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Économie de Montréal


Normand Hamel

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Il y a 1 heure, mtlurb a dit :

J’ai eue une semaine de fou et je voulais prendre le temps d’expliquer que la baisse d’impôt ne crée pas de l’inflation. Mais Francis l’explique si bien. L’argent serait dépensée d’une manière ou une autre, que ce soit le contribuable ou le gouvernement. 
 

p.s. le gouvernement « « donne » pas cette baisse d’impôts. Il en prends moins. Faut changer le discours. 

Oui, j'ai déjà expliqué à peu près la même chose dans un précédent message.  Une baisse d'impôts et une hausse des dépenses gouvernementales d'un montant équivalent ont un effet semblable sur la demande globale québécoise; la seule différence possible se trouve au niveau de la distribution du gain entre les catégories de revenus, ce qui introduit la question de la propension à dépenser en fonction du revenu disponible, sachant que cette propension décroît en fonction du revenu.  

L'évolution de l'inflation dépend de la relation entre l'offre et la demande, mais pas particulièrement à l'échelle locale québécoise; ce n'est pas la modeste demande québécoise qui fait monter ou descendre le prix du pétrole par exemple. 

Les baisses d'impôts des particuliers, ou alternativement les transferts directs, ne visent pas à diminuer l'inflation, mais à en atténuer les conséquences sur les personnes.  C'est différent des baisses de taxes à la consommation (taxes d'accise, tps, tvq) qui font directement baisser les prix affichés qui servent de référence pour le calcul de l'inflation; mais ces baisses ne font rien pour rétablir l'équilibre entre l'offre et la demande, au contraire elles retardent l'ajustement. 

Pour faire baisser l'inflation globalement, deux approches distinctes se présentent: 1) faire baisser la demande; et 2) stimuler la croissance de l'offre.  Par exemple, des hausses des taux d'intérêts exercent une pression à la baisse sur la demande globale (qui est composée de la consommation, des investissements et des dépenses publiques).  Ce que j'observe aujourd'hui dans la plupart des régions du monde sont essentiellement des mesures pour soulager les consommateurs; c'est seulement parce que ces mesures s'avèrent insuffisantes pour compenser pleinement la hausse des prix que la demande peut diminuer un peu.  D'un autre côté, les mesures visant à augmenter l'offre consistent principalement à abaisser ou supprimer des barrières règlementaires et/ou tarifaires.   

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il y a 43 minutes, Né entre les rapides a dit :

Ce que j'observe aujourd'hui dans la plupart des régions du monde sont essentiellement des mesures pour soulager les consommateurs; c'est seulement parce que ces mesures s'avèrent insuffisantes pour compenser pleinement la hausse des prix que la demande peut diminuer un peu.

C'est l'approche privilégiée par les pays plus à gauche sur le spectre politique.

il y a 44 minutes, Né entre les rapides a dit :

D'un autre côté, les mesures visant à augmenter l'offre consistent principalement à abaisser ou supprimer des barrières règlementaires et/ou tarifaires. 

Tendance que l'on retrouve dans les pays traditionnellement plus à droite.

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il y a 57 minutes, Normand Hamel a dit :

C'est l'approche privilégiée par les pays plus à gauche sur le spectre politique.

Tendance que l'on retrouve dans les pays traditionnellement plus à droite.

C'est logique, mais je ne vois pas beaucoup d'exemples du second cas. 

Peut-être dans le proche avenir le Royaume-Uni avec la nouvelle Première ministre Liz Truss?

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3 hours ago, Né entre les rapides said:

D'un autre côté, les mesures visant à augmenter l'offre consistent principalement à abaisser ou supprimer des barrières règlementaires et/ou tarifaires.   

En Argentine un pays que je connait bien et qui a une inflation de 60%. Il y a beaucoup de barriere tarifaire. Ca explique en bonne partie l'inflation qui occure dans ce pays mais pas tout. Un ipad air ici qui coute 500$ en vaut 1800$ la-bas. 

Ici au Canada et au Quebec on a le prix du lait astronomique. A cause de la gestion de l'offre. Un litre de lait en Europe coute beaucoup moins qu'ici. 

 

 

1 hour ago, Né entre les rapides said:

C'est logique, mais je ne vois pas beaucoup d'exemples du second cas. 

Peut-être dans le proche avenir le Royaume-Uni avec la nouvelle Première ministre Liz Truss?

Le brexit a fait augmenter les couts pour les importations et exportations au Royaume-Uni. 

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Il y a 1 heure, andre md a dit :

Ici au Canada et au Quebec on a le prix du lait astronomique. A cause de la gestion de l'offre. Un litre de lait en Europe coute beaucoup moins qu'ici. 

C'est parfaitement vrai, mais en contrepartie, malgré les subventions via la PAC (Politique agricole commune, qui constitue le plus gros poste budgétaire de l'UE), les petits agriculteurs sont tombés dans la misère  -- parce que justement les prix ouverts à la concurrence des grands conglomérats agricoles, sont trop bas.  Ici, le prix élevé du lait permet aux agriculteurs de vivre convenablement sans l'aide de subventions dédiées.   

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22 minutes ago, Né entre les rapides said:

C'est parfaitement vrai, mais en contrepartie, malgré les subventions via la PAC (Politique agricole commune, qui constitue le plus gros poste budgétaire de l'UE), les petits agriculteurs sont tombés dans la misère  -- parce que justement les prix ouverts à la concurrence des grands conglomérats agricoles, sont trop bas.  Ici, le prix élevé du lait permet aux agriculteurs de vivre convenablement sans l'aide de subventions dédiées.   

C'est un aliment essentiel pour ceux qui ont des enfants particulierement. 

C'est les consomateurs qui subventionne les producteurs laitiers a la place du gouvernement.  Ces meme producteurs laitiers qui ont augmenter le prix du lait deux fois cette année. 

 

https://www.tvanouvelles.ca/2022/02/06/hausse-des-prix-des-produits-laitiers--une-hausse-de-84--injustifiee

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1892874/prix-lait-augmentation-septembre

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Il y a 4 heures, Né entre les rapides a dit :

C'est logique, mais je ne vois pas beaucoup d'exemples du second cas. 

Peut-être dans le proche avenir le Royaume-Uni avec la nouvelle Première ministre Liz Truss?

Je pensais justement au Royaume-Uni en écrivant cette phrase.

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Ricardo investit dans un nouveau centre en aérospatiale à Montréal

Marques McCammon, directeur général, Secteurs automobile et industriel à l’échelle mondiale, Ricardo, déclare : « Les entreprises du secteur de l’aérospatial à l’échelle mondiale doivent composer avec plusieurs enjeux d’envergure, notamment le renforcement de la réglementation et l’accélération de la décarbonisation dans l’industrie. Notre nouveau centre d’excellence au Québec nous permettra de tirer parti l’expertise de pointe de Ricardo en matière de systèmes thermiques pour véhicules et d’intégration tout en offrant des services de conception, d’ingénierie et d’intégration de pointe pour la prochaine génération de technologies propres du secteur aérospatial. »

« Nous sommes ravis de faire cette annonce, car il s’agit d’un investissement significatif pour Ricardo qui a récemment conclu de nouvelles affaires et établi des relations stratégiques importantes dans la région. Nous tenons à remercier nos partenaires clés qui nous ont soutenus tout au long de notre parcours pour établir notre nouvelle base, notamment le gouvernement fédéral du Canada, le ministère de l’Économie et de l’Innovation du Québec, Investissement Québec, Montréal International et Investir au Canada. C’est également un plaisir de pouvoir annoncer notre investissement à l’événement d’Aéro Montréal, qui est un événement significatif dans le secteur aérospatial. Nous sommes heureux d’y assister alors que nous poursuivons notre travail visant à accroître nos ressources et nos capacités pour renforcer notre vision consistant à créer un monde sécuritaire et durable pour un nouveau public. »

L’ouverture du nouveau bureau fait suite à l’annonce de juillet selon laquelle Ricardo a signé un contrat sur plusieurs années avec Pratt & Whitney Canada pour soutenir le développement de technologies avancées de propulsion hybride électrique pour les aéronefs de la prochaine génération. Le contrat permettra également à Ricardo de mieux servir ses clients à l’échelle locale et d’étendre ses services liés à la mise en œuvre de politiques et de la technologie, à la stratégie et à la consultation dans l’ensemble de l’Amérique du Nord.

À propos de Ricardo

Ricardo Plc est une société d’experts-conseils mondiale en stratégie, en environnement et en génie inscrite à la Bourse de Londres. Grâce à plus de 100 ans d’excellence en ingénierie et à près de 3 000 employés dans plus de 20 pays, nous offrons des niveaux d’expertise exceptionnels pour produire des résultats intersectoriels innovants et durables à l’appui de la transition énergétique, des ressources limitées, des services environnementaux, combinés à une mobilité sécuritaire et intelligente. Notre équipe mondiale de consultants, de spécialistes de l’environnement, d’ingénieurs et de

scientifiques aide nos clients à relever les défis les plus complexes et les plus dynamiques pour contribuer à la création d’un monde sécuritaire et durable. Visitez le www.ricardo.com.

https://www.montrealinternational.com/fr/actualites/la-societe-ricardo-investit-dans-un-nouveau-centre-dexcellence-en-aerospatiale-a-montreal/

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Aéro Montréal Les échos du forum

 

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

Fethi Chebil, président et chef de la direction de VPorts

Quelques nouvelles annoncées lors de l’événement.

Publié à 6h00

https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2022-09-07/aero-montreal/les-echos-du-forum.php

Julien Arsenault La Presse

Vertiports : un réseau à au moins 150 millions

VPorts a commencé à donner une idée des sommes nécessaires pour lancer son projet québécois de réseau de vertiports destinés à accueillir des aéronefs électriques à décollage vertical (eVTOL). Son président et chef de la direction, Fethi Chebil, chiffre à 150 millions les besoins pour réaliser la première phase de son projet. On ignore toujours d’où proviendra l’argent pour le moment. La Presse avait révélé, le 23 août dernier, que VPorts pourrait solliciter l’État québécois jusqu’à hauteur de 350 millions. L’entreprise a l’intention de viser les créneaux du transport médical et de marchandises. Ses héliports ne devraient pas se trouver en zone urbaine dense.

Lisez l’article « Un projet qui mise sur Québec pour décoller »

Ricardo s’étend à Montréal

La société d’experts-conseils en stratégie, en environnement et en génie Ricardo ouvrira un centre d’excellence en aérospatiale à Montréal qui accueillera environ 25 ingénieurs. La firme souhaite se concentrer sur la décarbonation du secteur des transports. L’annonce a été confirmée au Forum innovation aérospatiale international. En juillet dernier, Ricardo avait conclu une entente échelonnée sur plusieurs années avec le constructeur de moteurs Pratt & Whitney Canada pour l’épauler dans ses efforts en matière de propulsion hybride. Ricardo compte plus de 3000 employés répartis dans une vingtaine de pays.

Une alliance régionale pour Aéro Montréal

Aéro Montréal, l’Institut aérospatial de l’Ohio et le Conseil binational de la région des Grands Lacs (CGLR) uniront leurs forces pour créer l’Alliance des technologies aéronautiques et spatiales des Grands Lacs. L’objectif de ce front commun consiste à accélérer la collaboration dans les secteurs de la recherche et développement, de la fabrication, des systèmes, de la simulation ainsi que de la conception. L’Alliance englobe le Québec, l’Ontario et huit États américains, de New York au Minnesota.

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  • Administrateur

Coke investit 34 millions à Lachine

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE

L’usine d’embouteillage de Coke Canada à Lachine produit des boissons gazeuses en bouteilles de plastique et en cannettes pour tout le marché du Québec et des provinces maritimes. 

L’entreprise de boissons gazeuses Coke Canada a annoncé un investissement de 34 millions dans son usine d’embouteillage de Lachine. 

Publié à 14h13

Martin Vallières La Presse

Cet investissement servira à l’installation et à la mise en fonction d’ici un an d’une nouvelle chaîne de production de boissons en cannettes et d'emballages de 32 unités. 

Les trois chaînes existantes produisent des boissons en bouteilles de plastique et en cannettes, mais elles sont limitées à des emballages de 12 à 24 unités. 

Entre-temps, les emballages de 32 cannettes pour les marchés du Québec et des provinces maritimes proviennent de son usine de Brampton, en Ontario. 

Selon Coke Canada, cet ajout de capacité de production à l’usine de Lachine servira à « répondre à la demande croissante de consommation » et à « l’élan positif qu’elle connaît dans l’est du pays, particulièrement au Québec ». 

Il s’agit d’ailleurs d’un deuxième investissement multimillionnaire à l’usine de Lachine depuis la cession de Coke Canada à des investisseurs canadiens effectuée par la société mère américaine, en 2018, pour une somme alors estimée à 800 millions. 

En 2020, Coke Canada avait investi 5,5 millions dans la modernisation de l’une des trois chaînes de production de boissons gazeuses de l’usine de Lachine. 

Depuis, Coke Canada peut produire à Lachine une gamme de 120 produits sous les marques Coca-Cola, Canada Dry, Sprite, Fresca et A&W qui sont offerts en sept formats de contenants. Cela comprend des boissons gazeuses en bouteilles de plastique de type PET transparent qui sont plus aisément recyclables en nouveaux contenants. 

Le volume total de production de boissons gazeuses et d’autres boissons à l’usine de Lachine équivaut à 25 millions de caisses (de 24 cannettes) par an. L’ajout d’une quatrième chaîne de production pourrait élever ce volume au-delà de 30 millions de caisses par an. 

Du côté des effectifs, dans la région de Montréal, Coke Canada emploie 150 personnes à son usine de Lachine et un peu plus de 400 personnes à son centre de vente et de distribution situé dans l’est de la ville. 

« Nous sommes en recrutement actif afin de pourvoir plusieurs postes vacants à Lachine et à Montréal, avant même l’ajout d’une quatrième ligne de production à l’usine de Lachine », a indiqué Erika Tremblay, vice-présidente pour l’est du Canada chez Coke Canada, lors d’un entretien avec La Presse. 

Les établissements de Coke Canada à Lachine et à Montréal fonctionnent 24 heures par jour et de cinq à six jours sur sept pour l’approvisionnement de 9700 établissements commerciaux dans la région métropolitaine, et près de 20 000 dans tout le Québec et les provinces maritimes, jusqu’à Terre-Neuve.

https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2022-09-07/coke-investit-34-millions-a-lachine.php

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