévoit un « important transfert de connaissances ». Chaîne d’approvisionnement « Ça va aider les sous-traitants pharmaceutiques de la région », note Perry Niro, président de Pharmed Canada, un réseau regroupant fabricants et fournisseurs pharmaceutiques. « Moderna va trouver certains fournisseurs déjà établis autour de Montréal. Mais elle va amener dans la région sa chaîne d’approvisionnements à elle », donc des entreprises ayant un savoir-faire spécifique à ses activités de pointe. « Et certaines entreprises d’ici ont aussi des projets de recherche compatibles », susceptibles de générer des collaborations, note M. Niro, qui dirige également le Centre québécois d’innovation en biotechnologie, à Laval. L’investissement renforce aussi le secteur québécois des vaccins, qui compte l’usine GlaxoSmithKline (grippe) à Sainte-Foy, et Medicago, qui construit actuellement une usine de vaccins (COVID-19) à Québec. « C’est un gros avantage pour un pays d’avoir sur le territoire national des usines », souligne Bertrand Bolduc, qui a déjà présidé BioQuébec, l’organisme qui représente les sociétés biotechnologiques, et qui est actuellement président de l’Ordre des pharmaciens du Québec. « On l’a vu durant l’épidémie de grippe H1N1 [en 2009-2010]. On n’a pas eu de problème à avoir de vaccins antigrippaux, parce qu’on avait déjà l’usine de vaccins GSK de Sainte-Foy. À cette époque, beaucoup d’autres pays couraient après des vaccins. » Comme le Canada, au début de la pandémie de COVID-19… https://www.lapresse.ca/affaires/portfolio/2022-09-15/arrivee-de-moderna/un-serieux-coup-de-pouce-pour-le-bassin-montrealais.php
  11. On a maintenant complété l'installation du toit vert.
  12. L’opposition à Montréal demande la fin de l’immobilisme concernant l’Îlot Voyageur L’opposition à Montréal exige un plan clair pour le développement de logements sur le site de l’Îlot Voyageur d’ici 2023, un projet qui piétine depuis des années. «C’est un site à très haut potentiel, notamment en termes de développement de logement social, abordable et étudiant. Or, comme on peut encore le constater, on se trouve devant un cadavre urbain», a dénoncé Julien Hénault-Ratelle, conseiller municipal pour Ensemble Montréal. Le parti déposera une motion à ce propos lors du prochain conseil municipal afin de forcer l’administration Plante à prendre position sur le projet. En 2018, la Ville a acquis l’immeuble des mains du gouvernement du Québec, pour la somme de 18 millions $. Le bâtiment, situé à l'intersection de la rue Berri et du boulevard De Maisonneuve est à l'abandon depuis des années. À l’époque, la mairesse Valérie Plante indiquait vouloir trouver une «solution rapide» alors que l’endroit était à l’abandon et que la police y était «toujours appelée». Depuis, malgré quelques consultations, rien ne semble avoir évolué dans le dossier, selon l’opposition officielle, qui dénonce un manque d’action «concrète». «On est cinq ans après. Le très vite n’est jamais arrivé. On voit toujours que la cicatrice est là et qu’elle est frappante. C’est dommage quand on fait face à une crise du logement», s’est désolé Alba Zuniga Ramos, conseillère municipale pour Ensemble Montréal. En 2005, l’UQAM a lancé le projet immobilier de l’Îlot Voyageur, qui devait s’autofinancer. Les coûts ont toutefois explosé, le projet devenant un gouffre financier. Le gouvernement a dû y injecter 200 millions $ pour éviter à l’université de faire faillite. En 2010, le gouvernement a décidé de racheter l’immeuble, qu’il a par la suite vendu à la Ville de Montréal en 2018. https://www.tvanouvelles.ca/2022/09/12/lopposition-a-montreal-demande-la-fin-de-limmobilisme-concernant-lilot-voyageur
  13. Je suis d'accord avec l'ensemble des propos de l'article sauf ces deux phrases écrites par quelqu'un qui de toute évidence connait mal Montréal. De plus ces deux phrases parlent en fait de problèmes distincts: l'accès à la propriété et la crise du logement. Il ne faut pas confondre les deux, surtout en ce qui concerne Montréal. Même si toutes les grandes villes du Canada traversent une crise du logement Montréal demeure une ville accessible avec une enviable mixité sociale. Hélas on ne peut en dire autant de Toronto et Vancouver qui sont aujourd'hui inabordables et où seuls les gens les plus fortunés peuvent résider à moins d'y avoir déjà une propriété depuis longtemps. La crise du logement à Montréal pourrait se solutionner avec un effort concerté des trois paliers de gouvernement et des contracteurs mais cela me parait plus compliqué pour Toronto et Vancouver où les prix des loyers sont au départ beaucoup trop élevés. Les logements y sont beaucoup plus rares aussi. Pour ce qui est de l'accès à la propriété, ici à Montréal on peut encore rêver d'acquérir une résidence alors que là-bas cela devient de plus en plus une utopie. And by the way cela n'a rien à voir avec le zonage et le syndrome NIMBY.
  14. Quote 1: We definitely don't have anything like this in Toronto. 🤣 Quote 2: They have a lot of new skyscrapers in the process of being built and it's really quite impressive. 😎 Quote 3: It's a city where I would love to live. Everything is collected in one place; it's like made for everyone. 🌍
  15. Je pensais justement au Royaume-Uni en écrivant cette phrase.
  16. C'est l'approche privilégiée par les pays plus à gauche sur le spectre politique. Tendance que l'on retrouve dans les pays traditionnellement plus à droite.
  17. Les Québécois et les baisses d’impôt Il y aura toujours de bonnes raisons de ne pas baisser les impôts au Québec. Aujourd’hui comme il y a 10 ans, 25 ans ou 40 ans. Francis Vailles - La Presse Ce réflexe vient probablement de notre cœur social-démocrate, cher à René Lévesque, qui a fait du Québec une terre moins violente — quoi qu’on en dise récemment — et moins inégalitaire que partout ailleurs en Amérique. Il y aura toujours de bonnes raisons pour mettre plus d’argent dans la santé, plus d’argent dans l’éducation, plus d’argent pour les moins nantis parce que peu importe les époques, il y aura toujours des problèmes criants à régler. Mais mettre plus d’argent, est-ce vraiment la solution, sachant que le Québec est neuvième parmi les États les plus dépensiers au monde, ce qui lui donne aussi le neuvième taux de pression fiscale, essentiellement1. Certains évoquent la fragilité de nos finances publiques et l’avarice du gouvernement face aux services collectifs, mais ces prétentions ne résistent pas à l’analyse du rapport préélectoral (qui a été avalisé par le Vérificateur général du Québec, dois-je le rappeler). Nos surplus Le Québec a terminé l’année 2022 (le 31 mars) avec un surplus de 3,3 milliards, et le rapport prévoit des surplus pour chacune des cinq prochaines années variant entre 1,8 et 3,3 milliards. Oh, et attention, ces surplus attendus ont été soustraits d’une provision pour risques économiques de 2 milliards pour chacune de ces années, qui sera disponible si ces risques sont moins grands que prévu. Bref, des surplus importants sont attendus2. Nos services publics ? En lisant le rapport, on constate qu’ils bénéficient d’une réinjection de fonds importante et récurrente. D’ici trois ans, le gouvernement aura ajouté 20 milliards dans les missions de l’État, soit un bond de 17 % (ou 5,4 % par année, en moyenne), selon les données du rapport. La hausse est bien supérieure à l’inflation prévue sur cette période (3,8 % par année). La santé bouffe tout ? Eh bien, non. Le bond est de 22 % sur trois ans en santé, mais de 30 % en enseignement supérieur, de 23 % pour les affaires municipales et l’habitation et de 19 % en éducation, soit bien au-delà de l’inflation prévue. Les réparations des écoles, des routes et des autres infrastructures sont boudées ? Attendez de voir. Pendant plusieurs années, le gouvernement avait comme plan d’investir environ 90 milliards sur 10 ans, selon ce qu’on appelle le Plan québécois des infrastructures, ou PQI. Or, cette somme est graduellement passée de 91 milliards en 2017 à 142 milliards en 2022. Certes, il faudrait encore plus d’argent pour remettre notre réseau en bon état, et restaurer les vieux actifs avant de trop en ajouter de nouveaux, mais qui peut prétendre que le Québec reste les bras croisés ? Bref, au regard de nos finances publiques, les baisses d’impôt, proposées par trois des cinq partis, sont loin d’être irresponsables et ne seront pas financées par une forme d’austérité… pourvu qu’elles soient raisonnables, bien entendu. L’argument de l’inflation Le dernier argument anti-baisses d’impôt est l’impact qu’elles causeraient sur l’inflation. La logique est la suivante : donner de l’argent aux contribuables est de nature à stimuler la demande de biens et services et de hausser encore davantage les prix. Cela nuirait donc aux efforts de la Banque du Canada et il serait préférable de s’en priver. Mais un allégement fiscal de 2 à 3 milliards est-il de nature à influencer significativement l’inflation, sachant que la baisse d’impôt représenterait seulement 1 % des 250 milliards de dollars de dépenses par les ménages québécois cette année3 ? Surtout, la solution de rechange évoquée à la baisse d’impôt est de laisser l’argent dans les mains du gouvernement, qui pourrait s’en servir pour bonifier nos services. Or voilà, les dépenses du gouvernement avec nos impôts sont autant inflationnistes que celles des contribuables. Elles pourraient même l’être plus, puisque le gouvernement dépense ses fonds localement, essentiellement, alors que les baisses d’impôt provoquent des fuites, c’est-à-dire que les contribuables dépensent en partie l’argent ailleurs (dans les voyages, par exemple) ou l’épargnent, portion qui ne stimule guère notre inflation. En fait, la seule façon de ne pas créer de l’inflation, dans ce contexte, serait que ni les contribuables ni le gouvernement ne dépensent cet argent, et donc qu’il serve à réduire la dette, par exemple. Ai-je besoin de réécrire que notre dette publique a fondu sous la barre qu’on s’était collectivement fixée, il y a 15 ans ? « Je doute que les baisses d’impôt soient inflationnistes, car elles arriveront dans une période de ralentissement économique. Elles arrivent à un bon moment dans le cycle économique. Elles auront un effet compensatoire, en permettant aux ménages de freiner la croissance de leur service de la dette [paiements mensuels de dette] », fait valoir Stéfane Marion, économiste en chef de la Banque Nationale. Bref, les baisses d’impôt ne sont pas déconnectées, dans le contexte actuel. D’autant que des impôts moindres sur le revenu sont généralement de nature à inciter au travail, un élément à prendre en compte en cette ère de pénurie de main-d’œuvre 4. Pour une fois que le Québec en a les moyens, pourrait-on empocher les 300 $ à 1200 $ proposés, selon notre profil, sans se sentir coupable, sans imaginer la catastrophe que ces baisses d’impôt provoqueraient ? Et être heureux du soulagement qu’elles permettent à nos finances personnelles, durement malmenées par la spirale inflationniste et la hausse des taux d’intérêt ? https://www.lapresse.ca/affaires/chroniques/2022-09-03/les-quebecois-et-les-baisses-d-impot.php
  18. C'est sans doute de quoi il s'agit ici. C'est d'ailleurs inévitable compte tenu du fait que c'est au Québec qu'il se vend le plus de véhicules électriques au Canada. Par contre pour l'assemblage de véhicules c'est généralement en Ontario que vont s'installer les manufacturiers. Cependant nous sommes bien positionnés ici au Québec pour accueillir des usines de batteries pour les véhicules électriques. D'après les photos le centre serait déjà construit et il ne resterait donc plus qu'à recruter du personnel.
  19. La première photo date d'hier et la seconde d'aujourd'hui (2022-09-01). Hélas à partir de maintenant je ne pourrai plus montrer de nouvelles photos car Port de Montréal manque d'espace pour entreposer les containers et ceux-ci bloquent maintenant la vue à partir de la caméra de chantier.
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