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Normand Hamel

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Tout ce qui a été posté par Normand Hamel

  1. Image de la caméra de chantier datant du 29 avril 2019.
  2. Le parc Jean-Drapeau prêt pour l'été Benoît Chapdelaine - Radio-Canada Les travaux avancent comme prévu au parc Jean-Drapeau en vue de l'inauguration des nouveaux paddocks de formule 1 et de l'amphithéâtre naturel d'une capacité de 65 000 places. L'amphithéâtre sera ouvert au public à la mi-mai, en attendant un premier grand événement vers la fin juin. Pour l'instant, les oiseaux font partie des rares visiteurs de l'amphithéâtre, presque complètement clôturé. Mais cela va bientôt changer. Après deux ans de concerts temporaires sur l'île Notre-Dame, les spectateurs retrouveront cette année le site de l'île Saint-Hélène. Baptisé Espace 67, l'endroit est beaucoup mieux aménagé, selon la porte-parole du parc Jean-Drapeau, Gabrielle Meloche. « De la Biosphère jusqu'à un panorama sur le bord du Saint-Laurent, jusqu'aux Trois Disques, donc L'homme de Calder. On est venu dégager les vues, ajouter un pavillon d'information, un pavillon de restauration, mais surtout des infrastructures qui vont être quatre saisons. » Gabrielle Meloche explique que le parc accueillera dorénavant beaucoup plus de petits événements. Et que le volume sera plus facile à contrôler avec de nouveaux équipements. « Les tours à délai, ce sont neuf grandes tours qui vont pouvoir être installées dans l'amphithéâtre, et qui vont venir rediriger toute l'énergie sonore vers les spectateurs. Ça donne une meilleure expérience pour les spectateurs au niveau auditif, mais ça fait aussi en sorte, tout dépendant des conditions météo, de diminuer la propagation du bruit à l'extérieur des îles. » Le parc Jean-Drapeau dit avoir respecté son budget de 73 millions de dollars pour le nouvel aménagement qui avait provoqué la controverse, entre autres avec la coupe d'un millier d'arbres. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1166979/parc-jean-drapeau-amphitheatre
  3. Axionable ouvre un bureau à Montréal et vise le recrutement d’une cinquantaine de talents en IA Moins d’un mois après avoir annoncé le lancement de son laboratoire « Axionable AI » dédié à la recherche appliquée et à l’exécution de projets d’intelligence artificielle, Axionable s’implante à Montréal. Cette data company française dont la vocation est de définir et déployer des stratégies d’IA impactantes et responsables, vise une cinquantaine de recrutements dans la capitale québécoise, devenue le centre névralgique de la recherche en IA Axionable, data company au service des entreprises, annonce l’ouverture d’un bureau dans la ville de Montréal au Québec, deux ans seulement après la création de la société. Dédiées à la recherche appliquée et à l’exécution de projets d’intelligence artificielle, les activités d’Axionable sont donc partagées entre Paris et Montréal. Montréal, le cœur de l’intelligence artificielle mondiale À l’aide de collaborations étroites engagées par les universités, les entreprises et le gouvernement, Montréal est devenue l’une des villes référence en matière d’IA dans le monde. À l’image du MILA, le plus important centre de recherche en IA (450 chercheurs) et de son Directeur Scientifique Yoshua Bengio, la capitale québécoise rassemble l’une des plus importantes concentrations de chercheurs et étudiants/doctorants au monde dans les domaines liés à l’IA. En parallèle, Montréal accueille un écosystème florissant, qui regroupe des entreprises leaders dans leur domaine qui viennent y installer leur centre de recherche, des startups prometteuses et des universités reconnues. Dès le mois d’Avril, Axionable et son labo IA rejoindra la quinzaine de laboratoires d’entreprises installés sur les bords du Saint-Laurent et intégrera notamment le MILA. Il accueillera bien sûr des activités de recherche appliquée ainsi que des hackatons, meetups, sessions de design thinking… L’expertise d’Axionable se concentre notamment sur les secteurs de la Banque & Assurance, de l’Industrie, des Médias et du Retail. 50 recrutements Axionable aide ses clients à capter la valeur de la data avec les meilleures pratiques et les dernières innovations IA du marché : analyse d’images et vidéos, compréhension du langage naturel, dispositif autonome, prédiction et recommandation. Elle accompagne les entreprises de bout en bout : depuis l’expression de leur besoin jusqu’à la livraison d’un dispositif IA qui aura un réel impact sur leur modèle économique et leur performance. Le prisme d’Axionable AI est de toujours veiller à fournir des solutions durables et responsables, respectueuses des enjeux éthiques et sociétaux. Dans cette optique, la société vise dans les deux prochaines années, le recrutement d’une cinquantaine de talents en IA (machine learning, deep learning, cyber sécurité… parmi lesquels des Docteurs/PhD), soit une croissance comparable à celle que connaît la société en France depuis sa création en 2016. https://www.actuia.com/actualite/axionable-ouvre-un-bureau-a-montreal-et-vise-le-recrutement-dune-cinquantaine-de-talents-en-ia/
  4. Avec en boni un lien symbolique entre les deux communautés. 😊
  5. Oui mais pas à Montréal: La Presse: « Il y a encore des efforts à faire, mais nous avons effectué d'importants progrès depuis cinq ans, a-t-il dit au cours d'un entretien téléphonique, jeudi. La preuve, c'est que des compagnies américaines (comme Google et Facebook) ouvrent des laboratoires à Montréal. » Selon M. Gagné, l'efficacité de la rétention ira en s'améliorant au fur et à mesure que l'on commercialisera des découvertes effectuées au Québec et au Canada. C'est exactement ce que je disais hier dans mon texte. Mais je me permettrai d'ajouter ceci: s'il y a beaucoup de chercheurs aux États-Unis c'est parce qu'on y trouve de nombreuses universités. Par contre aucune d'elle n'a autant de chercheurs en IA que le Mila qui regroupe l'Université de Montréal et McGill: 350 chercheurs spécialisés en IA. En 2016 ils étaient déjà 200 (150 à l'UdeM et 50 à McGill).
  6. Lorsque l'on parle d'intelligence artificielle il y a trois distinctions à faire et il est important de préciser de quoi on parle exactement. Pour ce qui est de l'article disons que j'ai déjà vu pire mais les nuances nécessaires sont totalement absentes au profit du sensationnalisme car si je fais des déclarations fracassantes qui vont à l'encontre des idées reçues c'est certain que je vais attirer l'attention et je vais vendre de la copie comme on dit dans le métier. Voici les trois distinctions à faire: 1. La première est la différence entre d'une part l'intelligence artificielle et d'autre part l'apprentissage profond (deep learning) et l'apprentissage par renforcement (reinforcement learning). 2. La deuxième concerne l'industrie versus la recherche académique. 3. La troisième est le Québec par rapport au ROC. Il faut comprendre que l'IA existe officiellement depuis 1956. Il s'agit d'un vaste domaine qui au début concernait essentiellement la recherche académique car il y avait très peu de débouchés et d'applications. On parle d'ailleurs souvent du long hiver qu'a eu à traverser l'IA et qui a duré plusieurs décennies. Pendant ce temps là de nombreuses applications ont été développées plus ou moins indépendamment de l'IA au sens étroit du terme et qui sont généralement en lien avec le secteur dit des technologies. Or, les percées des dernières années en IA ont trouvé immédiatement des applications dans un très grand nombre de domaines appartenant jusqu'alors au secteur plus traditionnel des technologies et c'est là que la confusion des genres est apparue. Si bien qu'aujourd'hui il est de plus en plus difficile de distinguer l'un de l'autre et d'ailleurs bientôt il ne sera plus vraiment nécessaire de le faire non plus. C'est qu'à partir du moment où l'on est déjà disons ingénieur en informatique on peut aller faire une maîtrise en IA car on a toutes les bases nécessaires. Pour illustrer ce que je viens de dire je vais donner l'exemple du professeur Christopher Pal de Polytechnique où il enseigne l'IA. À son premier cours il y a quelques années il avait un seul élève dans sa classe. Aujourd'hui dans le même cours il en a environ une centaine. Pourquoi? Parce que l'IA a explosé à partir de 2012 suite à un concours remporté par deux étudiants de Geoff Hinton à l'Université de Toronto qui démontrait toute la puissance des derniers développements en apprentissage profond. Depuis ce temps là le secteur est en ébullition. Par exemple à Stanford un ingénieur diplômé a trois ans pour compléter une maîtrise en IA par les soirs tout en travaillant à temps plein. Tous les informaticiens veulent maintenant se spécialiser en IA. Ici au Québec on commence même à développer des programmes dès le CÉGEP. Parlant du Québec en quoi nous distinguons-nous? Ce n'est certainement pas au niveau de l'industrie où Silicon Valley est très très loin devant. Même Toronto est loin devant. La force du Québec ce sont ses institutions académiques spécialisées en IA. Notamment l'Université de Montréal et l'Université McGill. Je ne parle pas ici de simples départements d'informatique mais de véritables centres d'expertise à la fine pointe de l'IA. Au Canada j'en connais cinq: UdeM, McGill, Toronto, Waterloo et Edmonton. Qu'est-ce qui fait que l'UdeM se démarque tant? C'est parce que c'est de loin l'institution qui accueille le plus grand nombre de chercheurs (doctorat) en apprentissage profond (le domaine actuellement le plus hot de l'IA), non seulement au Canada mais dans le monde entier. Pourquoi en est-il ainsi? Parce que Yoshua Bengio est une rock star de l'IA qui n'est pas allé travailler dans l'industrie mais a choisi plutôt de faire de Montréal un centre important de l'IA. Il est d'ailleurs le chercheur le plus cité au monde en IA et grâce à lui Montréal est considérée comme le Deep Learning Ground Zero. C'est bien beau avoir de belles universités mais ça donne quoi au juste? Pour l'instant cela nous donne surtout du prestige. Mais il faut comprendre que toute une industrie de l'IA est en train de naître discrètement à Montréal. Pour l'instant ils ne font pas beaucoup de bruit mais dans quelques années on devrait voir des résultats tangibles en lien avec la recherche de pointe en IA qui se fait présentement à l'UdeM et à McGill. D'ailleurs elles sont maintenant toutes deux réunies sous un même toit dans le Mile-Ex et collaborent ensemble. Si l'UdeM est spécialisée en apprentissage profond McGill elle est spécialisée en apprentissage par renforcement, deux domaines complémentaires. En terminant j'aimerais dire que ce qui est en train de se produire à Montréal est absolument extraordinaire et n'a aucun équivalent ailleurs dans le monde. Maintenant pour les résultats concrets nous devrons attendre quelques années encore, un peu comme Bombardier lorsque en 1986 elle s'est porté acquéreur de Canadair. Cela donnera naissance quelques années plus tard à toute une industrie aéronautique et fera à terme de Montréal le troisième pôle mondial derrière Toulouse et Seattle.
  7. C'est effectivement le cas et le gouvernement en est de plus en plus conscient. Par exemple, ils manquaient de soudeurs qualifiés à Saguenay et ils en ont fait venir de l'Algérie ou un autre pays du Maghreb, je ne me souviens plus exactement. Le nouveau gouvernement à Québec a développé un programme pour identifier les besoins en main d'oeuvre de chaque compagnie (particulièrement en région) afin de les accompagner dans leurs démarches à l'étranger pour recruter des gens qualifiés. Cette initiative est donc très récente. Le but est simple: combler les besoins de main d'oeuvre en région, sans toutefois exclure Montréal et Québec. Pour ce qui est des travailleurs avec des compétences particulières, comme l'informatique par exemple, ils peuvent immigrer ici en moins de trois semaines s'ils ont un emploi car il existe un programme particulier fast track pour ces gens-là. Et si c'est pour travailler à Montréal leurs démarches seront grandement facilitées car ce sera Montréal International qui s'en chargera pour eux, ou du moins ils les accompagneront jusqu'à ce qu'ils soient en poste. La nouvelle approche en termes d'immigration est la suivante: tu ne viens plus ici dans l'espoir de te trouver un emploi à la hauteur de tes compétences; tu risques de ne pas trouver pour toutes sortes de raisons, comme le corporatisme par exemple. Non, à partir de maintenant tu viens ici parce que tu a un emploi. Soit tu as appliqué de l'étranger où on est venu te recruter dans ton pays. De cette façon tout le monde est contant: l'immigré, l'employeur et le gouvernement.
  8. La reconnaissance de cet état de fait est ce qui dicte la politique actuelle du gouvernement et non pas la xénophobie comme plusieurs essayent de nous le faire croire. Si on accepte des immigrants parce qu'on a besoin de leurs compétences ceux-ci seront plus heureux et ils se sentiront utiles. C'est gagnant gagnant. La pause actuelle vise aussi à mieux intégrer les nouveaux arrivants dans notre société, notamment en les aidant à apprendre notre langue s'ils ne la maîtrisent pas déjà. Mais comme l'immigration est en chantier présentement il y a certains inconvénients qui viennent avec. Cela n'empêchera cependant pas les gens de circuler pendant la durée des travaux.
  9. Avant la construction du premier pont Victoria (en bois) la ville de Québec était plus prestigieuse que Montréal. Mais la révolution industrielle a complètement changé la donne. Bien sûr si Québec se compare aux autres villes canadiennes elle a fait du surplace pendant que les autres progressaient. Par contre si Québec se compare à elle-même elle a beaucoup progressé ces dernières années. Car lorsque j'y habitais ce n'était qu'une ville administrative gouvernementale et son économie était anémique. Cependant après mon départ en 1978 elle a commencé à se réinventer, en partie grâce à son maire et en partie grâce à son savoir en photonique. Depuis un certain temps elle affiche le plus bas (parfois l'un des plus bas) taux de chômage au Canada. Dans ce sens là ce n'est plus du tout la même ville que j'ai habitée pendant deux belles années. Par contre lorsque je suis retourné à Montréal en 1978 celle-ci avait déjà commencé à péricliter (ce qui en passant n'est jamais arrivé à Québec) suite aux troubles politiques qui ont engendré un départ massif des anglophones vers Toronto. Ce n'est que dans la dernière décennie que Montréal a commencé à prospérer à nouveau. Aujourd'hui Québec et Montréal vont très bien. Mais entretemps la performance de certaines villes canadiennes comme Toronto, Vancouver et Calgary, pour ne nommer que les plus importantes, est carrément hallucinante. Si la performance de Calgary s'explique par le pétrole et celle de Vancouver par sa proximité géographique avec la Chine, il en est tout autre pour Toronto dont le dynamisme vient de la volonté indomptable de ses habitants de faire du commerce (lié à l'amour de l'argent selon moi). Napoléon avait d'ailleurs remarqué ce trait culturel chez les Anglais. Maintenant, que Toronto aspire à devenir New York cela la regarde et en ce qui me concerne il s'agit d'une aspiration légitime. L'essor de cette ville est hallucinant et me fait un peu penser à Atlanta pour sa rapide ascension, alors que Montréal me fait plutôt penser à Boston, une ville universitaire comme elle. Ce qui me convient parfaitement car je ne suis pas un homme d'affaire mais un intellectuel. Mais pour revenir à la progression des villes canadiennes en général cela est attribuable à l'immigration massive des cinquante dernières années qui est allé en s'accélérant dans les décennies les plus récentes. C'est une particularité du Canada qui est un cas exceptionnel dans le monde. Certains disent que cela vient de Trudeau père et sa politique du multiculturalisme. Peut-être, je ne sais pas vraiment. Tout ce que je sais c'est que cette formule canadienne a un impact différent au Québec dont la langue est menacée. Sans la loi 101 elle serait d'ailleurs en voie de disparition aujourd'hui. Ce qui aurait fait l'affaire de bien du monde qui voudrait qu'au Canada nous parlions tous la même langue. Le Québec affiche déjà l'un des taux d'immigration parmi les plus élevés en Occident. Vouloir le mettre au même niveau que le ROC serait selon moi suicidaire culturellement parlant. Par contre si l'on met de côté la préservation de la culture francophone alors là the sky is the limit. Il faut juste trouver le bon équilibre entre la prospérité économique et l'épanouissement culturel. Nous y sommes je crois et le recul actuel n'est pas aussi grand que l'on prétend et sera vraisemblablement de courte durée pour des raions essentiellement économiques et démographiques. Mais dans tout cela il y une chose très importante à comprendre. C'est que dans la culture francophone la notion de rang n'a pas la même importance. Nos ambitions sont donc moins élevées. En fait notre plus grande ambition est d'être heureux. Et à ce niveau là le Québec occupe le premier rang au Canada si l'on se fie aux sondages. Même les anglophones du Québec seraient plus heureux que ceux du ROC. Faut croire que dans la vie il y a autre chose que l'argent.
  10. La ville de Québec en était l'année dernière à sa 25e année consécutive de croissance. Faut dire qu'elle n'a pas connu les troubles politiques que Montréal a traversé depuis l'élection du PQ en 1976 et qui n'ont commencé à se résorber que dans les années 2000. D'ailleurs on commence maintenant à voir le résultat (particulièrement dans la dernière décennie). Lorsque j'habitais à Québec (1977-1978) cette ville stagnait depuis un bon moment, puis est arrivé l'industrie de l'optique. À cette époque là l'Université Laval produisait 70% des thèses de doctorat en photonique au Canada (un peu comme Montréal aujourd'hui où la majorité des thèses de doctorat en intelligence artificielle se font ici). C'est ce qui a donné naissance à l'INO (Institut National d'Optique) et toute l'industrie de la photonique que l'on retrouve aujourd'hui à Québec. Mais c'est une ville complètement refermée sur elle-même et elle accueille donc peu d'immigrants. Cependant ils commencent à s'ouvrir car comme toutes les autres régions du Québec ils souffrent de plus en plus du manque de main d'oeuvre. Dans mon optique (sans mauvais jeu de mots) il ne faut pas comparer le Québec au reste du Canada pour ce genre de statistiques car pour toutes sortes de raison nous n'aurons jamais les taux d'immigration qu'ils connaissent depuis de nombreuses années. Malgré cela nous avons quand même l'un des taux d'immigration les plus élevés en occident. Possiblement même le plus élevé si on excluait le ROC qui demeure phénoménal et complètement hors norme à ce point de vue là.
  11. Si je me réjouis grandement de cette nouvelle je ne suis absolument pas surpris que le prix Turing ait été attribué à ces trois individus. Pour n'importe qui qui a suivi le développement de l'intelligence artificielle ces dernières années c'était une évidence que cela allait arriver très prochainement. Sans vouloir faire de mauvais jeu de mots je dirais même que c'était un no-brainer.🤪 Ce n'est pas pour rien si la plupart de ceux qui veulent faire des études avancées en IA (doctorat) ont Montréal tout en haut de leur liste. Le Mila est d'ailleurs rempli de gens qui viennent de partout sur la planète et qui sont conscients qu'ils se trouvent à la Mecque de l'IA. Car pour ceux qui ne le sauraient pas encore c'est à Montréal que l'on retrouve la plus grande concentration de chercheurs universitaires en intelligence artificielle. Notamment en apprentissage profond (deep learning), la voie la plus prometteuse en IA à l'heure actuelle. D'ailleurs on dit de Montréal que c'est le Deep Learning Ground Zero car c'est Bengio qui le premier a démontré tout le potentiel de l'apprentissage profond en faisant appel aux ordinateurs les plus puissants de l'époque (1993).
  12. Il refuse des millions $ par principe Le chercheur québécois aimerait que l’on accueille ici des entreprises irréprochables sur le plan éthique FRANCIS HALIN - Le Journal de Montréal Un professeur en intelligence artificielle de Polytechnique Montréal, qui vient de refuser un salaire d’un million $ par année pour diriger le laboratoire de 100 millions $ du géant japonais Denso ciblé par le FBI, s’inquiète de voir des entreprises étrangères douteuses débarquer chez nous. « Est-ce que je voulais avoir mon nom touché par une entreprise qui a fait de la collusion, qui a un impact environnemental et qui n’accorde presque aucune place aux femmes ? Non », confie Samuel Bassetto, professeur agrégé au département de mathématiques et de génie industriel de Polytechnique Montréal. En janvier dernier, le premier ministre du Québec, la mairesse de Montréal et le ministre fédéral des Infrastructures ont accueilli à bras ouverts le fabricant de pièces d’auto japonais Denso venu créer cinq emplois ici. Quand Le Journal a demandé à François Legault pourquoi aucun représentant de l’entreprise n’était à ses côtés à la conférence de presse, il a répondu avec humour. « Ce n’est pas facile de rencontrer des journalistes. Les gens de Denso ont préféré ne pas faire de point de presse. On respecte ça », avait-il lancé. Passé trouble Deux mois plus tard, Samuel Bassetto raconte au Journal pourquoi il a refusé de diriger le centre de recherche en intelligence artificielle montréalais de la multinationale Denso, qui a déjà été ciblée par des enquêtes du FBI (voir autre texte plus bas). Au départ, quand Denso l’a approché, l’entreprise pique la curiosité du chercheur québécois. À l’invitation de ses dirigeants, il accepte alors d’aller visiter son siège social et ses usines au Japon pour mieux la connaître. Mais le choc est brutal. Il déchante vite. Samuel Bassetto découvre une compagnie qui traîne un lourd passé (255 millions de dollars américains d’amendes), qui n’accorde quasiment pas de place aux femmes dans sa gestion (0,9 %) et qui ne pose pas assez de gestes à son goût pour l’environnement. « Il y a urgence d’agir pour mettre en place des mécanismes pour savoir avec qui on fait affaire, affirme M. Bassetto. Comme professeur, premier ministre, ministre fédéral ou mairesse d’une grande métropole, je veux savoir à qui je serre la main. » Nouveaux critères Pour M. Bassetto, il faut se doter au plus vite de critères pour ne plus accueillir n’importe quelle entreprise chez nous. Pour y arriver, le chercheur propose une grille simple avec quelques points clés. « Est-ce que vous faites travailler les enfants ? Est-ce que vous avez eu des procès au criminel ? En avez-vous encore ? Favorisez-vous la diversité et l’égalité ? Avez-vous un impact environnemental fort ? » donne-t-il en guise d’exemple. Il ajoute que Polytechnique Montréal est loin d’être la seule institution qui doit faire preuve de plus de vigilance. Toutes les universités québécoises sont dans le même bateau, insiste-t-il. « Quand la grande entreprise nous donne un dollar et que, nous, on va en chercher trois, c’est nous qui avons le gros bout du bâton, pas l’entreprise », conclut l’homme, sourire aux lèvres. UNE SOCIÉTÉ PASSÉE SOUS LA LOUPE DU FBI La multinationale japonaise Denso a eu de multiples démêlés avec la justice américaine. En mars 2012, la société a plaidé coupable dans une affaire de fixation de prix. Le géant a alors été condamné à payer une amende de 78 millions $ US, selon des documents du FBI consultés par Le Journal. Deux ans plus tard, l’un de ses dirigeants a plaidé coupable et a accepté de purger une peine de un an et un jour de prison pour son rôle joué entre 2009 et 2010 dans une histoire de fixation de prix, toujours selon le FBI. À l’époque, près de 27 entreprises ont admis leurs fautes dans ce système et payé une amende totale de 2,3 milliards $ US. https://www.journaldemontreal.com/2019/03/25/il-refuse-des-millions-par-principe
  13. Une fintech new-yorkaise s'implante à Montréal MARTIN VALLIÈRES - La Presse L'entreprise new-yorkaise TradingScreen, spécialisée dans les technologies infonuagiques de gestion des transactions d'actifs financiers, implante un centre de développement à Montréal. Selon son président et chef de la direction, Pierre Schroeder, en visite hier à Montréal, cette nouvelle antenne de TradingScreen dans la métropole québécoise devrait employer une quinzaine de développeurs en informatique financière dans un an, et une quarantaine dans trois ans. Ils s'ajouteront à la centaine d'employés de développement technologique chez TradingScreen à ses bureaux de Londres, Tokyo et New York, où se situe aussi son siège social. De plus, TradingScreen emploie une centaine de personnes dans ses activités commerciales réparties dans neuf bureaux dans ses principaux marchés : l'Europe et l'Asie, comptant chacun pour 45 % de ses affaires, et l'Amérique du Nord, encore à 10 % seulement de ses activités. Le marché cible prioritaire de TradingScreen se situe parmi les gestionnaires de fonds d'investissement en actifs financiers ainsi que les gestionnaires de fonds dits spéculatifs (hedge funds). Selon Pierre Schroeder, TradingScreen a été attirée à Montréal en suivi des représentations faites depuis un an par des agences publiques comme Investissement Québec et Montréal International. « Notre choix pour cette expansion s'est porté sur Montréal en raison de l'étendue et de la qualité de son capital humain dans le domaine de la mise au point de logiciels et de systèmes d'information, ainsi que de sa proximité stratégique des bureaux de direction de TradingScreen situés à New York », a indiqué M. Schroeder. Avec cette expansion à Montréal, TradingScreen compte désormais une présence d'affaires dans neuf pays. https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/201903/18/01-5218722-services-montreal-misera-sur-lintelligence-artificielle.php
  14. Services: Montréal misera sur l'intelligence artificielle PIERRE-ANDRÉ NORMANDIN - La Presse Accélérer le temps de réponse des pompiers. Adapter automatiquement les feux de circulation en fonction de la congestion. Améliorer l'efficacité du colmatage des nids-de-poule. La Ville de Montréal misera sur l'intelligence artificielle pour améliorer ses services. Densité de la circulation, emplacement des nids-de-poule, localisation des crimes et des incendies, nombre de remorquages : la Ville de Montréal collige en temps réel des milliers de données différentes sur ce qui se passe sur son territoire. Reste maintenant à trouver comment y voir clair afin d'y donner un sens. « La ville intelligente doit permettre d'améliorer la qualité de vie des citoyens. Ce qu'on essaie de travailler, c'est de voir de quelle manière la collecte de données peut nous aider à améliorer les décisions qu'on prend », explique François Croteau, élu responsable de la ville intelligente au sein de l'administration Plante. Montréal a ainsi décidé de miser sur l'intelligence artificielle afin de l'aider à donner un sens aux données massives qu'il collige. « On veut implanter une culture de prise de décision à partir des données, des faits, donc prendre de meilleures décisions. » Pour y arriver, Montréal s'apprête à attribuer un contrat de 2,1 millions au géant japonais Fujitsu afin de développer et de mettre en place des logiciels basés sur l'intelligence artificielle. Déjà, certaines pistes sont à l'étude. Montréal dit vouloir trouver comment améliorer le temps de réponse de ses pompiers et mieux déterminer les risques d'incendie. Avec les problèmes de congestion que la métropole connaît, on souhaite utiliser les images captées par les centaines de caméras qui quadrillent le réseau routier pour détecter les entraves à la circulation et tenter de soulager la congestion en ajustant les feux de circulation intelligents qui ont été implantés. Expertise interne En parallèle, Montréal a conclu une entente avec l'Institut québécois d'intelligence artificielle afin de l'accompagner dans ce virage. La métropole versera 831 000 $ sur cinq ans au centre qui regroupe plusieurs sommités mondiales sur le sujet afin de bénéficier de leur expertise. Montréal voulant développer son expertise interne, huit employés de la Ville travailleront dans les locaux de l'Institut. Comme l'intelligence artificielle est un domaine naissant, cette proximité devrait faciliter la tâche à la métropole quand viendra le temps de trouver les bonnes personnes pour résoudre un problème. François Croteau espère aussi que cette proximité permettra à de jeunes pousses de développer des systèmes dont Montréal pourra ensuite bénéficier. Un virage éthique L'intelligence artificielle suscitant souvent des craintes, de nombreux citoyens pourraient s'inquiéter de l'utilisation des données colligées. La métropole a donc décidé de se doter de règles éthiques strictes. « Avec ce qu'on peut lire et voir en Chine par exemple, c'est sûr que la population est inquiète sur la manière dont les données peuvent être utilisées. C'est pour cela qu'on a décidé d'adhérer à la Déclaration de Montréal. On veut se doter des barèmes de très haut niveau, et le faire de la manière la plus transparente », a indiqué François Croteau. La Déclaration de Montréal énumère 10 principes afin de guider l'utilisation éthique de l'intelligence artificielle. L'élu estime que Montréal doit prendre les devants en intelligence artificielle pour s'assurer que ses citoyens y trouvent leur compte. « C'est important que la Ville développe son expertise en intelligence artificielle pour que les entreprises privées n'imposent pas leur modèle et qu'on ne perde pas le contrôle. On veut développer l'intelligence artificielle pour le bénéfice de la collectivité, pas le bénéfice du privé. » https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/201903/18/01-5218722-services-montreal-misera-sur-lintelligence-artificielle.php
  15. La Caisse crée un fonds consacré à l'intelligence artificielle La Presse Canadienne La Caisse de dépôt et placement du Québec a annoncé lundi la création d'un nouveau fonds d'investissement de 250 millions destiné à soutenir les entreprises québécoises spécialisées en intelligence artificielle (IA). Le Fonds CDPQ-IA, piloté par l'équipe Capital de risque et technologies de la Caisse, vise à propulser la croissance des entreprises dont l'offre de produits repose sur le développement de l'IA et à accélérer la commercialisation de solutions en intelligence artificielle. Les investissements seront réalisés dans des entreprises qui ont déjà mis en place un solide modèle d'affaires et démontré qu'elles ont une capacité de soutenir une forte croissance. Elles devront en outre avoir une équipe de direction bien établie et une équipe dédiée et expérimentée en intelligence artificielle. La Caisse a réalisé, ces dernières années, des investissements dans des fonds de capital de risques qui ciblent notamment des entreprises spécialisées en IA. Le nouveau fonds permettra à l'institution de soutenir le développement des entreprises les plus prometteuses issues de ces fonds lorsqu'elles atteindront la phase de croissance, a-t-elle expliqué dans un communiqué. La stratégie de la Caisse consistant à investir conjointement avec des fonds de capital de risque a débouché sur certainement investissements directs dans des entreprises du secteur de l'intelligence artificielle, notamment Hopper, TrackTik et Breather, a rappelé le gestionnaire de fonds de retraite. Le Fonds CDPQ-IA devrait permettre de réaliser de nouvelles opérations du genre, a-t-il estimé. https://www.lapresse.ca/affaires/economie/quebec/201903/18/01-5218664-la-caisse-cree-un-fonds-consacre-a-lintelligence-artificielle.php
  16. Un sommet international à Montréal pour l'environnement MANON LOUVET - La Presse Montréal accueillera en avril un sommet mondial pour l'environnement. De nombreux ministres de l'environnement internationaux seront présents. La ministre fédérale de l'environnement Catherine McKenna, son homologue québécois Benoit Charrette ainsi que la mairesse de Montréal Valérie Plante étaient réunis aujourd'hui à Montréal pour cette annonce. Au coeur du plan d'action en environnement 2050 de Montréal se trouve le Sommet des champions de la nature, a affirmé Valérie Plante. Celui-ci se déroulera le 24 et le 25 avril 2018 à Montréal afin de « pousser la lutte contre l'environnement avec le monde entier » exprime Catherine McKenna. Ce sommet des champions de la nature réunira des ministres environnementaux du monde entier, mais aussi des philanthropes et des dirigeants d'entreprises internationales et de communautés autochtones. De nombreux thèmes encore méconnus seront évoqués. Pour Benoit Charrette, il est important de profiter de ce sommet pour « élaborer une collaboration et création mondiale pour la lutte environnementale. » Le Québec étant déjà engagé dans la biodiversité, la protection des espèces menacées, mais aussi dans la protection de l'air, il est désormais temps d'agir à une échelle mondiale, a poursuivi la ministre McKenna. « Je suis très heureuse du Québec pour son engagement dans la protection de la nature, c'est pourquoi il est important et je pense que cela va faire une grande différence que le sommet se passe ici » a ajouté la ministre. La mairesse a également tenu à exprimer que son objectif principal au niveau local était d'arriver à élaborer un « milieu de vie qualitatif ». C'est pourquoi les espaces verts devraient continuer de s'agrandir grâce à l'achat de nombreux terrains à l'ouest de l'Île. Une lutte contre les îlots de chaleur que subit l'Est a également été lancée : « nous prévoyons une augmentation de 6 % dans la protection des espaces verts, nous allons mettre les bouchées doubles », a-t-elle conclu.
  17. La situation n'est pas exactement la même partout au Canada. Mais la dernière fois que la Banque centrale a eu l'opportunité d'augmenter le taux directeur elle ne l'a pas fait en laissant entendre à mots couverts que les nouvelles règles hypothécaires commençaient à avoir un effet négatif et que les ménages étaient surendettés. Augmenter les taux pourrait donc avoir pour effet de freiner l'économie. Pour l'instant Montréal fait bande à part. Mais si on ajoute la situation qui prévaut à Edmonton à ce que l'on voit depuis un certain temps sur les marchés immobiliers de Vancouver et Toronto il y a de quoi s'inquiéter à l'échelle nationale.
  18. Au Québec la situation est différente. Ici la démographie joue un rôle plus important qu'ailleurs au Canada. Les baby boomers ont pour la plupart déjà payé leur maison alors que les milléniaux repoussent l'achat de leur première maison. Au Québec il faudra attendre jusqu'en 2031 avant que la situation ne se stabilise. D'ici là les prix des maisons risquent de baisser un peu, ou à tout le moins de stagner. Ailleurs au Canada il y a davantage d'immigration et ils ont besoin de se loger mais l'endettement est élevé et les taux d'intérêt semblent avoir atteint un niveau qui commence à faire mal. Ils ont besoin de nouvelles constructions mais les entrepreneurs sont frileux semble-t-il. Ce qui me surprend un peu. En attendant la situation à Montréal risque de devenir unique au Canada, et même au Québec. Pour l'instant tout semble bien aller. Il faudra voir l'impact qu'aura le 20-20-20.
  19. C'est exact et tu fais bien de le préciser. La première licorne en IA pourrait bien être Element AI qui elle évolue exclusivement dans le domaine de l'intelligence artificielle. Elle est déjà la start-up avec la plus haute capitalisation de l'histoire. Si elle va en bourse, ce qui semble être la volonté de ses dirigeants, elle pourrait aller chercher ce qui lui manque pour devenir une licorne. La compagnie est née en 2016 et avant la fin de 2018 elle employait déjà au moins 526 personnes.
  20. À 20 mètres sous la future gare Édouard-Montpetit du REM Jérôme Labbé - Radio-Canada Les travaux vont bon train sur le chantier de la future gare Édouard-Montpetit du Réseau express métropolitain (REM). Le puits atteint maintenant une profondeur de 20 mètres, comme a pu le constater Radio-Canada jeudi matin. C'est un trou immense qu'on a creusé à quelques pas du pavillon Marie-Victorin de l'Université de Montréal, près de la station de métro Édouard-Montpetit. La gare du REM, qui portera le même nom, n'ouvrira pas avant 2022. Mais les travaux sont déjà bien amorcés. Les préparatifs se sont mis en branle en juillet. Mais c'est depuis le mois d'octobre que les opérations de dynamitage ont commencé. Les employés de NouvLR, le consortium retenu pour construire l'infrastructure du REM, ont pour mission de creuser un puits d'une profondeur de 70 mètres – l'équivalent de 20 étages – pour aménager une station au même niveau que le tunnel du mont Royal. Mais ils doivent procéder par étape. L'une d'elles vient d'ailleurs d'être franchie : le puits atteint maintenant une profondeur de 20 mètres, soit le niveau du réseau du métro de la Société de transport de Montréal (STM). C'est ici que seront aménagés les locaux techniques du REM. Pour aller plus bas, il faudra emprunter l'un des quatre ascenseurs à grande vitesse qui seront construits. « Il va y avoir des gros ascenseurs qui vont être capables de descendre l'équivalent de 20 étages en environ 20 secondes », explique Thomas Fortin, responsable des travaux de la station Édouard-Montpetit du REM pour NouvLR. « À partir de là, quand les usagers vont sortir des ascenseurs, ils vont se retrouver dans une station qui peut ressembler à une station de la STM. » Le bureau de projet du REM prévoit que ces ascenseurs pourront transporter jusqu'à 5000 usagers à l'heure. Pour creuser son puits, le consortium NouvLR procède à des opérations de dynamitage ciblé qui, prétend-il, limite les vibrations qui pourraient être dommageables pour les structures avoisinantes, comme les tunnels du métro ou les fondations de l'Université de Montréal. Chaque fois, des matelas de pneus de 6000 livres sont installés pour sécuriser les lieux. Et les travaux sont encore lieu d'être finis : il reste encore 50 mètres à creuser. À terme, 30 000 mètres cubes de roc auront été excavés dans le mont Royal. Du calcaire, surtout. « C'est un roc extrêmement dur, qui est très difficile à casser », indique Thomas Fortin. Une fois dynamitée, la roche est acheminée au niveau du sol grâce à d'immenses paniers actionnés par des grues. Elle est ensuite chargée sur des camions qui la transportent six kilomètres plus loin, à l'ouest de l'autoroute Décarie, pour y être concassée. Sur le terrain, deux équipes composées d'une trentaine d'ouvriers se relayent du matin au soir, de 6 h à 23 h. L'équipe de support, elle, compte une vingtaine de personnes. En théorie, l'excavation du puits et des tunnels devrait se terminer au printemps 2020. « Ensuite, il va rester à remplir la station, venir faire tout le fini architectural, venir mettre les escaliers mécaniques et tous les autres éléments architecturaux à l'intérieur de la station », précise Thomas Fortin. À terme, la future gare Édouard-Montpetit sera la deuxième en Amérique du Nord pour la profondeur, après la station Washington Park de Portland qui, elle, atteint une profondeur de 79 mètres. La station Édouard-Montpetit permettra aux passagers du REM de passer de l'Université de Montréal au centre-ville en seulement trois minutes. « En fait, les deux pôles universitaires – ceux de l'UdeM et de McGill – vont être pratiquement connectés », souligne Jean-Vincent Lacroix, porte-parole du bureau de projet. La liaison entre les gares Édouard-Montpetit et McGill permettra aussi de relier la ligne bleue à la ligne verte du métro. Le REM entrera d'abord en service en 2021 entre Brossard et le centre-ville. Mais il faudra attendre à 2022 avant de voir ses trains circuler sous le mont Royal. Le bureau de projet est géré par CDPQ Infra, une filiale de la Caisse de dépôt et placement du Québec qui agit comme promoteur. Les coûts du REM sont évalués à 6,3 milliards de dollars. Les gouvernements du Québec et du Canada en financent une grande partie. Le contrat pour l'ingénierie et la construction des infrastructures a été confié à NouvLR, composé des firmes SNC-Lavalin, Pomerleau, Dragados Canada, Aecon et EBC. Les trains, eux, seront fabriqués en Inde par le consortium PMM, formé d'Alstom Transport Canada et SNC-Lavalin. Le réseau de 67 kilomètres comptera 26 stations dispersées entre Brossard, le centre-ville de Montréal, l'Ouest-de-l'Île, Laval, Deux-Montagnes et l’aéroport Pierre-Elliott Trudeau. En campagne électorale, la Coalition avenir Québec a toutefois exprimé le souhait de prolonger ses antennes, notamment en Montérégie. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1157102/reseau-express-metropolitain-travaux-chantier-universite-montreal
  21. Possibles fausses factures sur le chantier du centre d’enquêtes La SQ perquisitionne chez deux firmes qui construisent les nouveaux locaux du SPVM Journal de Montréal Personne n’est à l’abri de la fraude, pas même la police. La Sûreté du Québec (SQ) a ouvert une enquête concernant de possibles fausses factures en lien avec la construction du nouveau centre d’enquêtes de la police de Montréal. La SQ soupçonne que des travaux d’électricité auraient été facturés plus d’une fois aux contribuables montréalais, a appris notre Bureau d’enquête. Les policiers croient que le sous-traitant Côté Électrique aurait émis de fausses factures, avec la complicité de l’entrepreneur général responsable du chantier, Construction Socam. Les deux entreprises ont été perquisitionnées en novembre dernier, et deux factures douteuses ont été découvertes. On ignore l’ampleur de la fraude alléguée, mais le coût des travaux électriques de l’édifice a presque triplé par rapport à la soumission de 1,3 M$ remise à l’origine par Socam. Au total, la construction du nouveau centre d’opération du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), sur l’ancien terrain de la pétrolière Shell, à Montréal-Est, coûte près de 23 M$. C’est dans cet immeuble de la rue Sherbrooke que doivent déménager prochainement les enquêteurs des crimes majeurs et des crimes économiques du SPVM. « Ça prend des grosses couilles pour frauder la police », souligne une source policière. Aucune accusation n’a été déposée à ce jour. « Matraquer les entrepreneurs » Jointe au téléphone, la vice-présidente de Côté Électrique n’a pas souhaité faire de commentaire. « On n’a rien à dire là-dessus. On suit le cours des événements », a répondu Camille St-Jacques. Le président de Construction Socam, François Chevrier, de son côté, soutient n’avoir « rien à se reprocher ». « Nous, on est le messager. On a pris (le prix de Côté Électrique) et on l’a envoyé à la Ville comme on l’a reçu », dit-il. M. Chevrier avance que les autorités reprochent aux entrepreneurs d’avoir « altéré » le prix de travaux qui « n’ont même pas été approuvés ». « Je ne veux pas défendre Côté Électrique, mais il y a une différence entre une fausse facture et une soumission », juge-t-il. Le président de Construction Socam croit que la plainte déposée à la SQ est une « nouvelle façon de la Ville de matraquer les entrepreneurs ». L’entrepreneur parle d’un chantier « problématique ». Il évoque des « plans mal faits » et de nombreux imprévus coûteux. « Il y avait un changement de 500 000 $ pour lequel la Ville ne nous payait pas, dit-il. On a dit : “ça va faire, on veut être payés”, et on a arrêté les travaux. Comme par hasard après une couple de jours, on reçoit ça [la perquisition] dans la face. » Les travaux continuent Selon nos informations, c’est le SPVM qui aurait alerté la Ville des possibles malversations, cet automne, après s’être aperçu que les coûts étaient « outrageusement élevés » pour certains travaux. Le chantier s’est tout de même poursuivi, car le SPVM doit absolument déménager des effectifs dans ses nouveaux locaux à l’automne 2019. Pour l’instant, les enquêteurs des crimes majeurs se trouvent au centre commercial Place Versailles, mais un rapport du vérificateur général de la Ville, en 2012, a dévoilé que cet endroit n’était pas assez sécuritaire pour les informations qui y sont traitées. Le bail avec le centre commercial vient à échéance cette année et le prolonger d’un an coûterait près de 1,2 M$ à la Ville de Montréal. PLUS DE 30 % EN EXTRAS La Ville de Montréal vient d’approuver une deuxième augmentation des coûts du nouveau pôle multifonctionnel de la police, malgré l’enquête en cours. En juin, une dépense additionnelle de plus de 2 M$ avait déjà été autorisée. Les documents de la Ville mentionnaient plusieurs travaux électriques plus chers que prévu, des « problèmes de coordination » et des erreurs dans les plans. Pas plus tard que jeudi dernier, le conseil d’agglomération a validé un nouveau dépassement de coûts de 500 000 $, pour porter le montant du contrat de Socam à 19,5 M$. La facture des imprévus s’élève maintenant à 4,7 M$ soit 32 % du montant du contrat initial. Les coûts de construction du nouveau centre d’enquête n’ont cessé d’augmenter depuis son annonce en 2014. Après avoir acheté le terrain et la bâtisse à Shell pour 8,3 M$, la Ville avait emprunté 11,5 M$ supplémentaires pour rénover l’édifice. Avec les dépassements autorisés et un budget de 3,5 M$ pour des travaux connexes, le coût total du projet de construction est maintenant de 23 M$. https://www.journaldemontreal.com/2019/03/04/possibles-fausses-factures-sur-le-chantier-du-centre-denquetes
  22. Quel avenir pour Montréal International? Au moment où le gouvernement Legault cherche à « optimiser » la façon dont le Québec attire des entreprises étrangères, l’organisme Montréal International se voit forcé de justifier son existence. Pas facile de savoir ce que l’avenir réserve à Montréal International maintenant que le gouvernement de la Coalition avenir Québec a annoncé son intention de jouer un rôle majeur dans l’attraction de nouveaux investissements au Québec. Investissement Québec devrait notamment jouer un rôle plus important dans la prospection et l’attraction de compagnies étrangères. « Pour Montréal International, on regarde toutes les options en ce moment », a affirmé en entrevue au Journal Mathieu St-Amand, le porte-parole du ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon. « On [veut] utiliser le mieux possible les ressources qu’on a partout. » Une annonce en avril Président-directeur général de Montréal International, Hubert Bolduc invite le ministre à faire preuve d’ouverture. « Montréal International est une organisation qui est performante, qui livre des résultats. Le message de notre organisation envers le gouvernement, c’est : nous, on livre la marchandise, et j’espère qu’ils vont prendre en considération nos résultats dans leur réflexion. » Peu d’informations ont pour l’instant filtré par rapport au plan d’action du gouvernement concernant Investissement Québec. Une annonce est attendue en avril. M. Bolduc ne cache pas sa hâte d’en savoir plus. « Je souhaite mieux connaître les intentions du gouvernement. Tant et aussi longtemps qu’on n’aura pas vu quelque chose de concret sur lequel on peut se questionner, [les rumeurs] restent des phrases en l’air. » Il souligne qu’Ottawa a récemment mis en place sa propre structure, Investir au Canada, qui travaille en complémentarité avec Montréal International, et qu’Investissement Québec et Montréal International collaborent déjà à différents égards. https://www.journaldemontreal.com/2019/03/02/quel-avenir-pour-montreal-international
  23. Very nice video! The music is great too. I had never seen it before and I thank you for posting it
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