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Moody’s décote (encore) l’UQAM

5 septembre 2008 - 12h42

La Presse

Maxime Bergeron

 

L'Îlot Voyageur est un véritable boulet pour l'UQAM.

 

Le fiasco de l’Îlot voyageur continue de peser lourd sur les finances de l’UQAM. À preuve, la firme de notation Moody’s vient tout juste d’abaisser encore une fois la cote de crédit de l’université montréalaise.

 

La firme new-yorkaise a fait passer la tendance de la dette de l’UQAM de «stable» à «négative», selon un communiqué émis peu avant midi.

 

«La révision de perspective reflète l’absence de progrès dans la réorientation du plan d’immobilisations de l’université ainsi que dans l’établissement d’un plan de redressement budgétaire», indique le rapport.

 

«La position financière de l’UQAM n’a connu aucune amélioration et menace de se détériorer davantage», ajoute le document.

 

Moody’s, tout comme d’autres agences de notation, a déjà abaissé à plusieurs reprises la cote de l’UQAM en raison des nombreux dépassements de coûts de ses chantiers immobiliers.

 

Le fiasco de l’Îlot Voyageur, ce vaste projet arrêté à mi-construction, faute de financement, est cité dans le rapport.

 

«Ces événements ont exercé des pressions sur la liquidité de l’université, qui dispose de ressources financières modestes afin de faire face à ces difficultés. La dette de l’UQAM, équivalente à 164% des recettes annuelles à la fin de l’année fiscale 2007, est maintenant une des plus élevées parmi les universités canadiennes notées par Moody’s.»

 

Moody’s maintient la perspective de la dette à long terme de l’UQAM à Baa3, mais abaisse sa tendance à négative.

 

Une telle cote est considérée comme basse et place l’UQAM à risque de voir ses titres de dettes tomber dans la catégorie de «pacotille».

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  • 3 semaines plus tard...

À 18h00 ce soir à TVA, reportage spécial sur l'Îlot voyageur et son état.

 

Un journaliste visite le ''chantier''. L'hiver s'en viens et ça commence déjà à rouiller. Cependant, le terminal d'autobus est pratiquement terminé et il semble très beau, moderne et spacieux.

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c'est en train de perdre de la valeur. J'ai visité le chantier cet été et ça a été laissé à soi-même. Les tiges d'acier sont rouillées, les tuyaux rouillent et la cablâge électrique a été volé.

 

Les équipement d'aération ont été laissé sur place sans protection, ils commencent donc à rouiller aussi.

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À 18h00 ce soir à TVA, reportage spécial sur l'Îlot voyageur et son état.

 

Un journaliste visite le ''chantier''. L'hiver s'en viens et ça commence déjà à rouiller. Cependant, le terminal d'autobus est pratiquement terminé et il semble très beau, moderne et spacieux.

 

Est-ce que le vidéo est disponible sur internet ? J'ai cherché sur Canoe et je n'ai pas trouvé.

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Publié le 23 septembre 2008 à 15h14 | Mis à jour à 16h38

Québec doit sortir l'UQAM de l'impasse, selon le PQ

 

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Marie Allard

La Presse

Il est urgent d'agir pour sauver l'UQAM qui est «virtuellement en faillite», a dit cet après-midi le député péquiste Sylvain Simard, en point de presse devant le chantier désert de l'îlot Voyageur.

 

«La ministre Courchesne a promis en juin dernier de régler la situation financière de l'UQAM pour la rentrée universitaire, a-t-il indiqué. Or, rien n'est encore réglé.» L'UQAM paie 56 000 $ par jour en frais d'intérêts, selon le Parti québécois.

 

Les députés péquistes Sylvain Simard et Marie Malavoy ont rencontré la presse, mardi, devant l'îlot Voyageur à Montréal, pour presser la ministre de l'Éducation Michelle Courchesne de régler le dossier.

 

«De toute évidence, tout le monde sait que le responsable, ultimement - l'UQAM est une université d'État - ce sont les finances publiques, qui vont devoir payer pour à la fois les mauvaises décisions de la direction de l'UQAM et l'incapacité, l'inefficacité du ministre Fournier (Jean-Marc, ministre de l'Éducation à l'époque). Donc, que ce soit maintenant ou dans trois mois ou dans six mois, l'État devra trouver une formule de redressement. Actuellement, la question qu'il faut se poser, c'est: est-ce que ce sera moins cher dans six mois, dans un an? Nous, nous croyons que chaque jour qui passe rend les choses plus coûteuses, plus difficiles pour l'UQAM», a opiné le député Simard.

 

L'incertitude qui plane sur le dossier de l'îlot Voyageur et de la situation financière de l'UQAM affecte déjà l'université, ont-ils déploré. L'Université du Québec à Montréal enregistre une baisse d'admissions de 1000 étudiants cette année, que les députés péquistes attribuent aux problèmes financiers de l'université.

 

«On ne peut pas punir 40 000 élèves, des milliers de professeurs au nom des gestes d'incompétence de quelques-uns et d'un ministre qui a laissé faire et qui a contribué à ce désastre», a commenté M. Simard. Il a compté six plans de redressement qui ont été présentés jusqu'ici.

 

Quant à l'université, elle ne pourra vivre éternellement sur sa marge de crédit et devra tôt ou tard rétablir sa situation et vivre avec un plan de redressement, ont-il plaidé.

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Publié le 24 septembre 2008 à 07h30 | Mis à jour à 07h32

Le PQ et l'UQAM pressent Québec de verser l'argent promis

 

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Marie Allard

La Presse

 

Il est urgent d'agir pour sauver l'UQAM, qui est «virtuellement en faillite», a dit hier le député péquiste Sylvain Simard, devant le chantier désert de l'îlot Voyageur. «La ministre Courchesne a promis en juin dernier de régler la situation financière de l'UQAM pour la rentrée universitaire, a-t-il indiqué. Or, rien n'est encore fait.»

 

L'UQAM paie chaque jour 56 000$ en frais d'intérêts en raison de projets immobiliers qui ont mal tourné, soutient le Parti québécois; un gouffre financier de plus d'un demi-milliard guette l'université d'ici 2012.

 

«Le Vérificateur général a bien identifié qu'une des sources de responsabilité, c'est le gouvernement, a dit la députée Marie Malavoy, critique péquiste en matière d'enseignement supérieur. Si on est responsable en partie des problèmes, on doit aujourd'hui être responsable en partie des solutions.»

 

Québec retient des subventions conditionnelles de 65 millions, estimant insuffisants les plans de relance présentés par l'UQAM. Le gouvernement tarde aussi à prendre en charge les frais liés à l'îlot Voyageur, bien qu'il s'y soit engagé.

 

Le recteur de l'UQAM, Claude Corbo, demande lui aussi au gouvernement provincial de verser à l'université les subventions conditionnelles.

 

«La pratique du Ministère de retenir des subventions d'exploitation parce qu'une université est en déséquilibre financier est une pratique qui a pour effet de creuser davantage les difficultés financières», a-t-il déclaré hier soir lors d'un entretien avec La Presse.

 

M. Corbo a précisé que ces subventions correspondaient à des effectifs étudiants déjà fournis au cours des dernières années. «C'est donc une spirale négative, a-t-il dit. S'il nous manque de l'argent pour le fonctionnement, il y a des risques que nous soyons déficitaires.»

 

Le recteur a souligné que, grâce au plan de relance mis en place par son administration en mars dernier, le budget 2008-2009 de l'UQAM comporte un déficit d'exploitation d'à peine 1 million, sur un total de 350 millions.

 

Toutefois, ce calcul ne tient pas compte des imposants frais d'intérêts versés par l'institution. «Ces frais constituent un poids sur le budget de l'université», a convenu M. Corbo, qui a confirmé qu'ils étaient de 56 000$ par jour.

 

Le recteur attend toujours que le Ministère absorbe les répercussions financières de l'îlot Voyageur, ce chantier arrêté à mi-construction faute de liquidités. «Nous n'avons aucune raison de penser que le gouvernement n'honorera pas son engagement, mais à l'heure où nous nous parlons, ce n'est pas complété.»

 

Le ministère de l'Éducation s'est défendu hier de tarder à venir en aide à l'UQAM. «On est déjà en train d'agir, a dit Jean-Pascal Bernier, attaché de presse de la ministre de l'Éducation. On a nommé de nouveaux administrateurs à la fin de l'été. Ils doivent prendre connaissance des dossiers. Le travail continue.»

 

Ces paroles ne semblaient pas convaincre les étudiants rencontrés hier à l'UQAM. «C'est triste de voir que ceux qui peuvent faire quelque chose ne font rien», a dit Vincent Beaulieu, 19 ans, rencontré devant l'îlot Voyageur. Ironiquement, cet étudiant en gestion publique à l'UQAM aurait dû avoir des cours à l'îlot Voyageur. «Au lieu de ça, on est dans un pavillon qui tombe en morceaux», a indiqué son camarade de classe Gabriel Mackay, 20 ans.

 

Québec donne plus aux universités que le ROC

 

Mais déjà, l'effort financier du Québec pour ses universités est plus important que celui du reste du Canada, selon une étude publiée lundi par le ministère de l'Éducation. Estimée à 1,85% du PIB au Québec, la dépense globale des universités n'était que de 1,48% dans les autres provinces, en 2006-2007. Cette différence est attribuable à notre PIB plus faible par habitant, mais aussi à une forte fréquentation des universités par les jeunes québécois.

 

Le nombre moyen d'étudiants par professeur est moins élevé au Québec que dans le reste du Canada (20,8 comparativement à 21,1), ajoute l'étude. Quant au salaire des profs, il est plus élevé que celui de leurs collègues des autres provinces, lorsqu'on tient compte du coût de la vie.

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3 suggestions:

 

1- Privatize it;

2- Close it down;

3- Sell it off.

En final, peut etre que la SITQ le reprendra; la Caisse aurait un pret avec Busac ( Morris Bailey)via une filiale et ou division prêteuse américaine appartenant à La Caisse de Depot. Le trou $$$ est donc plus grand que l'on pense pour nous tous les contribuables.

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En final, peut etre que la SITQ le reprendra; la Caisse aurait un pret avec Busac ( Morris Bailey)via une filiale et ou division prêteuse américaine appartenant à La Caisse de Depot. Le trou $$$ est donc plus grand que l'on pense pour nous tous les contribuables.

 

Andre, toi qui connait ca; est-ce qu'il y aurait un interet dans le prive d'acheter ca anyway? Me semble que c'est loin de tout pour des bureaux.

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