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Économie de Montréal


Normand Hamel

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Il y a 2 heures, mtlurb a dit :

Montreal-based WSP Global to buy U.K. environmental consulting company in third takeover in just three months

 

C'est WSP qui a réalisé Turcot. Malgré l'extrême complexité du projet ils l'ont réalisé dans les temps prévus et sans dépassement de coûts, sauf pour ce qui n'était pas prévu, comme par exemple le collecteur d'égout au pont Saint-Jacques qu'il a fallu relocaliser.

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Un autre concepteur d’aéronefs électriques s’installe au Québec

SYLVAIN LAROCQUE 

  Mercredi, 10 août 2022 00:00MISE À JOUR  Mercredi, 10 août 2022 00:00


Wisk Aero, une jeune entreprise californienne créée par le cofondateur de Google Larry Page et le géant Boeing, va ouvrir un «pôle d’ingénierie» dans la région de Montréal.

Pour expliquer sa décision de s’installer au Québec, Wisk a évoqué dans un communiqué «l’approche tournée vers l’avenir du Canada en matière d’aviation et son intérêt pour les technologies avancées de mobilité aérienne, de même que son bassin de travailleurs expérimentés en aéronautique».

Deux anciens de Bombardier 

Larry Page
Cofondateur de Google

Le vice-président principal à l’ingénierie et aux programmes chez Wisk est Sébastien Vigneron, qui a travaillé pendant près de huit ans chez Bombardier au Québec avant de déménager aux États-Unis.

Wisk compte actuellement une poignée de salariés dans la région de Montréal, dont John Janiszewski, un ancien de Bombardier et d’Airbus Canada qui occupe le poste de chef de l’architecture des systèmes.

Une trentaine de postes

L’entreprise a actuellement sept postes ouverts dans la région de Montréal. Elle espère terminer l’année avec une trentaine d’employés au Québec.

Wisk a conçu le Cora, un aéronef électrique autonome de deux places destiné à être utilisé comme taxi aérien. Son premier vol a eu lieu en 2018. Une nouvelle version de l’appareil doit être dévoilée d’ici la fin de l’année.

Le Québec est populaire chez les entreprises d’aéronefs électriques. Deux autres firmes américaines actives dans le domaine, Jaunt Air Mobility et Unither Bioélectronique, se sont installées ici.

Établie à Mountain View, où se trouve également Google, Wisk compte des bureaux à Atlanta et en Nouvelle-Zélande.

https://www.journaldemontreal.com/2022/08/10/un-autre-concepteur-daeronef-electrique-sinstalle-au-quebec

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BRP fait l'acquisition de Kongsberg

L'entreprise canadienne BRP a acquis mardi une partie de la compagnie suisse Kongsberg, établie à Shawinigan, pour une somme de 136 millions $.

L'ancienne division de véhicules récréatifs de Bombardier, à Valcourt, recevait déjà depuis longtemps des composantes de direction assistée et des tableaux de bord de la part de Kongsberg, notamment pour la construction de motoneiges et de VTT.

La bannière BRP apparaîtra désormais sur la façade de l'usine de fabrication à Shawinigan. Ainsi, 300 des 500 employés de Kongsberg changeront d'employeur.

En contexte de pénurie de main-d'œuvre, le maire de Shawinigan, Michel Angers, ne craint pas la délocalisation des emplois. «Il y a une expérience du côté de Shawinigan. Les gens sont installés ici. BRP a tout intérêt à continuer ses opérations [ici], et même à les accroître», a-t-il déclaré.

Pour ce qui est de la partie de Kongsberg non acquise par BRP, une entente a été conclue avec la Ville afin de déménager une cinquantaine d'ingénieurs au Centre d'entrepreneuriat Alphonse-Desjardins. L'entreprise de pointe, qui disposera d'importantes liquidités, entend poursuivre son développement à Shawinigan. L'emplacement de son centre de production reste pour l'instant inconnu.

Contacté par TVA Nouvelles, le syndicat des Métallos n'a pas voulu commenter la situation, préférant attendre d'avoir plus d'informations.

 

https://www.journaldemontreal.com/2022/08/09/brp-fait-lacquisition-de-kongsberg-1

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il y a 21 minutes, mtlurb a dit :

L'ancienne division de véhicules récréatifs de Bombardier, à Valcourt, recevait déjà depuis longtemps des composantes de direction assistée et des tableaux de bord de la part de Kongsberg, notamment pour la construction de motoneiges et de VTT.

Je me souviens de l'époque où BRP se départait de ses filiales de fabrication l'une après l'autre. Aujourd'hui c'est l'inverse, un peu comme on fait un peu partout présentement avec le rapatriement de la fabrication en Chine ou ailleurs. Les difficultés que nous connaissons depuis un certain temps au niveau de la chaîne d'approvisionnement forcent les entreprises à revoir leur modèle d'affaires afin de leur assurer un meilleur contrôle de leurs approvisionnements. Fini le just in time, on est maintenant passé au just in case.

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Trois acquisitions en trois mois

WSP en mode accéléré

Jean-Philippe Décarie - La Presse

Alexandre L’Heureux l’avoue bien candidement, les six derniers mois ont été particulièrement occupés, alors que le PDG de WSP a mené de front des négociations qui ont permis de réaliser trois acquisitions importantes depuis le mois de juin et de faire passer ses effectifs mondiaux de 57 000 à 70 000 professionnels tout en élargissant son expertise dans le domaine des sciences de la Terre et de l’environnement.

Dans le plan stratégique 2022-2024 qu’elle a dévoilé en mars dernier, l’entreprise disait souhaiter atteindre la marque des 10 milliards de revenus nets d’ici 2024. Une fois les transactions complétées, cet objectif pourrait être atteint dès cette année, selon les résultats pro forma de la firme d’ingénierie.

 Au début du mois de juin, WSP a annoncé avoir conclu l’acquisition de la division E&I (environnement et infrastructures) de la société écossaise John Wood, au prix de 2,3 milliards, ajoutant d’un coup 6000 professionnels à ses effectifs globaux et des revenus annuels additionnels de 1 milliard.

 La semaine dernière, WSP a confirmé avoir conclu un accord avec la firme britannique Capita dans une transaction un peu plus modeste de 160 millions en vue d’acquérir ses divisions Capita REI et GLH, spécialisées dans les services de conseil en ingénierie et en gestion de projet en soutien environnemental. Les deux divisions emploient quelque 1000 professionnels au Royaume-Uni. 

Enfin lundi soir, WSP a annoncé qu’elle s’était entendue avec RPS Group en vue de l’acquisition de la totalité des actions de la société britannique qui compte des effectifs de 5000 professionnels à travers le monde, essentiellement actifs dans le domaine du service-conseil, dans une transaction de 975 millions.

Avec ces trois acquisitions, on vient d’augmenter nos effectifs de 25 % en accueillant 12 000 professionnels additionnels. Et c’est sans compter les 2200 postes que l’on a créés de façon organique depuis le début de l’année. - Alexandre L’Heureux, PDG de WSP

RPS Group est particulièrement active dans le domaine environnemental et possède une grande expertise dans les sciences de la mer, notamment dans les parcs éoliens maritimes et le traitement des eaux usées, que ce soit pour le secteur industriel ou municipal. 

« Ces transactions contribuent à la transformation de WSP. On avait annoncé en 2018 que l’on voulait devenir un leader mondial de la transformation énergétique, on vient de doubler en cinq ans notre expertise dans ce secteur. »

« Les sciences de la Terre et l’environnement vont totaliser plus de 30 % de nos revenus alors que le transport et le bâtiment vont représenter 40 et 30 %, contre 80 % auparavant », relève Alexandre L’Heureux. 

Une souplesse financière 

Cette cascade d’acquisitions en l’espace de trois mois a été rendue possible par la souplesse financière dont dispose WSP. Encore une fois, l’entreprise montréalaise a pu compter sur ses actionnaires de longue date qui l’appuient dans son déploiement à l’international.

 La Caisse de dépôt et placement du Québec, l’Office d’investissement du régime de pensions du Canada — Investissements RPC — et le fonds souverain de Singapour GIC PTE ont injecté 400 millions par l’entremise d’un placement privé, alors que WSP a réalisé un financement public de 400 millions.

Comme pour la transaction avec John Wood, on a payé comptant et on n’a donc pas alourdi notre bilan, ce qui nous laisse toute la latitude financière pour réaliser éventuellement d’autres acquisitions. On a une structure de capital opportuniste. - Alexandre L’Heureux, PDG de WSP

Le PDG convient toutefois que l’entreprise compte maintenant concentrer ses énergies à réaliser l’intégration des nouvelles entreprises acquises. 

« Cela faisait quatre ans que je discutais avec RPS, mais ce n’était jamais le bon moment. Là, les étoiles se sont alignées, et on a pu réaliser la transaction qui satisfait tout le monde.

 « Depuis cinq ans, on s’est transformé, on est rendu ailleurs. Aujourd’hui, nos activités sont beaucoup mieux équilibrées. On réalise 50 % de nos revenus dans l’ingénierie-conception et l’autre 50 % dans les services-conseils. On a construit de la résilience », estime le PDG de WSP.

Avec ces transactions récentes, WSP a approfondi son empreinte au Royaume-Uni, où elle est devenue la principale firme de génie, tout comme en Australie et au Canada. 

La prochaine expansion pourrait bien se faire du côté des États-Unis, où le groupe montréalais compte sur près de 16 000 professionnels contre 12 000 au Canada. 

« Les États-Unis sont 10 fois plus gros que le Canada, il sera donc normal que l’on augmente notre présence par rapport à celle que l’on a ici », évalue le PDG. 

« En 2011, lorsque j’étais chef de la direction financière de WSP et que l’on réalisait notre premier financement privé, j’ai dit à des analystes financiers qu’un jour une firme de génie pourrait compter 100 000 professionnels dans le monde. Je pense que cela va se réaliser et que ça pourrait être WSP », anticipe aujourd’hui Alexandre L’Heureux.

https://www.lapresse.ca/affaires/chroniques/2022-08-10/trois-acquisitions-en-trois-mois/wsp-en-mode-accelere.php

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il y a 37 minutes, Normand Hamel a dit :

Je me souviens de l'époque où BRP se départait de ses filiales de fabrication l'une après l'autre. Aujourd'hui c'est l'inverse, un peu comme on fait un peu partout présentement avec le rapatriement de la fabrication en Chine ou ailleurs. Les difficultés que nous connaissons depuis un certain temps au niveau de la chaîne d'approvisionnement forcent les entreprises à revoir leur modèle d'affaires afin de leur assurer un meilleur contrôle de leurs approvisionnements. Fini le just in time, on est maintenant passé au just in case.

Je ne crois pas que le just in time est fini, mais plutôt on se dérisque en "reprochant" les centre de fabrication des composantes. On veut aussi moins se fier aux régimes non fiables... fini la business parce que c'est moins cher.

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il y a 8 minutes, mtlurb a dit :

Je ne crois pas que le just in time est fini, mais plutôt on se dérisque en "reprochant" les centre de fabrication des composantes. On veut aussi moins se fier aux régimes non fiables... fini la business parce que c'est moins cher.

Il est certes exagéré de dire que le just in time c'est terminé, mais pour certaines pièces, comme les microprocesseurs notamment, on sera très certainement plus prévoyant dans l'avenir en s'assurant d'en avoir en quantité suffisante indépendamment des cycles de production.

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il y a 26 minutes, Normand Hamel a dit :

Il est certes exagéré de dire que le just in time c'est terminé, mais pour certaines pièces, comme les microprocesseurs notamment, on sera très certainement plus prévoyant dans l'avenir en s'assurant d'en avoir en quantité suffisante indépendamment des cycles de production.

Une autre raison, c'est que les démocraties, net veulent pas être tenus en otage par des régimes omnipotents pour les pièces et ressources stratégiques. Une chance que la Russie ne pèse pas fort dans nos chaînes logistiques, mais si la Chine s'embarque dans un délire, on sera vraiment fortement affecté.

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il y a 10 minutes, mtlurb a dit :

Une autre raison, c'est que les démocraties, net veulent pas être tenus en otage par des régimes omnipotents pour les pièces et ressources stratégiques. Une chance que la Russie ne pèse pas fort dans nos chaînes logistiques, mais si la Chine s'embarque dans un délire, on sera vraiment fortement affecté.

C'est ce qui est arrivé à l'Allemagne, l'un des pays les plus fortement industrialisés de la planète. Ils se sont rendus compte qu'ils dépendaient totalement de la Russie qui aujourd'hui exerce sur eux le chantage du robinet fermé. Or en Allemagne toute l'industrie lourde notamment dépend du gas comme source d'énergie. Et comme l'Allemagne est fortement industrialisée c'est la paralysie assurée de son économie si les Russes devaient fermer le robinet.

Ci-joint une vidéo très intéressante sur cette dépendance énergétique et autre, dont seuls les États-Unis semblent épargnés.

 

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Il y a certaines commodités pour lesquelles il faut éviter d'être dépendant.  L'énergie en est une, la nourriture, les vaccins, les microprocesseurs en sont d'autres.  Ça ne veut pas dire qu'il faille tout rapatrier la production dans son territoire comme le voudraient les anti-globalisme, mais il faut avoir un certain niveau de redondance dans des secteurs ciblés.

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