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Trains de banlieue - Discussion générale
Trois lignes de trains de banlieue pourraient disparaître dans la région de Montréal Photo: Annik MH de Carufel Archives Le Devoir L’ARTM réfléchit au retrait des lignes de trains les moins achalandées, soit Mascouche, Candiac et Mont-Saint-Hilaire, selon Radio-Canada. Trois lignes de trains de banlieue d’Exo dans la région de Montréal pourraient disparaître pour être remplacées par un service d’autobus. Il s’agit de l’un des scénarios examinés par l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) dans le but de réaliser des économies. Le retrait des lignes de trains les moins achalandées, soit Mascouche, Candiac et Mont-Saint-Hilaire, et leur remplacement par des autobus permettraient de dégager des économies d’environ 21 millions par année, selon les évaluations révélées par Radio-Canada mercredi. « Toutes les pierres sont retournées afin d’analyser la performance de tous les services de transport collectif », indique Simon Charbonneau, directeur des affaires publiques à l’ARTM. « On veut continuer de développer le service partout sur le territoire, mais on a des ressources financières limitées. » Il précise toutefois que, pour l’instant, les pistes étudiées sont « préliminaires ». « L’approche préconisée est d’améliorer la performance du transport collectif en travaillant mieux, pas de couper dans les services », ajoute M. Charbonneau. Réflexion « embryonnaire » Les trains de banlieue de la région métropolitaine peinent à retrouver l’achalandage prépandémique. Le nombre de passagers transportés par les trains atteignait 19,2 millions en 2019, et a chuté à 6,1 millions en 2023. Les travaux du Réseau express métropolitain (REM) ont toutefois forcé le retrait de la ligne Deux-Montagnes et affecté le service du train de Mascouche, qui n’a plus accès au tunnel du mont Royal. La fermeture de trois lignes de trains n’est pas un scénario privilégié par Exo, et la réflexion est « très embryonnaire », soutient son directeur général, Sylvain Yelle. « On est un peu surpris de voir ça aujourd’hui dans l’espace public », dit-il. Exo a été mis à contribution pour optimiser le réseau et le rendre plus attractif. Il s’est penché sur la possibilité de modifier les horaires et le nombre de trajets afin de réduire des coûts, explique-t-il. « Le scénario de fermeture complète de trois lignes, pour le moment, ce n’est pas quelque chose qui était à l’avant-plan de notre côté. » Une telle opération serait complexe, car Exo détient 2,3 milliards de dollars d’actifs ferroviaires et est propriétaire de tronçons de voie ferrée en plus du matériel roulant, des gares et des centres d’entretien, souligne M. Yelle. Les maires sont divisés Le maire de Mascouche, Guillaume Tremblay, n’est pas fermé à d’autres scénarios pour la ligne de Mascouche. « Comme maire, c’est sûr que je ne peux pas me réjouir de cette nouvelle. Cependant, je suis capable de reconnaître que l’ARTM retourne toutes les pierres pour essayer de trouver des solutions à la situation financière actuelle du transport en commun. » Ainsi, il serait prêt à envisager le retrait du train de Mascouche si un service d’autobus était plus performant à moindre coût, pour autant que celui-ci soit fonctionnel rapidement et que des voies réservées assurent son efficacité. Depuis le début des travaux du REM, le temps de parcours du train s’est allongé d’environ une heure, rappelle-t-il. Pour le maire de Mont-Saint-Hilaire, Marc-André Guertin, la suppression du train dans sa municipalité est une option inacceptable, d’autant que les contributions financières des citoyens ont augmenté, avec la taxe d’immatriculation, entre autres, sans amélioration de services. « Ça met en évidence les enjeux de gouvernance », dit-il, en qualifiant l’ARTM de « bibite provinciale » au sein de laquelle bien des élus n’ont pas de voix. Selon lui, la réflexion devrait porter sur des scénarios de relance et non se limiter à des restrictions budgétaires. À Candiac, la perte du train serait un « non-sens », estime le maire, Normand Dyotte, d’autant plus que les municipalités qui longent le tracé font depuis des années des efforts de densification pour aménager des aires TOD (Transit Oriented Development) susceptibles d’augmenter l’achalandage à long terme. « Je pense qu’un exercice d’optimisation devrait être fait par l’ARTM sur l’ensemble du territoire », dit-il. http://url4076.ledevoir.com/ls/click?upn=u001.u5fP6CjschWVz-2B-2BJCjMy2d0DbLyoi6nGyDdbkcYjJF751eRYblSC5kIRbv4l8NHE0wJ-2FkYGolrErlN-2Bb2DuN-2Bs0LbjUlZjk7AeCGibAuFTxg0tvC9BfRK7Unk1Wx8Ja5X5k32KhaGfj9cQNKwap-2BsNCQGMVnTT-2BJetIHDkGBT8QcDDV5EJ2TnnaYW1fnLJrsgKuC_Xtt4-2FBpONRcUua7JLxmdyMhJQ-2B85d-2FEXCpPPJUB024kHcKyvxCP5lDqARq3soB64p-2BIFBm04Um-2Bf9bpFVXCCAFiU7FGbI2qvLLHR2z-2BFbycYVwwvOW49BYfRj8jZiKkB7ktxf4CHMHUo9cg67BSH6uqioEWb2STtlIduyMu4UGevl8MnDdT4u54IV7LNuh-2BGQKUIhi3I6W-2BzXzJc3X7-2FiQ-3D-3D- 2
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