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Normand Hamel

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Tout ce qui a été posté par Normand Hamel

  1. Il habite sans doute à Toronto. 😛 C'est une excellente nouvelle, même si on s'y attendait un peu. Je commençais toutefois à avoir des doutes. C'est que je craignais qu'il arrive au MAC ce qui est arrivé au McCord. Le budget était alors de 57 M$, comme il est d'ailleurs dit dans le même article. C'est le nouveau budget qui est de 85,3 M$. Mais comme il a été établi il y a six mois maintenant cette somme s'avère déjà insuffisante. L'article tel qu'il a été rédigé porte à confusion sur ce point. Je ne vois pas comment cela serait possible car on en est encore à l'étape des appels d'offre. Monsieur Taillefer n'avait plus les faveurs de Québec depuis l'élection de 2018. Sa carrière politique ayant duré moins longtemps encore que le mandat de Liz Truss à la tête du Royaume-Uni.
  2. Un Québécois au sommet des scientifiques les plus influents Le fondateur de l’Institut québécois d’intelligence artificielle Mila, Yoshua Bengio, figure au troisième rang des scientifiques les plus influents au monde dans la dernière année, selon le palmarès de l’Université de Stanford en Californie. Le directeur scientifique québécois a été nommé comme troisième chercheur le plus reconnu à travers le monde, tous domaines confondus. Seuls les chercheurs Lin Zhong Wang et Georg Kresse l’ont devancé dans ce palmarès renommé. Yoshua Bengio est reconnu comme l’une des sommités mondiales en intelligence artificielle. Fort de nombreux titres et distinctions au fil des années, le professeur titulaire à l’Université de Montréal se classe au premier rang comme l’informaticien le plus cité au monde en 2022. Le Québécois s’était notamment démarqué en 2018 en remportant le prix Nobel de l’informatique, faisant de lui un scientifique incontesté à l’échelle internationale comme l'un des chefs de fil en intelligence artificielle. L’Université de Stanford a dévoilé sa liste annuelle des scientifiques les plus influents au monde, le 14 octobre dernier. Une recherche qui a été menée par le professeur Jonh P.A loannidis et toute une équipe. https://www.journaldemontreal.com/2022/10/20/un-quebecois-au-sommet-des-scientifiques-les-plus-influents
  3. L’Hotel Richelieu sur la rue St-Vincent en 1890
  4. Coin Sherbrooke et Pie IX en 1950
  5. Montréal cyberpunk, par l'Artiste polonais Mac Bedulenko.
  6. C'est en effet un projet majeur pour l'UQAM car il regroupera tous les étudiants gradués de l'ESG au même endroit. Cette dernière, rappelons-le, est la plus grande école de gestion de langue française au monde. Fait intéressant, ce projet se réalise presqu'en même temps que le pavillon Hélène-Desmarais de HEC au centre-ville, celui-ci étant situé au coeur du Quartier international, c'est à dire dans l'ancien quartier des affaires de Montréal qui est présentement en pleine renaissance mais dans une autre langue et une culture différente. Ce campus bâti à la hâte dans les années 70 avait besoin d'amour. C'est un site important du point de vue historique car c'est l'endroit où l'Université Laval à Montréal, qui était en 1878 la première université francophone à Montréal, a emménagé en 1895 (voir photos). Ce bâtiment a été incendié en 1919 et le hasard a voulu que le pavillon Hubert-Aquin soit construit au même endroit en 1979. La mise en valeur récente des abords de l'UQAM a rendu l'endroit beaucoup plus attrayant, notamment la place Pasteur qui est le lieu de ralliement principal de l'université. Il faudrait une donation importante comme celle de la Fondation Courtois pour la phase 2 du Campus MIL.
  7. Pour elle les barrages était l'option de dernier recours alors que politiquement il est très payant de lancer de tels projets. Mais il y a également une autre source de discorde entre elle et le gouvernement. Je parle ici de l'utilisation de l'électricité comme levier économique. Le problème de Sophie Brochu c'est d'être trop rationnelle. Trop honnête aussi. Ce ne sont pas des défauts, bien au contraire, mais il ne faut jamais oublié que le patron du PDG d'Hydro-Québec c'est le premier ministre du Québec. Je me rappelle les "belles années" où l'on disait que HQ était un État dans l'État. Ce qui était tout à fait vrai à l'époque mais qui ne l'est plus aujourd'hui car la structure, les statuts et la gouvernance d'Hydro-Québec ont été changés depuis afin de réduire l'indépendance d'Hydro-Québec envers le politique. Ils sont maintenant entièrement redevables à l'actionnaire principal, ce qui n'était pas le cas jadis. Le mandat de Pierre Fitzgibbon est de faire du Québec un powerhouse économique. Mais pour remplir sa mission il aura besoin de beaucoup de puissance et cela incitera HQ à turbiner davantage, parfois contre son gré. En excluant le volet environnemental il y a trois façons d'aborder la question sur le plan économique. 1- Le passé - Les projets antérieurs ont coûté à l'époque extrêmement cher à Hydro-Québec, mais avec l'inflation ils se sont avérés à terme être une aubaine. Je pense ici à la Baie James en particulier. 2- Le présent - Aujourd'hui il y a une nouvelle concurrence face aux alternatives classiques comme l'hydroélectricité et le nucléaire. Je fais ici allusion aux énergies renouvelables comme l'éolien et le solaire notamment. La différence entre ces deux catégories d'actifs est la stabilité et la disponibilité. Ce qui est mal compris des écologistes (aveuglement volontaire) c'est que l'éolien et le solaire ne sont pas des sources fiables et ne donnent pas toujours, comme dans pas souvent, les rendements espérés. Ils sont cependant un excellent complément à l'hydroélectricité en permettant aux barrages de faire une pause afin de se remplir. Ce qui veut dire que lorsque le vent souffle les barrages ne turbinent pas. Je dirais même que de nos jours l'un ne va pas sans l'autre. D'autant plus que le coût de l'éolien continue de baisser, du moins pour le moment, alors que celui de l'hydroélectricité à tendance à suivre l'inflation. 3- L'avenir - Les nouvelles infrastructures coûtent nécessairement plus cher aujourd'hui qu'à l'époque de Manic-5. Mais il faut garder à l'esprit qu'en même temps que les coûts augmentent les tarifs suivent, surtout ceux en provenance des exportations. Là où je donne un peu raison à Sophie Brochu c'est qu'il faut relever les tarifs industriels car en attendant ce sont les tarifs résidentiels qui doivent combler le manque à gagner, ceux-ci étant plus élevés que ceux-là. Ce qui, soit dit en passant, ne nous empêche pas d'avoir les tarifs les plus bas. La difficulté de l'exercise consiste à trouver le meilleur équilibre possible entre avoir des tarifs industriels les plus élevés possible tout en demeurant concurrentiel face à nos voisins, je pense ici à l'Ontario qui elle aussi vend à perte et même bien davantage que nous.
  8. Au moment de son départ on pourrait alors évoquer le besoin de concilier le travail et la famille mais Sophie Brochu n'a pas d'enfants. On devra donc se contenter d'évoquer l'encore plus difficile conciliation entre le travail et la politique. 😜
  9. Panorama des régions du Québec Édition 2022 Document PDF: https://statistique.quebec.ca/fr/fichier/panorama-des-regions-du-quebec-edition-2022.pdf
  10. Cette expérience amène HQ à changer sa façon d'opérer, comme par exemple en réintroduisant la bi-énergie avec un nouveau programme qui force les abonnés à switcher temporairement au gaz en période de pointe afin de soulager HQ qui devrait autrement acheter à grands frais de l'électricité sur le marché spot lors des grands froids. Cela fait l'affaire de Gaz Métro (Énergir) dont l'avenir est incertain et bien sûr à HQ également pour les raisons déjà évoquées. C'est gagnant/gagnant. HQ avait déjà commencé son "invasion" du marché de la Nouvelle-Angleterre l'année dernière en achetant conjointement avec Innergex la société Curtis Palmer à New York. Ce n'était qu'un début comme on le constate aujourd'hui et ce n'est sans doute pas la dernière acquisition de ce genre (hydroélectricité) dans ce coin-là. Avec les contrats du Maine et de New York ils ont le vent dans les voiles et ont depuis acquis beaucoup de prestige et de respect aux États-Unis. Par contre la compétition y est beaucoup plus féroce qu'ici au Canada.
  11. La pauvre est entrée en fonction deux ou trois semaines seulement après le début de la pandémie. Ce qui l'a empêchée d'aller défendre le dossier d'Hydro-Québec au Maine avant le référendum que HQ a éventuellement perdu jusqu'à ce que le vote ait été contesté devant les tribunaux, l'affaire n'étant d'ailleurs pas encore réglée.
  12. Lorsque Éric Martel a voulu relancer Hydro-Québec International il s'est fait planter par EDF sur la première grosse transaction qu'il a essayé d'effectuer car EDF avait entretemps énormément grossie à l'international. Il était maintenant trop tard. Toute l'expertise d'Hydro-Québec sur les marchés internationaux ayant été anéantie par la décision de Charest et Vandal il fallait repartir à zéro mais le contexte avait complètement changé. Tout cela n'avait évidemment pas été bien compris lorsqu'ils ont tirer la plug en 2005.
  13. Tout dépend de la façon que "cette idée de génie" a été vendue à la population. Charest est le genre d'individu qui pourrait convaincre un esquimau de s'acheter un frigidaire (quoique avec le réchauffement climatique cela pourrait bientôt s'avérer nécessaire). En liquidant l'ensemble des actifs internationaux le gouvernement est allé chercher environ un milliard, en dollars de l'époque. C'était alors une proposition alléchante car l'économie du Québec ne se portait pas très bien au début du nouveau millénaire. Mais c'était une idée à courte vue. Ce que les dirigeants (d'entreprise ou de gouvernement) ont souvent tendance à oublier (aveuglement volontaire) c'est que l'impact au niveau des ressources humaines peut à long terme s'avérer plus dommageable que les gains financiers à court terme. Je pense ici à l'expertise unique qu'avait Hydro-Québec à l'international qui a alors été perdue. Pour prendre un exemple dans le privée, si une entreprise décide de réduire ses activités de R&D afin d'économiser des sous (c'est le cas de le dire) elle risque de voir partir des experts qui ne reviendront vraisemblablement jamais. La question est la suivante: est-ce que le jeu en vaut la chandelle? On connait la réponse mais les dirigeants en question ne seront plus là depuis longtemps lorsque l'on commencera à mesurer l'impact de leurs décisions à courte vue. D'ailleurs lorsque Éric Martel a été nommé PDG il a tenté de relancer Hydro-Québec International mais il a frappé un mur car il n'y avait plus personne au sein de la société d'État qui avait l'expertise nécessaire.
  14. C'était à la belle époque de Hydro-Québec International. Mais à la suite d'un changement de gouvernement en 2003 (Jean Charest) le PDG d'Hydro-Québec d'alors (Thierry Vandal) a pratiquement tout vendu, incluant le réseau de transport d'électricité au Chili dont la vente à elle seule a rapporté environ 800 M$ à HQI, soit plus d'un milliard en dollars d'aujourd'hui. Personnellement je suis d'avis que l'on doit considérer le démantèlement de HQI, dont il ne reste pratiquement plus rien aujourd'hui, comme une grave erreur historique.
  15. D'ailleurs, comme tu sais, lorsqu'on compare la dette du Québec avec celle des autres provinces il faut faire la distinction entre la dette brute et la dette nette. Cette dernière étant relativement basse par rapport aux autres provinces car elle inclue les actifs d'Hydro-Québec.
  16. C'était un clin d'oeil à Malek qui disait qu'on avait les impôts les plus élevés de l'univers.
  17. En donnant l'exemple d'Hydro-Québec j'étais parfaitement conscient de l'avantage que nous avons du point de vue de nos richesses naturelles, tout comme l'Alberta avec son pétrole. Le fait est qu'en donnant cet exemple du modèle québécois j'avais précisément en tête les autres juridictions qui par choix idéologique, et pas nécessairement par nécessité, ont décidé de privatiser des utilités publiques qui jusque là étaient propriété de l'État. Étant plus collectiviste le Québec a toujours refusé d'exercer cette option. L'ironie, par rapport à ce que tu dis, c'est qu'aujourd'hui les profits d'Hydro-Québec s'en vont dans le Fonds des générations où à terme cet argent servira à réduire la dette. En attendant l'argent de ce Fonds aide le Québec à maintenir une cote de crédit supérieure à celle de l'Ontario.
  18. Selon moi il serait possible de préserver le modèle québécois tout en assurant des baisses d'impôt importantes. Il suffit de poursuivre la croissance, particulièrement au niveau des salaires, mais pas seulement. Lorsque le PIB par habitant du Québec aura rejoint celui de l'Ontario il sera alors possible pour le gouvernement de ramener le niveau de taxation plus près de celui de l'Ontario. Mais tant que nous continuerons d'évoluer à l'intérieur du modèle québécois nous devrons nécessairement payer davantage d'impôt que le reste de l'Amérique. Cependant il est tout à fait possible de réduire l'écart de façon à ce que la différence devienne plus facile à accepter. Parlant du modèle québécois, je profite de l'occasion pour dire qu'il n'y a pas beaucoup d'endroits dans le monde où la plus grosse "banque" est une coopérative. Aussi, plusieurs provinces et états aimeraient bien avoir une société d'État détenant un monopole tout en offrant les tarifs d'électricité les plus bas de l'univers.
  19. Montréal règle son litige concernant les paddocks de F1 La Ville conclut une entente de 6 millions $ avec le Groupe Geyser, qui avait construit les nouveaux équipements. https://www.ledevoir.com/societe/762427/montreal-regle-son-litige-concernant-les-paddocks-de-f1
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