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Économie de Montréal


Normand Hamel

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17 minutes ago, Normand Hamel said:

Je ne parlais pas du vieillissement de la population, qui est inéluctable pour encore plusieurs décennies.

Selon diverses études, à partir de 2031 la population active (20-64 ans) devrait recommencer à augmenter et c'est ça qui est important lorsque l'on considère la pénurie de main d'oeuvre.

Radio-Canada:

Les Québécois de 20 à 64 ans, qui représentent le principal bassin démographique où se situe la main-d’œuvre, se feront quant à eux plus rares dans la population au moins jusqu’en 2030, prévoit l’Institut de la statistique. Leur nombre devrait cependant remonter un peu au-dessus de l’effectif actuel par la suite, estiment les démographes.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1218895/population-quebec-demographie-vieillissement-2066

Assez hasardeux de prevoir la population du Québec en 2066.  C'est dans 44 ans. Il peut se passer beaucoup de chose.

Les changement climatique par exemple risque d'influencer la demographie et l'économie. 

 

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il y a une heure, Normand Hamel a dit :

Je ne parlais pas du vieillissement de la population, qui est inéluctable pour encore plusieurs décennies.

Selon diverses études, à partir de 2031 la population active (20-64 ans) devrait recommencer à augmenter et c'est ça qui est important lorsque l'on considère la pénurie de main d'oeuvre.

Radio-Canada:

Les Québécois de 20 à 64 ans, qui représentent le principal bassin démographique où se situe la main-d’œuvre, se feront quant à eux plus rares dans la population au moins jusqu’en 2030, prévoit l’Institut de la statistique. Leur nombre devrait cependant remonter un peu au-dessus de l’effectif actuel par la suite, estiment les démographes.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1218895/population-quebec-demographie-vieillissement-2066

 

il y a 58 minutes, andre md a dit :

Assez hasardeux de prevoir la population du Québec en 2066.  C'est dans 44 ans. Il peut se passer beaucoup de chose.

Les changement climatique par exemple risque d'influencer la demographie et l'économie. 

 

(dans ma réponse je fais référence aux deux messages cités)

L'horizon de court/moyen terme, en l'occurrence l'an 2031, est plus important, parce qu'on peut agir concrètement pour y faire face.  La prévision est fiable en termes démographiques, parce que les personnes qui atteindront l'âge de 20 ans à ce moment sont déjà nées, autrement dit des fluctuations dans le taux de fécondité n'y changeront rien; idem pour les personnes dont on sait qu'elles auront dépassé l'âge de 64 en 2031.

Pour 2066 c'est une autre histoire: les résultats soumis maintenant sont des projections basées sur l'observation des tendances récentes.  On n'y accorde pas la même importance que pour les prévisions en 2031, parce qu'on admet la possibilité de changements dans les tendances.  Mais ce n'est pas grave, parce que les actions requises pour corriger le tir (s'il y a lieu) sont indéterminées.

(commentaire supplémentaire sur la question de la pénurie de main-d'oeuvre) 

La pénurie actuelle amènera des transformations dans la structure de l'emploi.  Certaines activités (ou de façons de faire) ne seront plus viables dans un contexte de pressions exceptionnelles sur les salaires (indépendamment de la présente poussée inflationniste).  On conservera les activités les plus rémunératrices.  (Ce qu'on a d'ailleurs fait substantiellement depuis au moins 40 ans)

 

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4 hours ago, Né entre les rapides said:

 

La pénurie actuelle amènera des transformations dans la structure de l'emploi.  Certaines activités (ou de façons de faire) ne seront plus viables dans un contexte de pressions exceptionnelles sur les salaires (indépendamment de la présente poussée inflationniste).  On conservera les activités les plus rémunératrices.  (Ce qu'on a d'ailleurs fait substantiellement depuis au moins 40 ans)

 

Laissons de coté le milieu manufacturier.

On aura toujours besoin de préposé au bénéficiaires, D'employé agricoles, d'ouvrier de construction etc..

ya un manque de main d'oeuvre dans tout les secteurs principalement a cause du depart a la retraite de beaucoup de gens. Et ces meme personnes qui quitte la population active vive plus longtemps et utilise beaucoup les services de santé.. 

L'inflation va peut etre  continuer. 

On doit pas oublier que le phenomene de manque de main d'oeuvre affecte non seulement les pays occidentaux. Mais aussi prochainement les pays en voie de devellopement comme la chine et meme l'inde dans une certaine mesure dans les etats du nord de ce pays. 

Contrairement a Legault qui dit que c'est une mossuse de bonne nouvelle nouvelle, le manque de main d,'oeuvre.

J'observe une baisse drastique des exigeance pour obtenir un poste. On le voit déja avec les criteres d'embauche des professeurs on prend quasiment n'importe qui pour etre prof. 

Jamais vue autant de personnel incompetent dans tout les secteurs. Qui plus est coute plus cher en salaire. Yep cest une bonne nouvelle. 

 

 

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Il y a 2 heures, andre md a dit :

Laissons de coté le milieu manufacturier.

On aura toujours besoin de préposé au bénéficiaires, D'employé agricoles, d'ouvrier de construction etc..

ya un manque de main d'oeuvre dans tout les secteurs principalement a cause du depart a la retraite de beaucoup de gens. Et ces meme personnes qui quitte la population active vive plus longtemps et utilise beaucoup les services de santé.. 

L'inflation va peut etre  continuer. 

On doit pas oublier que le phenomene de manque de main d'oeuvre affecte non seulement les pays occidentaux. Mais aussi prochainement les pays en voie de devellopement comme la chine et meme l'inde dans une certaine mesure dans les etats du nord de ce pays. 

Contrairement a Legault qui dit que c'est une mossuse de bonne nouvelle nouvelle, le manque de main d,'oeuvre.

J'observe une baisse drastique des exigeance pour obtenir un poste. On le voit déja avec les criteres d'embauche des professeurs on prend quasiment n'importe qui pour etre prof. 

Jamais vue autant de personnel incompetent dans tout les secteurs. Qui plus est coute plus cher en salaire. Yep cest une bonne nouvelle. 

 

 

Bien oui!

La démographie ne prétend pas tout expliquer, mais elle fournit des informations précieuses, notamment en ce qui a trait à l'évolution de la population active, qui est une des dimensions importantes dans le cadre des analyses et des discussions portant l'état du marché du travail.  

Tantôt (dans ta réponse à @Normand Hamel) tu t'attaques au caractère "hasardeux" des projections démographiques pour l'an 2066), et cette fois ci tu insistes sur l'actuelle pénurie de main-d'oeuvre, alors que l'information pour 2031 était simplement à l'effet qu'à partir de ce moment la population active allait recommencer à augmenter. 

Personne ne dit que la pénurie n'existe pas ni même qu'elle disparaîtra.  Dans ta réponse au troisième et dernier paragraphe de mon dernier message, tu énumères une série de secteurs où la pénurie de main-d'oeuvre  se manifeste avec acuité. Je ne nie pas les faits, mais j'ai une vision plus nuancée des causes et des remèdes envisageables.  Cette fois-ci, j'irai un peu dans les détails:

- Secteur de la construction: la pénurie est visible, mais ça n'a pas empêché le nombre d'heures travaillées d'atteindre un niveau record; on a construit davantage, pas moins: c'est d'abord la demande qui a explosé, mais on ne doit pas s'attendre à ce qu'elle continue au même rythme.  

- Secteur de la santé: les soins requis pour faire face à la COVID se sont ajoutés à la croissance naturelle des besoins, laquelle (croissance) peut être corrélée au vieillissement de la population.  Le cumul de ces deux facteurs  a créé un déséquilibre majeur entre la capacité et la demande.  Pour l'avenir, 1) j'espère ardemment que la COVID disparaîtra ou au moins qu'elle occupe beaucoup moins de place;  2) les salaires ont été augmentés, mais la détérioration des conditions de travail dues à la surcharge  a découragé  beaucoup de personnel pourtant qualifié ; 3) il y a encore beaucoup de place pour une amélioration de la productivité, par une combinaison de meilleures façons de faire et d'introduction généralisée de technologies.

- Secteur de l'éducation: le départ à la retraite des enseignants les plus âgés était parfaitement prévisible.  Ce qui a manqué, c'est l'attrait de la profession pour les plus jeunes qui devaient constituer la relève.  On voit même de jeunes enseignants quitter après quelques années seulement.  Il y a plus d'une cause à ce phénomène.  Il y aura obligatoirement un délai entre l'amélioration souhaitée des conditions et l'arrivée de nouveaux enseignants.

- Secteur du transport des marchandises: le vieillissement y est pour beaucoup dans la pénurie; le renouvellement de la main-d'oeuvre passe par une amélioration sensible des conditions de travail pour que les carrières dans ce domaine soient à nouveau attractives; ça entraînera inévitablement des coûts supplémentaires qui seront répercutés sur les clients; puisque toutes les entreprises de transport vivent la même situation, un relèvement des tarifs peut être généralisé sans qu'aucune ne perde sa compétitivité.

- Secteur agricole: fait face à deux défis distincts.  1) La relève, moins intéressée par les exigences du métier. Et 2) La difficulté à recruter des travailleurs saisonniers qui sont généralement d'origine étrangère.  Les deux défis requièrent des solutions différentes.  Face au premier défi, une issue vraisemblable sera la disparition des petites exploitations agricoles, et leur remplacement par de grandes exploitations où un patron et ses assistants dirigeront des salariés. 

- Secteurs du commerce de détail et de l'administration: l'automatisation remplacera une bonne part des travailleurs actuels (c'est déjà amorcé, mais ça s'accélérera).  Or puisque ces secteurs comptent un très grand nombre d'employés, leur "libération" ira enrichir le bassin de main-d'oeuvre disponible pour d'autres fonctions plus en demande.  Il faudra toutefois fournir les formations requises pour exercer les nouveless fonctions.

- Autres: quand le taux de chômage était élevé, beaucoup d'emplois avaient été "créés" via le soutien à des activités "marginales"  qui fournissaient toutefois des rémunérations très modestes; la situation actuelle n'exige plus ce genre d'interventions. 

p.s.

1) Ce qui précède ne prétend pas être exhaustif.

2) L'option d'un recours massif à l'immigration pour pallier au problème de la pénurie n'est pas sans poser certains problèmes, car si d'une part on augmente le bassin de main-d'oeuvre, d'autre part on augmente aussi la demande pour des biens et services, à commencer par le logement.  La demande se manifeste instantanément, tandis que l'accroissement de la capacité se fait graduellement.  (Notons que les prévisions et projections démographiques évoquées au début de ce message incorporent déjà l'immigration nette) 

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2 hours ago, Né entre les rapides said:

Bien oui!

La démographie ne prétend pas tout expliquer, mais elle fournit des informations précieuses, notamment en ce qui a trait à l'évolution de la population active, qui est une des dimensions importantes dans le cadre des analyses et des discussions portant l'état du marché du travail.  

Tantôt (dans ta réponse à @Normand Hamel) tu t'attaques au caractère "hasardeux" des projections démographiques pour l'an 2066), et cette fois ci tu insistes sur l'actuelle pénurie de main-d'oeuvre, alors que l'information pour 2031 était simplement à l'effet qu'à partir de ce moment la population active allait recommencer à augmenter. 

Personne ne dit que la pénurie n'existe pas ni même qu'elle disparaîtra.  Dans ta réponse au troisième et dernier paragraphe de mon dernier message, tu énumères une série de secteurs où la pénurie de main-d'oeuvre  se manifeste avec acuité. Je ne nie pas les faits, mais j'ai une vision plus nuancée des causes et des remèdes envisageables.  Cette fois-ci, j'irai un peu dans les détails:

- Secteur de la construction: la pénurie est visible, mais ça n'a pas empêché le nombre d'heures travaillées d'atteindre un niveau record; on a construit davantage, pas moins: c'est d'abord la demande qui a explosé, mais on ne doit pas s'attendre à ce qu'elle continue au même rythme.  

- Secteur de la santé: les soins requis pour faire face à la COVID se sont ajoutés à la croissance naturelle des besoins, laquelle (croissance) peut être corrélée au vieillissement de la population.  Le cumul de ces deux facteurs  a créé un déséquilibre majeur entre la capacité et la demande.  Pour l'avenir, 1) j'espère ardemment que la COVID disparaîtra ou au moins qu'elle occupe beaucoup moins de place;  2) les salaires ont été augmentés, mais la détérioration des conditions de travail dues à la surcharge  a découragé  beaucoup de personnel pourtant qualifié ; 3) il y a encore beaucoup de place pour une amélioration de la productivité, par une combinaison de meilleures façons de faire et d'introduction généralisée de technologies.

- Secteur de l'éducation: le départ à la retraite des enseignants les plus âgés était parfaitement prévisible.  Ce qui a manqué, c'est l'attrait de la profession pour les plus jeunes qui devaient constituer la relève.  On voit même de jeunes enseignants quitter après quelques années seulement.  Il y a plus d'une cause à ce phénomène.  Il y aura obligatoirement un délai entre l'amélioration souhaitée des conditions et l'arrivée de nouveaux enseignants.

- Secteur du transport des marchandises: le vieillissement y est pour beaucoup dans la pénurie; le renouvellement de la main-d'oeuvre passe par une amélioration sensible des conditions de travail pour que les carrières dans ce domaine soient à nouveau attractives; ça entraînera inévitablement des coûts supplémentaires qui seront répercutés sur les clients; puisque toutes les entreprises de transport vivent la même situation, un relèvement des tarifs peut être généralisé sans qu'aucune ne perde sa compétitivité.

- Secteur agricole: fait face à deux défis distincts.  1) La relève, moins intéressée par les exigences du métier. Et 2) La difficulté à recruter des travailleurs saisonniers qui sont généralement d'origine étrangère.  Les deux défis requièrent des solutions différentes.  Face au premier défi, une issue vraisemblable sera la disparition des petites exploitations agricoles, et leur remplacement par de grandes exploitations où un patron et ses assistants dirigeront des salariés. 

- Secteurs du commerce de détail et de l'administration: l'automatisation remplacera une bonne part des travailleurs actuels (c'est déjà amorcé, mais ça s'accélérera).  Or puisque ces secteurs comptent un très grand nombre d'employés, leur "libération" ira enrichir le bassin de main-d'oeuvre disponible pour d'autres fonctions plus en demande.  Il faudra toutefois fournir les formations requises pour exercer les nouveless fonctions.

- Autres: quand le taux de chômage était élevé, beaucoup d'emplois avaient été "créés" via le soutien à des activités "marginales"  qui fournissaient toutefois des rémunérations très modestes; la situation actuelle n'exige plus ce genre d'interventions. 

p.s.

1) Ce qui précède ne prétend pas être exhaustif.

2) L'option d'un recours massif à l'immigration pour pallier au problème de la pénurie n'est pas sans poser certains problèmes, car si d'une part on augmente le bassin de main-d'oeuvre, d'autre part on augmente aussi la demande pour des biens et services, à commencer par le logement.  La demande se manifeste instantanément, tandis que l'accroissement de la capacité se fait graduellement.  (Notons que les prévisions et projections démographiques évoquées au début de ce message incorporent déjà l'immigration nette) 

Nombre de mise en chantier en baisse.

https://www.journaldemontreal.com/2022/07/18/les-mises-en-chantier-dhabitations-ont-diminue-au-canada-et-au-quebec-1

 

Ironiquement il manque plus de logement en region qu'a Montreal ou se dirige majoritairement les immigrants. 

L'argument que les immigrants utilise plus de service tient plus ou moins la route. Ils participent a la population active. Sont tres jeunes en ce qui a trait a ceux qui viennent de l'inde. Qui d'ailleurs rapporte des milliards de $ au Canada car ils payent pour leurs etudes et doivent bosser dur pour rembourser leur familles. 

Ce qui pesent sur la demande en service c'est la population vieillisante qui utilise plus le systeme de santé tout en n'etant plus dans la population active. 

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Il y a 2 heures, andre md a dit :

L'argument que les immigrants utilise plus de service tient plus ou moins la route. Ils participent a la population active. Sont tres jeunes en ce qui a trait a ceux qui viennent de l'inde. Qui d'ailleurs rapporte des milliards de $ au Canada car ils payent pour leurs etudes et doivent bosser dur pour rembourser leur familles. 

Ce qui pesent sur la demande en service c'est la population vieillisante qui utilise plus le systeme de santé tout en n'etant plus dans la population active. 

Sois honnête, je ne dis pas que les immigrants utilisent plus de services que les autres, mais que l'immigration augmente la demande absolue pour les biens et services, en commençant par le logement.   Les biens, c'est ce qu'on consomme et qu'on produit ici ou qu'on importe.  Les services, ce ne sont pas uniquement les services fournis par le secteur public, mais tous les autres qui sont produits et fournis par le privé.  Le logement, il faut en construire davantage.  Tous ces effets peuvent être globalement positifs pour l'économie à long terme, mais il ne faut pas négliger de considérer le manque de synchronicité entre la demande supplémentaire qui se manifeste immédiatement, et l'augmentation de la capacité de l'offre résultant de l'accroissement du bassin de main-d'oeuvre.  C'est particulièrement vrai pour le logement.  

 

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6 hours ago, Né entre les rapides said:

Sois honnête, je ne dis pas que les immigrants utilisent plus de services que les autres, mais que l'immigration augmente la demande absolue pour les biens et services, en commençant par le logement.   Les biens, c'est ce qu'on consomme et qu'on produit ici ou qu'on importe.  Les services, ce ne sont pas uniquement les services fournis par le secteur public, mais tous les autres qui sont produits et fournis par le privé.  Le logement, il faut en construire davantage.  Tous ces effets peuvent être globalement positifs pour l'économie à long terme, mais il ne faut pas négliger de considérer le manque de synchronicité entre la demande supplémentaire qui se manifeste immédiatement, et l'augmentation de la capacité de l'offre résultant de l'accroissement du bassin de main-d'oeuvre.  C'est particulièrement vrai pour le logement.  

 

Les immigrants s'accomode tres bien pour ce qui est de se trouver un logement a Montreal.  Ils sont souvent habitué dans leur pays d'origine a partager un logement. 

Si on regarde la population de plusieurs quartiers a Montreal c'est étonnant quand meme de voir la population aujourdhui moins élevé dans ces quartiers que dans les annees 60 . 

Exemple le plateau mont-royal avait une population de 176 000 en 1966 versus 104 000 en 2016. 

D'ailleurs le plateau doit dire merci a l'apport de l'immigration francaise qui a revigoré ce quartier. 

 

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il y a 12 minutes, andre md a dit :

Les immigrants s'accomode tres bien pour ce qui est de se trouver un logement a Montreal.  Ils sont souvent habitué dans leur pays d'origine a partager un logement. 

Si on regarde la population de plusieurs quartiers a Montreal c'est étonnant quand meme de voir la population aujourdhui moins élevé dans ces quartiers que dans les annees 60 . 

Exemple le plateau mont-royal avait une population de 176 000 en 1966 versus 104 000 en 2016. 

D'ailleurs le plateau doit dire merci a l'apport de l'immigration francaise qui a revigoré ce quartier. 

 

J'ai souvent rappelé, parce que c'est un fait reconnu, que la baisse de population observée dans les quartiers centraux (de même que dans des quartiers plus anciens en banlieue) est due essentiellement au desserrement des ménages, autrement dit que des logements souvent de bonnes dimensions  abritant autrefois cinq, six ou sept personnes n'en abritent plus maintenant que deux ou trois, voire même une seule.   Naturellement, ça s'applique au Plateau Mont-Royal.  

Tant mieux si tu crois que les immigrants trouvent facilement des logements.  Le fait demeure que malgré un accroissement considérable du nombre de logements (une croissance en pourcentage plus élevée que celle de la population) dans la RMR de Montréal, la pénurie est bien plus aigue qu'il y a 50 ans.  Peu importe que les logements soient occupés par des immigrants ou des résidents de longue date, il en manque.  L'accroissement de la population totale, conjuguée au desserrement des ménages susmentionné, a fortement accru la demande, qui n'a pas été suivie par un accroissement correspondant de l'offre dernièrement.  Ce n'est pas pour rien qu'on estime qu'il manque des centaines de milliers de logements au Canada, et ça concerne également le Québec.

Je ne mets pas la "faute" sur les immigrants en tant qu'individus, mais sur les causes qui freinent l'offrent.  Or une cause qui a pris de l'ampleur dernièrement, c'est la pénurie de main-d'oeuvre.  Ainsi, en attendant que l'offre puisse atteindre un niveau adéquat, toute hausse sensible de la population se traduit par un accroissement de la pénurie de logements.  Globalement, la hausse de la population s'explique maintenant par l'ampleur de l'immigration nette, beaucoup plus que par l'accroissement naturel qui tend vers zéro.  Quand dans le passé on trouvait un grand nombre de logements inoccupés, l'augmentation de la population ne causait pas de problèmes, au contraire ça raffermissait le marché; c'est différent présentement.  Certes des immigrants peuvent contribuer à accroître les effectifs dans l'industrie de la construction, mais ça ne suffit pas, d'autant plus que d'autres facteurs contribuent aussi à freiner la construction. Quand la demande excède l'offre, les prix montent, pas seulement en valeur absolue, mais en valeur relative par rapport aux revenus des habitants anciens et nouveaux.   

J'espère que tu verras la distinction entre l'apport positif à certains égards de l'immigration et les conséquences négatives sur des marchés de l'habitation qui n'ont pas  été capables (et ne le sont pas encore) de suivre le rythme.  Ça s'applique également aux infrastructures (transport et établissements de santé et d'éducation).  

p.s. 

1) L'apport de l'immigration notamment française a bien sûr contribué à "revigorer" le Plateau.  Mais cela a pris la forme d'une surenchère qui a chassé des résidents moins fortunés: Plateau plus riche mais moins peuplé, malgré une augmentation du nombre de logements par le biais de nouvelles constructions ainsi que la conversion d'immeubles qui avaient autrefois une vocation non-résidentielle.   

2) Une analyse plus approfondie des conséquences économiques de l'accroissement de la population (peu importe qu'elle soit due à l'immigration internationale, aux migrations interrégionales ou à un accroissement naturel très élevé) reste à faire et surtout à discuter publiquement.  D'une part une population plus nombreuse permet des économies d'échelle dans la production de certains biens et services, mais d'autre part, pour certaines activités comme par exemple  la production d'électricité, elle nécessite des investissements supplémentaires à des coûts unitaires plus élevés  que ceux des installations existantes.  En microéconomie, ce phénomène correspond à la forme en "U" d'une fonction de production:  dans une première phase le coût unitaire baisse quand la production s'accroit, c'est la moitié gauche du "U"; par la suite il monte (partie droite du "U").  En agriculture, on commence par utiliser les bonnes terres, celles qui procurent le meilleur rendement avec le moindre effort; ensuite, pour accroître la production, il faut recourir aux moins bonnes, parfois médiocres, qui sont moins productives et/ou demandent des apports d'engrais plus importants et/ou des aménagements coûteux (e.g. drainage ou adduction d'eau de sources lointaines). Mêmes principes pour  l'exploitation minière et forestière et les pêcheries.  Comme pour beaucoup d'autres choses, le nombre optimal ne correspond pas au nombre maximal.  Concrètement, en ce qui a trait à l'immigration, il faut commencer par déterminer la capacité d'absorption sur une base temporelle, par exemple annuelle.  Ceux qui réclament à hauts cris des hausses du seuil d'immigration parce qu'ils manquent de main-d'oeuvre  pour maintenir ou accroître leurs activités ne tiennent pas compte des coûts ("externalités")  qui doivent être assumés par l'ensemble de la société, et c'est normal.  C'est à la société qu'il appartient de faire l'analyse et de prendre des décisions, sur des bases beaucoup plus solides et crédibles que des préjugés ou des croyances mal fondées ou encore par calcul politique.  

3) Je viens tout juste d'écrire sur des moyens de pallier (peut-être juste partiellement) à la pénurie de main-d'oeuvre  (sans accroître la taille du bassin): il n'y a pas lieu d'y revenir, à moins que des critiques spécifiques m'y incitent. 

 

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18 hours ago, Né entre les rapides said:

J'ai souvent rappelé, parce que c'est un fait reconnu, que la baisse de population observée dans les quartiers centraux (de même que dans des quartiers plus anciens en banlieue) est due essentiellement au desserrement des ménages, autrement dit que des logements souvent de bonnes dimensions  abritant autrefois cinq, six ou sept personnes n'en abritent plus maintenant que deux ou trois, voire même une seule.   Naturellement, ça s'applique au Plateau Mont-Royal.  

Tant mieux si tu crois que les immigrants trouvent facilement des logements.  Le fait demeure que malgré un accroissement considérable du nombre de logements (une croissance en pourcentage plus élevée que celle de la population) dans la RMR de Montréal, la pénurie est bien plus aigue qu'il y a 50 ans.  Peu importe que les logements soient occupés par des immigrants ou des résidents de longue date, il en manque.  L'accroissement de la population totale, conjuguée au desserrement des ménages susmentionné, a fortement accru la demande, qui n'a pas été suivie par un accroissement correspondant de l'offre dernièrement.  Ce n'est pas pour rien qu'on estime qu'il manque des centaines de milliers de logements au Canada, et ça concerne également le Québec.

Je ne mets pas la "faute" sur les immigrants en tant qu'individus, mais sur les causes qui freinent l'offrent.  Or une cause qui a pris de l'ampleur dernièrement, c'est la pénurie de main-d'oeuvre.  Ainsi, en attendant que l'offre puisse atteindre un niveau adéquat, toute hausse sensible de la population se traduit par un accroissement de la pénurie de logements.  Globalement, la hausse de la population s'explique maintenant par l'ampleur de l'immigration nette, beaucoup plus que par l'accroissement naturel qui tend vers zéro.  Quand dans le passé on trouvait un grand nombre de logements inoccupés, l'augmentation de la population ne causait pas de problèmes, au contraire ça raffermissait le marché; c'est différent présentement.  Certes des immigrants peuvent contribuer à accroître les effectifs dans l'industrie de la construction, mais ça ne suffit pas, d'autant plus que d'autres facteurs contribuent aussi à freiner la construction. Quand la demande excède l'offre, les prix montent, pas seulement en valeur absolue, mais en valeur relative par rapport aux revenus des habitants anciens et nouveaux.   

J'espère que tu verras la distinction entre l'apport positif à certains égards de l'immigration et les conséquences négatives sur des marchés de l'habitation qui n'ont pas  été capables (et ne le sont pas encore) de suivre le rythme.  Ça s'applique également aux infrastructures (transport et établissements de santé et d'éducation).  

p.s. 

1) L'apport de l'immigration notamment française a bien sûr contribué à "revigorer" le Plateau.  Mais cela a pris la forme d'une surenchère qui a chassé des résidents moins fortunés: Plateau plus riche mais moins peuplé, malgré une augmentation du nombre de logements par le biais de nouvelles constructions ainsi que la conversion d'immeubles qui avaient autrefois une vocation non-résidentielle.   

2) Une analyse plus approfondie des conséquences économiques de l'accroissement de la population (peu importe qu'elle soit due à l'immigration internationale, aux migrations interrégionales ou à un accroissement naturel très élevé) reste à faire et surtout à discuter publiquement.  D'une part une population plus nombreuse permet des économies d'échelle dans la production de certains biens et services, mais d'autre part, pour certaines activités comme par exemple  la production d'électricité, elle nécessite des investissements supplémentaires à des coûts unitaires plus élevés  que ceux des installations existantes.  En microéconomie, ce phénomène correspond à la forme en "U" d'une fonction de production:  dans une première phase le coût unitaire baisse quand la production s'accroit, c'est la moitié gauche du "U"; par la suite il monte (partie droite du "U").  En agriculture, on commence par utiliser les bonnes terres, celles qui procurent le meilleur rendement avec le moindre effort; ensuite, pour accroître la production, il faut recourir aux moins bonnes, parfois médiocres, qui sont moins productives et/ou demandent des apports d'engrais plus importants et/ou des aménagements coûteux (e.g. drainage ou adduction d'eau de sources lointaines). Mêmes principes pour  l'exploitation minière et forestière et les pêcheries.  Comme pour beaucoup d'autres choses, le nombre optimal ne correspond pas au nombre maximal.  Concrètement, en ce qui a trait à l'immigration, il faut commencer par déterminer la capacité d'absorption sur une base temporelle, par exemple annuelle.  Ceux qui réclament à hauts cris des hausses du seuil d'immigration parce qu'ils manquent de main-d'oeuvre  pour maintenir ou accroître leurs activités ne tiennent pas compte des coûts ("externalités")  qui doivent être assumés par l'ensemble de la société, et c'est normal.  C'est à la société qu'il appartient de faire l'analyse et de prendre des décisions, sur des bases beaucoup plus solides et crédibles que des préjugés ou des croyances mal fondées ou encore par calcul politique.  

3) Je viens tout juste d'écrire sur des moyens de pallier (peut-être juste partiellement) à la pénurie de main-d'oeuvre  (sans accroître la taille du bassin): il n'y a pas lieu d'y revenir, à moins que des critiques spécifiques m'y incitent. 

 

Je vais etre bref jette un coup d'oeil dans les parcs industriel de montreal. 

Enleve les immigrants et tout ces entreprises ferme leur portes. Aussi simple que ca.

Rajoute les commerces , le transport etc... 

Pour ce qui est du logement les immigrants reussissent quand meme a se trouver de quoi se loger. C'est pas l'ideal mais pour une periode de temps ils vont s'adapter pour trouver mieux plus tard. 

SI on doit absolument avoir tout les conditions parfaite pour recevoir des immigrants on se tire dans le pied. 

Les immigrants on la capacité de s'adapter se sont deja des personnes plus entreprenante que les autres personnes qui restent dans leur pays. 

Mon pere en arrivant au Canada ne .  trouvait pas de travail. Il est parti travailler 2 ans en Abitibi. 

Je connais plusieur indiens dans la vingtaine qui sont parti au Manitoba , ile du prince edouard , nouveau brunswick etc.. parcequ'il ne peuvent pas recevoir leur residence en restant ici au Quebec Plusieurs d'entre eux avait des permis de conduire classe 1. 

Pour ce qui est de construite des nouvelles routes , école , infrastructure etc... C'est plus l'étalement urbain qu'autre chose qui y contribue.  On a fermé des écoles sur l'ile pour aller en construire des nouvelles en deuxieme et troisieme couronne. 

Montreal a perdu 45000 habitants la derniere année. 

On devrait faire en sorte de maximiser ce que l'on a déja.  

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  • Administrateur

Garda World: Québec met 300M$ dans une entreprise dirigée depuis Dubaï

Le PDG de Garda World Stéphan Crétier réside depuis longtemps au Moyen-Orient

 

SYLVAIN LAROCQUE 

  Mercredi, 24 août 2022 10:14MISE À JOUR  Mercredi, 24 août 2022 21:16

Le gouvernement Legault investit 300 millions $ dans Garda World, une entreprise québécoise dont la moitié des dirigeants vivent à l’étranger, dont son PDG, Stéphan Crétier.

« On s’est assis avec Stéphan Crétier. On a préparé un plan et on a dit : “On aimerait ça que non seulement vous consolidiez votre siège social ici, à Montréal, mais aussi que vous en augmentiez les effectifs, surtout du côté de la cybersécurité” », a déclaré aujourd'hui au Journal le ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon.

Environ 500 personnes travaillent actuellement au siège de Garda, situé dans l’ancien quartier général du géant de la chaussure Aldo.

Le siège social de Garda World, à Montréal, qui était autrefois celui du géant de la chaussure Aldo. Le ministre Pierre Fitzgibbon a affirmé, ce mercredi, que, grâce notamment à l’aide de Québec, le nombre de salariés qui travaillent à cet endroit pourrait doubler d’ici cinq ans.

Siège social au Québec plus gros

« On peut penser de peut-être doubler ça sur cinq ans », a avancé M. Fitzgibbon.

L’aide de 300 millions $ prend la forme d’actions privilégiées, un outil financier à mi-chemin entre des capitaux propres et un prêt. Le gouvernement « modulera » le taux d’intérêt payé par Garda en fonction du nombre d’emplois créés, a expliqué le ministre.

Financement d’une acquisition

Dans l’immédiat, les fonds publics aideront Garda à mettre la main sur l’entreprise américaine Arca, spécialisée notamment dans la fabrication de « recycleurs de billets », des appareils numériques qui permettent aux banques et aux détaillants de réutiliser rapidement de l’argent comptant.

Créée en février, la filiale de Garda à laquelle sera intégrée Arca, qui se nomme Sesami, compte un bureau à Montréal, mais la plupart de ses employés et dirigeants se trouvent au Texas et en Suède. 

« Le lieu du siège social [de Sesami] n’a pas encore été déterminé », a indiqué aujourd'hui une porte-parole de Garda, Isabelle Panelli.

Rappelons que l’an dernier, Québec avait adopté un décret prévoyant l’octroi d’un prêt de 310 millions $ à Garda pour aider l’entreprise à acquérir le géant britannique de la sécurité G4S. Garda s’était toutefois fait couper l’herbe sous le pied par l’américaine Allied Universal, dont la Caisse de dépôt est un important actionnaire, ce qui avait suscité l’ire de M. Crétier. 

UNE LETTRE DU FISC

En janvier, notre Bureau d’enquête a révélé que Garda a reçu, en septembre 2021, une lettre de Revenu Québec lui demandant de fournir plusieurs documents portant sur la rémunération et les dépenses de son grand patron. Celui-ci réside à Dubaï, aux Émirats arabes unis, depuis plusieurs années.

« Ce qui touche M. Crétier personnellement, on n’a pas été au fait de ça », a soutenu aujourd'hui Pierre Fitzgibbon qui semblait ignorer que la lettre était adressée directement à Garda.

« C’est clair qu’on s’assure que les entreprises respectent les règles fiscales du Québec et du Canada », a-t-il toutefois assuré. 

GARDA WORLD EN BREF

Revenus en 2021 : 4,1 milliards $

Perte nette en 2021: 150 millions $

30 000 clients

122 000 employés

 

https://www.journaldemontreal.com/2022/08/24/gardaworld-acquiert-lamericaine-arca


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