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Économie de Montréal


Normand Hamel

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15 hours ago, Né entre les rapides said:

J'avais toujours entretenu des doutes quant à la définition de ce qu'est une "tech job".  Idem pour l'identifications des secteurs de haute technologie et le nombre d'emplois associés.  En réalité, 

- d'une part, la majorité des secteurs d'activités font appel (à divers degrés) à de la haute technologie et donc à des employés spécialisés affectés à l'usage; ça inclut même l'agriculture, l'exploitation des ressources naturelles, les services de santé, l'administration (publique et privée) etc.

- d'autre part, ce ne sont pas tous les employés des secteurs dits de "haute technologie" qui sont des spécialistes; ces entreprises ont aussi besoin d'administrateurs, d'employés de production et d'entretien, de vendeurs, etc. ; aussi, on conçoit facilement qu'il existe plusieurs degrés/niveaux de haute technologie: c'est risqué de les mettre tous ensemble; la façon la plus facile et la plus rapide que j'avais trouvée pour départager ces nuances consistait à considérer non pas le nombre d'employés, mais leur rémunération globale (un spécialiste à 200,000$ par an est présumément dans de plus hautes sphères qu'un technicien à 75,000$).   

Par conséquent, une révision de la définition d'une tech job peut bien avoir eu pour effet de diminuer, à Montréal plus qu'ailleurs, le nombre d'emplois identifiés comme tels;  ça n'implique nullement qu'il y a eu une perte d'emplois dans ces secteurs, mais seulement que les nombres réels ont été rajustés à la baisse.  Ça ne constitue pas un déclin en soi.  Si on veut vraiment déterminer s'il y a eu ou s'il y aura un déclin, il faudra appliquer la même définition aux périodes comparées.

Ceci dit, l'économie d'une ville, Montréal en l'occurrence, ne dépend pas exclusivement de la force et de la progression de son secteur high tech.  C'est l'ensemble qu'il faut considérer.  Une ville dont la prospérité dépendrait seulement de son secteur high tech serait plus vulnérable à des fluctuations, et plus encore si une seule entreprise regroupait l'essentiel des emplois. 

Agreed, I still want to see what definitions changed under StatsCan and how it applied to Montreal. I always want accuracy but it seems like it changes on the fly and makes it unnecessarily confusing to everyone. 

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La septième vague nuit au retour dans les bureaux

 

PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, ARCHIVES LA PRESSE

L’achalandage piétonnier fait du surplace à Montréal depuis le début de juin, se situant autour de 128 000 personnes en moyenne par jour.

La remontée du nombre de travailleurs de retour dans les tours de bureaux a été stoppée nette avec la résurgence des cas de COVID-19 à Montréal, d’après un indicateur traquant l’achalandage piétonnier au centre-ville.

Publié à 5h00

https://www.lapresse.ca/affaires/marche-immobilier/2022-07-27/la-septieme-vague-nuit-au-retour-dans-les-bureaux.php

André Dubuc La Presse

Selon l’indice Vitalité de l’agence immobilière Avison Young, dont les données sont disponibles sur l’internet, l’achalandage piétonnier fait du surplace à Montréal depuis le début de juin, se situant autour de 128 000 personnes en moyenne par jour.

C’est environ 40 % de l’achalandage prépandémique.

L’indice Vitalité d’Avison Young utilise des données d’Orbital Insight, un analyste de données de localisation. « Orbital Insight cumule des données anonymisées de localisation par téléphone mobile ciblées à des endroits spécifiques afin d’estimer la circulation piétonne totale dans chaque ville et chaque industrie. Les données remontent jusqu’à juin 2019 aux États-Unis et au début de 2020 au Canada, ce qui permet une comparaison avec les niveaux prépandémiques », explique l’agence sur son site internet.

Consultez le site de l’indice Vitalité d’Avison Young

Avant la pandémie, l’achalandage quotidien dans les tours de bureaux du centre-ville dépassait les 300 000 personnes en moyenne. Un creux récent a été observé en décembre 2021, lors de la vague Omicron, quand la moyenne journalière a chuté à 53 000 personnes.

Depuis la dernière semaine de décembre 2021, où le gouvernement Legault avait réintroduit le couvre-feu, la progression de l’affluence était encourageante, passant de 53 000, fin décembre, à 128 000 personnes en moyenne par jour, à la fin de mai. Puis est arrivée la septième vague.

Depuis le 30 mai, l’achalandage dans les tours du centre-ville de Montréal a reculé de près de 10 %, au troisième rang des pires scores parmi les 23 villes nord-américaines recensées par l’indice d’Avison Young.

« Il serait plus juste de dire que la 7e vague a stoppé le retour obligatoire des travailleurs dans les bureaux », dit Marie-France Benoit, directrice, intelligence de marché au Canada, chez Avison Young. Selon elle, trop de facteurs peuvent possiblement expliquer le recul, par exemple le début des vacances estivales.

À ce propos, on constate que des villes du Nord-Est américain de taille semblable à Montréal, comme Boston et Philadelphie, enregistrent des hausses respectives d’achalandage de 46 % et 29 % depuis le 1er juin.

En fait, le récent recul paraît être un phénomène canadien, puisque cinq des six villes enregistrant un recul depuis le 1er juin sont situées au nord du 49e parallèle, l’exception étant Nashville, au Tennessee.

L’inoccupation marque une pause

Tout n’est pas noir dans le marché des bureaux à Montréal, indique cependant l’étude de marché de CBRE, agence immobilière concurrente à Avison Young, au deuxième trimestre 2022.

« Le taux d’inoccupation est resté immobile depuis le dernier trimestre à 16,1 % », y lit-on. « C’est la première fois que l’inoccupation n’augmente pas d’un trimestre à l’autre depuis le début de la pandémie. […] Le deuxième trimestre 2022 est le premier trimestre aussi où le centre-ville a enregistré une absorption nette positive, poursuit-on. En effet, davantage de bureaux ont été loués ou retirés du marché qu’il s’en est rajouté durant les mois d’avril à juin inclusivement. »

En savoir plus

- 58,8 %

Diminution de l’achalandage piétonnier au centre-ville depuis le début de la pandémie en date du 18 juillet 2022. Le 23 mai dernier, le recul s’établissait à 56 %.

Source : INDICE VITALITÉ AVISON YOUNG

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Il y a 7 heures, acpnc a dit :

La septième vague nuit au retour dans les bureaux

 

PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, ARCHIVES LA PRESSE

L’achalandage piétonnier fait du surplace à Montréal depuis le début de juin, se situant autour de 128 000 personnes en moyenne par jour.

La remontée du nombre de travailleurs de retour dans les tours de bureaux a été stoppée nette avec la résurgence des cas de COVID-19 à Montréal, d’après un indicateur traquant l’achalandage piétonnier au centre-ville.

Publié à 5h00

https://www.lapresse.ca/affaires/marche-immobilier/2022-07-27/la-septieme-vague-nuit-au-retour-dans-les-bureaux.php

André Dubuc La Presse

Selon l’indice Vitalité de l’agence immobilière Avison Young, dont les données sont disponibles sur l’internet, l’achalandage piétonnier fait du surplace à Montréal depuis le début de juin, se situant autour de 128 000 personnes en moyenne par jour.

C’est environ 40 % de l’achalandage prépandémique.

(ci-dessus un extrait de l'article cité)

"... La septième vague nuit au retour dans les bureaux":  sans doute.  Toutefois:

- Je ne m'attends pas à ce que la fréquentation des bureaux du centre-ville retrouve pleinement son niveau pré-pandémique quand les risques de contamination seront pratiquement éliminés.  Certains changements dans la conduite des affaires sont là pour rester, pour une part c'est le télétravail, et pour une autre c'est la continuation d'une tendance déjà observée avec la pandémie, soit le déplacement hors du centre-ville de certaines fonctions qui n'ont pas besoin d'y être.  

- Ce qui nuit au retour dans les bureaux du centre-ville ne nuit pas nécessairement à la santé de l'économie montréalaise dans son ensemble, dont le déploiement spatial sera simplement un peu différent.  

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Ça doit être pour ça que la mairesse met plein de gugusses partout (parasols, aires de brumisation, bancs en bois colorés, rigoles artificielles (je ne parle pas de son ricanement ici) pour attirer les gens sur des installations "wow" temporaires, pendant que les installations permanentes, elles, s'écroulent. Belles prioritées.

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il y a 45 minutes, Rocco a dit :

Ça doit être pour ça que la mairesse met plein de gugusses partout (parasols, aires de brumisation, bancs en bois colorés, rigoles artificielles (je ne parle pas de son ricanement ici) pour attirer les gens sur des installations "wow" temporaires, pendant que les installations permanentes, elles, s'écroulent. Belles prioritées.

C'est drôle je n'ai lu aucun commentaire négatif dans les journaux à ce propos, ni aucun sondage qui indique le moindre mécontentement dans la population. On ne peut pas juste affirmer une critique sans apporter des preuves vérifiables, autrement ce ne sont que des présomptions sans fondement, donc du bavardage gratuit sans aucune valeur éditoriale.

Je me demande d'ailleurs où est le problème avec ces installations estivales (nécessairement temporaires) qui visent le confort et l'ambiance ludique de nos rues piétonnes avec la bénédiction des associations de commerçants?

En passant ta vision de la Ville est fortement biaisée et tu passes complètement à côté du rôle réel du maire ou la mairesse d'une grande ville. Or il y a assez de fonctionnaires et de services municipaux pour s'occuper de ce genre de détails, quand ce ne sont pas les arrondissements eux-mêmes qui prennent ces décisions. Tu devrais en passant démêler ta confusion, puisque plusieurs arrondissements qui font à peu près le même travail, ne sont pas sous la gouverne de PM.

En terminant où est ta liste des installations permanentes qui s'écroulent?

 

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J'ai l'impression qu'on ne retrouvera plus le taux d'activité au centre-ville d'avant la pandémie.  On va devoir reinventer le centre-ville.  Plus de résidentiel. Peut etre attirer encore plus de centre academique. Nouveau pavillon universitaire et collégiale. Me vient en tete le reamenagent de l'ancien hopital royal victoria et agrandissement du college dawson.

 

 

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  • 2 semaines plus tard...
  • Administrateur

Montreal-based WSP Global to buy U.K. environmental consulting company in third takeover in just three months

 

NICOLAS VAN PRAET

MONTREAL

PUBLISHED YESTERDAYUPDATED 8 HOURS AGO

 

Canadian engineering giant WSP Global Inc. 

WSP-T -3.34%decrease

 is buying British environmental consulting firm RPS Group Plc in a deal worth almost a billion dollars, its third major takeover in just three months.

Montreal-based WSP said it struck a deal Monday to acquire RPS for £2.06 per share in cash for a total enterprise value of £625-million, or $975-million. It is paying 15 times RPS’s adjusted earnings before interest, taxes, depreciation and amortization for the 12 months ended June 30.

“RPS is of utmost value to WSP for its sustainability focus, global presence, expertise and talent,” WSP chief executive Alexandre L’Heureux told analysts on a conference call after markets closed. The takeover of RPS’s 5,000 employees brings additional scale to WSP and advances its efforts to expand its front-end consulting work, he said.

Demand for environmental engineering and consulting services is growing as private-sector companies and governments seek advice on things ranging from climate-change risks to waste management. WSP is beefing up its capabilities in the space as part of a wider growth effort.

This is the company’s third major takeover in as many months. In June, it said it had struck a definitive agreement to acquire a business known as Environment & Infrastructure (E&I) from Aberdeen, Scotland-based Wood for US$1.8-billion, adding another 6,000 employees to its payroll. Earlier this month, WSP said it would buy Capita Plc’s Capita REI and GL Hearn businesses in the U.K. for £60-million in a smaller deal that adds skill in real estate planning.

Once a boutique engineering company, WSP has ballooned in recent years to become a major player in global design consultancy and project management, with a current market capitalization topping $18-billion. Mr. L’Heureux wants to expand the company further. He outlined a three-year strategic plan this March that aims to boost net revenues 30 per cent to well over $10-billion a year and increase adjusted net earnings per share by 50 per cent by 2024.

WSP said it secured a new bank credit facility worth £600-million (about $935-million), including commitments for the full amount of the RPS purchase price, in order to meet British takeover regulations. But it intends to use the proceeds from share sales to fund the takeover.

The company said it will sell $400-million worth of equity in a bought deal with a syndicate of underwriters led by CIBC Capital Markets, National Bank Financial and RBC Capital Markets. It will raise another $400-million in a private placement with three existing WSP shareholders: Singapore sovereign wealth fund GIC, Canadian pension fund manager Caisse de dépôt et placement du Québec and the Canadian Pension Plan Investment Board.

London Stock Exchange-listed RPS generates about two-thirds of its revenue from environmental work and water services and has longstanding relationships with major water utilities in the U.K. and Ireland, Mr. L’Heureux said. It has also developed a deep expertise in oceanic science, which it uses to support offshore wind energy players, he added.

RPS’s board intends to recommend the deal, WSP said. The Canadian company said it has the backing of directors and other shareholders holding about 18 per cent of RPS stock.

WSP is one of the most active companies in Canadian infrastructure megaprojects – involved in the development of 18 of the 20 biggest projects currently under way, according to trade publication ReNew Canada. This latest takeover would bring its total employee count to 70,000 and boost revenue to $10-billion a year on a pro-forma basis.

The engineering firm’s recent contracts illustrate the kind of work it is now bidding on as it tries to reshape itself as one of the world’s top companies with environmental expertise. In Canada, it won a mandate from pension fund PSP Investments to conduct a detailed climate analysis of more than three million hectares of farmland and timberland in its Global Natural Resources Portfolio.

In the United States, WSP was awarded a contract for engineering, procurement and construction management for the underground storage of the Aces Delta project, the largest green hydrogen production and storage facility ever built. WSP says the facility will help decarbonize the Western U.S. power grid by providing seasonal clean energy storage capabilities.

WSP shares rose 0.8 per cent in Monday trading on the Toronto Stock Exchange, closing at $157.58. The stock is down 16 per cent since hitting an all-time high of $187.94 last November.

https://www.theglobeandmail.com/business/article-wsp-global-to-buy-uk-environmental-consulting-company-in-third/

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  • Administrateur

MTY Food Group to acquire casual dining franchisor and operator BBQ Holdings Inc.

MONTREAL - MTY Food Group Inc. has entered into a definitive merger agreement with BBQ Holdings Inc.

T he operator and franchisor of restaurants like Bâton Rouge Steakhouse and Bar, Big Smoke Burger and Manchu Wok will acquire all of the issued and outstanding common shares of BBQ Holdings for cash consideration of US$17.25 per share representing a total transaction value of approximately US$200 million, including BBQ Holdings' net debt.

MTY says upon completion of the transaction, BBQ Holdings will become a subsidiary of the company and its shares will be de-listed from NASDAQ.

BBQ Holdings is a franchisor and operator of casual dining restaurants across 37 states in the U.S., Canada, and United Arab Emirates.

The terms and conditions of the agreement were unanimously approved by the boards of directors of both companies.

The transaction is subject to customary closing conditions including receipt of applicable regulatory approvals.

This report by The Canadian Press was first published Aug. 9, 2022.

Companies in this story: (TSX:MTY)

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