Aller au contenu
publicité

ScarletCoral

Non-Membre
  • Compteur de contenus

    7 199
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par ScarletCoral

  1. à voir la Devisubox de l'îlot Saint-Thomas, la phase 2 est vraiment massive... Donc le bassin d'eau qu'on voit sur les rendus entre les phase 2 et 3 devrait probablement être à la limite Est du lot B-1a
  2. La phase 3 a son propre fil. Elle est similaire à la phase 2 Donc, dans le cas de ce mur de 20 étages, c'est juste la phase 4. Il y aurait juste 3 phases au lieu de 4, car selon le sommaire décisionnelle, la phase 3 est sur le lot A-1b. Il me semble que le lot B-1a est très grand pour n'y avoir que la phase 2.
  3. Dans cet article sur le site de Radio-Canada, on peut voir une photo du bâtiment avec une grosse pancarte de la SAQ dans la vitrine https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1732689/calendrier-travaux-montreal-valerie-plante
  4. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1732689/calendrier-travaux-montreal-valerie-plante Le calendrier des travaux sera revu à Montréal Les travaux sur la rue Saint-Denis PHOTO : RADIO-CANADA Radio-Canada Publié hier à 21 h 32 Face à l’exaspération de nombreux automobilistes qui doivent circuler à travers les centaines de chantiers en ville, la mairesse Valérie Plante s'est engagée à revoir le calendrier des chantiers pour faciliter la circulation. On souhaite vraiment adapter, trouver des solutions pour les commerçants de la rue Saint-Denis, a-t-elle indiqué, ajoutant qu’elle veut fluidifier les déplacements. On est à revoir la séquence, le calendrier de ces chantiers-là pour diminuer les impacts, a indiqué Éric Alain Caldwell, le responsable de la mobilité au comité exécutif de Montréal. Toutefois, la Ville n’est responsable que de 25 % des chantiers sur son territoire. Pour Lionel Perez, chef de l’opposition officielle à la Ville, le début de l’automne n’est pas le moment pour faire une pause sur les chantiers. Si c’est une décision à prendre, c’est bien au début de l’année. Revoir l'aide aux commerçants Après les chamboulements liés à la COVID-19, la Ville de Montréal a estimé qu’il fallait aussi adapter un programme qui normalement permet de verser une aide financière à ceux qui subissent les répercussions des chantiers majeurs, des chantiers de plus de trois ans, par exemple. Le programme existant permet aux commerçants de toucher quelque 30 000 $, au maximum, par an. Selon des commerçants qui se sont exprimés au micro de Radio-Canada, la Ville de Montréal ne sera jamais capable de compenser les pertes de revenus de cette année. Selon Nicolas Robinson, libraire sur la rue Saint-Denis, il s’agit d’opportunisme politique que ce soit fait maintenant, plutôt que dès le départ [des travaux NDLR]. Parce qu’elle [la mairesse NDLR] sent la soupe chaude à présent. Ce n’est pas les 10 000 ou 20 000 $ qui vont assurer notre survie, estime Anne-Marie Laoun, de la boutique Georges Laoun opticien. Avec les informations de Mathieu Prost
  5. J’avoue que j’ai pas de souvenir d’avoir vu des documents PPCMOI sur les projets des BNH.. ça doit s’expliquer par le fait que c’est un règlement spécifique qui dicte les balises de construction sur le site et non un PPU 🤔 Donc, dans le cas de ce projet, on est pris avec cette version sans aucune consultation publique 😱
  6. Dans le SO, les deux peuvent se faire en même temps « Note : la démarche de projet particulier est indépendante de la demande d'un permis et de l'approbation en vertu du Règlement sur les plans d'implantation et d'intégration architecturale (PIIA). Toutefois, elles peuvent s'amorcer simultanément. » De ce que j’ai vu en suivant les CA du SO, le CA adopte le projet au PIIA et une consultation publique a lieu le mois suivant ou l’autre d’après pour présenter les points qui peuvent faire partie d’un processus référendaire.
  7. Conseil d’arrondissement = les élus. Donc, le maire de l’arrondissent , les conseillers de ville et les conseillers d’arrondissement. Ils prennent leur décision basée sur les recommandations des fonctionnaires de la Direction de l’urbanisme et les membres du CCU. plus sur le règlement du PPCMOI ici : https://www.mamh.gouv.qc.ca/amenagement-du-territoire/guide-la-prise-de-decision-en-urbanisme/reglementation/reglement-sur-les-projets-particuliers-de-construction/ et le fonctionnement dans le Sud-ouest http://www1.ville.montreal.qc.ca/banque311/content/le-sud-ouest-–-projets-particuliers-de-construction-de-modification-ou-doccupation-dun-immeu
  8. En gros, Le projet doit être approuvé par le conseil d’arrondissement. C’est le conseil qui autorise les dérogations au règlement d’urbanisme. C’est là que la Ville peut demander des améliorations au projet en échange des dérogations. Le PPU et le règlement des Bassins contiennent les limites des dérogations permises. Une fois que les dérogations sont approuvées par les élus, elles peuvent être soumises à un processus référendaire. Et pour tenir un référendum, il faut un nombre minimum de résidents des alentours qui demandent la tenue du référendum en signant un registre. tous les projets dans Griffintown ont obtenu des dérogations au règlement d’urbanisme. Aucun n’a été soumis à un référendum par manque de signatures
  9. Jusqu'à présent, si ma mémoire est bonne, dans aucun des projetsde Griffintown, il y a eu assez de signatures pour tenir le référendum.
  10. Cependant, tous les projets de Griffintown doivent passer par le processus de consultation, car même s'ils respectent les règles dans le PPU Griffintown ou le règlement des Bassins du Nouveau Havre, ils ne respectent pas le règlement d'urbanisme de l'arrrondissement. C'est ainsi que la Ville a « organisé » le développement immobilier de Griffintown pour avoir un levier sur les projets. 👇Ça ce sont les paramètres du règlement d'urbanisme 01-280. Pas d'usage d'habitation, hauteur max 12.50 m
  11. Normalement, la date est annoncée à la 2e lecture du projet lors d'une séance du conseil d'arrondissement. L'ordre du jour de celle de septembre n'est pas encore sorti­. Mais comme on est en pandémie, tous les documents des consultations publiques vont se trouver ici :https://montreal.ca/articles/consultations-ecrites-dans-le-sud-ouest
  12. C'était favorable par la division de l'urbanisme en décembre 2019 et mars 2020, mais défavorable par le CCU Et encore défavorable en avril et enfin favorable en juin 2020, malheureusement, le Sud-Ouest n'attache jamais les plans aux sommaires décisionnels... Il faudra attendre au PPCMOI pour voir ce qui a été déposé à l'arrondissement.
  13. En cherchant sur le site de Polytechnique, je suis tombée sur cette présentation PowerPoint https://share.polymtl.ca/alfresco/service/api/path/content;cm:content/workspace/SpacesStore/Company Home/Sites/chaire-de-recherche-mobilit-web/documentLibrary/colloques/2019/8-Presentation_ColloqueChaireMobilite_2019_GLR_diffu.pdf?a=true&guest=true Pour les rues qui n'ont pas de piste cyclable mais où les les cyclistes sont permis, 1,5 mètre est accordé aux vélos. On voit aussi que les autobus ne sont pas dans le calcul avec les voies dédiées aux autos. Donc, le 0,5% serait juste pour les voies réservées. c'est « stationnement » qui est indiqué sous le logo de mtlurb et « piétons » sous la personne habillée en rouge
  14. À l'émission Le 15-18 hier Cliquez sur le lien pour écouter l'entrevue avec Bernard Vallée https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/le-15-18/segments/entrevue/197863/patrimoine-architecture-histoire-montreal-commerce-magasin L’édifice de La Baie de la rue Sainte-Catherine est à vendre Publié hier à 16 h 16 Le magasin La Baie, dans le centre-ville de Montréal. PHOTO : GETTY IMAGES / AFP/DANIEL SLIM Construit à la fin du 19e siècle, rue Sainte-Catherine, à Montréal, l'édifice de La Baie a accueilli l'un des tout premiers magasins à grande surface de la métropole. Le bâtiment a une grande valeur patrimoniale, autant sur le plan architectural que sur le plan historique, selon l'animateur en histoire et patrimoine Bernard Vallée, de Montréal explorations. Il déplore que l'édifice, aujourd'hui à vendre, ne bénéficie que d'une faible protection patrimoniale. « [L’édifice de La Baie] est tout à fait exemplaire de la création des grands magasins à Montréal et de leur déplacement à travers la ville» , affirme Bernard Vallée. « Le magasin a d’abord vu le jour rue McGill, avant de déménager à l’angle des rues Saint-Jacques et Square-Victoria, puis rue Sainte-Catherine. Il marque l’implantation du secteur commercial massif sur la rue Sainte-Catherine qui, à l’époque, est encore un quartier résidentiel de grandes villas », indique Bernard Vallée. «Le magasin a aussi été l’un des premiers à adopter la mode des rayons, inventée à Paris en 1852. Les magasins à rayons, ce sont des magasins où l'on vend de tout, où chaque rayon est dirigé par un gérant », explique Bernard Vallée. Une protection floue L’édifice de La Baie ne bénéficie pas d’une protection en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel. Il fait toutefois partie d’un ensemble de bâtiments qui ont été désignés comme secteur de valeur patrimoniale exceptionnelle dans le plan d’urbanisme de la Ville de Montréal. « Comme il fait partie d’un ensemble, on ne peut pas faire n’importe quoi. Il va falloir montrer patte blanche », souligne Bernard Vallée. Il s’agit toutefois, selon lui, d’une protection floue, qui ne vaut pas une citation ou un classement en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel.
  15. le paifang (portique) a perdu de sa prestance à côté de cette chose... Ce n'est pas feng shui du tout! Il aurait fallu du recul par rapport à la rue
  16. Il y avait une consultation publique pour le site : https://ocpm.qc.ca/fr/consultation-publique/bassins-nouveau-havre
  17. Selon le registre foncier, le PH11 appartient à une compagnie à numéro. J'imagine que c'est pour ça que l'unité peut être revendue avec taxes? J'ai mal aux yeux à regarder les photos... et qui veut acheter un condo avec une salle de bain vitrée même si elle donne sur la chambre principale...🙈 J'ai trouvé le plan de l'unité sur BuzzBuzzHome https://www.buzzbuzzhome.com/ca/le-murray/units/condos2/ph11
  18. Si on se fie au plan dans le règlement et le plan d'aménagement de Bass Bass 3 et 4 devraient correspondre à l'encadré rouge. Le lot A-1a devrait être l'encadré jaune qui est aligné avec la limite Ouest de l'îlot Saint-Thomas J'ai reproduit 3 fois l'encadré rouge pour donner une idée (Ça semble possible que ce soit juste 30% de la superficie)
  19. Je ne vois pas comment ce « mur » peut respecter le règlement d'urbanisme des Bassins du Nouveau Havre 09-004. http://ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/PAGE/ARROND_SOU_FR/MEDIA/DOCUMENTS/09-004 - 1500 OTTAWA - SIC.PDF « Malgré le premier alinéa, sur les parties de territoire identifiées comme secteurs A-1a et A2a sur le plan joint en annexe B au présent règlement, la hauteur maximale prescrite est de 60 m sur au plus 30 % de la superficie de chacun de ces secteurs et sur la partie de territoire identifiée comme secteur C-1b1 sur le plan joint en annexe B au présent règlement, la hauteur maximale prescrite est de 44 m. » il y faut 20 mètres entre le mur le plus près de la rue et la rue du Séminaire ou Ottawa « Pour les secteurs A-1a, A-1b, A-2a et A-2b, le mur avant le plus rapproché de l’emprise des rues Ottawa et du Séminaire doit être implanté à une distance égale ou supérieure à 20 m à partir de cette emprise. »
  20. Statistiques intéressantes sur le partage des infrastructures routières à Montréal Sur l’île de Montréal, voici la répartition moyenne de l’espace de voirie : 78% dédié à l’automobile 20% aux piétons 1,5% aux infrastructures cyclables 0,5% au transport collectif [Source: Polytechnique Montréal] PARK(ing) Day Montréal UQAM 2018
  21. Dans une conversation à propos des promoteurs immobiliers dans Griffintown 😱
  22. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1732193/mouvement-relancer-economie-montrealaise-covid Gouvernements et gens d’affaires s’unissent pour relancer l’économie montréalaise La Chambre de commerce du Montréal métropolitain lance un mouvement pour regrouper et mobiliser les forces économiques de la région de Montréal. PHOTO : RADIO-CANADA / DANIEL THOMAS Stéphane Bordeleau 12 h 39 | Mis à jour à 13 h 06 La Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM) s’allie à une vingtaine de partenaires pour soutenir la relance de la métropole en réunissant les forces économiques de la région métropolitaine. Baptisé Relançons Montréal, le mouvement aura pour but d’inciter les grands et petits acteurs économiques de la région de Montréal à collaborer davantage et à partager leurs meilleures pratiques pour en arriver à des actions communes bien alignées sur les besoins des différents secteurs, a expliqué Michel Leblanc, président et chef de la direction de la CCMM. Si la crise de la COVID-19 a d’abord été une crise sanitaire, elle est rapidement devenue une crise économique d’une ampleur inédite. Bien que le rebond soit déjà amorcé, nous devons regarder plus loin vers l’avenir et prendre les meilleures décisions, plaide Michel Leblanc. Pour Michel Leblanc, au fur et à mesure que les programmes gouvernementaux d’aide aux travailleurs et aux entreprises vont se terminer, il faudra aider les entreprises à retrouver leurs capacités d’assumer leur masse salariale à travers leurs activités commerciales. C’est ce qu’on va étudier en temps réel pendant l’automne. Regrouper les forces vives Le mouvement que tente de lancer la Chambre de commerce du Montréal métropolitain vise 14 secteurs clés de l'économie de la région de Montréal. PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / PAUL CHIASSON Cette stratégie de relance à moyen et long terme repose sur la stimulation de 14 secteurs névralgiques de la région de Montréal dont notamment l’aérospatial, l’agroalimentaire, l’aluminium, le tourisme, la construction, les infrastructures et le secteur manufacturier. La Chambre de commerce pourra notamment compter sur la participation d’Aéro Montréal, d’AluQuébec, de Finance Montréal, de l’Association de la construction du Québec, du Bureau du cinéma et de la télévision du Québec, de CargoM et d’Ecotech Québec. Avec la participation d’une vingtaine de partenaires, Relançons Montréal permettra de bien cerner les enjeux et défis auxquels sont confrontés leurs secteurs, d’identifier les occasions à saisir et les actions prioritaires à mettre de l’avant pour réussir leur relance. Chaque secteur fera l’objet d’une analyse de l’état des lieux et d’un plan d’action spécifique pour l’appuyer dans sa relance, promet la CCMM. Pour ce faire, Relançons Montréal prévoit réunir les principaux acteurs de l’économie montréalaise d’ici novembre lors de neuf forums et cinq causeries destinés à rapprocher et à mobiliser l’écosystème économique du Grand Montréal. L’initiative bénéficiera par ailleurs d’une enveloppe de 425 000 $ du gouvernement du Québec et de 750 000 $ d’Ottawa. Des sommes plutôt modestes en regard des besoins financiers exprimés par l’administration de la mairesse de Montréal Valérie Plante qui estimait en juin dernier à 500 millions de dollars l’aide gouvernementale dont la Ville aurait besoin seulement pour éponger ses pertes de revenus dues à la forte baisse de la fréquentation de son réseau de transport en commun. Rebond économique Malgré tout, la situation économique de Montréal demeure bonne, voire même enviable, souligne Michel Leblanc. Selon le président de la CCMM, la métropole est l'une des villes qui se relèvent le mieux actuellement non seulement au Canada, mais aussi aux États-Unis. L'économie de Montréal est actuellement sur un rebond, explique M. Leblanc, qui compte tirer profit de cet élan pour propulser l'économie montréalaise dans sa période de croissance prépandémie. « Quand on se compare en Amérique du Nord on s'aperçoit que sur la région de Montréal, on est à peu près à 96 % des emplois que nous avions en février dernier alors que Montréal était sur une lancée. » — Michel Leblanc, président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain Ça nous place, avec la ville de Phoenix, au deuxième rang en Amérique du Nord parmi les métropoles qui connaissent un fort rebond. Loin devant Toronto [...], loin devant Boston, loin devant New York, poursuit le président de la CCMM. Mais bien qu'il soit puissant, le rebond de l'emploi observé à Montréal ces derniers mois demeure inégal et imprévisible, tempère Michel Leblanc, d'où l'utilité de la stratégie annoncée aujourd'hui. Une ville qui revient de loin Frappée de plein fouet par la mise en confinement des citoyens, des commerces et des entreprises au printemps dernier, la région de Montréal émerge de l’une des pires crises économiques de son histoire. « Montréal, son économie et ses habitants ont été au cœur de la catastrophe économique et sociale, la plus grande depuis la Grande Dépression. La COVID a frappé dur. » — Valérie Plante, mairesse de Montréal Le centre-ville, le secteur du tourisme, l’industrie culturelle, le domaine manufacturier également sont des secteurs qui ont été particulièrement touchés, souligne la mairesse de Montréal, Valérie Plante. En plus de la perte de dizaines de milliers d’emplois, la région métropolitaine doit aussi composer avec des pertes de revenus importantes autant pour les sociétés de transport publiques que des milliers de commerces et d'entreprises. Le tout combiné à un centre-ville déserté depuis des mois par les travailleurs, les touristes et les étudiants étrangers. En juin, un comité-conseil d’experts mis sur pied par la Ville de Montréal estimait qu’il manquait près de 400 000 travailleurs au centre-ville de Montréal. De leur côté, la ministre fédérale du Développement économique, Mélanie Joly et le ministre québécois du Travail, Jean Boulet, qui participaient à l'événement, n'ont pas été en mesure de dire quand les milliers de fonctionnaires provinciaux et fédéraux qui sont toujours en télétravail réintégreront leurs bureaux au centre-ville. Autant Mme Joly que M. Boulet ont expliqué que leur gouvernement respectif doit se plier aux recommandations de la santé publique et que pour le moment il est impossible de réintégrer tous les fonctionnaires dans leurs bureaux compte tenu des règles de distanciation. https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2020-09-08/1-2-million-pour-une-analyse-fine-de-la-relance-a-montreal.php 1,2 million «pour une analyse fine» de la relance à Montréal PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE De gauche à droite : Jean Boulet, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale du Québec, Mélanie Joly, ministre du Développement économique et des Langues officielles du Canada, Valérie Plante, mairesse de Montréal et Michel Leblanc, président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain. Redonner vie au centre-ville, identifier les secteurs économiques qui traînent de la patte et ceux qui ont profité d’un rebond, trouver les solutions « pour que Montréal retrouve son erre d’aller » : ce sont quelques-unes des ambitions du chantier lancé ce mardi matin par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM), baptisé Relançons MTL. Publié le 8 septembre 2020 à 12h32 KARIM BENESSAIEH LA PRESSE L’initiative est financée en majeure partie par le gouvernement fédéral, à hauteur de 750 000 $, avec une contribution de 425 000 $ de Québec et la participation d’une vingtaine de partenaires. Les montants semblent minimes comparés aux centaines de milliards qui ont été investis dans la relance de l’économie depuis la mi-mars, ont fait remarquer les journalistes lors de la conférence de presse tenue au Palais des congrès. « La force des montants, c’est ce qu’on fait avec, a répondu Michel Leblanc, président et chef de la direction de la CCMM. Dans ce cas-ci, l’idée est de s’organiser avec le plus d’intelligence possible pour prendre les meilleures décisions et en même temps, de créer un momentum, un élan. L’objectif, c’est d’attiser une forme d’énergie collective pour qu’on réenclencher le momentum qu’on avait. » 14 secteurs scrutés La mairesse de Montréal, Valérie Plante, a rappelé que des sommes consistantes avaient été annoncées ces derniers mois pour venir en aide aux entrepreneurs et commerçants de Montréal, à commencer par une première phase de relance dans laquelle la Ville a investi 22 millions. « On est la ville au Canada qui a été la plus proactive. Il faut de l’argent, mais il faut aussi savoir où le mettre. » En analysant la situation dans 14 secteurs identifiés, de l’aérospatiale au tourisme en passant par le manufacturier et le commerce de détail, en organisant neuf forums, cinq causeries qui culmineront avec un événement de clôture en novembre, « on ne livre pas la relance, on livre de l’intelligence pour réussir la relance », a précisé M. Leblanc. Pour la ministre fédérale du Développement économique et des Langues officielles, Mélanie Joly, Relançons MTL est « une étincelle qui est nécessaire », qui permettra rapidement d’« identifier ce qui aurait pu être mieux et ce qui a été bien fait ». Après la première vague de la COVID-19, Montréal a connu une reprise vigoureuse, qui a permis de réduire les pertes d’emploi à 5,7 % entre février et juillet 2020. La métropole québécoise se classe deuxième à ce chapitre en Amérique du Nord, tout juste derrière Phoenix et loin devant Toronto, Boston et New York. Cette relance, a-t-on rappelé, n’est pas uniforme et pourrait être menacée par une deuxième vague. « C’est une période qui est cruciale, a déclaré Jean Boulet, ministre du Travail, de l’Emploi et la Solidarité sociale du Québec. Il faut être en action pour s’assurer que la relance soit durable, efficace et inclusive. »
  23. Ponts Darwin - Reconstruction des viaducs du boulevard de l'Ile-des-Soeurs / Parc West Vancouver Site du projet : http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=7097,143426950&_dad=portal&_schema=PORTAL
  24. Entendu au Radiojournal de Radio-Canada ce midi que Mélanie Joly a confirmé, lors de la conférence de presse sur la relance économique de Montréal, qu'il y aura une station du REM à YUL.
  25. dans La Presse https://www.lapresse.ca/actualites/environnement/2020-09-08/planete-bleue-idees-vertes-de-la-bouteille-au-beton.php Planète bleue, idées vertes: de la bouteille au béton PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE Utilisé depuis une dizaine d’années dans la fabrication des dalles de trottoir, le béton contenant de la poudre de verre broyé sera bientôt employé pour la première fois dans la construction d’un pont, à Montréal. L’idée n’est pas nouvelle, mais son usage vient de franchir une nouvelle étape : utilisé depuis une dizaine d’années dans la fabrication des dalles de trottoir, le béton contenant de la poudre de verre broyé sera bientôt employé pour la première fois dans la construction d’un pont. Et c’est à Montréal qu’il sera érigé. Publié le 8 septembre 2020 à 6h00 JUDITH LACHAPELLE LA PRESSE Avec son béton moulé en lignes courbes, le nouveau pont que construira bientôt l’équipe de l’ingénieur Étienne Cantin Bellemarre sera non seulement beau, mais aussi vert. Ou plutôt, il sera « verre ». Le chargé de projet à la Ville de Montréal n’est pas peu fier du chantier qui l’occupe en ce moment. D’ici la fin de l’automne, le premier tronçon des ponts Darwin, qui permettent au boulevard de L’Île-des-Sœurs d’enjamber une piste cyclable, sera terminé. Les utilisateurs n’y remarqueront pas énormément de différences, mais les spécialistes du béton ne manqueront pas d’aller le voir de plus près. Car ce pont est le premier au monde à tester une recette de béton auquel a été ajoutée de la poudre de verre broyé. « Le verre mixte est celui qu’on récupère au centre de tri, et qui est brisé en morceaux trop petits pour qu’on puisse le séparer par couleurs », explique William Wilson, professeur en génie civil à l’Université de Sherbrooke et collaborateur à la Chaire SAQ de valorisation du verre. Pour pouvoir produire du nouveau verre en fonderie à partir du verre récupéré, celui-ci doit être exempt de contaminants et trié par couleurs. En raison de l’incapacité des centres de tri à fournir de la matière de bonne qualité aux fonderies, la majorité du verre récupéré est actuellement envoyé à l’enfouissement. Les ponts Darwin C’est justement pour trouver un débouché à tout ce verre mixte que les chercheurs de Sherbrooke ont élaboré des recettes pour l’intégrer à la fabrication du béton. Celui-ci est essentiellement composé de quatre ingrédients : de l’eau, du sable, du gravier et du ciment. La poudre de verre dans la recette concoctée à l’Université de Sherbrooke vise à remplacer une partie du ciment. « En utilisant le verre au lieu du ciment, dit M. Wilson, on diminue la production de gaz à effet de serre associée à la production du ciment. » Depuis 2011, des dizaines de kilomètres de trottoirs en béton contenant de la poudre de verre ont été déroulés à Montréal. « Les dosages varient entre 5 % et 25 % », dit Étienne Cantin Bellemarre. Après près de 10 ans d’observation, les résultats sont épatants : le béton avec poudre de verre est plus résistant parce que moins perméable aux ions chlorures (les fameux sels de déglaçage utilisés en hiver qui causent la corrosion des armatures de métal). Et tout ça, pour le même coût que le béton traditionnel. « Des fois, la vie fait bien les choses. Il y a seulement des avantages à utiliser la poudre de verre. On valorise un matériau pour rendre le béton plus durable, plus résistant. » — L’ingénieur Étienne Cantin Bellemarre Voir plus haut En avril dernier, le remplacement de ciment par de la poudre de verre broyé dans la production de béton a finalement été reconnu par les normes américaines, qui servent souvent de norme internationale. Le temps est donc venu de tester le nouveau béton dans un ouvrage plus complexe. Quand les ingénieurs montréalais ont commencé à planifier le remplacement des ponts Darwin, construits dans les années 1960, ils ont évalué qu’il s’agissait du projet idéal pour tester ce dont le nouveau béton était capable dans des structures armées. PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE D’ici la fin de l’automne, le premier tronçon des ponts Darwin, qui permettent au boulevard de L’Île-des-Sœurs d’enjamber une piste cyclable, sera terminé. Dans ce cas-ci, 10 % du ciment a été remplacé par de la poudre de verre, une économie estimée à 40 000 kg de ciment. Au final, le béton des deux ponts contiendra une quantité de verre équivalant à 70 000 bouteilles de vin. Soit… environ 0,04 % du nombre de bouteilles vendues chaque année par la SAQ. C’est peu ? « Pas du tout », rétorque William Wilson. Les ponts Darwin, « c’est une structure relativement petite. Et des structures, on en fait des dizaines, des centaines comme ça au Québec chaque année. Sans parler des trottoirs ! » Peut-on s’attendre à ce que la poudre de verre soit désormais intégrée dans tout le béton ? « Ça demeure un projet pilote, rappelle Étienne Cantin Bellemarre. Si on se rend compte que ça ne répond pas à nos exigences, on va cesser de l’utiliser. Mais tout porte à croire que ça réagit très bien. On a l’expérience des trottoirs, qui sont les éléments qui reçoivent le plus de sels dans nos infrastructures, alors on est très confiants qu’il n’y aura pas de problèmes. » Le problème du sable La poudre de verre dans la recette concoctée à l’Université de Sherbrooke vise à remplacer une partie du ciment, dont la production est très polluante – la Cimenterie McInnis, en Gaspésie, est présentée comme le plus grand émetteur de gaz à effet de serre au Québec. Mais ce nouveau béton n’offre pas encore une solution de rechange à l’utilisation du sable dans la fabrication du béton, qui pose elle aussi un problème environnemental. Après l’air et l’eau, le sable est au troisième rang des ressources naturelles les plus exploitées dans le monde, et la plupart de ce sable est utilisé dans la fabrication de béton. Dans certains pays, l’extraction de sable a engendré le saccage de lits de rivières et de plages. Le sable n’étant pas une ressource renouvelable, plusieurs experts prédisent qu’une pénurie de sable pourrait survenir.
×
×
  • Créer...